350 C O M
C ombat , ( Art milit.) deux fortes de combats ; -les'uijs
généraux , nommés bataïüès ; Les autres particuliers, ou
r-iâion fe paffe tantôt entre Les avant-gardes des deux armées,
tantôt entre L’avant-garde de L’une Sc l’arrier.e^arde de
l’autre , tantôt entre leurs dètachemens. Suppl, il- 514- •
Foyer Bataille , Escarmouche, Embuscade , S u»j
prise , Fourrage, C o n v o i , Retrait* te 3 M | * |
ne doit jamais en .venir à un combat maigri lut , m A n s
favoir q ie lle - i f t la ib r c e du corpsrennem.
battre - .Quels H 1« « S ou à nombre i g a l , & même J S ' g a i s m m m m m
ié. Ouvrage à confulter. Ibid. 315 ■ a.
P Combat, différence entre a&ion , -bataille .& combat. II.
j „ i h „ j . -a. Expiation des armées avant & apres le corne
r TV lo<. b. -Cri pour s’exciter au combat. IV . 461. a , b.
hanter av*“ J
D e l’ufage de certains peuples iauvages ,
le combat. D e la maniéré d’exciter leur courage. Suppl. 1.
807. b. Les mêmes obfervations fur les Grecs. H- 934.
a. Comment ils combattoient. 931.. b. 932. a. , b. 934. b. U läge
que les anciens ont taie des éléphans dans les combats. V .
c o i . b. Ce lui'des chars armés de foulx. V I . 435- ^C om b a t
félon l’art militaire moderne , Feu , B a t a il l e ( ordre
de ) & Artillerie. D u genre de combat qui convient a la
nation françoife , voye^ MûUSQUETÉRlE.
Combat naval. Des combats fur mer des anciens. XV 1. 805.
Difpofition d’une armée navale pour le combat. IX.
Ç2< b. Signaux de combat. X V . 186. a. Combats donnés
fur l’eau dans certaines fêtes fous les empereurs romains.
X I. 60. b. .. . . . • . , ,
Combat {mendier. En quels cas il avoit lieu. Ancienneté de
cet ufoge. Q u e l fut le dernier qu’on admit en Angleterre.
C e qui le paffoit entre racculateur & l’accufe avant le combat
III 662 b Voye[ C h am p io n . Application iinguUere que
Alphonfe , roi de Caftille , & de cet ufoge, voulantchoifir
entre la lithurgie mofarabique & 1 office romain. Dernier
combat de cette efpece qui s’eft fait en France fous Henri II.
III. 663. a. j , . , .
Combat Singulier. Origine de la coutume de décider les
différends par un combat.III. 84. b. Diverfes obfervations fur
cet ufooe. 8<. a , b. Anciennes maximes & ufages fur les
combats fmguliers.II. 143- b- Combats avec le bâton, ordon- 1
nés ou aütorifés par certaines loix. II. 134. b. Par 1 ordonnance
de l’empereur Othon II , le combat judiciaire devint
le privilège de la nobleffe. IV . 809. a. Obfervation fur le
mot craven , que le vaincu chez les Anglois étoit oblige de
prononcer. IV . 437- D u combat pour un démenti. 808. b.
Champions dans les combats fmguliers. 111. 84. b. — our cette
forte de combats, voye{ D uel & Joute.
Combats en champ-dos. III. M b. V I I 697. b. Combats de
lances IL 192. b. VIII. 898. b. Combats a la lance & à 1 epée.
IX ! 37 a b. — Voyei JOUTE & TOURNOIS.
'combat pour là fupèriorité dans quelque exercice du corps
ou de l’efprit. I. 179. b. Combats littéraires des anciens. X V I .
^C oM BA T sV c Hiß. anc.) ceux que célébroient dans leurs
jeux les G recs 8c les Romains. III. 663. a.
Combats dans les jeux des anciens. Combats périodoniqùes.
XII. 363. b. Combats des gladiateurs. I. 378. a. V I I . 693.
a , b. 8çc. Combats gymniques ou athlétiques. V II . 1010.
a b Combats dans l’amphithéatre. I. 378. a. Combat du
pancrace , X I. 812. a. du pugilat. XIII. 554. b. Combats que
les jeunes Lacédémoniens fe livraient dans le cirque. V I .
21 x. a. Préfidens des combats athlétiques. V I I I . 106. a., b.
Officier qui proclamoit les ftatuts , le pom des combattans,
des vainqueurs, &c. 143. b. Lieu dans.le palais des empereurs
romains , ou ils fe donnoient le divertiffement de différens
combats. IX. 749. b. g
Combats des bêtes , v o y e z BETES & BESTIAIRES.
C o m b a t dupont de P ife , (H iß. mod. ) defeription du combat
qui fe pratique fur le pont de P ife à la faint Antoine. III.
^^Combat à Plaifance. A quelles occafions 8c dans quel but
ces tournois fe pratiquoient. III. 663.
COM B E , ( Jean) gentilhomme anglois, ami de Shakef-
peare. S on épitaphe. X V . 5 42. a.
C OM B E F IS , ( François ) fa patrie , fes ouvrages. X.
l y COMBINAISON , ( Mathém. ) combinaifons qu’a données
lé P. Merfenne de toutes les notes & fons de la mufique.
Combinaifons des carreaux d’échiquier données par le P.
Sébaffien. Doârine des combinaifons. Problèmes. Un nombre
de quantités étant donné avec celui des quantités qui doit
entrer dans chaque combinaifon , trouver le nombre des
combinaifons. Solution du problème. III. 663. b. Un nombre
quelconque de quantités étant donné , trouver le nombre
des combinaifons & d’akernations qu’elles peuvent rec evo ir ,
en les prenant ,dp toutes les maniérés poffibles. Ibid. 664. a.
C O M
Ouvrages à. confulter fur cette matière. G ’eft fur cette théorie
que roule toute la fcience des probabilités. La fcience des'
anagrammes dépend de celle des combinaifons. Vingt-quatre
combinaifons du mot Romà. Ibid. b.
• C om b in a iso n , ( Calcul) maniérés différentes d’écrire le
nom H dînant en françois,' dans la fuppofition que Vh ne
s’afpirepas. Suppl. II. 315. a. Il fuit de ces combinaifons, qué
eé mo t peut .être écrit de 2304 différentes maniérés, fans
qu’un françois le prononce différemment. Ibid. b.
Combinaifon , v o y e z PERMUTATION , ALTERNATION.'
Combinaifons des carreaux mi-partis. .IL 699. b. D e s combir
naifons poffibles avec deux dés. IV . 647. b.
C om b in a iso n , ( C/iymie) de différentes fubftances, voye^
M é lan g e , M ix t io n . Préparation qui reijd les fubftances
propres à être combinées. Suppl. 1. 492. b.
COM B L E , ( Àrchit. ) étyip. du mot. La conftruâion de.s
combles eft ordinairement de charpente. Leur hauteur. Dans
le dernier fiècle , on regardoit comme une beauté de foire
les combles d’une élévation extraordinaire ; aujourd’hui l’on
mafque les couvertures par des baluftrades. Réglés qui déterminent
leur pente & leur hauteur , relativement leur largeur.
Différences à obferver félon la température des climats
des lieux où l’on bâtit. On appelle auffi combles , les dômes
de forme quadrangulaire Sc circulaire qui terminent -les principaux
avant-corps des foçades. Trois efpeces de Combles les
plus ordinaires. III. 664. b.
C omble , terme de mefureur. D eu x maniérés de me-
furer ; l’une à mefure comb le, l’autre à mefnre rafe. IIL
663. a.
Comble. Gampane de comble. II. 576. a , b. Tra v é e de
comble. X V I . 369. b. Conftruâion de différentes efpeces de
combles. XIII. 34. b. — 38. a. Voyej l’article Charpenterie ,
vol. II. desplanch.
COM BU ST IB LE . D e l’ignition dés corps combuftibles.
VIII. 348. b. Différens degrés par lefquels un corps com-
buftible peut paflér , depuis l’ignition jùfqu’au montent où il
efl confumé. V . 360. a. Matier.es combuftibles qui £è trouvent
dans la terre. X V I . 580. b.
C O M B U S T IO N , ( Chym. fyPhyfiy.) cè que les chymiftes
entendent par-là. La combuftion différé eflentiellement des
opérations qui s’exécutent par-lé moyen du feu dans les vaif-
féaux fermés. III. 663. a.
Combußion. En quoi conÉfte la combuftion; Comment l’air
lui eil nèceffaire. Pourquoi .un charbon n’éprouve aucune
altération , aucun d é ch et, quand on l’expofë en vaiffeaux clos
à un feu violent. Suppl. IL 513 .b.
Combuftion. Obfervàtions für Ja combuftion & la combufH-
bilité. Suppl.1V . 340. a.
C om bust ion , ( Afiron. anc. ) efpece de conjonction d’une
planete avec, le fo le il, appellée combußion. III. 663.0.
COM E , ( Géogr. ) div erfes obfervations fur cette ville.
Suppl. IL 316. a. ~
C ome I , grand duc de T o fean e , fondateur de Livourne.
IX. 600 j a. '
Corne. Fontaine de Come. Obfervations de Pline fur cette
fontaine. VII . 97. b. 100. a. Maifons de campagne que Pline
le jeune pofledoit près du lac de Corne. X V Ï . 513. a.
COM ÉD IE , ( Belles-leti. ) définition. Ö le différé de la
tragédie dans fon principe , dans fes moyens & dans fa fin.
Mal-à-propos l’a-t-on diftinguée de la tragédie par la qualité
de fes perfonnages , ou par le degré des partions. L e v ic e
n’appartient à la comédie W a u t a n f qu’i l eft ridicule & mé-
prifable. Examen de la queftion fi la comédie eft un poëme.
Les réglés du poëme dramatique doivent être plus rigou-
reufement obfervées dans la comédie que dans la tragédie.
III. 663. b. Si l’on confidere le nombre de traits qui caraâé-
rifent un p,erfonnage comique ? on peut dire que la comédie
eft une imitation exagérée ; mais cette exagération devient
vraifemblable par l’art d’amener & de ménager les circon-
ftances. La perfpeélive du théâtre exige auffi un coloris fort;
8c de grandes touches , mais dans de jtfftes proportions ;
d’ailleurs il faut que tout ce qui fe paffe fur la fe en e , foit
une peinture fi naïve de la-fociete, q u on oublie q u o n .e ft
au fpeClaçle. Le poffible qui fuffit à la vraifemblance d’un
caraélere tragique , ne fuffit pas à la vérité des moeurs de la
comédie. Ibtd. 666. a. Révolutions & progrès de là comédie.
Époque de la-naiffance de la comédie grecque. O n la divife
en ancienne , moyenne & nouvelle. État .de la comédie ancienne
8c moyenne. Face avantageufe fous laquelle la comédie faty-
rique fe préfentoit d’abord. Raifon? tirées du caraâere & de
la nature du gouvernement des Athéniens qui durent la favo-
rifer. La comédie des Nuées eft un exemple mémorable de
la fcélératefle des en v ieu x , & des cpmbats que doit foutenir
celui qui ,ofe être plus vertueux que fon fiecle. Ibid. b.
Pourquoi les tableaux d’Ariftophane plaifoient dans le même
tems que Sophocle & Euripide réuflïffoient à rendre la vert«
intéreffante & le crime'odieux. Jugemens oppofés que Plu*
tarque & madame Dacier ont portés d’Ariftophane. Nouvelle
lo i des magiftrats d’A th èn es , qui bannit du tliéatre tout,e
C O M C O M 3 51
— B
R « M H par m W t e m m m & — riMiPlMS w-mme i ce dernier. Carafteres diijin-ftifs de Plaute & de Terence.
Ibid 667. u. Çau fes des rèÿolurions que la comédié a éprouvées.
Les licences de la comédie furent réprimées a méfure
que le gouvernement devenoit ,moins populaire'. Pourquoi les
premiers comiques latins hafarderent la facyre perfonnelle ,
mais jamais la fatyre politique. L e luxe changea l’âpreté de
la comédie en douceur. <jàra6l;ère du théâtre pfpftgnol. Éloge
du poëte Lopès de Vega. .Cajaéiere du copn^fitaftén. Ibid.'b.
Mélange bifarre -4e caraéleres, & uniformité groffiére dans
la comédie' italienne , qui en rend la leélure infoutenable à
un homme de goût. Villes d’Italie qui ont p roferit ces farces,
& leur ont fubftitué les cp.médies 'de Moliere. Caraétsre du
comique anrïois ; celui du ,c$içigue françois. O n diftingue le
comique fia/., fe coniique bo.urgeois , le haut comique
( voyer fur ,c.es.diûinéfions l’article Comique ). A utre diftinoeon.
Comique de .caraâere , de fituation ; comique attendrUTant.
L e premier eft le plus utile , le plus fort &. le plus difficile.
Ibid. .06$. a. Talent qui diftinguoit à cet egard Moliere.
Pourquoi le comique .de fituation nous excité à rire. Utilité
du comique attendrîffant j .difficultés attachées a ce genre :
fon origine. Mauvais genres comiques profents du yieatre.
Un genre fuptfieur à .toilS les autres , eft celui qui réunit
le comique de çàra&ere & celui de fituation. Comment les
habiles poëtes OAt dîfpofé des caraéleres trop peu marqués
pour fournir une aâiôn Contenue. Différence entre Dufreny
8c Moliere dans leur maniéré de peindre. Ibid. b. parallèle
qu’a fait la Bruyere de Moliere avè.c Térence. L’auteur examine
ici s’il eft vrai qu’on ne puiffe plus foire des comédies
de caraéleres. Utilité de la comédie morale & décente.
Autre divifion de la comédie, relativement aux états. Ibid.
669. a.
Comédie , .( Art dramat. ) fa définition- On entend fou-
ven t dire que le but de la comédie eft de tourner eç ridicule
les folies des hommes ; mais cela n’eft v rai ni de la .comédie
ancienne, ni de celle d’aujourd’hui. Suppl. II. 31.6. a. La
comédie eft plutôt la repréfentation de ce que la v ie civile ,
les caraéleres , les moeurs , les aâions , ont d’amufont & de
réjouiffant. Il eft très-utile fans doute d’expofer les folies
des hommes dans leur vrai jour ; mais feroit-il moins utile
de mettre fous, nos y eu x des exemples de procédés honnêtes
, de fentimens nobles , .de dr.oiture , de toutes les
vertus ciyiles , ' enforte que ‘ces exemples nous touchant ?
nous attendriffent & fiffent fur nous une impreffion durable
? En conféquence le premier foin du comique fera d’ob-
ferver attentivement les moeurs des hommes de tout é ta t ,
afin de mettre de la vérité Sc de la force dans les portraits.
Ibid. b. Il fera une étude très-particuliere des hommes ; &
pour exciter ' notre attention , jl fera contrafter enfemble les
carafteres , les dèyoïrs , les pallions & les fituations, £*c.
Des différentes efpeces de .comédies. - - Une de ces efpeces,
c ’eft la comédie de caraâere , inépuifoble dans les fujets
qu’elle offre à traiter. Dans ce genre de comédie, il faut
faire choix ,d‘une aétion qui place le perfonnage principal
dans des circonftancês oppofées à fon caraâere. B ne fout
qu’un feul caraâere p rincipal, auquel .tout le refte foit fubor-
donné. L e plan d’une telle piece b ien conduit, doit intérefler
pendant toute là durée de l’aâion , & les perfonnages fubal-
ternes peuvent encore y répandre une grande variété d’idées.
Ibid. 3 1 7 .4 . But des comédies de caraâere. Seconde efpece ,
la comédie des moeurs: Elle met fo«s les y eu x du fpeâateur
un tableau des ufages ou du genre de vie particulier, que
les hommes d’un certain état o,u condition ont généralement
adoptés. V ariété & agrémens dont elle eft fufçeptible. Ibid. b.
Troifieme efpece , celle qui s'attacherait à repréfenter une
fituation particulière & intéreffante. La moindre efpece de
toutes , c’eft la comédie d’intrigue. Elle n’intéreffe que par la
fingularité des événemens & le merveilleux de l’intrigue.
C e genre eft le plus facile de tous : il .exige plus d’imagination
que de jugement. — En examinant de près le genre de
poéfie dont il s’agit ici , nous trouverons peut-être que le
prix de la comédie dépend moins du fu je t, que de la maniéré
de le traiter. I l lui faut principalement de la vie , une ame
qui penfe & qui ait du fentiment. Or , cette vie fe manifefte
par le dialogue , par la maniéré dont les perfonnages expriment
ce qui fe paffe en eux , par des impvefljons exaâement
conformes à la nature des circonftancês. Ibid. 318. a. De-là
naiffent les principales réglés que le poëte doit fuivre. La
première & la plus importante , c’eft que les perfonnages
luivent exaâement la nature dans leurs dîfcours oc dans leurs
.aâions. Chaque difeours, chaque mot qui n’a pas un rapport
fenfible & naturel au caraâere & à la fituation de laperlonne
qui parle , bleffe u n ‘ auditeur intelligent : il faut même ,
pour fuivre la nature , que l’auteur fur la fe en e , s’exprime
précifément comme celui qu’il repréiente a dû s’énoncer.
Ibid. b. La fécondé réglé à obferver dans la comédie , c’eft
qiie topt y foit iptéreffant. C e n’eft pas en imaginant quelques
fc.e^es ^pifodiqnes , qui ne tiennent point au fujet , ni
en donnant aux perfonnages fubalternes des caraâeres bur-
lefoues , pour amufer le fpeâateur par leurs faillies , que
fa â io n dèviendra intéreffante ; mais en mettant fur la feene
des perfonnâges qui , dans toutes les conjonâures 8c les
fituations, fe diftinguent du commun des -hommes par leur
raifon , leur e fp r it , ô.u leurs fentimens. Le.ur maniéré de
p,enfer & de féntir répand de l ’intérêt fur la feene la moins
importante. Ibid. 519. a. Comment il eft poffible de donner
de l’iiuéret à celles qui ne font placées que pour remplir le
vuide de l ’aâion , lorfque celle-ci eft arrêtée par quelque
caufé inévitable. — Avantage de la comédie fur la tragédie,
en ce- que la - première eft beaucoup plus propre à donner
de? feenes inftruâives. — G’eft à mettre fous nos yeux des
modèles exàâs 8c bien deffin.es qui nous indiquent d’une
maniéré lumineufe , ce qu’il nous convient de foire 8c d’éviter
en mille rencontres , d’ou dépendent notre tranquillité , notre
honneur , fouvent 'tout le bonheur de notre v ie , que le
poëte comique doit s’appliquer. Ibid. b. Etudes 8c talens que
le théâtre Comique exige du p o ë te , pour que fes ouvrages
aient du fticcès. — Pourquoi la comédie n’a point encore
atteint la perfeâion dont elle eft fufçeptible. Ibid. 320. a.
D e l’origine de ce genre de poëme. Epicharme 8c Phormys ,
tous deux Siciliens , furent les premiers , félon Ariftote, qui
inrroduifirent dans la comédie , une aâion fuivie 8c déterminée.
Cra té s , à leur imitation , compofa des pièces d’une
forme régulière, Jufqu’alors ce n’a v o it> été apparemment
qu’un fimple divertiffement de fêtes bacchanales , comme
prefque tous les peuples libres en ont eu dans tous les tems.
— La comédie proprement dite eut fucceffivement trois
formes .dans Athènes. L ’andienne comédie s’y introduifit
vers la 82e olympiade. Horace ne nous nomme que trois
poètes qui fe foient distingués dans ce genre , Eupolis , Cra-
tinus 8c Arijlophane. Il ne nous refte de pièces que de ce
dernier. Caraâere de ces pièces. Réflexions fur les licences
effrénées que ce poëte fe permettoit. Ibid. b. Ces licences
ayant été réprimées par un édit , c’eft à cette époque que
commença dans A th é e s la comédie moyenne. O n y don-
n o i t , fous des noms déguifès, des événemens vrais ; ce qui
la rendit, à peu de choie p rès, auffi mordante que l’ancienne.
— Il fallut un fécond édit pour réformer ce nouvel abus. La
comédie prit alors fa troifieme forme ; c’eft ce qu’on nomma
la nouvelle comédie. C e n’eft qu’alors qu’elle devint véritablement
un ouvrage de l’a r t , aftreint à un plan 8c à des réglés
fixes. Ibid. b. Elle ne s’introduifit à Rome que dans la 133e
olympiade. Les Romains l ’avoient reçue des Étrufques. Quels
furent leurs premiers poëtes comiques. Caraâere de leurs
pièces. L a comédie romaine étoit diftinguée en diverfes
efpeces, d’après la condition 8c l’habillement des perfonnages.
De-là les noms de preetextata , trabeata , togata , tabernaria ,
atellana 8c palliata , donnés à ces différentes efpeces. D e la
comédie moderne. D e fon origine. Caraâere des pièces du
feizieme fiecle. — C e n ’eft qu’au fiecle paffe, qu’elle reprit une
forme fupportable ; 8c vers le milieu, qu’elle parut avec la
dignité qui lui c.onvient. Ibid. b.
Comédie , (Nijl. anc. 6* mod. ) étymologie du mot comédie.
RI. S o i. b. Différence entre les anciennes comédies 8c,les
fatyres. X IV . 698. a. 700. a. Suppl. IV . 743. b. 744. a. Hi-
ftoire de la comédie ancienne, tant grecque que romaine.
X IV . 734. a , b. C e qui favorifo itla comédie chez les G rec s ,
Suppl. IV . 429. b. 8c chez les Romains. 431 .a . D e s choeurs
dans la comédie ancienne. III. 361. b. Suppl. II. 403. b. Ville
de Sicile qui paffe pour avoir v u naître la comédie. V I I I .
209. b. Divifions des comédies romaines en quatre efpeces.
X IV . 734. b. Comédies qui tenoient le milieu entre la comédie
8c la force. X V . 797. a. D e l’ufage de jouer de deux
flûtes à la repréfentation des comédies chez les Romains. V I .
893. a. L ’ardeur des Romains pour les pantomimes fut une
des caufes de la chûte de la bonne comédie. XI. 829. a , b.
Caraâere diftinâif de l’ancienne comédie italienne. Suppl. I.
358. b. Peu de fuccès que la comédie a eu en Italie. ‘Suppl.
IV . 433. b. D e la comédie hollandoife, Suppl. III. 431. b.
432. a. efpagnole , Suppl. IV . 434. b. angloife. 436. a. Hi-
ftoire abrégée de la comédie françoife. 439. a , b. Comédies
faintes èn ufoge dans l'e quinzième 8c feizieme fiecles. X.
703. fl. 923. a , b. Caufes qui reflèrrenr aujourd’hui le champ
de la comédie. Suppl. IV . 440. a. Des comédies repréfentées
par les jeunes gens dans les colleges. IÏI. 63 6. a. TV. 692. a.
Comédies que compofoient les philofophes du Pérou , fous
les Incas. I. 317.^.
C omédie , ( Poéfie ) du fujet de la comédie. X V . 644. a.
D e l’expdfition du fujet. Suppl. II. 917. b. Sa diftribution en
aâes. Suppl. I. 133 . b , & c . D e l’intrigue. Suppl. IIL 639. b.
640. f l , b. Dés moeurs. 949. a , b. Des' caraâeres. IL 667. b.
668. a. Ton qui convient à la comédie. X V I . 403. b. Du
ridicule dans l a comédie. En quoi confifte le vrai comique.
X IV . 287. fl, b. L’abus de la comédie eft de jetter du ridicule
fur les profeffions les plus fèrieufes. X V II . 799. a. P u flyle de
la comédie. X V . 532. b; Suppl; II. 709. fl, b. f i o. a, i . Du jargon