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fort en ufage parmi les anciens philosophes. IV . 896. 1. Les
Grecs l’appellent eW<*fAtw nexus, 8c les modernes, providence.
Le mot fatum, a vin lens -plus étendu. Quelques
auteurs ont divifé la deftinèe en aftrologique 8c en ftoicienne
«u fatalité. Les dieux même étoient fournis à certe deftinèe.
Les poètes appellent cette fuite éternelle Mopai & parca.
Quelques modernes divifent la deflinée en phyfique 8c en
divine. Sa définition félon P laton; celle qu’e» a donnée Boece.
Ibid. 897. a. Voye^ D estin. ' ' ' /
Deftinèe, les anciens là défignoiént par une etoile. Suppl.
II. 808. a.
D INSTITUTION d’un officier, (Jurifpr) en quoi elle clifFere
de la fuppreffion. IV- 897. a. Platon & Ariftote partagés fur
la durée des offices militaires. Loifeau eftime que dans les
démocraties il vaut mieux que cette durée foit courte, 8c
qu’elle foit perpétuelle dans les monarchies. Quelle étoit
cette durée du tems de la république, romaine. La deftitution
avoit auffi lieu dans les emplois du facerdoce. Délimitions
qui avoient lieu dans le fénat 8c dans le gouvernement des
provinces. Sous les empereurs , lés offices devinrent prefque
tous à vie. Les empereurs ne révoquoient jamais les officiers
fans caufe. Obfervations fur Antortin 8c Àlexandre-févere.
Différence entre les conmiiffions 8c les offices chez les Romains.
D e la deftitution de ceux qui étoient chargés de com-
miffion. Ibid. b. A u commencement de la monarchie , les
officiers étoient révocables en F rance. Trois maniérés ufitées
alors de conférer certains offices , tels que les prévôtés. Les
grands offices de la couronne n’étoient pas à couvert de la
deftitution. Comment les offices du parlement, qui étoient
auffi révocables , devinrent enfuite .perpétuels. Les ducs 8c
les comtes, magiftrats des provinces, étoient auffi révocables
ad nutum. Les baillifs 8c fénéchaux , qui fuccéderent aux
•ducs 8c aux comtes, furent révocables , Sc révoquoient eux-
-nièmes leurs lieutenans. Philippe-le-bel fut le premier qui
voulut rendre les offices perpétuels. Conduite de Charles V
•envers les officiers qu’il avoit deftitués. Ibid. 898. a. C e qui
f e paffa fur ce fujet fous Louis X I 8c fous Charles V III. Diftin-
élion faite fous celui-ci des offices en titre , d’avec les com-
miffions. Ces derniers peuvent être deftitués. Les engagiftes
ne peuvent deftituer les officiers royaux. Des offices des
.juftices feigneuriales. La deftitution peut avoir lieu à leur
égard , pourvu qu’elle foit faite en termes honnêtes. Ibid. b.
Les officiers de feigneur, pourvus à titre onéreux, ne laif-
fent pas d’être deftituablès ad nutum. Comment cette defti-
.tution doit fe faire pour être légitime. D e la deftitution des
officiers de juftices temporelles appartenantes à des évêques,
abbés, 8c autres bénéficiers. D e celle de leurs o fficiaux, vice-
gerens , promoteurs , appariteurs. Deftitution des officiers
eccléfiaftiques ou laïcs de l’évêché , faite par le chapitre ,
fede vacante. Les ufu fruitiers , douaniers , tuteurs 8c curateurs
, peuvent deftituer les officiers des feigneuries dont ils
jouiffenr. Les officiers des villes 8c communautés ne peuvent
être deftitués fans caufe légitime. Auteurs à confulter. Ibid.
899. a.
Deftitution d’un officier. Erreur dans un trait hiftorique
concernant le eonful Flaminius, cité dans cet article de l’Én-
cyclopédie. -S'uppf IL 705. a.
Deftitution des juges. IX. 9. b.
D E S T O U CH E S , ( Phiïippe-Nèricault) fon éloge par M.
de V oltaire. VIII. 533. b.
D E SU D A T IO N , ( Médec. ) petits boutons qui exulcerent
la peau Q ui font ceux que ces éruptions attaquent. Comment
elles fe manifeftent. Caufes de cette maladie. D e la guérifon.
IV . 899. a. Voye^SuDAMINA.
D Ë SU LTEUR y(Hifi. anc. ) nom qu’on donnoit à ceux qui
fautoient avec adreffe d’un cheval fur l’autre. La courfe à chev
a l étoit fort ancienne chez les Grecs. Defulteurs que les
Indiens , les Scythes , les N umides, menoient avec eux. Les
Tartares 8c les Polonois font dans le même ufage. IV. 899. b.
D É S U N I , (Manege) cheval défuni, défuni de derrière.
IV . 900. a.
D ÉSU NIO N. Défunion de bénéfices. Défunion de fiefs.
Défunion de juftice. IV . 900. a.
D É T ACH EM EN T . ( Art milit.) Détaehemens envoyés
pour s’emparer de quelque pofte , pour vifiter les lieux par
où l’armée ennemie doit paffer. Ce que doivent faire ces
troupes. Les détaehemens fe font par compagnies. Par qui ils
font commandés , à proportion du nombre. Par qui font commandés
ceux de cavalerie. IV . 900. a.
Détachement. Différens motifs qui donnent lieu à faire des
détaehemens dans une armée. Comment ils doivent être
compofés. Exemple remarquable qui montre qu’on ne doit
jamais fans néceffué , ou fi ce n’eft pour quelque deffein important
, faire de détachement confidérable de cavalerie ,
lans y mêler de l’infanterie , ou des dragons , qu’on peut au
befqin faire combattre à pié. Conduite que doit obferver
l ’officier à qui l’on a confié un détachement. Suppl. II. 705. b.
Combien il importe de ne donner ces fortes de commiffions
qu’à des hommes habiles 8c nourris dans la guerre. Danger
D E T
d’affoîblir fes troupes par des détaehemens , lorfqu’on a def»
fein de livrer bataille. Ibid. 706. a. Maximes à fuivre à cet
égard, lorfqu’on agit offenfiveinent, 8c dans la guerre défen-
five. Ibid', bi
Détachement. Diverfes obfervations fur les détaehemens
envoyés pour inveftir une place , couvrir ou attaquer un'
convoi , reconnoître l’ennemi , ou faire divers1 autres ailes
d’hoftilité. V II . 993. b \ Sec. Guides pour ces détaehemens.
1005. a. Sorte de détaehemens appellés campement. Suppl. II.
1634 b: -
Détachement t recommandé dans l’évangile. X V II . <545. a, b.
D É T A IL , ( Art milit. ) détail d’une armée , détail des
régimens. Ouvrage intituléfl détails militaires. IV . 900. b.
D é ta il , ( Comm. ) qui font les marchands en détail. IV .
900. b.
D É T A IL L E U R , (Comm.) marchands détailleurs 8c marchands
groffiers. A Amfterdam , il n’y a point de différence
entre ces deux fortes de marchands. Exception "à l’égard de
ceux qui font commerce d’eau-de-vie 8c de vins. IV . qoo. b.
D É T A IL S , ( Bell. lett. Poéfie) de l’invention 8c du choix
des détails , 8c de l’art de les peindre. Suppl. III. 642. b. Des
détails dans la narration dramatique. Suppl. IV . iy , a b.
D É T E N T E , ( Arqucbuf. ) piece de fufil. Defcription &
ufage. IV . 901. a. Voye^ Suppl, l l ï. 139. é.
D étente , en horlogerie. IV . 901. a.
D É T EN T EU R , ( Jurifpr. ) trois fortes de détenteurs. Les
détenteurs propriétaires font tenus de p ayer les arrérages des
charges foncières , échus de leur tems. IV . 901. a. Des tiers
détenteurs. Des fimples détenteurs. Détenteurs propriétaires
des fimples hypotheques. Ibid. b.
Détenteur, tiers- , X V I . 3 24. b. Comment il fe met à couvert
de pourfuites pour raifon d’une rente dont eft chargé l’héritage
qui lui a été vendu , fans qu’il eût connoiffance de cette
charge. IV . 112. b. Difcuffion du tiers-détenteur. 1036. b. C o détenteurs.
III. 586. a. ■
D É T É R IO R A T IO N , ( Jurifpr. ) le mineur qui contraâe
ne peut détériorer fa condition. Détériorations en matière
d’héritage. IV . 901. b:
D É T ERM IN AT IF , ( Gramm. ) tout verbe a élif, toute
prépofition, tout individu qu’011 ne défigne que par le nom de
fon efpe ce , a befoin d’être fuivi d’un déterminatif. Exemples.
IV . 901 . b. ■
Déterminatif. Les mots fufceptibles de nombres , divifés
en déterminatifs 8c indéterminatifs: XI. 206. b. Lë génitif
fert de déterminatif à l’égard du nom auquel il eft joint. Autres
moyens de déterminer un nom en latin. VII . 587. b.
588. a. Termes déterminatifs , qui , ajoutés aux termes
amples , les rendent complexes. X V I . 155. b. Conjonction
déterminative. X. 76p. a. Propofition déterminative
IV . 83. b.
D É T ERM IN AT IO N , ( Gramm. ) il fe dit de l’effet que
le mot qui en fuit un autre auquel il fe rapporte , produit
fur ce mot-là. Toute fyntaxe eft fondée fur 1e r apport d’identité
8c fur le rapport de détermination. IV . 901. b.
Détermination. Rapport de détermination entre les mots."
DiVerfes obfervations fur ce fujet. IV . 86. a , b.
D ÉTERMIN É , ( Métaphyf ) ce dont on peut affirmer
quelque chofe. C e qu’on affirme d’un triangle, en difant
qu’il eft déterminé par trois côtés égaux entr’eux. Dès que
les qualités déterminantes font pofées, les déterminées Auvent
néceffairement. La détermination v a en augmentant à
mefure qu’on étend l’énumérarion des qualités d’un, fujet.
Une même chofe peut être appellée déterminée ou déterminante
, fuivant les égards fous lefquels onl’envifage. IV . 002 a i
D éterminé , fens ,• X V . 18. a. ; , ?
D éterminé , ( Géom. ) un problème eft déterminé quand
il n’a qu’une feu le , ou un petit nombre de folutions. Exemples.
Un problème peut être déterminé, même lorfque la
folution eft impoffible. IV . 902. a. En général un problème
eft déterminé, lorfqu’en le réfolvant , on arrive à une équation
qui ne contient qu’une inconnue , ou lorfqu’on a autant
d’équations que d’inconnues ; mais il faut, i° . que les différentes
équarioas que l’on a , ne puiffent pas revenir à la
même ; 20. fi en dégageant les inconnues, on tombe dans '
l’abfurdité , cela prouve que le problème eft impoffible ; 30.
cas où le problème eft à la fois déterminé 8c indéterminé ;
40. problèmes qui paroiffent indéterminés & qui ne le font pas.
Ibid. b.
DÉTERSIFS , ( Chirurg. ) ufage des médi camens déterfifs.'
IV . 902. b. La fin curative des ulcérés eft la déification : gradation
qu’il faut fuivre pour y parvenir. Quels font les premiers
déterfifs dont*on peut faire ufage. Ceux qu’on emploie
lorfque les chairs ont beaucoup de fenfibilité. Ceux dont on
peut fe fervir lorfque le fentiment des chairs n’eft point vif.
Remedes qu’il faut employer , lorfque les chairs font Waftàr-
d e s , 8c que le pus eft épais 8c glutineux. Ibid. 903. a. D éterfifs
falins. Ufage du miel comme déterfif. Autres déterfifs
antiputrides, les remedes foiritueux. D e la cure des ulcérés
vénériens 8c feorbutiques. Q u el eft l ’effet des déterfifs. En '
quel
D E T
quel cas il faut fe fervir de déterfifs irritans. Leur effet. D ’où
dépend la' propriété déterfive irritante. Ibid. b. Les déterfifs
irritans ont plus ou. moins d’a â iv ité , fuivant la combinaifon
des fubftances qui les compofent. L e verd-de-gris fert à la
préparation de plufieurs compofitions déterfives. Lotions dé-
rerfives irritantes. Q u e l doit être l’art du chirurgien dans
l’adminiftration des remedes pour là déterfion des ulcérés.
Lumières que la chirurgie a fournies à la médecine interne.
Ibid. 904. a.-
Déterfif, apozême déterfif. I. 54a. a. Emulfion déterfive.
V . 603. a. Onguent d éterfif, dit égyptiac. V . 43I4. a. Suppl. I.
178. a. Emplâtre déterfif. 591. b.
D É T E S T A B L E , A bom in a b le , Ex é c r a b l e , ( Synon. )
I. 31 .b .
D E T H M O L D , forêt d’Allemagne. X V I . 214. * .
D E T L E F , ( Pierre ) phyfiologifte. Suppl. IV . 362. a.
D É T O N A T IO N , ( Chymie) en quoi elle différé de la
fulmination. VII . 364. b. Obfervations fur la propriété qu’a
le nitre de détonner par le con ta â de certaines matières
phlogiftiques embrafées. XI. 156. a t b. Détonation du régule
d’arfenic avec le nitre. 665. b. Produit volatil des détonations
du nitre avec différentes fubftances. III. 3 5 3. a.
D E T O U LO U S E , ( B la fo n ) fe dit d’une croix vuidée ,
cléchée , pommetée 8c alézée. Origine de cette expreffion.
Suppl. II. 707. a.
D ETREMPE , peinture en détrempe. V II . 749. b. 978. b.
Maniéré de glacer dans cette forte de peinture. 687. b. Mordant
pour rehauffer les ouvrages en détrempe. X. 707. b.
Peintures en d étrempe, trouvées dans Herculanum. Suppl. III.
333. wSMm a-
D É T R O I T , ( Hydrogr. ) le plus fréquenté eft celui de G ibraltar.
Le paffage du détroit de Magellan, découvert en 1520,
fut abandonné lorfqu’on eut découvert celui de le Maire.
Détroit du Sund : celui de la Sonde. Quelles font les caufes
qui ont formé les golphes 8c les détroits , félon Vàrenius.
Pourquoi la direâion de la plupart des détroits eft d’orient
en occident. IV . 904. b. Voyeç la differtatfon de M .D efm a -
rets , fur le pas de Calais.
D É T R O IT , voye^ D ébou qu ement , Pa s s a g e . Formation
des détroits. V I I . 620. b. Différens détroits. 619. a. Cou-
rans des eaux de la mefdans les détroits. X. 361. b. Détroit
découvert par les Ruffes en 1731 , entre l’A fie 8c l’Amérique
feptentrionale. IX. 110. b. Détroits auxquels on a donné les
noms de Canal 8c de Manche. Suppl. II. 168. b.
D é t r o it , ( Droit polit. ) trois grandes queftions fur les
détroits 8c les golfes. Réponfe à ces queftions. IV . 904.T.
i° . A qui appartiennent légitimement les détroits 8c les
golfes ?
20. Un fouverain , maître d’un détroit , peut-il avec juftice
impofer des péages for les vaiffeaux étrangers qui paffent par
ce bras de mer ?... .
30. L e même, fouy&rain pourroit-il également impofer des
droits de péage à un autre prince, dont les terres confineroient
à la côte fupérieure8c inférieure de-ce détroit? C e fujet clif-
cuté dans les oeuvres de Bynkershoek. Ibid. 905. a.
D É T R U IR E , tuer, ulage de ces mots en peinture. X V I .
737- cl - ^ ; -"y
D ettes. (Hifl. anc. ) Chez les Juifs , chaque feptieme
année les débiteurs étoient libérés de leurs dettes. XV II .
543. b. L o i de Solon ,fur les dettes du pauvre peuple. X IV .
903,. a. Brouilleries entre le fénat 8c le peuple romain à
l ’occafion des dettes que le peuple avoit contraélées. X IV .
4. b. XV II . 548. b. 549. a. Plébifcite par lequel les Romains
aboliffoienrles dettes. X V . S u . .A Les Latins exprimoient
une dette par le .mot nomen. X V II . 5 28. b.
D ette publique, ( Droitpolitiq. ) il faut qu’il y ait une
proportion entre l’état créancier 8c l’état débiteur : ce que
doit faire l’état débiteur, lorfque fon’ crédit n’a point reçu
d’atteinte , 8c lorfque fo n . crédit .n’eft pas entier : quatre
claffes de gens qïïi paient les dettes-dé l’état. X V I I . 769.
a t b. Effet tl.es dettes publiques par rapport au crédit de la
nation. IV . 447. b. V . 597. b. 598. a , b. Billets faits au ;
commencement du régné de Louis X IV pour acquitter les
dettes du régné précédent. II. 225. a.
D ette .(Jurifpr. ) Dettes aétives 8c palfives. Ceu x qui ne
peuvent s’pbljger. valablement ne peuvent contraâer des
dettes. Perfonne ne peut contràéler valablement des dettes
fans caufe légitime. O n peut contràéler des dettes-verbalement
8c par toutes fortes d’aéles,, IV . 905. a. Caufes pour
lefquelles ,on--peut contràéler des dettes.. Différentes fortes
d'actions que le créancier peut employer pouf obtenir
fon paiement. Comment les dettes s’éteignent. Ibid. b.
.Dette. Compenfatipn de dettes. III. 761 . a. Des dettes
dans une compumauté de biens entre conjoints. 720. b.
Dettes du : condamné ’prélevées fur fes biens confifqués.
854. b. Dette chirographaire. 349. a. Dette confulaire. IV .
107. a, Contribution aux dettes d’un défunt. 144. a. D e la
contrainte par , corps p.our dettes; J20. a , b. Pourquoi les
dettes^ contraélée$ au jeu fe paient plus rigoureufement que
Tome f
D E V 497
toute autre. VII I. 883. a. Par le droit naturel, la preferip-
tion n abolit point les dettes. XV II . 527. a b. Sur les
moyens d’affurer une dette, voye^ G a g e , Hy p o th e q u e
C a u t io n , F idejusseur.
Dette aé live,ancienne,annuelle,caduque, chirographaire f
civile , claire, de communauté, commune, conditionnelle *
confofe. IV . 903. b.
Dette cbnfolaire : comment ces dettes fe contraélent 8c
par qui. Q u i font ceux qui ne doivent point en contraâer
de telles à caufe de leur état. IV . 905. b.
Dette douteufe , éteinte , exigible , hypothécaire , hypothéquée
, immobiliaire , légale , légitime , liquide, litigieufe,
mobiliaire , paflïve , perfonnelle , privilégiée, propre , IV .
906. a. pure 8c fimple , dette qitot annis, réelle , fimulée -
de fociétè j folidalre, folue. /éi4. b.
Dette de focceffion. Les dettes fe d ivifent entre les différens
héritiers 8c autres fucceffeurs, à titre u nive r fe l, ou
pour une certaine quotité. Bona non ccftimantur riift deduéto
are alieno. IV . 906. b.
Dette furannée , ufuraire. Ouvrages à confulter fur la
matière des dettes en général. IV . 906. b.
D E V A N T . Devant du tableau, (P e in t.) Les arbres d’un'
payfage doivent être rendus plus diftinâs fur le devant du
tableau. Pourquoi les payfages du peintre des batailles
d’Alexandre , ne font pas l’effet qu’ils devrôient faire. IV .
906. b. Il eft de la bonne ordonnance de ne jamais négliger
dans les parties d’un tableau , les réglés du clair-obfour
oc de la perfpeélive aérienne. Pourquoi le peintre doit particuliérement
foigner les-1 objets qui font fo r le devant du
tableau. Ibid. 907; b. •
Devant, avant : différence entre ces mots. I. 839. b. Ob-;
fervations fur le mot devant. XIII. 303. 4.
D EU C A L IO N . (M y th .) Hiftoire fâbuleufe de Deucalion
8c de Pyrrha. Suppl. II. 707. a. Origine de cette fable.
Ibid. b.
Deucalion, fignification de ce mot. IV . 799. a. D u déluge
de Deucalion. 793. i . Suppl. II. 707. a , b.
D e u c a l io n , (Myth. j fils de Minos, fécond roi de Crete.
Suppl. II. 707. b.
D e u c a l io n , (A fir om ) on donne quelquefois ce nom'
à la conftellation du verfeau. Suppl. II. yoy. b.
D É V E LO P P A N T E , ( Géom.) le cercle ofculateur touche
8c coupe toujours la développante en m ême tems. Méthode
pour faire comprendre cette difpofition. Autres obfervations:
fur la développante 8c le cercle ofculateur. IV . 907. a.
DÉVELOPPÉES , ( Géom: ) genre de courbes que M .
Huyghens a inventées. IV . 907. a. Maniéré de concevoir
l’origine 8c la formation d’une développée. Rayon de la développée.
Cercles ofculateurs. Courbe développante. La d éveloppée
eft le lieu de tous les centres des cerdes qui baifent
la courbe développante. Le rayon de la développée eft perpendiculaire
à la courbe décrite par développement. Les
courbes développantes peuvent être décrites par plufieurs
points. T o u te courbe peut ‘ être conçue comme formée par
le développement d’une autre. ‘Trou v e r la courbe du développement
de laquelle un autre eft formée. Trou v e r les
rayons des développées; ouvrages à confulter pour la folution
de ce problème important. Ibid. b. To us les arcs des
développées peuvent être reâifiés géométriquement. La
théorie des rayons des développées ■ a été approfondie par
M. Léibnitz. Application de la théorie des rayons des développées
à celle des forces centrales. Th é o r ie 1 générale des
dévelôppées 8c de leurs propriétés , par M. Varignon. Ibid.
908. a.
Développée imparfaite. Q u elle eft cette forte de développée
que M. de Reaumur a appellée de ce nom. -Ouvrage
‘ de M. de Maupertuis fur toutes les développées qu’une courbe
peut avoir à Finfini. IV .a o 8 :a .
D É V E LO PP EM EN T , ( Géom. ) figure de carton dont les
différentes parties étant pliées, compofent la forfàce d’nn '
folide. Exemple. Développement d’une quantité algébrique en
férié. IV . 908. a. Cette opération fe fait commodément par
le moyen du bynome élevé à une puiffance quelconque. Ibid. b.
D é veloppement . ( Archit. ) C e qu’on entend par développer
un édifice. Importance de cette connoiffance pour u a
architeâe. IV . 908. b.
D éveloppement , ( Coupe des pierres) IV . 908. b.
D é ve lo p pem en t , ( Beaux-arts ) -expofition détaillée
de ce qu’un objet renferme, ou analyfè -de fes parties; T o u t
; objet q u i , pour produire fon effet entier doit etre diftinc-
tement apperçu, exige un développement. Suppl. lL yoy. b.
Les idées fe développent au-moyen de leurs définitions ;
mais aii défaut de celles-ci-, ou lorfqu’elles ne font pas né-
ceffaires , l ’analyfe peut y foppléer. L e développement des
penfées fe fait aulïi à l ’aide de l’ analyfe. Manière de fféve-
. lopper les fentimens & les caraâerèS; D u développement
des pallions. En: développant û n 'o b je t , on peut avoir l’un
: de ces buts oppofés-; ou d’affoiblir l’ex-preffion que produit
cet ob jet, ou de la renforcer. Exemples. Ibid: 708. a.
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