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Emulfton. Différence entreTorgeat.8c TcmulfionXI. 6 3 j .a . l
"EN, & dans. Dans l’élocmion ufuelle il y a bien des occasions
0« Tune de ces prépofitions n’a pas le même fens que
l ’autre. Remarques de l’abbé Girard fur ce fujet. Obfervations
de l’auteur fur les remarques qu’a faites le P. Bouhours fur leS
mêmes prépofitions ,8c leur ufage. V . 603. b. Divers exemples
fur leur ufage. 1 En ou dans fuivis d’un nom fans article,
parce que le mot qui fuit la prépofition n’eft pas pris dans un
fens individuel , mais dans un fens général d’efpecé ou- de
forte. 20. En ou dans fuivis d’un nbm avec l’article, à caufe
du fens individuel. Ibid. 604. a.
En. Différence entre les prépofitions en 8c dans. IV . 623.
a. Obfervation fur la prononciation du mot en. XI. x. b. Différentes
phrafes où l ’adverbe en eft fi nêceffaire, que dès qu’on
i ’ô te on change le fens. X III. 294. a. En, particule prépofitive en
françois. XII. 101. ^.Obfervationsfur en, adverbe.XHI. 45 2. b.
E n , eccc. ( Lang. lat. ) Obfervations fur ces mots.VIII. 828. b.
EN A L L A G E , ( Gramm. ) changement, permutation. Etym.
de ce mot. Prétendue figure de conftruétion que les grammairiens
qui raifonnent ne connoiffent pas, mais que les gram-
màtiftes célèbrent. Définition que ces derniers en donnent. Les
premiers foutiennent qu’il n’y a rien de plus déraifonnable que
ces fortes de figures. V . 604. a. Quelle eft la feule voie rai-
fonnable d’entendre cette prétendue figure. Comment on doit
entendre l’énallage renfermé dans cette phrafe de Térence :
Magnas verb agere gratias Thaïs mihi? qui n’eft qu’une maniéré
de parler elliptique. C e que dit la méthode de P. R. fur la maniéré
d’entendre les infinitifs qui fe trouvent feuls dans le
difeours. V . 604. b.
Enallage. Détails fur cette prétendue figure de grammaire.
.VI. 770. a. VII I. 398.«.
EN AR RH EM EN T , ( C W . ) il y en ajde permis, il y en
a de prohibés par les loix. V . 604. b.
EN AR TH R O SE , (Anat.) une des trois efpeces'de diar-
throfe. Définition de l’énarthrofe, dé l’arthrodie & du gin-
glyme. Origine de ces mots g rec s, & de tous ceux des
articulations. Les anciens les ont mal exprimées, & les modernes
, loin d’éclaircir cette matière, l’ont rendue plus abftraite
& plus inintelligible. Nouvelle théorie de M. Lieutaud fur les
noms des articulations. C ’eft parler improprement de donner
le nom de connexion à l’énarthrofe, à L’arthrodie 8c au gin-
glyme. V . 603. a.
Enarthrofe, fur cette forte d’articulation voye^ IV . 930. b.
ENCAISSÉES plantes. Petit labour qu’on leur donne tous
les mois. II. 206. a. Maniéré de les tranfporter. X V I . 361. a.
Voye? Caisse 8c O ranger.
EN C AN . (Jurifpr.) Etyin. de ce mot. Maxime de droit fur
les meubles yendus à l’encan. V. 603. b. Voyeç Enchère 8c
Inquant.
EN CANTHIS. ( Méd. Chir.) Etym. de ce mot. Tubercule
qui fe forme dans l ’angle interne de l’oeil. L’encanthis a fon
nege ou dans la caroncule lacrymale, ou dans la cuticule rouge
qui lui eft contiguë. Progrès de ce mal. Deux efpeces d’encan-
tliis , l’une bénigne, 8c l’autre dure 8c douloureufe. Maniéré
de guérir l’encanthis. V . 603. b.
E N C A PU CH O N N E R , (s') s'armer. ( Mancg.) aélion d’un
cheval q u i, pour ne point conientir à l’effet des rênes, déplace
fa tête & baille le ne z , 8cc. Sentiment de M. de la Broue fur
les raifons de l’application du mot armer, à cette attitude du
cheval. Sentiment de l’auteur de cet article. V . 606. a. Quels
font leschevaux plus propres à s’encapuchonner que les autres.
I l eft difficile de remédier à cette imperfeâion, quand lé
cheval en a contra&él’habitude.^Reffources qu’on peut cependant
employer contre le cheval qui s’arme. Ibid. b.
EN C A PU CH O N N É S , (Hift. eccl. ) hérétiques nommés
êapuciati. V o y e z ce mot.
EN C A Q U ER le hareng. (Comm.) Suppl. II. 228 .b.
EN C A STE L É . ( Maréch.) Comment on diftinguc le cheval
'encaftelè de celui qni tend à l’encaftelure. Pourquoi les pieds
de devant s’encaftellent, 8c non ceux de derrière. V . 606. b.
Encaftelè, ferrure d’un pied encaftelè. V I . 332. a.
EN CASTELURE . ( Maréch.) Dcfcription de cette maladie,
quels font les chevaux qui y font le plus fujets. Elle ne p révient
quelquefois que d’un talon. Ibid. b. Défauts dans la conformation
de l’animal qui conduifent à cette maladie. Moyens de
prévenir l’encaftelure qui v iendroit de la féchéreffe de l’ongle
& des mains ignorantes du maréchal. A quoi l’on reconnoît
l’aridité de l’ongle. Attention qu’il faut avoir d’affouplir cette
partie. C e qu’on doit faire dans ce but. Attention fur le maréchal
chargé d’entretenir les pieds. Q u el eft le cas où l’ençaf-
telure oblige à deffoler promptement l’animal. Voyez Suppl.
l i i . 413. b. x ( rr
EN C A V ER . Chemins dont les tonneliers fe fervent pour
cette opération. 111.280. a. b.
E N C A U M A , (C/iimr‘) différence entre cet ulcère & l’ul-
çcre nome. XI. 2 1 1 , a.
E N C
EN C A U S T IQ U E , ( Peint. ) Efpece de peinture pratiquée
par les anciens, 8c qu’on cherche à reflufeiter aujourd’huii
comme il ne refte aucun monument de la manoeuvre des anciens
en ce g enre, on né peut en juger que par les auteurs.
Partage de Pline fur l’antiquité de cette invention. Trois fortes
de peintures encauftiques, félon le même auteur; Ufage qu’on
avoit anciennement d’employer la cire au fèu 8c à la broffe.
Defcription que Vitruve donne d’un vernis encauftique 8c à
la cire. V . 607. b. Cette defcription éclaircit les partages de
Pline , 8c s’applique d’elle-même à la peinture. Imperteélion
de la peinture encauftique des anciens. Maniérés qui précédèrent
chez e u x l’encauftique au pinceau. C e que dit Quintilien
de la groflïéreté des premières peintures. Zeuxis, qui inventa
l’art des ombres 8c des clairs, montra un art qui ne fut pas
fort cultivé. Ibid. 608. a. Paroles de Quintilien qui montrent
que les anciens n’entendoient gueres ni le clair obfcur, ni les
reflets, ni la gradation des couleurs, 8cc. Tableaux de Paufias.
Difficultés attachées aux grands tableaux encauftiques. L’encauftique
étoit plus prariquable dans les vaiflèaux, où il falloir
plutôt de grandes ébauches, que des peintures finies: car ce
n’étoit pas feulement des couleurs appliquées, mais des figures.
En quoi les tableaux encauftiques, quoiqu’imparfaits, étoient
eftimables. Ibid. b. Réfultat de tout ce qui précédé ; ordre
des opérations des anciens. Ils avoient des cires colorées :
ils faifoient fondre ces cires, 8c les employoient au pinceau ;
ils fixoient leur tableau par l’inuftion ; enfin ils frottoient 8c
poliffoient le tout avec fies linges nets. Callixene de Rhodes
appelle cet art : peinture en cire. Quels font parmi nous les
reftaurateurs de l’encauftique. M. le conue de C aylus a publié
cinq maniérés, dont les quatre premières font, félon lui, autant
c e vrais encauftiques : defcription de la première maniéré de
peindre en cire. Ibid. 409. a. Comme cette maniéré s’exécute
fans inuftion, ce n’eft point l’encauftique des Grec s; cette
méthode eft rebutante, 8c fes effets font imparfaits. Seconde maniéré.
Ibid. b. M . le comte de C aylus l’a jugée lui-même embaraf-
fante 8c bornée. T roifieme maniéré. Ce t encauftique s’exécute
par un procédé très-ingénieux; mais il paroit mal répondre aux
conditions néceflaires pour l’encauftique des anciens. Q uatrième
maniéré, qui n’eft qu’un renverfementde la précédente.
Ibid. 6x0. a. Nouvelle façon de peindre à l’huile que ces deux
dernieres méthodes ont fuggérée à M. le comte de Caylus.
Cinquième maniéré, laquelle n’eft ni encauftique, ni donnée
pour telle. Elle confifte à compofer des vernis avec des réfines
folubles dans Teflence de térébenthine, 8c avec un corps gras ;
à faire fondre la cire dans ce vernis, à ajouter des couleurs à ce
mélange, 8c à peindre à l’ordinaire avec ces couleurs ainfi
préparées. Cinq fortes de vernis néceflaires. Maniéré de les
préparer. Préparation des couleurs 8c celle des ingrédient.
Ibid. b. M. de Caylus afliire que cette efpece de peinture en
cire eft prariquable furie bois, fur la toileSc le plâtre. Dire ctions
pour la peinture fur le bois, pour la peinture fur la toile ,
pour celle fur le plâtre. La troifieme maniéré indiquée ci-deflus
eft aufli prariquable fur le plâtre 8c la pierre ; moyens à employer
pour cela. Comment on doit appliquer un blanc d’oeuf
fur les tableaux en cire. Comment on peut donner un vernis
à la peinture en cire. Couleurs dont il faut fe fervir pour
retoucher fes tableaux 8c y mettre l’accord. Ibid. 6 1 1 . b. Des
découvertes 8c procédés de M. Bachelier dans la même forte
de peinture. Première maniéré de peindre en cire fur la toile
ou fur le b ois, félon cet inventeur. Cette peinture n'eft nullement
mi encauftique. Seconde manière bornée particuliérement
à la toile. Cette maniéré eft un excellent encauftique ;
mais ce n’eft point celui des anciens. Ibid. 612. a. Cependant
de toutes les méthodes connues , c’eft la plus sûre , la plus
prompte. Troifieme maniéré, qui eft un v éritable encauftique:
l’invention en eft heureufe, 8c les effets en font sûrs. Ibid. b.
Quatrième maniéré. Moyen de rendre les paftels dont on fe
fert dans cette pratique, fermes 8c durs comme la fanguine.
Propriétés de l’eau de cire de M. Bachelier. Comme les couleurs
fortent de la boutique du marchand mêlées de fubftances
hétérogènes, l’on indique ici la maniéré de les purifier, ƒ£/<£
6 i j . a. Objections faites à M. Bachelier fur fon favon 8c fon
eau de cire. R éponfe à ces objeétions. 11 eft faux que tout favon
ait été inconnu aux anciens. Théocrite, Paul d’Egine, 8c Pline
cités fur ce fujet. Ibid. b. Suite des objections fur le favon de
cire. Hiftoire des inventions de MM. de Caylus 8c Bachelier,
Ibid. 614. a. par laquelle il paroît que M. Bachelier eft le-premier
qui ait peint en cire en 1 7 4 9 , comme M. de Caylus eft
le premier qui en ait parlé en 1733 ; 8c que quant à finuftion ,
M. Bachelier eft le premier qui en ait parlé 8c qui ait appris
au public commentfe pratiquoitcette manoeuvre. Énumération
des principaux tableaux dont ces découvertes nous ont enrichis.
Ibid. b. Chef-d’oeuvre en ce genre de M. Bachelier repréfen-
tant la fable du loup 8c du cheval. Bon mot fur ce tableau.1
V . 613. a.
E N C A V U R E , (Médec.) ulcéré profond delà cornée. Voyez
Ulcéré de l’oeil.
EN CEIN TE d’une ville. (Hift. onc.) VII. 191. b. Comment
on la traçoit anciennement, \ VH, 278, a. Pierres que l’on
pla£<»i$
E N C E N C 585
pîaçoit d’efpace en efpace fur la trace de l’enceinte. III. 438.
a. Comment les anciens flanquoient ou défendoient toutes les
parties de l’enceinte. II. x 20. b.
ENCÉNIES, (Hift. anc. ) fêtes qu’on célébroit à la dédicace
d’un temple, à la réédification d’une maifon, 8cc. Nous avons
aufli nos encénies, 8cc. V . 613. a.
Encénies. ( Hift.facr.) Etym. de ce mot. F ête célébrée chez
les Juifs en mémoire de la reftauration du temple , par Judas-
Machabée. Voyez Casleu. Ils avoient encore deux encénies.
Encénies, dédicace des églifes. V . 613. a.
ENCENS. {lEifl. des drog. ) Carafteres de cette fubftance,
félon M. G eoffroy. Choix de l’encens le'plus eftinxé. Antiquité
8c univerfalité de fon ufage. Divers fentimens des auteurs fur
le pays natal de l’encens, 8c fur l ’arbre qui le fournit. Quel
étoit le parfum ou encens dont les Juifs faifoient ufage. Manne
d’encens. Suie d’encens. Ecorce d’encens. V . 613. b. L e galipot
s’appelle gros encens, à la différence de l’oliban qu’on nomme
encens fin. Encens marbré. Encens des Indes -, appellé vulgairement
encens deMocha. Encens deThuringe. Ibid. 610. a.
Encens. ( Pharrn. & Mat. médic. ) Il entre dans beaucoup de
compofitions. Ufages qu’en faifoient les Grecs 8c les Arabes.
Maniéré dont Quercetanus l’adminiftre dans la pleuréfie ; fes
heureux effets. Fumigations d’encens pour la tête 8c pour la
çhûte de l ’anus. Suie a ’encens employée parles anciens pour
les inflammations des yeux. Son ufage pour la chaflie : pour
les maux de dents. Ufage que nous faifons aujourd’hui de
l’encens. V . 616. a.
EN CEN SEM EN T , (Hift.eccl.) aétion d’encenfer dans l’é-
glife romaine. V . 616. a. O rigine de cet ufage. Preuve tirée du
témoignage des peres , que l’encenfenienr n’eft point une
partie du culte. Ce t ufage deftiné enfuite à imiter l’exemple
des mages qui vinrent adorer le Fils de Dieu. L’encenfement
devint aufli une obligation honorifique aux princes de la terre,
qui fut premièrement pratiquée à l ’égard des empereurs de
Conftantinople ; 8c dans la fuite les grands feigneurs s’attribuèrent
l’encenfement. L ’honneur futile de l’encenfement produit
tous les jours en France des procès. Ibid. b.
EN C EN SO IR , fa defcription 8c fon ufage.V. 616. b. Q uel
étoit le nombre des encenfoirs dans le temple de Salomon : en
quoi ils différoient des nôtres. Q u e l eft le. nombre de ceux
que nous avons dans nos plus riches églifes. Ibid. 6 17. a.
EN CE PH A LE , ( Médecine) étymologie de ce mot. D ifférentes
efpeces de vers qui naiffent en différentes parties de
la tête. La céphalalgie peut être caufée par-des vers engendrés
dans le c erveau , ou dans lesfinus frontaux,ou dans les
cellules de l’os etmoïde. Témoignages 8c obfervations qui le
prouvent. Maladies peftilentielles dans lefquelles il s’engen-
droit des vers dans le cerveau même. Ouvrages à confulter.
V . 617. *.
Encéphales, diftinétion de quatre.fortes de vers encéphales.
X V II . 42. b. 43. a.
EN CH A IN EM EN T , (Métaphyftq.)ce\m des caufes, des
faits, des événemens. II. 318. a. V I. 422. b. Suppl. IV . 328.
a. Examen de la queftion fi la chaîne des événemens eft
contraire à la liberté. V I. 423. b, &c. VII. 204. b. Réflexions
contre l’enchaînement infini des càufes 8c des effets. IV . 978.
b. X V . 473. a.
EN CH A N T EM EN T , étymologie de ce mot. On donnoit
aux enchantemens le nom de car/nina. Origine des enchan-
temens félon M. Pluche. Comment on vint à fe perfuader
que certaines herbes 8c certaines paroles pouvoient faire def-
cendre du ciel en terre la luné 8c les étoiles. Il fuit de ce
ientiment i° . que Tenchantement eft compofé d’herbes ou
autres inftrumens magiques, 8c de certaines paroles ou formules.
20. Q u ’il y avoit des enchantemens favorables, 8c
d’autres pernicieux. Ces derniers furent abhorrés chez tous
les peuples policés. V . 6x7. b. Figures de cire par lefquelles
on s’imaginoit faire périr ceux qu’on haïflbit: ce qu’on
entendoit en France par envoufter quelqu’un. L’ufage de ces
figures étoit accompagné de paroles qu’on fe perfuadoit ne
pouvoir être prononcées efficacement par toute forte de per-
fonnes : particularités du procès dfe Robert d’Artois fous Philippe
de Valois , qui le prouvent. Ces fortes d’enchantemens
étoient aufli connus des fauvages de l’Amérique. Ibid. 618. a.
Enchantement, charme ,ƒ<>/•/. D ifférentes fignifications de ces
mots. III. 2X0. a. Différence, entre l’enchantement 8c le
fortilege. 883. a. Extrait du livre de Pomponace fur les
enchantemens. I. 663. b. Enchantemens que les magiciens
employoient contre ceux qu’ils avoient deflèin de perdre.
IV . 922. b. D e s enchantemens des magiciens 8c des forciers.
X V . 368. b. &c. fur les enchantemens , 'voyez Charme ,
FASCINAtlON.
E nchantement , ( Médic. ) maniéré fuperftitieufe de guérir
les maladies. Quelle en a été l’origine. Comment ces
moyens s’accréditèrent. Toutes les nations les ont pratiqués
de tems immémôriàl. Hauxmon, Hermès 8c Zoroaftre paf-
foient pour les auteurs de cette pratique médicinale. Ufage
qu’en faifoient Chiron le centaure 8c les fages femmes d’A -
uxenes. Les enchantemens fur-tout accrédités chez les Juifs.
Tome I,
Hippocrate contribua beaucoup à en défabufer les Grecs.
C e que Pérides en difoit. Combien les Romains furent infatués
de ces pratiques fuperftitieufes. V . 618. b. Q uels étoient
alors les peuples célébrés dans la fcience des enchantemens
auxquels les Romains s’adreffoient. Afclèpiade qui v lvoit du
tems de Cicéron , eut le bonheur de bannir de Rome cette
vaine maniéré de traiter les maladies. Les premiers chrétiens
n’ont pas été exempts de cette folie. En quel tems les
ténèbres de l’erreur fe difliperent, 8c la médecine éclairée
reprit le deflus. Anecdote fur une Thefialienne que Philippe
de Macédoine avoit fait venir à fa cour pour le guérir île
fes enchantemens. Ibid. 6 iq. a.
Enchantement, ( Bell, lett.) le merveilleux eft le fonds
de l’opéra françois. Moyen de le produire. Enchantement
employé dans l’opéra d’Amadis ,,dans celui de Tancrede. V .
619. a. C e qui autorife les poètes à fe fervir des enchantemens.
Réglés qu’ils doivent obferver en les employant. Ibid. b.
Voyez Féerie.
E N CH A N T EU R , terme dopera. Ce . nom ne convient
qu’aux rôles de magiciens bienfaifans. Obfervations fur
quelques rôles de ce genre. V . 619. b.
EN CHASSURE , Çïmprim.) morceau de bois de no y er,
fes dimenfions , fon ufage. V . 619. b.
ENCHAUSSER , ou Enchauler, ( Agricult. ) vo ye z
Chotté.
EN CH ER E , ( Jurifp.) dans quelques pays , les enchères
font appellées mifes à prix , 8c en d’autres furdites. Les enchères
font reçues dans toutes les fortes de ventes à l’encan
: c’eft Thuillier qui fait la première enchère. Diverfes
autres ventes qui fe font à l’enchere. V . 6x9. b. C e qu’on
entend par enchère de quarantaine à l’égard des immeubles
qui fe vendent par décret. En quoi confifte le contrat de
l’enchere. Lorfqu’il y a appel de l’adjudication, le dernier
enchériffeur peut demander d’être déchargé de fon enchère.
Diverfes réglés de jurifprudence par rapport aux enchères.
Enchère couverte. Derniere enchère. Enchère à l ’extinflion
de la chandelle. Folle enchère. Ibid. 620. a. Diverfes maximes
de droit fur la folle enchère. Enchère par licitation.
Enchères au profit commun 8c au profit particulier, ufitées
en Normandie. Ibid. b. Détails fur ces fortes d’encheres.
Enchère de quarantaine. Détails fur ce fujet. Ibid. 621. a.
Enchère au rabais. C e qu’on entènd par renchere; 8c par
fur-enchere. Ibid. b.
Enchère, celle qu’on appelle à Amfterdam vente au baflin.
II. 124. b. Enchère à l’extinéLion de la chandelle. III. 127.
a. Enchère ou crue. IV . 621. a , b. Enchère appéllée.doublement.
V . 80. a. L’enchere exprimée dans certaines provinces
par le mot intwant. VIII. 772. b. Enchère par licitation.
IX. 483. a , b. Enchère dite tiercement. X V I . 322. b.
EN CHER IR, diverfes fignifications de ce mot dans le
commerce. V . 621. b.
ENCHÉRISSEUR, dernier: gratification qu’on lui accorde
à Amfterdam pour certaines marchandifes. XII. 772. b.
EN CH E V Ê T R É , (Mancg.) cheval enchevêtré. Erymolo-
| gie de ce mot. A quelle occafion l’animal s’enchevêtre.
Ecorchure ou plaie plus ou moins profonde dans le pli du
pâturon, caufée quelquefois par Tenchevêtrure. Moyen fi©
prévenir ces fortes d’accidens. V . 621, b. .
EN CH E V Ê TRU R E , ( Maneg. 6* Maréch.) divers degrés
d’éfcorchure & d’érofion, félon lefquels on indique ici le traitement
convenable. V . 622. a.
Enchevêtrure. ( Archit. ) V . 622. a.
EN CHIFRENEM ENT, ( Médec. ) rhume de cerveau. E tymologie
de ce mot. Noms grec 8c latin de cette maladie.
Caufe prochaine de l’enchifrenement. Caufes éloignées. V .
622. a. Ses fymptômes. D eu x efpeces d’enchifrenement.
L’automne eft la faifon de l’année ou cette maladie eft plus
commune. V . 622. b. Elle fe guérit quelquefois par la feule
opération de la nature ; mais elle eft plus rebelle dans les
vieillards 8c dans les perfonnes d’un tempérament froid 8c
humide. Remedes à employer dans les différentes fortes
d’enchifrenement, 8c les différens degrés de, cette maladie.
Ibid. 623. a. — Voyez Rhume.
E N C L A V E , (Junfp.) droit d’enclave. L e feigneur dont
le fie f n’eft point un fief volant, n’a pas befoin d’autre que
l’enclave, pour prétendre la direéle fur l’héritage .qui fe
trouve compris.au-dedans des limites de fa direéle. En quoi
confifte ledroit .de l’enclave dans les coutumes de franc-aleu.
623. a.
ENCLAVE, rejfort, territoire, (Synon.) X V I . x86. a.
Enclave, (Archit. ) enclaves, (Hydrauliq.) V . 623. b.
ENCLIQUETA.GE, (Horlog.) pièces dont il eft compofé;
quel eft le but de l’encliquetage : defcription. par figure. V .
V . 623. b.
ENCLIQ UE TER , ( Horlog, ) en. quel cas on dit qu’un
cliquet eucliquete bien. V . 623. b.
E N C L IT IQ U E , (Gramm.) terme de la grammaire grecque.
Etymologie de ce mot. V . 623. b. Définition des mots
enclitiques accompagnée ^’exemples. Pourquoi ces mots font
I l l i i i i