?oo D I A D I A
tion de différentes humeurs par les voies urinaires. Etymologie
de ce mot. Elle eft accompagnée d’une foif inextinguible
qui la fait appeller d'imams, pourquoi on appelle hydrops
ad ma lu Lun celui qui en eft atteint. Apures nom5 cette
maladie. D eu x efpeces de diabètes , le vrai •& le feux^Deux
différens diabètes décrits dans Celfe. 'Ce qu en dit Galhen.
Différence entre le diabètes & l ’incontinence d urine. IV .
926. a. Caufes du diabètes. Flux d’urines qu’il ne faut pas
confondre avec cette maladie. Caufes qui y difpofent. Relâchement
caufé dans les couloirs des reins qui conduit à cette
maladie. Urine laiteufe , même dans l’état de fanté. Quelques
auteurs ont confidéré le diabètes comme une diarrhée des
reins. Symptômes qui l’accompagnent. Ibid. b. D u faux
diabètes j bien des gens l’ont fimporté fans en avoir éprouvé
de mauvais effets. Exemple de Cardan. Le vrai diabètes beaucoup
plus dangereux. Prognoftic de toute affeétion diabétique.
En quoi confifte la curation. Ibid. 927. b.
Diabetes | en quoi cette maladie différé de l’incontinence
d’urine. VII I. 656. a. Conjeéture fur la grande quantité
d’urine dans le diabètes. Suppl. IV . 602. a.
D IA B L E , ( Théo log. ) Etymologie de ce mot. Couleurs que
lui donnent les Ethiopiens & les Européens. Il n’eft point
parlé du diable dans l’ancien teftament, &c. ni dans les auteurs
païens , félon la fignification que les chrétiens ÿ ont attachée.
Dans quel fens on peut dire que certains peuples d’Amérique
adorent le diable. IV . 927. b.
Diables adorés des Jakutes. VII I. '436. b. Culte que les
Caraïbes rendent au diable. IX. 784, b. Voyeç D émon.
D iables C artésiens , ( Phyfiq.) petits plongeons de verre.
I l y en a de deux fortes ; leur defcription. Maniéré de les
faire mouvoir dans l’eau. IV . 927. b.
Diables Cartifiens, explication des mouvemens de ces figures
hydrauliques. X V II . 209. -a. Ces figures repréfentées V .
v o l. des pl. article Ph y s iq u e , planche 2.
D ia b le , ( Ornithol. ) defcription de cet oifeau des Antilles-
Lieux qu’il habite. Qualité de fa chair. IV . 928. a.
D ia b l e , ( Ichthyol. ) defcription de ce poiffon. Qualité de
fa chair. IV . 928. a.
D ia b l e , (Maréck. großer) defcription & ufage du levier
de ce nom. IV . 928. a.
DIABLE, ( Manuf. en laine) efpece de levier. IV . 928. a.
D ia ble , terme de riv ie re , chariot à quarrés roues, &c.
IV . 928. *.
D ia b l e , ( Charp. ) machine à deux roues. IV . 928. a.
Diable, efpece de voiture. V I I . vol. des pl. Menuiferie en
voitures, planches 1 7 ,1 8 . & vol. IX . despi. Sellier-carroflier,
p l . 12.
D 1A BLE RET , éboulement de cette montagne du Valais.
IL 786. « , b.
D IA BLIN TE S , ( Géogr. ) anciens peuples.' Suppl. IV.
53. b.
D IA B O T A N U M , ( Pharm. ) emplâtre. Etymologie de ce
mot. IV . 928. a. Il y avoit un emplâtre de ce nom dès le
. tems de Gallien. Emplâtre diabotanum de Blondel. Ufage de
cet emplâtre. Ibid. b.
D LA C A R TH AM I , tablettes d e , ( Pharmac. ) compofition
de ces tablettes. Dofe qu’il en faut prendre. IV . 928. b.
D IA C A TH O L IC O N , purgatif univcrfel. Manière de faire
cette préparation. IV . 929.'«.
D IA C A U S T IQ U E , (Optiq. G iom.) nom qu’on donne aux
cauftiques par réfraétion. Defcription de la ligne courbe, appel-
lée la diacauflique. C e nom eft peu en ufage. Cette cauftique
peut être regardée comme -un polygone d’une infinité de
cô té s , &c. IV . '929. a.
D IA C E N T R O S , {Aftron. ) diamètre le plus court de l’orbite
elliptique d ’une planete. Pourquoi Kepler a ainfi appellé le
petit diamètre. IV . 929. a. .
D IA C H IL O N , {Pharm. ) étym. de ce mot. Emplâtre de
diachilon fimple. Le grand diachilon gommé. IV . 929. a. Vertu
de cet emplâtre. Ibid.- b. "* *'
D 1A C O , ( Hifl. mod. ) qui font ceux qu’on appelle de ce
nom dans l’ordre de Malthe. IV . 929. b.
D IA C O M M A T IQ U E , .( Mufiq. ) nom donné par M.
Serre .à une efpece de quatrième genre , qui confifte en certaines
tranfitions harmoniques , par lefquelles la même note
reliant en apparence fur le m ême de gré , monté ou defcend
d’un comma en paffant d’un accord a un autre , avec laquelle
e lle paroît faire liaifon. D ivers exemples de ce genre diacom-
matique. Suppl. II. 708. b.
D IA C O N A T , ( Hiß. eccl. ) quel étoît ce miniftere ,. félon
lesproteftans & quelques catholiques. Principales cérémonies
qu’on obferve en conférant le diaconat. Matière & forme du
facrement conféré dans le diaconat. Auteurs à confulter. IV . 9*9-a- ■ m I „ r D ia c o n a t , lettres de, IX. 421. b. Sous-diaconat,- X V .
4J7 ; __
D IA CO N ES SE , f Hierarch. eccléfiaf. ) S. Paul en parle.
Diaconeffes mifes à la torture par l'ordre de Pline,le jeurie.
En quoi coniiftoit le miniftere de ces femmes. Des cérémonies
par lefquelles on les ordonnoit. A g e auquel elles étoient
ordonnées. Les diaconeffes n’avoient plus la liberté de fe
marier, 8c ne dévoient avoir été mariées qu?une fois. Leur
ordination n’étoit point facramentelle. Défenfes faites de les
ordonner par quelques conciles. O n ne fait point au jufte.
■ quand elles ont ceffé. IV . 930. a. Raifon qui les fit abolir.
Leur nombre ne fut point fixé. Cérémonies qu’on obfervoit
dans la bénédiction des diaconeffes. On ne v oit plus de dia-
coneffes en Occident depuis le douzième fiecle , 8c en Orient
depuis le treizième. O n trouve encore quelque trace de cet
office dans l’églife de Milan. Q u i font celles que les Grecs
appellent encore diaconeffes. Ibid. b.
Diaconejfe. Faute à corriger dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 709. a.
Diaconejfe.Ce lle s qui, dès le quatrième fiecle , recueilloient
les aumônes pour les prifonniers. 1 .881. b. '
D IA C O N IE , ( Hifl. eccl. ) IV . 930. b.
D ia CONIE , {Hifl. anc.&mod.) chapelles, (m oratoires de
la v ille de R om e , appelles de ce nom. Il y avoit fept diaco-
nies, une dans chaque quartier. Par qui elles étoient gouvernées.
Adminiftrateur de l’hôpital joint à l’églife de ladiaconie.
IV . 930. b. A préfent il y a 14 de ces adminiftrations affrétées
aux cardinaux-diacres. Ibid. 931. a.
D IA C O P É , ( Chir. ) defcription de cette fraéture au crâne.
A quoi il faut fur-tout être attentif dans ces plaies. IV .
931* I ; D IA C R E , ( Hièrarch. eccl.) étym. de ce mot. Inftitution
des diacres au nombre de fept. Leurs fonétions dans la primitive
églife. L e mariage n’étoit pas incompatible avec leur
état. C e qui s’obferve à cet égard aujourd’h ui.Il étoit défendu
aux diacres de s’affeoir avec les prêtres 8c de confacrer. Conditions
qui étoient requifes pour être élu diacre. Nombre des
diacres à Rome en différens tems. Cardinaux-diacres. Fondions
qu’ils avoient à remplir. Rang qu’ils s’attribuèrent à
Rome. IV . 931. a. Diftinétion des diacres. Ceu x qui étoient
deftinés au fervice des autels. Ceux qui avoient foin de diftri-
buer les aumônes des fideles. L’un d’entr’eux appellé archidiacre.
Prières que récitoient les diacres, appellées diaconi-
ques. Quels étoient leurs devoirs. Diacres parmi les Maronites
du mont-Liban. Economes dans les monafteres, appellés
diacres. Ibid. b.
Diaëre. Raifon de l’inftitution des diacres par les apôtres.'.
VIH. 204! b. Ordination d’un diacre. X L 557- a- Pourquoi
l’on donne chez les Grecs un éventail aux diacres dans la
cérémonie de leur ordination. V I . . 139. a. Diacres dans les
fynagogues des anciens Juifs. X V . 744. b. A rchidiacre. I. 613.
b. Diacres, cardinaux. II. 680. "b. 681. a. Diacre région-,
naire. X IV .' 18. a. Diacre ftationnaire. X V . 496. b. Sous-
diacre. 417. a , b. O rnement des diacres , appellé dalmatique.
IV . 614. a.
D IACRE SE , terme de chymie. III. 614. à. 4 17. <z.
D IA C R IO N , ( Hifl. anc. ) une des faétions d’Athènes.'
Lorfqu’il s’en trouva trois ', c’étbit' les diacrii, pedij. 8c paralii.
Quels1 étoient les principes de chacune de ces faétions. Pour
entrer dans la magiftrature de Strasbourg , il falloit autrefois
être dans la roture. IV . 931. b.
D IA C Y D O N IU M , {Phami. ) fuc de coing , &c. IV . 931 .
b. Diacydonium laxativum pellucidum. Maniéré de le compofer.
Ufage qu’on en fait en Allemagne. Ibid. 932. a.
D IA D EM A , ( Hifl. nat: ) efpece de ferpent. Suppl. II.
478. æ. •
D IA D EM E , ( Hifl. anc. & mod. ) ce qu’il étoit autrefois. ’
On prétend que Bacchus s’en fervit le premier. Diadèmes
ue portent les rois de Perfe 8c d’Arménie. C elui dès rois des
arthes. Celui de Darius , qui fut enfuite pôrté par Alexandre.
Ses fucceffeurs fe fervirent du même ornement. Averfion
des Romains pour le diadème. Après que Rome fut foumife
aux empereurs, le peuple devint moins ombrageux. Diadèmes
portés par ces princes. IV . 932. a. Nos couronnes anciennes
8c modernes fe terminent p ar le bas en une efpece de diadème.
Baronius attribue à S; Jacques d’avoir porté le diadème.
Ibid. b. ■ •• ......... .. ... ^
Diadème. D e l’ancien ufage dès diadèmes. X V I . 200. b.
Différence entre le diadème 8c l’in fule des prêtres. VII I.
740: a.
D ia d èm e , {B lafon ) IV . 932 .b.
D IA G N O S E , ( Médec. ) fignes diagnoftics. En quoi confifte
la fciencédiagnoftique. IV . 93,2. b.
Diagnoflics, fignes, X V . 188^ b. D u diagnoftic des maladies
des enfans. V . 658. a.
D IA G O N A L E , ( Giom. ) trois propofitions fur les diago-.
nales. La fomme des quarrés des deux diagonales eft égale à .
la fomme dès quarrés des quatre Côtés. U eft évident que la
fameufe 47e p'ropofition d’Euclide fur le quarré de l’hypo-
thenufe , n’eft qu’un cas-particulier de cette propofition. Si
un parallélogramme eft obliquângle, la propofition devient
d’un ufage beaucoup plus étendu. Démonftratiori par rapport
au parallélogramme obliquangle. IV . 932. b. Dans tout rhombé.
©uriofange i connoiffant un côté 6c une diàgdhale , on con- :
D I A D I A Jûi
asitra mreilleirieat H B dügonde: Cètté ptopo&ion eft
d’un grand ufage dans la théorie des mouvemens compofés;
Applicatioh de cette propofition à cet ufage. LeVcôiés d’une
figure reftiligne étant donnés, trouver les diagonales, L ’ufage
de ce problème eft de quelque importance en planimétrie<
^Diagonale. L e côté d’un quarré cdmmenfurable en puiffance
avec fa diagonale. VII I. 652. b. Dans tout parallélogramme ,
la fomme des quarrés des diagonales eft égale à la fomme des
quarrés des quatre côtés. X L 9 1 1 . bi
D LAGOR AS l’Eléatique. V . 453.
D i AGORAS, de Rhodes, le plus fameux athlefe du mdnde:
X IV . 255: u ; -A ...
D IA G R ED E i ( Pharm. ) feammonée préparée. Comment
fe fait cette préparation. On prétend cependant qu’On
peut employer la feammonée dans fon état naturel. IV;
^ è lA H ou D lAT , ( liifl. mod. ) nom que les Arabes donnent
à la peine du talion. Par qui fe fait la pourfuite d’un
meurtrier , félon la loi mahométane. Cette loi eft conforme à
celle de Moyfe. Repréfailles qu’exerçoient les Arabes dans
leurs guerres avant Mahomet. Comment ce légiftateur réduifit
ces repréfailles. Autrefois les Turcs maffaeroient prefque tous
les prifonniers de guerre. IV . 933.b .
D IA H E X A P L E , ( Maréch. ) forte de breuvage; IV ;
33D J À K A T , ( Botan. ) efpece de bambou. Suppl. I.
774. b. -,
D IA L E C T E , ( Gramm. ) obfervations fur le genre de te
mot. IV . 933. b. Etym. de ce mot. Différence entre l’idiotif-
me 8c la dialeéle. Le gafeori, le bafque , le languedocien, le
pro vençal, ne font pas des dialeftes, mais des langages particuliers’.
C e qu’on entend par les dialeftes en grec. Eclairciffe-
mens q u ffe trouvent dans quelques grammaires fur les diale-
étes. L ’ufage de ces dialeftes étoit autorifé dans la langue commune
8c étoit d’un grand fervice pour le nombre. Quelles
étoient les quatre dialeftes. Ibid. 934. a. Ufage qu’en ont fait,
divers auteurs anciens. Ibid. b. ,
Diale fie. En quels cas une langue peut avoir plufieurs dialectes.
IX. 249. b. D e la dialeéle dorique. V . 55. b. Dialeéle
éolienne. 739. b.
D IA L E C T IQ U E , ( Philofoph. ) étym. de ce mot. Auteur
de l’art de la dialeétique. Divifion de la dialeétique des anciens
en plufieurs efpeces. La première , appellée éléatique ,
fe divifoit en trois ; favoir , la dialeétique des conféquences-,
celle des converfations, 8c celle des duputes. La fécondé eft
ia mégarienne : fon auteur. Inventeur de l’art.du fophifme. La
troifieme eft celle de Platon; La quatrième, celle. d’Ariftote.
ÎV . 934. bi La cinquième., Celle des ftoïciens. Détails fur
ieur méthode. L a fixieme , celle d’Epicure; Ibid. 93 5. b. Voyeç
les articles particuliers de ces philofophes; .
Dialeflique des-anciens fophiftes : celle de Socrate , de
Caton , de Cicéron ..Suppl. II. 686. a. Des écleétiques, V .
285; a , b; de Campanella. IL 576. b. Etat de la dialeétique
dans le onzième fiecle. XIII. 839. a , b. Voye[ à leurs articles
particuliers i des détails fur les différentes dialectiques des
anciens. Sur la dialeétique en général, voye{ L o g iq u e .
D IA LÉ L E , ( Logique^) le plus formidable .des argumens
que les pyrrhoniens -employoient contre les dogmatiques. En
quoi ilconfiftoit. Exemples propres à en donner une jufte idée.
Comment les pyrrhoniens prétendent montrer que nos raifon-
nemens ne font que des cercles vicieux. IV . 935. a. C e qu’on
doit leur répondre. Ibid. b.
D IA L IE S , { Hifl. anc. Myth. ) facrifices; Par qui fe faifoient
les facrifiees de ce nom. IV . 93 5. b.
DIA LIS. E tym. de ce mot. On appelloit ainfi un des prêtres
de Jupiter. IV . 935.1»;
D IA L O G U E , {Belles-lelt.) étym;.de ce mot. L e dialogue
eft la plus ancienne façon d’écrire. M. de.Fenelon en a fait
.fentir le pouvoir & les avantages; Les peres S 8c le S. Efprit
m êm e , n’ont pas dédaigné d’employer, cette méthode. U fage
qu’en a fait l’antiquité profane. Jugement que porte un tu teu r
-moderne fur les dialogues de Platon 8c de Lucien. Modèles
de dialogues que nous a donnés Cicéron. Auteurs modernes
qui ont fuivi cette méthode. To ut dialogue n’eft pas dramatique.
Différence entre le dramatique & l ’oratoire. Dialogue
fans objet. Mauvais dialogue. Critique de quelques-uns de
ceux des églogues de Virgile. IV . .936. a. D u dialogue dramatique.
Q u e l il doit-être. Une des qualités effentielles du dialogue
, c’eft d’être coupé .à propos. Ibid. b. Exemple 8c leçon
qu’a donnés Cornedle de l’attention qu’on doit apporter à la
vérité du dialogue. Qh peut diftinguer,.par rapport au dialog
u e , quatre formes.de feenes dans la tragédie ; dans la première
, les interlocuteurs s’abandonnent aux mouvemens de
, leur am e , fans autre motif que de l’épancher : dans .la fécondé,
les interlocuteurs ont un aeffein commun qu’ils concertent-,
.'ou des fecrets qu’ils fe communiquent .:.dàns la troifieme ,
l’un des interlocuteurs afin projet qu’il veut Infpirer à l’autre;
dans la quatrième, les interlocuteurs ont des paflioRS qui-fe
J'orne l t
éombattènt. Détails fur cette clèrniere formé de feene. Mo*
deles en ce genre. Ibid. 937. a. Le defir de briller a beaucoup
nui à nos dialogues de tragédies. Avantages que quelques
anciens ont à cet égard fur nous. Eloge des dialogues de Molière.
Ses fucceffeurs fort inférieurs à lui; D ’où viennent les
écarts du dialogue. Ibid. b-.
D ia l o g u e , ( Belles-Utt. P o é f ) quoique tbute efpece*fié
dialogue foit une feene , il ne s’enfuit pas que tout dialogue
foit dramatique. L e dialogue épique ou dramatique a pour
objet une aétion S le dialogue philofophique a pour objet une
vérité. Obfervations fur cette forte de dialogues dramatiques
, où l’on imite une fituation , plutôt qu’une,aéliôn d e là
v iet SuppL II. 709. a. Une réglé effentielle du dialogue dans
la poêfie dramatique j c’eft qu’il- doit tendre à fon but. Si
quelquefois les poètes ont paru s’en écarter ; ce n’eft qu’en
apparence., comme il eft aifé de le. voir par les exemples
que l’auteur cite en cet endroit. Une autre réglé du dialogue
, c’eft qu’il foit coupé à propos. Le dialogue eft vicieux
dès que la répliqué fe fait attendre; Ibid. b. On peut diftin-
g u e r , par rapport au dialogue , quatre fortes de feenés. Dans
la première , les interlocuteurs s’abandonnent aux mouvemens
de leur ame fans autre motif que de l’épancher ; dans
la fécondé ; les interlocuteurs concertent enfemble ; dans la
troifieme, l’un des interlocuteurs a un projet ou des fenti-
mens qu’il veut infpirer à l’autre ; dans la quatrième , les
interlocuteurs ont des vues ou des pafftons qui fe.combattent y
8c c’eft la forme la plus favorable au théâtre ; mais elle eft:
d’une très-difficile exécution. C e qui a beaucoup hui au dialogue
de nos tragédies ; c’eft le defir de briller. /é/W. 7x0. a i
Caraétere du dialogue des anciens; Défaut de ceux de Garnier
, poète françois; Dans le comique, Moliere eft un modelé
accompli dans l ’art de dialoguer comme la nature. Comment
fes fucceffeurs fe font éloignés de la vérité. Des reparties fur
le mot. Caufe des écarts du dialogue. D u nombre d’aéteurs
qu’on peut faire dialoguer enfemble. Ibid. b.
Dialogue. Inconvénient du difeours direét dans le dialogue
par la répétition des mots disrje , d it- il, 8tc. Comment quelques
uns y ont remédié. IV . 1025; b. Des carafteres des inter-
. locuteurs. VIII. 830. b. D e ce qui peut rendre le dialogue
intéreffant. Suppl. II. 518. b.
D ia l o g u é , {Mufiq.) C e mot s’applique plus précifé-
ment à l’orgue. IV . 937. &. ■
D IA L T H É E , ( Pharm. ) forte d’onguent; En quoi il confifte.
Sa propriété. IV . 937. b.
D IAM A N T ; ( Minéral. ) diverfes qualités qui font le prix
du diamant. Il y a très-peu de mines de cette pierre > pré-
cieufe. Mines de diamant connues en Afie. Defcription dé
celle de Raolcotida 8c de fon travail. Détails femblables
fur celle appellée gani à fèpt journées de Golconde. IV .
■ 938. ai Autres mines d’Afie ; mais qui ont été abandonnées
parce que les diamans que l’on en tiroit étôient dé-:
feftueux. Mines de diamans de la côte de Coromandel. Pour-!
quoi il y a en Europe très-peu de diamans d’un grand- volume.
Defcription de 1a mine de- G o lu re; la même que nous
avons appellée gani : qualité des diamans qu’on en tire. Mines
de Codardillicub ; de Malabar & de Buttephalem: Mines ..de.
Ramiah, de Garem 8c de Muttampellée; Qualité des.diamans
de celles de Currure ; de celles de Canjeçcpnéta j Latr
tawaar, Jonagerrée ; P ira i, Duquullée , Purwïllee ; Anun-
tapellée. Ibid, b. - Détails fur les mines de Wafergerrée
8c de Mannemurg, 8c fur la maniéré de les travailler. Miné
de Langumboot. Diamans de celle de Woothour s de Mud-
demurg-, celle-ci eft aifée à exploiter, mais le pays eft très-
mai-fain ; celle de Melwilléè fut découverte en. 1670 : qualité
de fes diamans. La politique du roi eje Vifapour eft, d é
ne permettre l’exploitation que des mines qui renferment d®
petits diamans : quinze, mines, ouvertes dans ce royaume.
Mine de Ramulconéta ; qualité., de fes diamans. Celles de
Manugunnapellée, de Pendekull , de M o o d a nw a rum d e
Cummerwillée , de Peulkult 8c de Workull. Ibid. 939. a.
Qualité des diamans de Longepoleur4 de Pootloor , de Pun-
chelingull j de Shingarrampent 8c1 de Tondarpaur, de Gun-
depellée, de Donée 8c de Gazerpellée. Comment lés diamans
font cachés dans la plupart de ces mines. Comment on lçs. tire
de celle de Melwillée. Mine de Souinelpour dans la riviere
de Gouel. du royaume de Bengale; Elle a été découverte
-avant toutes les autres : tems où l’on: y peut travailler. D é tails
fur ce travail. Ibid. b. D e la mine de la riviere d,e
Succadan dans M e de Bornéo. Les Portugais n ont pu éta-
• blir un commerce, avec les peuplés de cette ifle. Diamans
8c autres pierres précieufes du Bréfil. Etat du diamant dans
• . fa? mine. Diftinétion de quatre efpeces de diamans, caraétérifés
par la figure. D e l’opération par laquelle on le décroûte;
A quoi il faut prendre garde pour lui donner le poli. Ibid. 946.
:a. C e qu’on entend par eau du diamant dans. le. commerce.
- Défauts des diamans : leurs caufes. Qualités qui les rendent
i . .plus. précieux.. Sur, la façon de tailler le diamant, vpyn
• Pierre précieuse. Q uelle eft la taille qui produit le plus
grand effet : détails fur cette taille. Différentes couleurs des
* L L L U I