préfentent MM. Amontons & Muffchembrock. Effet de l’eau ,
bien différent de celui de l’huile. Il feroit à fouhaiter que nous
enflions une table fur le frottement des corps : difficulté de la
tfonftruire.
2°. La grandeur des.furfaces. M. Amontons a montré que la
grandeur des furfaces n’entroit pour rien dans l’évaluation du
frottement. L’expérience fernble avoir confirmé le raifonne-
riient de M. Amontons. Ibid. b. Cependant M . Muffchembrock
allégué suffi quelques expériences qui le combattent, 8c M.
l ’abbé Nollet s’accorde avec ce dernier phyficien. Les artiftes
qui ont befoin de diminuer le frottement dans leurs ouvrages
-, y rétifiîfient en diminuant le contaft ; mais fi l’on
diminuoit Jes furfaces jufqu’à les rendre tranchantes , le
frottement , dans plufieurs cas , feroit augmenté. M. Muffchenbrock
penfe: que pour une preffion donnée , iil y a une
h: de fur face à laquelle répond ui1 minimum
certaine grandei
de frottement.
y . U p r w n qui applique deux furfaces l ’une à l ’a
ftion à examiner ; favoir , fi le frottement augmente proportionnellement
à la force qui applique les furfaci
. r v ___r__HBRSB
îs lu ne a
l'autre. Ibid. 343. a. Divers fentimens des phyficiens fur ce
fujet. Contradiftion entre les expériences de MM. Camus 8c
Muffchenbrock. M oyen de les concilier. La difficulté de faire
gliffer deux corps l’un fur l’autre 3 ne cefferoit pas , quand la
preffion feroit nulle. Ibid. b.
40. La vtteffe des furfaces qui frottent. M. Muffchembrock
a trouyé que le frottement eft proportionnel à la vîtefle ,
excepté lorfque cette vîtefle eft très-confidérable. M. Euler
penfe , au contraire, que la v îtefle doit diminuer le frottement
an lieu de l’augmenter.
5°. La longueur du levier , auquel on peut regarder comme
appliquée la rèfiflance dont i l s’agit. Exemple. Conféquences
pratiques que l’auteur tire de cette obfervation. Ibid. 344.
a. Pourquoi les balances courtes font moins exaéles que celles
dont le fléau eft long , 8c pourquoi les romaines le font ordinairement
moins que les balances communes. Quoique la
diminution du bras du levier diminue le frottement, ces
diminutions ne font point cependant exaélement proportionnelles
l’une à l ’autre. Pourquoi nos connoiffances fur la nature
& les loix du frottement font encore fi imparfaites. Ibid. .b.
Obfervations ; x°. c’eft le frottement qui retient un coin entre
les deux furfaces qui le p reffent, 8c qui empêche une v is ,
par laquelle on a comprimé avec force un corps élaftique,de
rétrograder dans fon écrou. 20. Maniéré de déterminer la
dire&ion la plus avantageufe pour mouvoir un corps fur un
pian incliné ou horizontal , lorfqu’on v eu t avoir égard au
frottement. Ibid. 343. a. Effais que l’auteur a faits du problème
des tautochrones, en ayant égard au frottement. Réfultat de
ces expériences. Ibid. b.
Frottement. Machine de Muffchembrock pour mefurer les
frottemens. X V I. 619. a. Vol. V . des planch. Méchanique,
planch. 3. fig. 39- 3. Frottement des cordes dans les machines.
IV . 208. b. &c.
Frottement. ( Phyjîq.) Corps rendus éleélriques par le
frottement. I. 857. a. Effets du frottement dans les expériences
d’éleâricite , voyeç EleElricitè , Feu éledrique, Conducteur,
Coup foudroyant, &c. Effets du frottement des corps durs ,
du frottement d’un fufil d’acier contre un caillou , en plein
air 8c dans le vuide. Chaleur qu’acquiert un boulet de canon
par le frottement de l’air. Gaule. de la chaleur que les corps
acquiérent par le frottement. V I . 601. b. Plantes qui prennent
feu par leur frottement dans l’orage. Suppl. 1. 774. a.
Frottement. ( Hydraul. ) Divers frottemens qu’éprouve
l ’eau , lorfqu’elle fe meut dans les pompes. Comment on
adoucit les frottemens des roues engrenées dans les lanternes
, S'c. Comment on évite les frottemens qui fe font contre
les parois d’un tuyau , fur-tout dans les coudes & jarrets des
conduites tournantes. Comment on évite les ouvertures des
foupapes & robinets, fujettes aux étranglemens. Comment
on diminue le frottement dans les jauges. Frottement qui
fe fait dans les fourches trop menues , d’une machine à trois
corps de pompe. R emede à cet étranglement. V II . 345. b.
Frottement. ( Horlog. ) C ’eft de la variété connue des
frottemens que provient une des plus grandes irrégularités
dans les montres. V II . 345-. b. Principes généraux qui doivent
fervir de guide dans cette matière. Définition des frottemens.
O n n’a point pu encore déterminer de principe fur lequel on
puifle établir une théorie des frottemens applicable à l’horlogerie
en petit. Dans les montres, les altérations doivent
être comptées pour rien; il n’eft pas rare de v o ir des montres
fe maintenir pendant 40 ou 50 ans. Si de telles montres v a r
ient, ce ne peut être donc que par la foibleffe du régulateur.
Enumération de toutes les-eaufes qui concourent à augmenter
les frottemens. Ibid. 346. a , b. L ’artifte doit porter toute fon
attention, non feulement à réduire la fournie des frottemens,
mais principalement à les diftribuer de maniéré qu’à mefure
que la vîtefle des corps augmente , la preffion en foit diminuée.
Sept points de vue diftérens,fous lefquels les frottemens
fiant confidérés. 1 . Du régulateur. Trois fondions du régulateur
; il modéré la vîtefle des roues, abforbe les inégalités qui
lui font tranfmifes , 8c il fait fes mouvemens en tems égaux.
Ibid, 347. a. Equation dont il faut avoir une idée, pour donner
à l’échappement toute fa perfedion. 2. De l ’échappement
pour les montres. Des frottemens dans l’échappement à cylindre.
C e qu’on doit obferver pour p révenir la deftrudion du
cylindre. Frottement que la roue éprouve fur le cylindre.
Moyen de l’adoucir 8c d’y entretenir le mouvement. Ibid. b.
Frottemens accidentels de l ’échappement à cy lindre, que l’ar-
tifte doit prévenir. En quoi conhftè la perfedion du nouvel
échappement à virgule , par rapport à la rédudion des frottemens.
Ibid. 348. a. D e l’échappement à recul ou à roue de
rencontre. C ’eft celui de tous qui a le moins de frottemens.
Q uels font les frottemens accidentels auxquels-il peut être
expofé. Ibid. b. Les frottemens de cet échappement vont
toujours en diminuant. 3. Des vibrations. Leur quantité augmente
beaucoup les frottemens. Ils augmenteront d’autant
plus, qu’on voudra faire aller plus long-tems la piece fans
être remontée. Néceffité de fixer la quantité la plus convenable
des vibrations à l’ufage des montrés. Difficultés que.
préfente cet objet. Abrégé d’un eflai fur cette matière, pré-
fenté par l’auteur à l’académie. Ibid. 349. a. Raifons que quelques
uns allèguent en faveur des montres qui donnent un
plus grand nombre de vibrations. Réponfe à ces raifons.
Quelle eft la caufe qui fait retarder certaines montres par le
froid, tandis que d’autres avancent par la même caufe. Ibid. b.
Defcription abrégée de la montre, préfentée par l’auteur à
l’académie, le 20 juin 1735. Avantages de cette conftruélion.
Jugement de l’académie fur cette piece. Des révolutions. L e
nombre des vibrations étant donné , méthode qu’on doit
fuivre pour trouver le moindre nombre de roues poffible
pour y fatisfaire. Ibid. 330. a. Obfervation fur la réfiftance
qu’oppofent quelques parties de la cadrature d’une répétition.
Ibid, b. Proportion entre le rayon du barillet & ceux de la
fufée. 4• Des engrenages. En quoi confjfte leur perfeétion. L e
frottement des dents fur les ailes des pignons , confifte dans
l’étendue de la courbe qui roule fur l’aile du pignon. Moyen
d’accourcir ces courbes. Le but qu’on doit fe propofer eft
fur-tout de rendre uniforme le frottement de l’engrenage.
Ibid. 352. a. 3. Des pivots. Cette partie eft dans l’horlogerie
la plus intéreffante 8c la plus difficile à traiter. Expériences de
l ’auteur fur les frottemens des pivots. Théorie fur ces frottemens.
Ibid. b. Moyen d’avoir de l’acier le plus dur poflible ,
& le moins .fujet à grener. Maniéré de le préparer pour le
travailler. A quel point on peut diminuer les pivots. Après
la diminution des pivots , il eft néceffaire que leurs* preffions
foient parallèles aux parois de leurs trous. Avantage des
montres plates. Les montres doivent être réparées par les
mêmes artiftes qui les ont faites. Dans les pendules, on évite
quelques frottemens du point de fufpenfion par de petits
arcs. Ibid. 333. a. Frottemens occafionnés par la maniéré dont
la fufpenfion eft faite. Quatre fortes de fufpenfions. Quelle
eft celle qu’on doit préférer. 6. Des frottemens des refforts
moteurs 6* réglans. Caufes des frottemens dt> reffort moteur.
Q u e l eft le moyen de donner à la lame du r e ffo rt , le plus
d’élaftieité poffible; Moyen d’empêcher que les lames ne fe
frottent. Deux forces dans le reffort ; l’une relative à la matière
, l’autre relative à la forme. Q u e l eft le moyen de
rendre cette force confiante. Ibid. b. Le s refforts agiflans fur
des rayons plus ou moins grands , ont plus ou moins de
force. Preuve par laquelle on s’aflùre que les lames ne fe
frottent pas. D u reffort réglant ou fpiral. Q u e l eft fon frottement.
Quels font les frottemens accidentels , auxquels il
peut être expofé. 7. Des différent ufages & emplois qu’on fa it
des frottemens en horlogerie. Ce qu’on appelle , en terme d’art,
faire un frottement ou ajufter à frottement. Ce s frottemens font’
d’autant meilleurs , qu’il y a plus de parties frottantes. Moyen
de rendre ces frottemens doux , durables 8c uniformes. Ré fultat
des expériences de l’auteur fur les frottemens élafli-
ques. Ibid. 334. a. Frottemens accidentels qui arrivent par la
mal-adreffe de l’ouvrier. D ifficulté de trouver la force précife
qu’il faut.appliquer fur le premier mobile, pour les mettre
tous en mouvement, 8c leur donner une vîtefle déterminée.
Ibid. b.
Frottement. Huile pour adoucir les frottemens. VIII. 34& a .
X V I . 326. b. 327. a. D u frottement des pivots: XII. 667. a , b.
&c. Machine pour les expériences fur le frottement des pivots.
V o l. IV . des planch. Horlogerie.
F R O T T E R , ( Fond, de carad. d^Imprim. ) façon que l’on
donne aux caraéteres d’imprimerie. En quoi elle confiftè.
Détail fur cette opération^ V i l . 334. b.
F R O T T IS , (P e in t.) façon de glacer. V I I . 687. b.
F R O T T O IR , en termes de b oyaudier, de chapelier , de
corderie, d’épinglier, de perruquier , de relieur. Defcrip-
tions 8c ufages de ces inftrumens. V I 1 - M B „
Frottoir ou Frotterie, en terme de blanchifferie. II. 276. b.
FRU C TE SA. (My tho l.) Obfervations fur cet article de
l’Encyclopédie. Suppl. III. 131. b.
F R U C T IF IC A T IO N , ( Botan. ) production des parties de
la
h fruâificatlon dans les plantes. X V I. 971. b. 972. <2, b.
F RU G AL ITÉ , ( Morale) fimplicité de moeurs 8c de vie.
Cette vertu ne regarde pas feulement la table , elle porte
fur les môeurs, dont elle eft le plus ferme appui. Nations
anciennes 8c hommes illuftres de l’antiquité qui l’ont ob-
fervée. Dans nos pays de fafte 8c. de vanité , la frugalité
a bien de la peine à maintenir un rang eftimable. Auteurs
qui l ’ont dégradée. Apologie de la frugalité dos anciens
Romains, de celle de Fabricius, de Curius, de Camille.
L e luxe 8c la fomptuofité font dans un état, ce que fiant
dans un vaiffeau les peintures & les ftatues dont il eft décoré.
Pour fentir le prix de la frugalité, il faut en jouir ; mais ce
ne feront ni ceux qui vivent dans les délices, ni ceux qui
envient le luxe des autres, qui aimeront la vie frugale. Les
fages démocraties, en recommandant la frugalité domeftique,
ont ouvert la porte aux dépenfes publiques. De-là ces
monumens qui ont fait la gloire d’Athenes 8c de Rome.
V I I . 335. b..
Frugalité, v o y e z Sobriété. L’amour de la frugalité effen-
tiel aux démocraties. IV . 817. b. Loix des Athéniens, des
Lacédémoniens, des Romains 8c des François pour réprimer
le luxe de la table. IX. 674. a , b , &c. Frugalité des premiers
Romains. XIII. 363. a. Celle des Romains du tems de Cicéron.
739. a. Celle des patriarches. X IV . 126. b. Celle des
anciens Celtes. Suppl. II. 283. a.
FRU G IN A L,ou frugural. (Myth. ) Obfervations fur cet
article de l’Encyclopédie. Suppl. III. 13. b.
FRU G IVO RES animaux. Différence dans la ftruélure des
animaux carnivores 8c des frugivores. II. 690. b. Comment
f e fait la maftication 8c la digeftion dans ces derniers. Ibid.
Dents des,animaux frugivores. IV . 837. a , b. 838. a , b.
Ils s’engrîiiffent plus aifément que les carnivores. V II . 839.
a. D e l’inftinél de ces animaux. VIII. 793. b. 796J>. Oifeaux
frugivores. XI. 43 3. b. V o y e z Granivores 8c Herbivores.
F RU IT . O n remarque dans les fruits les mêmes parties
effentielles que dans les plantes. Divifion des arbres à fruit.
Fruits à pépin. Fruits à noyau. Fruits à coquille. Fruits à
coffe épineufe.' Plantes à fruit. Divifion des fruits par rapport
à leur chair, par rapporta leur faifon: groffes lemences
qu’on appelle fruits. VII . 336. a.
Fruit , (Botan.) M. Linnæus diftingue dans les fruits,
le péricarpe, la femence, le réceptacle. Détails fur chacune
de ces parties. VII. 336. b.
Fruit. Pédicule des fruits. XII. 23 7. b. Péricarpe : diverfes
enveloppes. 336. b. Pulpe des fruits. XIII. 366. b. Caufes
d e la fécondation 8c de l’accroiffement du fruit. XII. 714.
b. Caufe des variétés qu’on obferve 8c qu’on opéré dans
les fruits. 713 . b. 720. b.
Maniéré d’avoir de beaux fruits. ( Jardin. ) V II . 3 36. b.
Fruit. ( Jardin. ) La piquure des fruits en accéléré la
maturité. II. 639. a , b. Maniéré de faire prendre aux fruits
des couleurs vives. III. 638. b. Tems ou l’on cueille les
fruits. Comment on en reconnoît la maturité. Pourquoi l’on
doit prévenir celle des fruits d’été. Tems où Fon doit cueillir
les fruits, d’automne 8c d’hiver. IV . 333. b. Maturation des
fruits. X . 209. a. Signes de la maturité de différens fruits.
Ibid. b. Opération par laquelle on peut altérer le goût 8c
changer les propriétés d’un fruit. 834. b. Moyen d’acquérir
des fruits nouveaux. XII. 720. b. Fruits finguliers qu’on
obtient par plufieurs greffes fur le même arbre. X IV . 3 3. a.
Fruit verreux. ( Hifl. nat. ) D e ces fruits , les uns font
fujets à des vers qui doivent fe transformer en mouches,
les autres à des chenilles. V II . 356. b. Les années où il y
a le moins de fruits, font celles où l’on fe perfuade qu’il
y en a le plus de verreux ; ce qui n’eft vrai que proportionnellement
à la quantité des fruits de cette année. Variétés
dans les fruits, par rapport au tems pendant lequel l’infeéle
demeure dans le fruit. Petits tas de grains rougeâtres ou
noirs qu’on apperçoit fur le fruit quand le tems de la méta-
morphofe de la chenille approche. Dans d’autres, on v o it un
petit trou bordé de noirâtre : quelle eft la caufe de ces deux
apparences ou altérations fur le fruit. Ibid. 337. a.
Fruit. ( Art de conferver le ) Econom. ruftiq. Maniéré de
conferver les fruits toute l’année. V II . 337. a.
Fruits. Secret pour conferver les fruits durant l’hiver. XII.
237. b. Effets du gel fur les fruits que l’on garde en cette
faifon. V I I . 341. a.
Fruits fecs. Maniéré de fécher les prunes 8c les cerifes.
Méthodes pour fécher les pêches , les abricots, les poires,
les pommes, les raifins , les figues. D ivers autres fruits
compris dans la lifte des fruits fecs. V II . 3 37. b.
Fruits candis. III. 836. a.
F ruits. ( Dicte ) Les auteurs ont négligé d’étudier cet
objet. Nous 11e connoiffons guere d’autres qualités communes
entre plufieurs efpeces de fruits, que la qualité d’aliment
végétal. Les efpeces qui paroiffent les plus analogues, font
réellement très-diftinéles par des propriétés médicinales très-
différentes. V IL 337. b. La divifion que les anciens avoient
faite des fruits en fruits d’été 8c en fruits d’autpmne, eft
Tome ƒ,
on ne peut pas plus mal entendue. Les propriétés diététiques
des fruits varient même dans chaque efpece , félon le tems
où on les mange. Des mauvais effets des fruits verds. L ’o pinion
qui fait regarder les fruits comme une caufe d’épidémie
, n’eft vrailemblablement qu’une erreur populaire.
Ibid. 3 38. a.
Fruits. Comment leurs qualités peuvent v a r ie r , félon le
tems 8c les lieux.I. 109. a. En mangeant des fruits, i l faut
boire de l’eau. V . 194. a. Régime que Galien fuivoit par
rapport aux fruits. V I . 747.-a. Nature des fruits d’été. X V II .
297. b. Sur le fuc des fruits, v o y e z Suc.
Fruit défendu. ( Théolog.) I. 389. b. 801. b.
Fruits, peintre de. XII. 266. b.
Fruit pris dans le fens de Deffert. V o y e z ce dernier mot.'
; Fruits. ( Jurifpr. ) A qui appartiennent tous les fruits
d’un héritage. L e poffeffeur de bonne foi fait les fruits liens.
Celui de mauvaife foi eft obligé de rendre ceux qu’il a
perçus. On diftingue plufieurs fortes de fruits ; favoir , les
fruits» ameublis, les annuels, artificiels, V II . 338.4. cafuels,
civils , confumés , décimables , échus, étrouffés , extans ,
induftriaux, infolites , naturels , ordinaires, pendans par les
racines, perçus 8c les fruits fiens. Ouvrages à confulter. Ibid. b.
Fruits, gros fruits. IV . 1094. b. Perception des fruits. VIH.
889. b.
Fruit 8c contrefruit, en architeélure. V II . 338. b.
Fruit, ornement de fculpture. V I I . 338. b.
Fruits. ( B la fon ) Suppl. I. 910. b. Fruits couplés. Suppl.
II. 641. b.
FRUITÉ. (Blafon ) Addition à cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III. 131. b.
FRU IT E R IE , ( Econom. rufliq. ) lieu où on ferre les fruits.'
V II . 338. b. Détails fur la manière dont une fruiterie doit
être conftruite. Moyens de préferver les fruits de la gelée.
Diverfes pièces dont une fruiterie doit être intérieurement
pourvue. Maniéré de ranger dans la fruiterie les pêches,
abricots, p avies, brugnons, poires d’été 8c d’h iv e r , les
prunes, figues, raifins, nefles 8c cormes. D e la maniéré de
dégeler les pommes. L a cave ni le grenier ne font point propres
a une fruiterie. Ibid. 339. a.
FRU IT IE R S , arbres (Jardin.) Divifion de ces arbres. I;
381.4. Expofitions qui leur conviennent. 737. a. Suppl. I .
522. b. Des abris néceffaires à quelques fruitiers. Suppl. II.
43. b. Soins qu’ils exigent en pépinière. XII. 320. a , b. Suppl.
IV . 292. 4 , b. D e la plantation de ces arbres. 726. a. D e
leur multiplication. Suppl. I. 322. a. Utilité de la greffe pour,
ces arbres. Ibid. 8c Suppl. III. 260. a , b. Bouillon pour ces
arbres. Suppl. I. 378. a. Caufes qui tuent les fruits dans
leurs fleurs ou peu après leur naiffance. Moyens de les
prévenir. Suppl. IV . 2 71 . a. Boutons des fruitiers. Suppl. II.
43. b. V o y e z les articles des diverfes. opérations de culture
que ces arbres exigent. — V o y e z Arbre.
FRUM A R IU S , ( Hifl. d’E fp. ) roi des Sueves. Agitations
de ces peuples, au milieu defquelles il fut élu roi. Guerres
qu’il eut à foutenir contre Raimond, fon concurrent. Suppl.
III. 131.6.
FRUM EN T A IR E S , (Hifl. anc.) foldats ou archers dans
l’empire d’occident. Ufage qu’en faifoit Adrien. VII. 339. a.
On ne donnoit ce n om , avant l’ufage de ces foldats, qu’aux
marchands de bled. Les frumentaires étoient répandus dans
chaque légion. Origine des frumentaires fous le régné d’A u -
gufte. Quelles étoient alors leurs fonctions. Ibid. b.
Frumentaires. Corrections à faire à cet article de l’En*
cyclopédie. Suppl. III. 15 1 . b.
Frumentaires : officiers appellés de ce nom fous les empereurs
; injuftices qu’ils commettoient. Leur abolition par
Dioclétien. X V I I . 790. b.
Frumentaires, loix. IX. 661. 4.
FR UM EN TUM , ( Littér. ) étymologie de ce mot : deux
genres de plantes ainfi nommées. Suppl. I. 913. a.
FRUOR. (Lang, lat.) Etymologie de ce verbe. Suppl. I;
913. 4.
F U
FU C A . ( Ichtyol. ) Différentes efpeces de ce poiffon de
mer. Qualité de fa chair. V II . 339. b.
Fuca, grec de C éphalonie : fes aventures. Suppl. III. 901. 6.’
FUCHSIUS, (Léonard) botanifte & médecin. X V I I . 396.6.
FU C IN , ( Lac ) travaux des Romains pour le deffécher;
Suppl. II. 192. 6.
FU C U S , (Botan.) caraélere des plantes de c e genre. Leurs
nombreufes efpeces : lieux où elles croiffent. Les plus commîmes
font connues fous le nom de varec , v o y e z ce mot.'
Variétés des couleurs de quelques-unes. Plantes que M.
Adanfon comprend dans la famille des fucus. Suppl. III,
iç a - a.
FUEGO. Ifla del (Géogr.) Longitude 8clatitude de cette
ifle. Volcan qu’elle nourrit. Autre Ule du même Ilom. V IL
23-9. 6, — Voyez F eu , terre de,
p p p p p p p p r