sî 5 A V A
Atys. Cérémonies que pratiquoient les C o r y hautes en
ï ’honneur d 'Atys. IV . 209. a.
ATZE B ERO SCIM , ( Mufiq. inflrum. des Hébr.) divers
fentimens fur cet in finiment. Sa delcription» Suppl. I. 694. a-.
AU A V
A V A , ( Géogr. ) royaume d’Afie. Ses bornes. Ses prodirc- :
rions. Defcription de fa capif.de. Extérieur des habitans. Efpece
de nudité des femmes. Religion de ce pays, Suppl. 1. 604. b.
A v a ou A vala , ( Gèogr. ) riviere d’Afie dans la Natolie.
Suppl. 1. 694. b. . , . . .
A V A L , ( Comm. ) foufcnption qu on met fur une lettre de
change , & fur tous autres a&es de femblable efpece entre
nèeocians. C ’eft une caution pour faire, valoir la lettre ou la
promelfe. A quoi s’obligent 8c fe foumettent les donneurs
d’aval. Les courtiers de marchandife 11e peuvent figner aucime
lettre de change par aval. I.838. a.
Aval. Il ne faut point fe charger d’une affignarion n égociée,
fans faire mettre deffus l’aval de celui qui l’a négociée; I.
770. a.
A v a l, d’ ( terme de rivière) Y aval de la riviere fuit la pente
de les eaux ; Y amont remonte contre leur cours. I. 858. a.
A v a l, ( vent d 1') Suppl. I. lO.b.
A V A LAN CH E S . Voyeç L avanches.
A V A LER -, ( Phyfiol. ) exemples d’un payfan qui avala un
couteau de dix pouces ; d’une dame qui rendit , par une
tumeur au nombril, des noyaux de prunes ; d’une fille qui
avala un couteau de fix pouces & demi de long ; d’un
homme qui avoit avalé une grande quantité de cailloux. I.
858. b.. .
Avaler, méehanifme par lequel cette aélion s’opère à l’égard
des alimens folides 8c fluides. IV . 753 .b. &c. Suppl. III. 981. a.
Difficulté d’avaler , voye^ DÉGLUTITION LÉSÉE. IV . 755. a.
A V A L I , ( Botan. ) plante du Malabar. Ses différens noms.
Defcription de cette plante. Suppl. I. 694. a. Ses qualités 8c
ufages. Maniéré de la claffer. Ibid. 695. a.
À V A L LEU R S , ( Gèogr. ) commanderic dans le Barrois.
Suppl. 1.8 v8. b.
A V A L O N , ( Géogr. ) v ille de Bourgogne en Auxois.
Obfervations critiques fur ce lieu. Son commerce. Savans
diftingués dont elle effila patrie. Suppl. I. 695. a.
A valon » v ille du duché de Bourgogne. Amas de tombeaux
à peu de diftance de cette ville. Siégé qu’elle fouffrit au
commencement du onzième fiecle. X III. 664. b. 663. a.
A V A L U R E , ( Marèch. ) cercle de corne qui fe forme au
fabot d’un cheval quand il a été bleffé. Caufes des avalùres. I.
839. a. — Voyeç Suppl. III. 413 .a.
A V A N A C U , (Botan. ) efpece de ricin du Malabar. Différens
noms fous lelquels on a défigné cette plante. Sa defcription.
Suppl. I. 695. b. Sa culture. Ses qualités 8e ufages.
Deuxieme efpece , pandi-avanacu. Ses diftérens noms. En
quoi elle différé de l’avanacu. Ibid. 696. a. Ses ufages. Remarques
fur les deux eipeces dont il eft parlé dans cet article.
Ibid. b .
A V A N C É , ( Géogr. ) petite riviere dans le Condomois. Son
cours. Suppl. I. 696. b.
A V AN CH E , ( Gèogr. ) temple que la déeffe Aventia avoit
dans cette v ille de la Suiffe. Suppl. II. 684. b.
A V A N IE , outrage , affront, infulte, ( Synon. ) différence
entre ces mots. 1. 839. b. — Voyeç Suppl. I. 190. b.
A vanie , ( Hifl. mod. 6* Comm. ) préfens ou amendes que
les bachas ou douaniers turcs exigent injuftement des marchands
chrétiens. Comment fe règlent celles qui regardent
toute une nation, 8c celles qui ne regardent qu’un particulier.
M 839. b.
A V A N T , ( Gramm.) prépofition. Différence entre avant
& devant. I. 859. b.
Avant, adverbe. O bfervation fur avant que. 1. 860. a.
Avant, prépofition inféparable, comme dans avant-propos,
avant-bras , 8cc. I. 860. et. r
Avant. Obfervations fur cette prépofition. XIII. 302. a. .
Avant , ( Marine ) différentes lignifications de ce mot.
Vaiffeaux trop fur l’avant. Se mettre de l’avant. E tre de l’avant.
L e vent fe range de l’avant. 1. 860. a.
Av a n t , château d’ , ( Marine ) III. 241 .b.
A V A N T -B E C , ( Archit. ) épéron de la pile d’un pont. I.
860. a.
A V AN T -B R A S , ( Botan. ) os.dont il eft compofé. M ufcles
•dont ces os font couverts. Suppl. 1. 696. b.
A V A N T -C H EM IN -CO U V E R T , ( Fortifie. ) conftmftion
d e cette partie de la fortification. I. 860. b.
AVANT-CCEUR , ( Maréchal. ) tumeur qui fe forme à la
poitrine du cheval. Signes de cette maladie. Ses caufes. Dans
quel cas cette tumeur eft mortelle. Autre femblable, qui fur-
vient quelquefois à l’aine du cheval. I. 860. b. Traitemens de
ces maladies. Ibid. 861. <z. —- s .
Avant-coeur, voyeç fur cette maladie. Suppl. III, 403. a,
A V A N T -C O R P S , ( Archit.) 1. 861.
A U B
A vant-corps , iS em m ) 1. 861. a.
A V A N T -C O U R , {Archit. ) I. 861. a. _ . ^ -,
A V A N T -D U C , ( Archit. ) pilotage qui fe fait de plufieurs
jeunes arbres fur le b o rd& à l’entrée d’une riviere op on les
enfonce très-avant, pour en' former un plancher é g a l, fur
lequel on. établit de groffes planches bien clouées pour un
pont. Suppl. I. 696. b.
A V A N T -FO S S É , (Po rté e . ) avant-foffé dans les lignes-.
Avant-foffé des places. I. 861. a.
A V A N T -G A R D E , ( terme de Guerre, terme de Marine ) I.
8 61.'« .
A V A N T -L O G IS , {A r ch it .) corps-de-logis de devant,'
chez les anciens. I. 861. b.
A V A N T -M A IN , ( terme de Manege, terme de Paumicr) I.
86ï . b.
A V A N T -P Ê CH E , ( Jardin. ) efpece de pèches précoces»
I. 661. b.
A V A N T -P IE U , ( Archit. ) I. 861. A.
A V A N T -T E R R E , ( terme de Riviere ) fynonyme à rivage»
I. 861. b.
A V A N T -T R A IN , ( Charron} I. 861. b.
A vant-train , (Artill. ) I. 86r. b.
A V A N T A G E , profit, utilité, ( Synon. ) différence entre
ces mots. I. 86a. a..
Avantage , utilité, profit, {Synon.) X V I I . 338. b.
A vantage , ( en terme de Jurifprudence , en ftyle de Pratique
) I , 86a. a.
A vantage , ( Maneg. ) être monté à fon avantage. M onter
avec avantage. I. 861. b.
A van tag e, ( en terme de Jeu) un joueur a de l’avantage
lorfqu’il y a plus à parier pour fon gain que pour fa perte»
Exemple qui éclaircit cette définition. 1. 861. a.
A V A N T A G E U X , fier, glorieux , orgueilleux ,- ( Synon.)
V II . 7 1 6. b.
A V A N T U R IE R , ( Comm. ) voye’? Interlope. VII I. 8 3 1 .a,
A V A R E I , graine des Indps. X V I . 372. L
A V A R E S , ( Hiftoire ) peuple tartare qu’on a fou vent
confondu avec les Huns , parce qu’il habitoit les mêmes
rég ions, 8c avoit les mêmes moeurs 8c les mêmes ufages»
Hiftoire de ce peuple. Sorti des rives du fleuve Amour , il
parcourut en vainqueur la Chine 8c la Tartarie , s’établit à
l’orient du Volga , d’où il pana dans la Pannonie. L ’empire
romain , dans fa décadence , n’eut point d’ennemi plus redoutable.
Après avoir défolé l’Italie 8c les Gaules, il fut enfin
détruit par les François. C e fléau dura pendant489 ans .Suppl
I. 696. b,
A V A R IC E , ( Morale ) l ’amour des richeffes n’eft v ice que
par fon excès. T o ut amour immodéré des richeffes eft v icieux,
mais n’eft pas toujours avarice. Effets contraires que ce v ice
produit. I . 862. b.
Avarice. Fauffe idée qu’on en donne , 8c qui fait que pour
l’éviter , on fe jette dans la prodigalité. V . 746. a. Diftinction
entre cupidité, léfine 8c avarice. IX. 433. a. Excès d’avarice ,
mefquinerie. X . 398. b. 399. a. Fable des Arabes fuiTavarice.
X IV . 678. a. Horreur que les Bamby taciens avoient pour l’or
8c pour l’argent. Suppl. I. 776. a.
A V A R IE S , ( Commerce ) accidens qui arrivent aux vaiffeaux.
Il y en a de trois fortes, de fimples ou particulières ,
de groffes ou communes, 8c des menues. I. 862. b. ,
Avarie. Perte des avaries. Évaluation de ces pertes eu
France fur 18 années de paix. III. 38. b.
A V A R U , ( Botan. ) nom que les habitans de Ceylan
donnent à une efpece d’indigo. Ses différens noms. Suppl. I.
697. b. Lieux où croît cet arbriffeau. Sa defcription. Ses qualités
8c ufages. Différentes efpeces d’indigo que Linnæus a
confondues. Ibid. 698. a.
A U B A IN , ( Jurifp. ) étranger qui féjourne dans le royaume
fans y être naturalifé. Sort de fes biens après fa mort. Q u i font
ceux qui font exempts du droit d’aubaine. I. 863. a.
Aubain. Voye{ fur ce fujet. XI. 40. a. Épaves d’aubains.
V.733.Æ.
A U B A IN E , (Jurifp.) étymologie de ce mot. Le droit de
naturalité doit être confirmé aux peuples qui en jouiffent,
toutes lès fois que le feeptre change de main. Raifon ou prétexte
de l ’établiffement de ce droit. I. 863. a.
Aubaine , différence entre ce droit 8c celui de déshérence.
IV . 882. b. C e droit appellé Suffi droit de dépavité. V . 736.
a. Colle&eurs du droit d’aubaine. III. 630. b. Droit d’aubaine
dans les Pays-Bas. V . 122. a.
AU B E , vêtement du prêtre. Autrefois les eccléfiaftiquës
portoient des aubes au lieu de fiirplis. On croit que dans la
primitive é e li fe , c’étoit leur vêtement ordinaire. I. 863. b.
— Suppl. III. 739. b; '
A ub e , {Hydraulique) planches fixées à la circonférence
d’un roue de moulin à eau , fur lefquelles s’exerce l’impulfion
du fluide. Obfervations fur le,nombre des aubes , 8c l’intervalle
qu’il faut laiffer entr’elles. I. 863. b.. Le nombre des
aubes fera d’autant plus grand, que leur largeur fera moindre:
table qui indique ce rapport, Aubes en rayon 8c aubes e»
AU D
fartantes : les premières préférables. On examine s’il cdnvieft-
droU de donner aux aubes la difpofition des ailes à moulin
\ vent de maniéré que l’arbre , auquel elles font attachées,
fut parallele au fil de l’eau. Ib id .M ^ a . I . H H 1 1
AU B EN TO N , ( d ') anatomifte, Suppl. I. 4 1 1 . rf. Orjutho-
lo^ifte. Suppl. IV . 187. a. Phyfiologifte. Ibid. 360. b,
^AUBEPINE , ( Botan. ) obfervations fur cet arbriffeau.
j 863. a. Analyfe chymique de cette plante. Ufage de l’eau
diffillée de fes fleurs, ou de l’efprit que l’on en tire. I. 863. a.
A U B E R G E , ( Hiß. mod. ) effets des étrangers fur lefquels
les aubergiftes ont action pour leur paiement. D evoirs 8c loix
qui leur font impofés. I. 863. é.
Auberge taverne , cabaret , hôtellerie : différence dans la
Lignification 8c l’ ufage de ces mots. X V . 937. & A uberges dans
l ’ifle de Malthe. X V I . 818. a.
A U B E R T , {Guillaume) fa p a t rie , fes ouvrages. XII»
W . | . '<•' '
A U B E T T E , {Géogr.) petite riviere de Normandie. Son
cours. On a remarqué que fes eaux ne gelent jamais. Suppl. I.
<>98. b. ■ r
A U B IE R , ( Hiß. nat. Jard.) partie de l’arbre qui fe trouve
immédiatement fous l’écorce. I. 863. b. Double ou faux aubier.
Ibid. 866. a.
Aubier. Formation de l’aubier. X V I . 933. b. Comment il le
convertit peu-à-peu en bois. I. 383- b. Faux aubier obfervè
dans quelques arbres. 386. a. M oy en de donner à l’aubier
du.chêne prefque autant de folidité 3c de durée qu’en a le coeur
du bois. III. 286. a. Confidérations fur l’aubier, 8cfon utilité
dans les bois pour pilotis. XII. 603. a.
A U BIFOIN , ( Botan. ) plante. Ufage qu’on en fait en
Saxe contre les jauniffes 8c rétentions d’urine. Autres .ufages
pour faciliter la fortie des dents, pour réfoudre l’éréfipelle du
v ifa g e , pour p urger, pour la rougeur des y eu x ; le cyanus eft
diurétique 8c emménagogue. I. 866. a.
AU B IGN É , {Françoijed‘ ) marquifede Maintenon. Suppl.
IV . 469. a. Faveur dont elle jouit auprès de Louis X IV . IX.
882. b. X I. 146. a. Ennui qù’elle éprouvoit. V . 694. b. S a Con^
Brute à l’égard de madame Guion. XIII. 709. b. Obfervation
fur ies mémoires de fa vie. VII I. 223. é.
AU B IN , mouvement du cheval non naturel. Suppl. III.
'396. h. Quelle eneft la eaufe.III. 306. a. V I I . vo l. desplançh.
article Manege, pl. V I.
A ubin du C ormier , Saint, ( Géogr. ) Suppl. IV . 693. b.
A U B R A C , ( Géogr. ) montagne de Rouergue. Établiffe-
ment fondé fur cette montagne , fous le nom de Domerie.
Revenu du ch e f 8c des religieux. Suppl. I. 698. b.
A U C H , ( Géogr. ) fiege épifcopal de cette ville. Suppl. IL
W - a-
A U C U N , {Gramm. ) prépofitif-d’univerfalité. I. 729. b.
Obfervation fur la nature de ce mot. XIII. 434. a. 8c fur fon
ufage fans négation. I. 730. a.
A U D A C E , hardieffe , effronterie , ( Synon. ) différences
entre ces mots. I. 866. h .
Audace , ce mot fe prend toujours en mauvaife part.
II. iij |
A U D A C IE U X , effronté , hardi, { Synon. ) V . 4 i ^ ;
A U D IE N C E des ambaffadeurs. Ufages par rapport à ces
îaudiendes* 1 .866. b.
A udience , (terme de Palais ) I. 866. b.
Audience. Différence entre continuer l’audience, 8c remettre
l’audience à tel jour. IV . n 6 . <x. Audience extraordinaire.
V I . 337. b. XI. 380. b. Audiences de la grand’chambre du
parlement de Paris. III. 3 2. a. XII. 26. a , b. 27. a , b. A u diences
du châtelet, III. 243. a , b. du lieutenant de p olice,
33. b. de la cour des aides. IV . 368. b. Audience de.miféri-
corde. XIII. 873. b. Audience à huis clos. V III. 340. a.
Audience, cour eccléfiaftique d’Angleterre. I. 867. a.
A udience royale, ( Hifl. mod.) tribunal dejufticedans
l’Amérique efpagnole. I. 867. a.
A udiences du M exique , XII. 60. a. du Pérou» 62. <7»
AUD IENCIER. Grands audienciers dé France. VII I. 830.
a , b. Notaire audiencier. XI. 240. a. Huiffiers audienciers.
VIII. 340. b. Droit de regiftre qu’onÜpaie aux audienciers des
chancelleries. IV . 112. a.
AUD IENS , ou V adiens , ( Hifl. eccl. ) hérétiques du
quatrième fiecle. Leur chef. Leurs erreurs. Peu de durée
de leur feffie. I. 867. a. Voyeç A ntropomorprites 6*
V adiens.
A U D IT EU R , titre commun à plufieurs fortes d’officiers
commis pour ouïr des comptes. I. 8,67» <z, Officiers de l’échiquier
en Angleterre , nommés auditeurs. Auditeurs conventuels
ou collégiaux. Auditeur , juge des caufes qui fe décident
à l’audience. Auditeur , enquêteur commis pour l’inffiruéfion
des procès, 8cc. Ibid. b.
A uditeurs des comptes, ou à la chambre des comptes
de Paris. III. 787* b. Six divifions de ces officiers. 47. a. —
Juge.auditeur du châtelet. IX. 10. a , b. Les auditeurs du châtelet
obligés autrefois d’exercer la juftice en perfonne. 304. a.
Teins où ils eurent leurs üeutenaws. 303. b.
AVE 12-7
A uditeurs, {Bclles-Lcttr.) l’cmotion communiquée par
1 o rateur eft d’autant plus v iv e , que l’auditeur a plus de génie
& de talent. V . 3 21 .b.
A U D IT IF , ( Anatomie ) defcription du conduit auditif
externe. A rtere auditive , externe & interne. I. 867.b.
. Auditif, conduit. VII I. 264. b. Voyeç anffi Oreille , nerf
auditif. Ibid.
. A U D IT O IR E , ( Hifl, mod. ) fiegé , bafle * tribunal à
Rome. Auditoires des juges pedanées. Ceu x des Hébreux.
Ceux des juges des anciens feigneurs. I. 867. b.
Auditoire , dans les anciennes églifes. L e concile de Cari-
thage excommunia une perfonne pour être fortie de l’auditoire
pendant le fermon. I. 868. a.
A U D R A N , ( Gérard) graveur. V II . 866. b.
A V EIN , ( Bataille d’ ) Suppl. IV . 379. a.
. A V E L IN E , noifettë : quelles font les meilleures'. Leurs
qualités. Leur fol 8c leur huile. I. 868. a.
AVÈNEMENT , joyeux. VIII. 867. b , 8cc.
A V EN IR . D u defir que les hommes ont de connoître
l’avenir. XI. 471 . a. X V . 137. b. Preffentiment, prévoyance
de l’avenir , voyeç ces mots.
A V E N P A S , médecin arabe» XIV» 666. b.
A V E N T , {H if l. eccl. ) tems du commencement 8c durée
jde l’A vent. L’ufage ’ préfont de l’églifo , à l’égard de cette
fête , n’a pas toujours été le même. Carême de la faint
Martin.-Tribunaux fermés autrefois en Angleterre pendant
ce tems. Il y eft encore défendu de marier en ce tems fans
difpenfo. Ancienne coutume de compter les fontaines de
l’A ven t en rétrogradant. I. 898. b.
A vent. Maniéré de fixer le premier dimanche de l’Avent.
v i . 372.*. ' ■ H H
A V E N T IN , Mont, X .6 79. a. T emple de Diane. X V I. 70.'
a. 8c ftatue de Junon fur ce mont; 73. b.
A V E N TU R E , événement , accident, { Synon.) différence
entre ces mots. I. 868. b.
Aventure, difours de bonne aventure. IL 294. b. 293. a.
A V EN TU R IE R S , ( Hifl. mod. ) efpece de pirates 8c dé
brigands qui infeftoient l’Amérique. Suppl. 1. 698; b. Férocité
de leurs moeurs. Juftice èxaéte qu’ils obfervoient entre
eux. Hiftoire de ces aventuriers. Ibid. 699. a.
A V E N TU R IN E , compofition de verre rouffâtre,parfemée
de points brillans de couleur d’or. Aventurine naturelle;
Pierre chatoyante. I. 869. a.
A V E N U E , voye[ A llée.
A V E N Z O A R , médecin arabe. X . 281. a. X IV . 666. b. X V ;
133. L ’
A V E R N E , fe difoit anciennement de certains lieux dont
l’air eft infeâé. -Avernes fréquens eii Hongrie. Grotte dè
Can ren Italie. Lac d’A ve rne proche de Bayes. Les anciens
l ’ont regardé comme une entrée de l’enfer. Cérémonies
fuperftitieufes pratiquées dans cet endroit. I. 689. b.'
A verne, {Géogr.) dimenfions de ce lac. Ses vapeurs ne
font plus mortelles pour les oifeaux, 8c fes bords font plantés
de vignes excellentes. Suppl. I. 699. b.
Avertie, lac d’Italie. Suppl. III. 676. a-. C e lac 8c les fontaines
d’eaux chaudes qui font aux environs, ont donné lieu
aux poètes latins d’imaginer les fleuves d’enfer : changemens
arrivés à ces eaux par les foins d’Agrippa, favori d’Augufte;
III. 369. b. N om moderne de ce lac. X V I . 637. a. Lac A verne
en Affyrie. Suppl. I. 638» b.-
A verne , ( Guillaume d ' ) philofophe fcholaftique. X IV .
^ X v E R R H O A , (Botan.) caraétere de ce genre de plante.
Ses efpeces. Suppl. I. 700. a.
' A V E R R O È S , favant Arabe : obfervations fur ce médecin.
X» 281. b. XIV» 667. a , b. Averroès confidéré comme chef
du péripatèticifme dans le douzième fiecle. 1. 662. a. Diigrace
qu’il éprouva chez les Maures enEfpagne. IX» 43. b:
A V ERSE ou A vers A ,( Géogr. ) autrefois Atella, ville célébré
chez les Romains par les bons mots 8c les fines plâi-
fimteries, autant que par fes fpeélacles obfcenes 8c fes débauches.
Ses révolutions. Son état préfent. Suppl. I. .700. ai
A V E R S IO N , antipathie, haine, répugnance : différence entre
ces mots. I. 311. a. Intonation par laquelle l'averfion s’exprime.
VII I. 827. bl t-.'5? '
AVERTINi Avortin, (Économ. ruft. ) maladie des bêtes au-
mailles. Ses fymptômes. Traitement de cette maladie. I. 870. ai
AVERTISSEMENT, confeil, avis, (Syn on.) I. 879; ai
IV . 1 .a . |
A V E SN E S , (Géogr.) ville forte de France dans le Hai-
naut, 8cc. Suppl. I. 700. y ^ '
A V E U , ( Jurifp.) Différence entre aveu 8c dénombrement.
IV . 829» a , b. A v eu x 8c dénombremens dus au roi :
claufe qu’on met dans les aveux. Ibid. b. Faux-aveu. IX. 442;
b. L'et ccetera ne doit pas être employé pour fuppléer à rim-
perfeition de l’aveu Sc dénombrement. VI. 39. b:
A V E U G L E , réflexions philofophiques uir la cécité. La
fineffe du toucher 8c de Tonie qu’on obferve dans certains
a v eu gle s , vient fur-tout de la plus grande attention qu’ils