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l'harmonie font des qualités plus ou moins cxigé.es. Balzac fut
je premier auteur françois qui fit fentir que notre langue eft
fulceptible d’harmonie. Réglés fur l’harmonie dans la profe.
Fondemens de l'harmonie dans les Vers grecs 8c latins, Ibid. b.
& dans la poéfie françoife. Analogie entre l'harmonie des vers
& la mélodie du chant. Caufes de la monotonie 8ç de la diffo-
nance dans les vers. Ibid. 33. a.
Harmonie du ftyle. ( Belles-Un. Poéf.) Le devoir du p oète,
de Phiftorien, de l’orateur, eft de fe livrer aux mouvemens
de fon ame. S’il poffede fa langue , s’il a exercé fon oreille
au fentiment de 1 harmonie, fon ftyle peindra fans qu’il s’en
apperçoive. Une oreille excellente peut fuppléer à la réflexion
: mais avanc la réflexion , perfonne n’eft sûr d’avoir
l'oreille délicate Ôc jufte. Les détails renfermés dans Cet article
, peuvent donc être d’une grande utilité; Us ont pour objet
le choix Sc le mélange des fons, leurs intonations leur
durée , la liâilon des mots 8c leurs nombres, la texture des
périodes , leur coupe , leur enchaînement, enfin toute l’économie
du difcours relativement à l’o reille, & Part de difpofer
les mots , foit dans la pro fe , foit dans, les v e r s , de la maniéré
là plus convenable au caraâere des idées, des images , des
lentimens qu’on veu t exprimer. Obfervations fur le fon des
vo yelles. Suppl. III. 304. a. D e la voyelle nafale. Ibid. b.
D e la douceur 8c de la dureté du ftyle. Ibid. 305. a. D es articulations
8c de leur choix pour l’harmonie. Ibid. b. D e l’accent
exprefiif des langues. L ’accent françois efl peu marqué dans
le langage ordinaire. Dans quel cas il convient de le rendre
fenfible. Ibid. 306. a. C e qu’on entend par rythme 8t nombre
dans une langue. Détails fur le fyftême profodiqüe
des anciens. D u ftyle nombreux. Ibid. b. Préceptes de
Cicéron fur ce fujet. La diflion philofophique eft affranchie
de la fervitude des nombres. Du ftyle propre à Phiftorien.
D u ftyle oratoire. Ibid. 307. a. Ufage du ftyle coupé Sc du
ftyle périodique. Des effets que produilènt dans le ftyle
oratoire & poétique des nombres placés à propos. Exemples
tirés des oraifons funèbres de F lechier, Ibid. b. 8c de Boffuet.
Ibid. 308. a. D e l'harmonie dans les poèmes épiques & dramatiques.
Ibid. b. D e l’harmonie imitative , voyez Onomatopée.
Pourquoi cette efpece d’imitation n’eft pas permife à
nos poètes. Plus les peuples ont eu l’oreille fenfible & ju fte ,
plus le rapport des fons avec les chofes a été obfervé dans
l ’invention des termes. En quoi confifte la richeffe d’une
langue. Ibid. 309. a. Projet d’une langue nouvelle, compofée
par un métaphyficien, un poète 8c un grammairien. Avantages
d ’une telle langue. Ibid. b.
Harmonie dans le ftyle. D ’où réfnlte l’harmonie de la période.
11. 4 14 .a. Harmonie du ftyle. V . 524. a , b. Harmonie
qui étoit attachée aux langues mortes. IV . 690. a. V . 639. c.
L ’harmonie recherchée , quoiqu’aux dépens du mot propre ,
eft accompagnée de beaucoup d’agrémens. 640. b. D e l’harmonie
du ftyle dans la profe 8c dans les vers. Harmonie
imitative. 830. a , b. Suppl. I. 384. a. Suppl. IV . 340. a. Sacrifice
que l’on doit faire quelquefois de la jufteffe de l’ex-
preflïon en faveur de l’harmonie. X. 3 26. b. D e l’harmonie
oratoire. XI. 574. b. D e l’harmonie poétique. XII. 848. a.
Harmonie des vers. Différence entre celle des anciens 8c la
nôtre. I. 63. a. Voyez Style. Sur l’harmonie dans la p ro fe ,
i/oye^ aufli PROSE.
Harmonie évangélique, ( Théolog. ) premiers auteurs de
Ces fortes d’ouvrages. Écrivains qui les ont fuivis. VIII. 33. a.
Harmonie préétablie, ( Mètaphyf. ) hypothefe deftinée à
expliquer le commerce qui régné entre l ’ame & le corps.
M. Leibnitz n’en eft pas l’inventeur. VII I. 53. a. En quoi
confifte ce fyftême. Difficultés qui y font attachées. Ibid. b.
En quel temps M. Leibnitz le propofa, Différentes attaques
qu’il effuya premièrement de la part de B a y le , enfuite de la
part de Newton , Cla rk, &c. Le principal défenfeur de ce
fyftême fut M. W o lf. Perfécutions que cette doétrine lui
attira. Ibid. 34. b.
Harmonie préétablie, v o y e z fur ce fujet. II. 787,, é. V I . 423.
a. IX. 376. b.
Harmonie, ( Ofttologlc)-articulation immobile des os par
une connexion ferrée, félon la doélrine des anciens. VIII.
• 54- b-
Harmonie, ( Archit. ) VIII. 34. b. voyez Eurythmie.
Harmonie de mefures. X. 409. a , b.
H A RM O N IQ U E , (Mufiq.)proportion harmonique.Signification
de ce mot pris fubflantivement. Extrait d’un mémoire
de M. Rornieu, premier auteur de la découverte des fons
harmoniques graves : on voit dans cet extrait l’hiftoire de
cette découverte. VIII. 34. b. L’intenfité ou 4fenfibilité des
fons harmoniques graves varie extrêmement, félon les inftru-
mens dont on les tire. Caufe de ces différences. Pourquoi les
fons de l'accord très-aigus font abforbés par l’harmonique
grave. Conféqueflces très-effentielles fur l’harmonie auxquelles
conduit la découverte des fons harmoniques graves. Ibid.
33. a. Suivant les expériences de M. Rornieu, l’harmonique
'grave eft plus bas que fuivant celles de M. Tartini. Compa-
raifon des fentimens de ces deux auteurs fur le fujet dont il
s’agit. Il eft fa u x , félon M. Rornieu, que les harmoniques
graves foient toujours la baffe fondamentale des deux deliiis,
ainfi que le prétend M. Tartini. Ibid. b.
Harmonique, divifions harmoniques. XI. 340. b. Milieu
harmonique. Suppl. III. 939. a. Echelles harmoniques. Foyer
Echelles. Phrale harmonique. XÏI. 3 29. b. Proportion harmonique.
XIII. 467. b. Suppl. IV . 338. b. Formule harmonique
par, laquelle on détermine l’accord convenable à chaque
degré du ton fur la fucceffion de la baffe. X IV . 22. b. Infiniment
propre à mefurer les rapports harmoniques. Suppl. III.
309. b. Intervalle harmonique , voyez A ccord. Monocorde
des anciens, qui donnoit la regle de toutes les divifions harmoniques.
X V . 343. b. Sons harmoniques du fon principal. 346.
a. Sons harmoniques ou flûtés. 347. a. Tranfition harmonique.
X V I . 334.b. Triade harmonique. 609. é. T ables des fons
harmoniques,, &c. vol. V I I desplanch. M ulique, pi. 16. bis 8c 17,
H A RM Q N OM E T R E , ( Mußq. ) infiniment propre à mefurer
les rapports harmoniques. En quoi il confifte. Suppl. III.
309. b. Voyez MONOCORDE.
H A RM O SYN IEN S , (H iß. anc.) officiers de la police de
Lacédémone. Raifon pour laquelle ces officiers furent étaj
blis. Marque diftinétive que Lycurgue avoit établie entre les
femmes mariées & les filles. VIII. 36. a.
H A R N O IS , ( Bourrel. ) celui des chevaux de carroffe,
celui des chevaux de chaife. VII I. 36.. a.
Harnais de chevaux repréfentés vol. II des planches
bourrelier, planch. 2.
Harnois, ( Pêche) grand harnois pour pêcher dans les
eaux courantes, vol. VIIL desplanch. P êche ,pl. 32.
HARO, voyer CLAMEUR.
H A R P AG O , ( Ichthyol. ) efpece de poiffon. Suppl. II. 13. b.
H A R P A L Y C E , (Littir.) nom d’une chanfon amoureufe,
autrefois célébré dans la Grece. A quelle occafion elle fut
compofée. En quelles circonftances on ia chantoit. VIII. 36. b.
H A R P A S T O N , ( Gymnaft. ) forte de jeu de balle en
vogue chez les anciens. Etymologie de ce mot. D e quelle
manière on exécutoit ce jeu. VII I. 36. b.
H A R P E , ( Hiß. anc. & Luth. ) fon origine eft fort ancienne.
Celle de D avid 11’étoit point faite comme celles d’aujourd’hui.
Pourquoi les noms des inventeurs des chofes tuiles
ou agréables font ordinairement perdus. VIII. 36. b. Defcrip-
tion détaillée de la harpe. Ibid. 37. a. Caraélere de cet infini-’
ment 8c des fons qu’on en tire. Les Irlandois paffent pour
les plus habiles de tous les peuples à jouer de la harpe. Ibid. b.
Harpe, réflexions fur cetinftrument. VIII. 36 b. Defcription
de la harpe'organifée, vol. V des planches, article Lutherie, pag.
4. b. 3. a , b , &c. Ufage de la harpe dans l’accompagnement.
Suppl. II. 928, a.
Harpe-double, (L u th .) efpece d’inftrument compofé de
deux harpes-jointes enfemble, dont on faifoit ufage vers le
commencement du dix-feptieme fiecle. Suppl. III. 309: b.-
Defcription de cet inftrument, Ibid. 310, a. Voyez pl. 2 du •
luth. Suppl.
Harpe , ( Mytholog. ) fymbqle d’A po llon , &c. VII I. 38. a.
Harpe, figure fymbolique. X V . 729. a , b.
Harpe, (H iß . nat.) efpece de coquille. VII I. 38. a.
Harpe, il eft parlé de cette coquille. X V I . 409. a.
• Haç.pe , (A r t milit.) efpece de pont levis. VIII, 38. al
Harpes , ( Maçonner. ) pierres en faillies à l’épaiffeur d’un
mur, &>c. V I I I . 38. a.
H A R P É , (L i t t .) efpece de coutelas. Ufage qu’en firent
Mercure & Perfée. Efpece d’épée défiance par le nfême nom.
v m . 38. a. - . ;
H A R P EG EM EN T , ( Mufiq. ) maniéré particulière de to u - .
cher fucceffivement les drfférens tons dont un accord eft compofé.
L’harpegement dépend du doigter de l’inftrument dont
on fe fert. On fait ufage de l’harpegement dans les préludes ,
& dans les morceaux de fantaifie, VIII. 38. a. O n n ’harpege
prefque jamais dans les accompagnemens. En quoi confifte
le fecret de ne point couvrir la voix dans l’accompagnement.
Maniéré d’accompagner le récitatif. Ibid. b.
HA R P IE S , ( Mythol. ) ce que nous enfeigne la fable fur
ces monftres. Conjeélures de ceux qui ont voulu ramener
ces Allions à un fens hiftorique. Celles de l ’auteur de /’Ai- •
flaire du ciel. VIII. 38. b. ■
Harpies,prédiétion qu’une harpie fit aux Troyens. IL 800.
b. Illes qu’elles habitoient. X V . 347. b.
Harpie, figure fymbolique. X V . 733.b.
H A R P O C R A T E , (Mytholog.) ftatues multipliées de c e
dieu. Empreintes qui nous en relient. Offrandes qu’on lui
préfentoit. Pourquoi fa ftatüe fe trouvoit à l’entrée de la
plupart des temples. Comment on le repréfentoit le plus fou-
vent. Explication des divers fymboles dont on l’accompa-
gnoit. Des médailles & gravures repréfentant Harpocrate.
On fit fur-tout chez les Romains quantité de gravures de .
ce dieu pour des bagues & des cachets. VIII. 39. a; Ouvrage
à confulter fur Harpocrate. Ibid. b.
Harpocrate, ftatue de mercure avec une tête d’Har-
pocrate. VIII. ly x.b , Harpocrate & Horus. Suppl. III. 43 3. a.
H A V
H A R P O N , ( Taüland. ) harpon en bois, harpon en plâtre.
Ufage du harpon. Comment les anciens faifoient leurs harpons.
VIII. 39. b.
Harpons en terme de marine. VIII. 39. b. •
H A R R IN G H T O N , (Jacques) obfervations fur la v ie &
les ouvrages de cet écrivain. X IV . 446. b. — 448. b. ■ '
H A R R IO T , ( Thomas ) mathématicien anglois. I. 261. a.
XI. 728. Y.ï ?
H A R R ISO N , (Jean) fuccès de fes recherches pour les
longitudes. Suppl. 111. 772. b.
H A R T L E Y , ( D a v id ) phyfiologifte, Suppl. IV . 360. b.
H A R TM A N , ( Philippe-Jacques) anatomifte.Suppl.1. 401.
li. 8c phyfiologifte. Suppl. IV . 333. a.
H A R T SO E K E R , ( Nicolas ) (avant diftingué. VII . 730. b.
H A R T Z ,/óret hercynienne (Geogr.)obfervations fur les mines
du H artz. Q uelle en eft la plus haute montagne. VIII. 60. a.
Hartz, voyez Forêt. V II . 132. b. 8c Hercynie. VII I.
136. a , b.
H A R T Z B O U R G , , grotte de, (Hifl. nat.) obfervations
fur cette grotte. VII I. 60. a.
H A R U D E S , les, (Géog. anc.) occafion unique dans
laquelle il eft parlé de cet ancien peuple de Germanie.
V I I I . 60. a.
H A R V E Y , ( Guillaume) éloge de fon traité fur la circulation
du fang. III. 470. b. Ses recherches fur le myftere
de la génération par la diffeétion des biches. II. 840. b. Son
fyftême fur la génération. VII . 364. b. La bafe fondamentale
de la médecine établie par Harvey. X. 261. a, 274. a.
Ses ouvrages anatomiques & phyfiologiques. Suppl. I. 396. a.
Suppl. IV . 349. bx
H A R U SP IC E , ( Divin. ) étymologie de ce mot. Obfervations
fur la maniéré dont on doit l’écrire. VIII. 60. a. Les
étruriens étoient de tous les peuples d’Italie ceux qui poffé-
doient le mieux la fcience des harnfpices. Ce t art fort ref-
peélé dans les premiers tems de la république, fut méprifé
par les Romains , lorfqu’ils devinrent plus éclairés. College
d’harufpices à Rome. Ibid. b. Voyeç Extispices, A ruspiCes,
& l’article fuivant.
HA RUSPICINE, (D iv in .) art ou fcience des harufpiees.
Les principes de cette prétendue fcience ne font point parvenus
jufqu’à nous. Opérations des harufpiees. Origine de l’examen
rigoureux que l’on faifoit de chaque viélime, & de l’art
des harufpiees,félon M. Pluche.VIII. 6o.Foye^b. Haruspice.
H A S CH ID , (Géogr. ) province d’Arabie. Les fouverains.
Suppl. I. 307. b.
H A S E K I , ( Hifl. mod. ) celle des concubines du fultan qui
a reçu ce prince dans fes bras. Diftinélions attachées à ce
titre. Privileges qui l’accompagnent. VIII. 61 . a. — Voye{
A seki.
HASPAREN , ( Géogr.) village du diocefe de Bayonne.
Obfervations fur qn monument d’antiquité trouvé en 16 60,
dans les fondemens de l’ancien maître autel de l’églife paroif-
fiale, & fur l’infcription qu’il renferme. Suppl. III. 310. b.
H A S S E L T , (-Géogr.) ville dans la Campine liégeoife.
Révolte des habitans en 1566. Chapitre de chanoineffes à
deux lieues de cette ville. Suppl. III. 310. b.
H A S T A IR E , (A r t milit.) loldats de ce nom. Leur pefante
armure. Defcription de leur bouclier. Origine du nom qu’ils
portoient. Différence entre le dard & le javelot. VIII. 62. a.
Haßairei. Suppl. IV . 673. a. Armes des hafiaires. 670. a , b.
Comment on plaçoit ces loldats. IX. 336. b. X. 306. a. Suppl. ■
IV . 174. b. 670. *. Voyci PiQulERS.
H A S T E , ( Hifl. anc. ) deux fortes de haftes, l’une à hampe
courte, & l’autre à hampe longue. Diverfes obfervations fur
l ’une & fur l’autre. VII I. 62. a. Différentes haftes romaines.
Toutes ces haftes ont paffé de l’hiftoire dans l’art numifma-
tique. Ibid. b.
Hafte, v o y e z Lance. IX. 236. b. 237. a , b. Hafte , figure
fymbolique. X V . 728 a. 731. a.
H A S T IN G S , ( Géogr. ) ancienne v ille maritime d’Angleterre.
Deux importantes batailles par lefquelles ce lieu eft
remarquable. VIII. 62. b.
H A T E L E T T E S , (Art culinaire).forte de mets. Différentes
fortes d’hatelettes qu’on apprête. VIII. 62. b.
H A T T O N -C H A T E L , (Géogr.) bourg & marquifat du
duché de Ba r, bâti par Hatton , évêque de Verdun en 860.1
Evénemens qui l’ont rendu remarquable. Suppl. III. 310. b.
H A T Z F E L D , états de (Géogr.) limés dans la Thuringe,
au cercle de Haute-Saxe. En.quoi ils confiftent. Seigneurs à
qui ils appartiennent. Recomioiffance annuelle qu’ils paient
à la maifon de Saxe. Suppl. III. 31 1. a.
H A V A G E ou Havée , ( Jurifpr.) droit que certaines per-
fonnes ont de prendre fur les grains & fruits qu’on expofe
en v en te , autant qu’on en peut prendre avec la main. VIII.
63. a. Etymolçgie de ce mot: Des perfonnes auxquelles ce
droit appartient. En divers lieux il a appartenu au bourreau.
Ouvrages à confulter. Ibid. b.
H A V A N E , la (Géogr.) defcription de cette v ille & de
fon port..VIII. 63. b.
H A U 895
H A U B AN S , ( Marine) defcription de ces cordages. VII I.
63. A Leur pofition. Différens haubans du vaiffeau. Haubans
de beaupré. Haubans de- Chaloupe. Ibid. 64. a.
Haubans cadene de hauban. II. 313. b. Caps de moutons
des grands haubans. 6 i 4. b. Cordages des haubans. IV . 227,
a. Porte-haubans. XIII. 141. a.
FIAUBER , (Hifl. desarmur.franç.) cotte de maille à man--
ches m gorgerin. Hommes d’armes qui portoient des hau-
bers. M. le Laboureur croit que le hauber des écuyers étoit
plus leger 6c de moindre réfiftance que celui des chevaliers.
Armure de tète des écuyers. VII I. 64. a. Etymologie des
mots hauber & haubergeon. Ibid, bi
Hauber 8c Haubergeon , fignification de Ces mots. V I .
708. a. F ie f de hauber. 700. b. 798. a. F ie f membre de hauber.
7 12 . a, ,
H A U B IT Z , ( Artill. ) voyez O bus.
1’ J ^ ^ ^ E T T E S , ( i ï ï fl. eccl.) religieufes dé l’Ordre dé '
1 ailomption.- Leur fondatrice. Origine de cet ordre Hahit
de ces religieufes. VIII. 64. b.
H A V E N E A U , (Pêche) forte de rets connu fous ce nom
dans le reffort de l’amirauté de la Rochelle. Maniéré de
pêcher au haveneaii fur m e r ., VIII. 64. b. Haveneau de
Garonne : différentes fortes de poiffons qu’on pêche au haveneau
fur cette riviere. Détails fur cette pêche. Ibid. 63. a.
Havenau, voyc^ VIII. vol. des planches, pêche, pl. i l ôt
4, & l’article Fouanne. V II . 213. b.
H A V E N E T , (Pêche) rets ufité dans l’alnirauté de Saint-
Malo. Defcmnion 8t ufage de ce rets. VIII. 63. a.
H A V E N T , pays d‘ ( Géogr. ) voyeç H a b e d e n s i s p a -
GUS.
HAVERIENNES , Glandes, ( Anatom.) deux fortes de
glandes de ce nom. Pourquoi elles font nommées haverien-
nes. Ouvrage anatomique de Havers , mécleéin anglois.
VIII. 63. b. voye^ Mucilagineuses , Glandes.
H A V E R S , ( Clopton ) médecin Anglois ; fes ouvrages
anatomiques. Suppl. I. 402. b.
H A V R E , ( Géogr. ) termes par lefquels les grecs 8c les
latins défignoient un havre. C e qu’on entend par havre de
barre. VIII. 63. b. Havre de toutes marées. Havre d’entrée.
Havre brutç, ou criqu e , ou cul-de-fac. Ibid. 66 ,a. Voyez
Port* v
Havre-De-grace , le , ( Géogr. ) fondateur de cette v ille.-
. Monfieur 8c mademoifelle de Scudery font de cette ville.
Obfervations fur ces auteurs 8c fur leurs ouvrages. Aventure
finguliere qui leur arriva dans un voya ge en Provence.
Ibidx b. r '
Havre-de-grace , ( le ) origine de cette ville. Tour que
François I y fit bâtir. Proceflion folemnelle qu’on y fait
chaque année en mémoire d’une inondation arrivée en 1323.
Autres défaftres que la mer y a caufés. Suppl. III. 311. à.
Révolutions de cette ville. Ses fortifications. Son port. Fontaines
qu’elle renferme. Caraéleres des habitant Population.
Commerce. Perfonnes célébrés nées au Havre. Obiervation '
fur le college. Différence dans l’heure des marées le long de
la côte occidentale de France. Epoque à laquelle les fpeéta- '
clés ont ceffé au Havre. Ibid. b.
Havre de Grâce, fa citadelle. III. 482. a.
H A U S S E , terme employé par les négocians, par les
chauderonniers, VII I. 66. a. en imprimerie, en fonderie de
caraéleres, en lutherie, chez les rubanniers , 8c dans les ma-
nufaétures en foie. Ibid. b.
H A J J E -C O L , (art milit.) origine du hauffe-cbl. Pourquoi
les majors 8c les aides-majors des fégimens ne por- -
tent point de hauffe-col. Officiers à hauffe-col. VIII. 66. b,
H À U S S E -C O L , obfervations fur cette partie de l’habillement
de l’officiér. VIII. 9. a.
H AUSSEPIED , (chajje) defcription du piege qui porte
ce nom. VIII. 66. b.
H A U T , d’où nous formons nos idées de bas 8c de haut;
IL .97. b.
Haut et puissant seigneur , X IV . 894. b.
H A U T A IN , ( Gram. ) ufage de ce mot. Il eft toujours
pris en mauvaife part. Différence entre haut & hautain. VIH.
67. b.
HAU T -AP PA R E IL , ou taille hypogaftrique , ( Chirurg. )
Q u e l eft celui auquel on eft redevable de l’idée de cette
opération. En quelle occafion elle fut tentée pour la pre- '
miere fois. L ’inventeur de cette opération a été blâmé fans "
réferve du confeil qu’il donne de ne pas fuivre fort exem-,
pie ; mais avec un peu de réflexion, on auroit trouvé dans
cet avis 8c dans fes motifs , le fondement du plus grand éloge.
Rouffet, médecin françois, publia en 1691 , un traité dans
lequel il fe déclara partifan de la taille aü haut-appareil. VIII.
68. a. C ’eft à M. Douglas, qu’on doit le renouvellement,
la théorie fondamentale 8c la pratique de cette opération.
Autres chirurgiens qui l’ont depuis pratiquée 8c perfeétion-
née. Principes fur lefquels cette opération eft fondée. Maniéré
de la pratiquer. Objeélions qu’on fait aux partifans de
cette opération. Circonfiantes avantageufes qui peuvent f»