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FO R TU N É E S , ijles, ( Géogr. anc. ) on les regarde ordinairement
chez les modernes comme les ifles Canaries : fondement
de cette opinion. V II . 207. a.
Fortunées , ifles. Obfervation fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III. 91 . a.
Fortunées, ifles. VII I. 923. a , b. Voyez Canaries.
F O R UM , ( Lite. ) différens lieux ou places que les anciens
ont défignés par ce mot. Comment les villes appellées du
nom de Forum fe font agrandies. V II . 207. a.
Forum , v o y e z Marché & Place pubeique. Forum
VuLcanï, I . 309. a. X V. 319. b. Statues qui ornoient diverfes
places ou Forum de Rome. X V . 501 .b. 502. a. Forum vofonii,
v ille des Gaules. Suppl. IV . 11 . b. Sur le Forum de R om e,
voyez T ribune.
F O R U R E , ( Serrur, ) il fe dit principalement du trou pratiqué
à l’extrémité d’une clé. I l y en a d’une infinité de figures
poflibles. Obfervations fur les forures rondes. VIT. 207.
a. Comment on perce la forure en croix de chevalier, la
forure en é toile, celle en fleur de lis , celle en tiers-point,
e n trefle. Ibid. b.
FO S SÆ , puticulæ. ( Antiq. rom.) XIII. 586. a.
FO S SA IR E , ( Hifl. eccl. ) officier de l’églife d’orient, qui
fai foi t enterrer les morts. Création de cent cinquante foliaires
par Conflantin. Le P. Goar infirme que les foffaires ont
été établis dès le tems des apôtres. S. Jérôme dit que le u r
rang eft le premier parmi les clercs. VII. 207. b. Voye^
F ossoyeurs.
F O S S A N E , ( Zoolog. ) voyez Berbe.
F O S S E , ( Archit. ) VII. 207. b.
Foffé tfaijànce. V II . 207. b.
Foffé à chaux. V II . 207. b.
Fosse, (Hifl. eccl.) lieu creufé en terre où l’on enfouit
un corps mort. V I I . 207. b.
FOSSE aux cables. ( Marine ) VII. 208. a.
FOSSE aux lions. ( Marine ) VII. 208. a.
FoJJe aux mâts. V I I . 208. a.
FoJJe marine. V II . 208. a.
Fosse , ( Fonderie ) defeription. V II . 208. a. Voyeç Équestre
, Figure.
FoJJe, galeries qu’on pofe au fond de la folle. V I I . 444. b.
Fosse. ( Monnoie ) V II . 208. a.
F osse, ( Plombier) chaudière où l’on fond le plomb à
mettre en tables ou à faire différens ouvrages. Defeription
& ufage. VII . 208. a.
Fosse, ( Potier d'étain) trou pratiqué fous une cheminée,
où l’on jette l’étain qui s’y fond, &c. V I I . 208. a.
Fosse. ( Tanneur ) V I I . 208. a.
Fosse, ( Charles de la ) peintre. V . 321. b.
Fosse , (L a ) le fils, anatomifte. Suppl. I. 414. b.
F O S S É , (A rchit.) foffé d’un château. VII. 208. b.
FoJJe revêtu. VII.' 208. b.
Foffé fec. V I I . 208. b.
FOSSÉ, (Droit franc. ) détails fur ceux dont on environne
quelquefois les maifons de campagne. Comment un noble
acquiert le droit de. faire un foffé autour de fa raaifon. VII.
208. b.
F ossé , (Fortifie.) ligne de contrefcarpe qui termine le
foffé du côté de la campagne. Obfervations fur la maniéré
dont on conftruit un fo lle , lorfque le rempart de la place
eft rev ê tu , & lorfqu’il ne l’eft point. Avantages & inconvé-
niens des foffés fecs & des foliés d’eau. Les meilleurs font
ceux qui font fecs & qu’on peut remplir d’eau par le moyen
des éclufes. Obfervations f iy la largeur & la profondeur
des foffés. V I I . 208. b. Méthode indiquéeqtoùr tracer le foffé
d ’un front de fortification. Talut qu’on donne aux deux côtés
du fo ffé , quand la place & la contrefcarpe font revêtues
de gazon, raliffades au milieu du foffé. Avantages des foffés
taillés dans le roc. Ibid. 209. a.
Foffé à fond de cuve. VII . 209. a.
Foffé, avant-foffé. I. 861. a. Caponnieres dans les foffés.
II. 636. b. Coffre dans le foffé. III. 603. a. Foffés appellés
criques. IV . 471 . b. Cunette dans le foffé. 568. a. Foffé de
la demi-lune. 812. b. P lace d’armes dans le foffé. XII. 672. a.
Tenailles du foffé. X V I . 123. b. Traverfes des foffés. 570. a.
Foffé & avant-foffé de la circonvallation. III. 464. a , b.
Fossé, (A r t milit.) defeente du foffé par l’affiégeant. IV .
877. a ,f i . Paffage du foffé dans un fiege. XII. 119. b. Galerie
pour le paffage d’un foffé. V I I . 443. b. Paffage qu’on fe
fait dans un foffé plein d’eau. XIII. 72. b. 73. b. Saignée
d’un foffé. X IV . 516. a. Claie pour paffer un foffé qui vient
d’être faigné. III. 498. a. To rtue des anciens qui fervoit à
combler le foffé. X V I . 439: a.
Fossé, (Econ. rufliq.f ouverture de terre autour d’un
champ. Comment cet ufage eft pratiqué en Angleterre. V IL
209. a. Dimenflons que doit avoir un foffé. Q u elle en doit
être la forme. Ibid. b.
Foffés pour égoutter les terres. Suppl. II. 778. b. Voye^
T ranchées.
Fossé , ( Droit c ivil 6* coutum. ) Difpofition de la loi feiendum,
touchant les foffés. Obfervations à faire fur les foffés
qui font fouvent difputés entre les voifins. VII. 209. b.
F O S S E T T E , ( Médec. ) ulcéré de l’oe i l, &c. Sa defeription.
V IL 209. b. Voye^ Ulcéré de l’oeil.
Fossette , (Chaffe) efpece de chaffe aux petits oifeaux.
Saifon dans laquelle on la fait. V II . 209. b.
FO S S IL E , (Minéralog.) toute fubftance qu’on tire du
fein d e là terre. V II . 209. b. Deuxefpeces de foffiles, favoir
les foffiles natifs, & les foffiles étrangers à la terre. O n fe
fert auffi du mot fojfilc comme d’un adjeélif. Enorme quantité
de coquilles & de corps marins, dont on rencontre des couches
& des amas immenfes dans toutes les parties connues
de notre g lob e, &c. Carrières aux environs de Paris, uniquement
compofées de coquilles. Il y a lieu de croirè que
les terres & pierres calcaires doivent leur origine à des coquilles.
Difpofition des couches des coquilles foffiles. Les
coquilles & corps marins qui fe trouvent dans nos p a ys , ne
font point des mers de nos climats. Il y en a plufieurs dont
les analogues vivans nous font abfolument inconnus. Ibid.
210. a. Il en eft de même de beaucoup de plantes, de bois ,
I d’offemens , &c. Il y a lieu de penfer que la terre que nous
habitons , a autrefois fervi de lit à la mer. Sentiment de
quelques anciens fur ce fujet. Sentiment qu’embrafferent dans
la fuite les favans imbus de la philofophie péripatéticienne
& des fubtilités de l’école. Opinion de quelques auteurs qui
ont regardé les offemens foffiles comme ayant appartenu à
quelques géans. D ès le feizieme fie c le , plufieurs favans né
doutèrent plus que les fubftances foffiles étrangères à la ter re ,
n’euffent été apportées par les eaux de la m e r , répandues
par le déluge fur la terre enticre. Théorie de Burnet. Ibid. b.
Ce lle de Woodwa rd, embraffée par le célébré Scheuchzer.
Cette hypothefe combattue. Plufieurs naturaliftes, fans adopter
les lentimens de Burnet & de W o odw a rd , n’ont pas laiffé
d’attribuer ces phénomènes au d é lu g e , qu’ils ont cru avoir
été caufé par un changement de pofition dans l ’axe de la terre.
Cependant il y a lieu de croire que ce n’eft point au déluge
dont parle Moïfe , qui n’a été que paffager , que font dus
I les corps marins que l’on trouve dans le fein de la terre.
Raifons fur lefquelles ce fentiment eft appuyé. Ibid. 2 1 1 . a.
Détails des principaux foffiles étrangers à la terre. Recherches
de M. Rouelle fur cet objet de l’hiftoire naturelle. Méthode
qu’il fe propofe de fuivre dans l’ouvrage qu’il doit
donner au public lur ce fujet. Ibid. b.
F o s sile s , (Oryflolog.) Diâionnaire qui a été publié fur
les foffiles. On confond fouvent les mots minéraux & foffiles ,
quoiqu’il eût été plus naturel de regarder les minéraux comme
une claffe des foffiles. Suppl. III. 91. a. Diftinétton des foffiles
en deux clafl'es, les foffiles propres ou natifs, & les foffiles
étrangers ou advenaires. Différens rapports fous lefquels on
peut les confidérer. Ouvrages de M. Bertrand fur les foffiles.
Examen d’une nouvelle minéralogie anonyme, qui parut à
Stockholm en 1738. Ibid. b. Syftême minéralogique de Vogel,
qui parut en 1762. Lithogéognofie de P o t t , qui parut à Paris
en 1733. Autres ouvrages relatifs à l’oryéfologie. Ibid. 92. a.
Quelle e f t , félon Henckel, la matière hypoftatique ou fubf-
tantielle des pierres ou foffiles. Matières moins effentielles
qui fe font jointes à celle-là. Principales maniérés dont on
peut concevo ir, félon cet auteur, que fe forment les pierres.
Comment iL explique l’origine de tous les végétaux & de tous
les animaux qui fe trouvent pétrifiés dans le fein de la terre.
Ibid. b. Difficulté d’établir une diftribution méthodique &
détaillée des foffiles. Ibid. 93. a. Hypothefe de Linnæus fur
leur origine. Décompofition «que fubilfent les piefres pour fe
former de nouveau. Ibid. b. Origine qu’il donne aux ca illoux,
cryftaux , p y r ite s , métaux , rochers , pétrifications , &c.
Comment il explique la formation des différentes couches
dont l’intérieur du globe eft compofé. Ibid. 94. a. Obferva-
. tions fur le goût des hypothefes dans l’hiftoire naturelle. T a bleau
général des claffes & des ordres, félon lefquels on a
diftribué les foffiles. Ibid. b. Tableau des genres & des efpeces
principales, renfermées dans ces ordres. Ibid. 93. a , b. 96.
a , b. Ouvrages à confulter fur l’origine de cette immenfe
quantité de corps étrangers qui fe trouvent pétrifiés fur la
furface de la terre ou dans fon fein. Ibid. 97. a.
Foffiles, diverfes obfervations fur les foffiles. VII. 623. a , b.
Aftroïtes foffiles. I. 779. a. Bois foffiles. II. 307. 4 , b. Bois
foffile découvert près de Lons-le-Saunier. Suppl. III. 777 . b.
Charbon foffile. III. 194. b. Coquilles foffiles. IV . 184.' b. &c.
V o l. Vl.desplanch. Régné m inéral, pl. 1— 14. Cuir ou papier
foffile. IV . 33y a. Efpece de foffiles nommés ichthypéries.
VII I. 486. b. Foffiles nommés infalita. 776. a. Licornes foffiles
trouvées en Sibérie. IX. 486. a J b. Liège foffile: 489. a. Ivoire
foffile. IX. 63. a , b. 64. a. Offemens foffiles. XI. '^86. b.
687. a. Voyeç O s , O ssemens. Pain foffile. XI. 732. a , b.
Claffe de foffiles appellés pierres fibreufes. Suppl. IV. 371.
a , b. Ourfins de mer foffiles.' 212. a , b. Sels foffiles. X IV .
915. b. &c. 927. a , b. Foffiles trouvés à Langenfaltza en Th u -
ringe. X V I . 469. b. Expofition d’une nouvelle hypothefe fur
l’origine de divqrs foffiles, comme énerinites, aftéries, trochiftes.
F O U -
thiftes, &C. Suppl. IV . 223-. b. 224. a. Sur les folfiies, voye^
Couches de la terre , Pierre , Pétrification.
FOS SO YEU R S , ( Hifl eccl. ) C e font les mêmes hommes
qu’on appelioit foffaires. Pourquoi on leur donne le nom de
corbeaux. Ufage des quakers à l’égard de leurs morts. VII.
F O U , ( Hifl. mod. ) Sociétés des fous. Voye^ Folle.
F o u , fête des föus. V I . 373. b. &c. Lieu où a été côii-
fe rv é l’original de l’office des fous. X V . 34. a. Le czar Pierre I
eondanuioit des gens à être fous. X . 727. b. Refpeft des maho-
métans pour les fous. Suppl. I. 3. b.
F o u , (Jurifpr. Médec.) Différence entre imbécille 8c fou.
VII I. 363. b. Les allions des fous ne doivent pas leur ê t r e
imputées. 637. b. Semence qui rend fou. IV . 821. b. L’opération
de la transfufion faite fur un fou. X V I . 3 30 .'b. 5 3 \ .a ,b .
F o u , ( Ornith. ) Defeription de cet oifeau de mer des
Antilles. Saveur de fa chair. Pourquoi on l ’appelle fou. Autres
oifeaux du même nom dans les Antilles. V i l . 212. a.
Fou de l’ifle de Java. C e t oifeau décrit vol. IV. des planch.
Regne animal, pl. 491
F o u s , (Jeu des échecs) Leur pofition', leur marche, 8t
leur maniéré de prendre. V II . 212. a.
F O U A G E , ou Ajj'ouagcment, ( Jurifpr. ) droit dû au roi
par chaque feu ou ménage. Etym. de ce mot. Autres noms
donnés à ce droit. D e l’origine du fouage : fön ancienneté,
particuliérement en France. Il eut d’abord lieu en Normandie
: comment on le payoit. Cette impofition établie enfuite
en d’autres provinces. Les fouages levés pour fournir aux
befoins extraordinaires de l’é tat, furent compris fous le nom
général d'aide. Pourquoi ils furent enfuite diftingués des aides,
V I I . 212. b. Cette diftinftion établie par des lettres de Charles
V I en 1383. C e qu’on appelioit diminution de feux &
réparation de feux. Quelques auteilrs difent que les tailles
ont fuccédè au droit de fouage ; mais cela n’eft pas toüt-à-
fait exaft. C es droits ceffoient néanmoins quelquefois, moyennant
d’autres imp'ofitions. Droit de fouage levé par Charles V ,
pour la folde deÿ troupes. Charles V I I le rendit perpétuel, &
alors il prit le nom de taille. Comment ce droit exifte encore
aujourd’hui. Ibid. 213. a.
Fouage , obfervations fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III. 97. a.
Fouages , collecteurs des. III. 631. a.
F O U ÀN G . Voyei F o a n g .
FO U A N N E , Fijchure, Trident. ( Pêche ) inftrüment. de
pêcheur. Sa defeription & forf u fage. Maniéré dont s’en ferv
en t les riverains de Port-Louis en Bretagne. V II . 213. a.
La fouanne s’appelle ailleurs bout de\uievrc, ou bouteux ; aux
côtes de haute Normandie , haveneau. Defeription & ufage
de ce havfctïeau. Comment on s’en fert pour pêcher les anguilles.
Saifon de la pêche. Autre maniéré de pêcher l’anguille
peu différente de la pêche à la fouanne. Ibid. b.
Fouanne, voye[ FOUGUE, HOUCHE, TRIDENT, 8c völ.
V I I I . des pl. P è c h e , pl. 4.
F O U CH Y , (Jean-Paul Granjean d e) phyfiologifte. Suppl,
IV . 339. b. Oétant de M. de Fôuchy. 84. b.
F O U D R E , (Gramm. & Phyfiq.) Obfervation fur le genre
grammatical de ce mot. Différence entre foudre 8c tonnerre.
Comme la matière de la foudre 8c celle du tonnerre font la
même chofe , on renvoie à l’afticle T onnerre ce qui appartient
à ce fujet. Obfervations particulières fur la foudre. La
matière de la foudre paroît être la même que celle de l’électricité.
VII. 213 .b. Les pays remplis de foufre font plus fujets
à la foudre que les autres. Utilité de la foudre. On prétend
que la pluie qui tombe lorfqu’il tonne , eft plus propre qu’une
autre à féconder les terres. Obfervations de M. Muffchen-
b ro eck , fur la fréquence de la foudre à U tre cht , fur fon
rapport avec certains vents 8c Certaines faifons. Caufe des
éclairs 8c des tonnerres en tems ferein. Pourquoi une grande
pluie fait ceffer la foudre. Effets de la foudre fur certaines
liqueurs. Moyen de détourner la foudre. C e que
croyoient les Prifcillianiftes fur la caufe de la foudre. Ibid.
2 14 - a-- I
Foudre , ( Phyfiq: ) Phyficiens q u i, avant M. Franklin ,
ont foupçonné que la matière de^la foudre étoit la même que
celle de l’éleélricité. C e t article eft deftiné à rapporter les
obfervations que M. Franklin a faites fur ce fujet, les confé-
quences qu’il en tire , 8c les expériences qu’il a imaginées pour
les prouver. i° . Rapport entre le zig-zag de l’éclair 8c l’étincelle
éleétrique, quand on la tire d’un corps irrégulier, avec
un corps irrégulier, ou à travers un efpace dans lequel les
conducteurs lont difpofés d’une façon irrégulière. Suppl. III.
97. a. 2°. La foudre frappe les objets les plus élevés , les
plus pointus , dé même que les corps pointus pouffent 8c attirent
le fluide électrique , plutôt que ceux qui font terminés
par des furfaces planes. 30. La foudre fuit toujours le meilleur
conduCteur 8c le plus à (a portée : le fluide électrique en
fait de même dans la décharge d elà bouteille de Leyde. 40. La
foudre 8c la matière éleCtrique ont la propriété de mettre le
feu,. 30. La foudre fond quelquefois les métaux. O n fait là
Tome, I.
F O U 773
même chofe avec l’éleétricité. Différentes expériences fur les
fuùons opérées par le feu éleCtrique. Ibid. b. Examen de certaines
fufions froides que l’on dit avoir été produites par la
foudre , celle d’une lame d’épée dans fon fourreau. 6°. La
foudre déchire certains corps ; l’éleétricité en fait de même.
7 0. La foudre 8c la commotioh éleCtrique ont caufé l’aveuglement.
8°. O n rapporte que la foudre emporta itn jour de
la peinture qui couvroit une moulure dorée d’un panneau de
menuiferie, fans avoir endommagé le refte de la peinture ;
M. Franklin a imité ce fait. 90. La foudre tue les animaux }
On a auffi tué des animaux en leur donnant la commotion;
Ibid. a. i° . La foildre a ôté à dçs aimans leur v e r tu , 8c ren-
verfé leurs pôles ; M. Franklin a iniité ce phénomène. Hif-
toire de l’invention des conducteurs élevés fur des cours, pour
attirer la matière éleCtrique contenue dans les nuages. Invention
des cerfs-volans électriques. Par ces expériences, le phy-
fleien Anglois démontra de la maniéré la plus completre ,
l’identité de la matière éleCtrique 8c de celle qui occafionne
la foudre, l’éclair 8c le tonnerre. Ibid-, b. Ses recherches fur
la formation du tonnerre. Dans la fuite des obfervations qu’il
'fit à ce fujet, il trouva les nuages plus fotivent éleCtrifés négativement
que politivement ; enforte , dit - i l , que dans les
coups de foudre, c’èft la terre qui frappe les nuages, 8c non -
les nuages qui frappent la terre. Hypothefe par laquelle il
tâche d ’expliquer la caufe de cette éleCtricité négative des
nuages. Ibid. 99, a , b. Expérience qui prouve qu’un corps dans
différentes circonftances de dilatation 8c de contraction, eft
capable de recevoir 8c de retenir plus ou moins de fluide
éleCtrique fur fa furface. Ibid. 100. a. Autres conjectures que
préfente M. V i lc k e , fur la caufe de l’éleCtricifé des nuages.
Ibid. b. Travaux du P. Beccaria fur le même fujet. Appareil
d’expériences qu’il a employé. Ibid. t o i . b. Ses obfervations
fur la formation des nuages o rageux, ibid. 102. a. 8c fur l’électricité
de ces nuages au moyen de fon appareil. Explication
que ce phyficien donne de ces phénomènes. Ibid. b. Selon
lu i , les nuages fervent de conducteur, pour voirurer le fluide
éleCtrique'des endroits de la terre qui en font furchargés, à
ceux qui en font épuifés. Il a v u dans un tems très-calme de
la pouffiere 8c d’autres corps légers emportés dans l’a i r , 8c
même aller quelquefois contre le ven t : explication de ce phénomène.
SpeCtacle à-peu-près femblable, mais accompagné
de plus de circonftances remarquables, dont M. Vilcke a été
témoin. Ibid. 1Q3. b. Démonftration de la maniéré dont les v;»
peursfont élevées pour former les nuages orageux. Ibid. b. L ’expérience
8c l’obfervation démontrent que la foudre part quelquefois
de la terr.e pour frapper les nuages. Conféquence que
l’auteur en tire fur la maniéré d’affujettir les conducteurs à la
ter re , 8c de les y enfoncer. D e la perte d'équilibre de matière
éleCtrique dans les entrailles de la terre. Caufe du bruit d e v
la foudre. Ibid. 104. a. Explication que donne M. Franklin
des effets de la foudre tombée fur le clocher de la ville de
Newbourg dans la nouvelle Angleterre. Ibid. b. La rapidité
du mouvement de la matière éleCtrique, eft la caufe de la
chaleur qu’elle produit dans les corps , 8c de leur embra-1
fement. Explication de quelques phénomènes qu’on remarque
fur les corps humains frappés de la foudre. Ouvrages
où l’on trouve la relation de la mort de M. Richman,
qui fut tué par un coup qui partit de fon appareil. Singuliers
effets du tonnerre fur quelques liqueurs. Ibid. 103. a. Pourquoi
il tonne fouvent en certains pays , en d’autres rarement, 8c
en quelques autres jamais. Obfervation fur la méthode de
détourner les orages par le fon des, cloches. Ibid. b.
Foudre ; caufe qui la produit. XI. 343. a. Explication de fcS
effets. Ibid. b. Conducteurs de la foudre. Suppl. II. 340. a ,, b.
&c. Pourquoi certaines régions font plus fouvent frappées de
la foudre que d’autres, 341. a. D e l ’état des poumons de ceux
qui ont été tués de la foudre. Suppl. IV . 618. b.
Foudre, comment il eft poflible qu’elle tombe en pierre.
XI. 343. b.
Fo udre, (Médec. An a t.) Recherches des caufes de la
mort de ceux que la foudre a tués, fans qu’on ait trouvé
en eux aucune trace de ce qui a pu leur ôter la vie. Exemple
raconté par M. Scheuchzer qui femble prouver que la feule
frayeur caufée par la foudre , peut donner la mort. Obfervations
qui femblent montrer que la vapeur du foufre ou la
perte de l’éleCtricité>de l’air par la foudre, peut auffi ôter
la vie. Autres cas qui nous apprennent que les hommes
peuvent mourir de fra yeu r , ou qu’elle peut les réduire à
l’extrémité. Phénomènes étranges que la foudre opéré quelquefois
fur le corps de ceux qu’elle fait périr. VII . 214. b.
Foudre ; caufe de la fuffocation par la foudre. V I I . 3 21p. a.
Rapport d’un chirurgien concernant un corps mort dé la
foudre. XIII. 806. a.
Foudre , ( Pierres de ) C e que M. Lémery penfe de ces
pierres. Opinion plus'raifonnable. V I I . 2x4. a.
Foudre, (Mythol.) dard enflammé dont les poètes ont
armé Jupiter, Préfentde la foudre que ce dieu reçut de Célus.
Les cyclopes fabricateurs de la foudre : vers de Virgile fur-
ce fujet, Stace eft le feul qui ait donné la foudre à Jution,
K K K K k k k k k