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japonoifes & chinoifes. XII. 55 3. b. Chauffure des foldats
romains. I. 687. a. X. 508. a. D i verfes chauffures anciennes,
défignées par les noms fuivans : baxea, II. 166, b. brodequin ,
433. <2. campes, III. 762. a. crepides, IV . 454. a. crupeçia,
3 2 2. a. endromis . 650. a. phacafie, XII. 481. b. Chauffure des
rois de Rome 8c des empereurs. X. 855. b. Voyeç l’article
Souliers des anciens , & l’article Antiquités, vol. I des planch.
— Sur le travail des différentes fortes de chauffures modernes,
voye^ les articles C ordonnier & Soulier.
C H A U V Ë , obfervations fur cet effet de la vieilleffe. VII I.
a 30. b. Pourquoi l’on devient chauve dans un âge avancé.
X IV . 939. b. Caule de la chûte des cheveux. I. 393. a. II.
5 66. k
CH A U V E A U , (François) graveur. V I I . 867. a , b.
CHAUVE-SOURIS. Pourquoi cet animal ne doit pas être
compté parmi les oifeaux. Chauve-fouris de ce pays ; celles
d’Amérique. III. 261. a, Ch au v e -fo u r is différentes par la
couleur, par la forme. Leur description. Lieux qu’elles habiten
t, tems où elles en fortent : leur nourriture : combien
-celles d’Amérique font redoutables. Des petits des chauve-
fouris , & des foins de la mere. Ibid. b.
Chauve-fouris de l’Hle de France. Suppl. III. 668. a. Efpece
de chauve-fouris appellée andira-guacu. 1 .447. a.
CH A U X , ( Chymie ) produits des calcinations proprement
dites qui peuvent être appellés du nom de chauxi favoir les cendres
vraies, le plâtre, les chaux communes & les chaux métalliques.
III. 261. b. C e qu’on appelle chaux commune, chaux
vive , chaux, & c . Ibid. 262. a.
Chaux commune, celle qui fe fait dans le reffort de l’amirauté
de Breft. Ufages auxquels elle fert. Conftruétion des.
fours à chaux. Maniéré d’y ranger les pierres qu’on fe pro-
pofe de convertir en chaux. UI. 262. a. Defcription des
opérations par lefquelles on fait la chaux. Comment on con-
noît que la chaux ell faite. Comment on laiffe refroidir le
fbur. C e qu’on fait de la chaux après que le four eff froid.
Obfervations fur la manoeuvre de faire la chaux : i° . fur le
tems le plus favorable, 20. fur les bourées, 30. fur la maniéré
de difpofer la bourée dans l’ât re , Ibid. b. 40. fur la violence
du feu. 30. Il doit être pouffé fans intermiflïon. 6°. Caractère
de la chaux bien cuite. 70. Sur la d iverfité des maniérés
de faire la chaux. 8°. Il faut creufer un puits aux environs
du four. 90. Maniéré de tranfporter la chaux ; celle d’allumer
du feu avec la chaux. Préparation de la chaux pour la maçonnerie.
Ibid. 263. a. C e qu’il faut faire pour avoir du mortier
incontinent. E preuve pour s’aùurer fi la chaux eft bien éteinte.
Ibid. b.
Chaux. Différence entre le gypfe 8c la pierre à chaux. V IL
1023. b. Efpece de pierre à chaux appellée liais. IX . 433. b.
Pierres dont ôn fait la chaux en Amérique. V I I . 730. a.
Chaux faite avec le marbre. X . 7 1 . a. D ’où dépend la bonne
qualité de la chaux. XII. 377. a. Fabrication de la chaux.
Suppl. IL 375.a , b. — 380. b.Renflement de fon volumelorf-
qu’elle efl réduite en pâte. Suppl. III. 81. a. Chaux brûlée.'
Suppl. II. 380. a. Chaux de coquilles d’huitres. Suppl. III.
462. a. Confédérations fur la chaux relativement à la maçonnerie.
IX. 82a. b. — 824. b. D es mefureurs & porteurs de
chaux. X . 427. b.
CHAUX, (Chaufournier & Maçon.") différentes qualités de
chaux. Chaux aigre. Chaux âpre. Chaux brûlée. Suppl. IL
381. a. Chaux coulée. Chaux étouffée. Chaux gardée. Chaux
grade. Chaux retournée. Excellente qualité de la chaux de
Metz. Ibid, b.
Examens du chyrnifle fur la chaux. Ses qualités extérieures.
Ses propriétés phyfiques-générales : fes propriétés communes
aux alkalis fixes : fes propriétés communes aux alkalis terreux
, parmi lefquelles fe trouve Celle de précipiter les alkalis
vo latils , & d’être réciproquement précipitée par ces fels. III.
263. b. Cette réciprocité d’aélion dérange l’ordre de rapport
des fubftances alkalines avec les acides, établi dans la table
des rapports de M. Geoffroi. Comment cet auteur répond
à l’objection dont il s’agit ici. La chaux doit être moins regardée
comme une fimple terre que comme un f e l , félon
M. Geoffroi. La ch au x, dit-il, de même que les alkalis fixes,
abforbe l’acide dans le fel ammoniac, & détache le fel v o latil
urineux, ce que ne font point les terres aBforbantes.
Cette propofition attaquée. Propriétés communes à la chaux
6 aux alkalis fixes falins. Qualités fpéciales de la chaux. Ibid.
264. a. E xtinâion de la chaux. Lait de chaux. Eau de chaux.
Chaux lavée. Réfidu cryftallifé de l’eau de chaux, félon M.
Stahl. Le fond du problème fur le fel de chaux a roulé fur ce
point ; favoir fs la chaux produifoit fes effetsd’alkali par un f e l ,
par conféquent alkali, ou par fa fubftance terreufe. Ibid. b.
Fruit des expériences de M. du F a y ,pou r lafolution du problème.
L e fel de chaux n’exifle point. Obfervations fur les
fe ls acides admis dans la chaux par quelques chymiftes. D e
la crème de chaux. Expériences de M. M alouin, fur la crème
de chaux. Acide vitriolique foupçonné dans la crème de
chaux. Ibid. 263. a. Effervefcence avec chaleur de la chaux
& de l’eau. La théorie chymique de la chaleur des effer-
C H A
vefcences nous manque abfolument. Comment l’expliquolt
l ’école chymique du dernier fiecle. Chaux éteinte; fon union
à l’eau, châtre beaucoup fon aélivité. En quoi confifte ce principe
v i f & pénétrant qui s’élève de la chaux pendant fon
effervefcence avec l’eau. Ibid. b. En quoi différé la chaux
éteinte à Pair de celle qui eft éteinte avec effervefcence.
Réfurre&ion de la chaux : m oyen de rétablir la chaux éteinte
dans fon état de chaux v iv e . Changement que la chaux opéré
fur les alkalis falins. C ’eft un des faits çhymiques les moins
expliqués : fyflême des chymiftes fur ce phénomène. Ibid.
ï66.a . D e la formation du mortier. La théorie de cette formation
eft peu connue des chymiftes. La chaux éteinte à l’air ne
fe lie pas avec le fable; celle qui eft éteinte à l’eau eft d’autant
meilleure qu’elle eft plus ancienne. Union de la chaux
ap blanc d’oe u f & aux laitages , dureté confidérable où parviennent!
ces mélanges : théorie de ces phénomènes« encore
inconnue. Ufages qu’on en tire dans les arts. La chaux
coagule aufli les corps muqueux. Diffolution de la chaux par
les acides. Principales circonftances de fa combinaifon avec
chacun des acides: i° . avec l’acide vitriolique, Ibid. b. z°.
a v e c l ’acide nitreux , 30. avec l’acide du fel marin. 40. L e
vinaigre diftillé diffout la chaux avec effervefcence. Ibid.
167.4. Expérience curieufe faite fur la chaux de M elun éteinte
avec le vinaigre diftillé. La crème de tartre s’unit aufli avec
la chaux. Tous ces acides forment avec l’eau de chaux les
.mêmes fois que chacun forme avec la chaux v iv e ou la chaux
éteinte. Chaux employée à corriger ou prévenir l’acidité
de certains vins. Aélion de la chaux fur le fo u fre , les huiles,
&c. Ibid. b. D ’où réfulte fa propriété à manifefter les-fols
neutres contenus dans les fucs ou les décoiffions des plantes.
Son utilité dans la fabrique du falpêtre, à blanchir le fil &
les toiles, &c. Caufticité de la chaux. Variétés des chaux.
Rapports & différences de la chaux & du plâtre. Ibid. 268. a.
Rapport & différences de la chaux v iv e & de la chaux métallique.
Vertus médicinales de la chaux. Ibid. b. Ufages de l’eau
de chaux en médecine. Qualités vénéneufes de la chaux.
Ibid. 269. a. Quelques médecins ont cependant ofé donner
intérieurement la chaux, même en fubftance. Ufage intérieur
de la chaux : maladies contre lefquelles on a principalement
célébré fon efficacité. Elle eft plus utile & moins dangereufe
dans les pays froids & humides, que dans les contrées plus
tempérées. Préparation de l’eau de chaux première, & de l’eau
de chaux fécondé. Ibid. b. L’eau de chaux m êlée au lait, le rend
plus propre à certains eftomacs. Maniéré de prendre ce re*
mede. Il ne convient pas dans l’état de maigreur. Ufage de
la chaux dans la pharmacie chymique. Ibid. 270. a.
Chaux. Suite des expériences & obfervations des ckymifles &
des phyficiens fur la chaux. La chaux n’eft telle que parce
qu’elle eft privée de l ’air fixe. Suppl. I. 233. a. Comment les
péripatétidens expliquent la chaleur de la chaux v iv e. III.
29. b. M. Lémery obferve que dans la calcination de /la
chaux v iv e , le feu dont elle s’imbibe fait une addition fon-
fible à fon poids; que pendant cet emprifonnement ce fou
conferve toutes les propriétés particulières du fe u , &c. O b -
jeélions & réponfes. 30. a. Expérience de B o y le fur la chaux
v iv e. Son fontiment fur la difpoiition qu’elle a de s’édxauf-
fer dans l’eau. Pourquoi les fels produifent plus promptement
les mêmes effets que l’eau chaude. Ibid. b. D e la cauf-
ticitè de la chaux. Suppl. II. 273. a. La pierre à chaux ne fe
vitrifie p oint, traitée feule; mais dans fon mélange a v e c .la
mine de fer g rillée, elle fe vitrifie. V I. 497. a. La chaux
confidérée comme fondant pour les métaux. 922. a. Pourquoi
la chaux a la vertu de détruire certains corps. IX . 826«'
a , b. Huile de chaux. VIII. 338. a.
C haüx métallique, (Chym.) définition. Les chaux confor-
ven t encore leur caraélere fpecifique. Dans toute chaux métallique
il fe trouve une portion de matière qu’on ne réuf-
fira jamais à rétablir dans fa p remière forme de métal. T ro is
queftions dont la folution n’eft point connue encore. Cette
matière irréductible eft-elle dépouillée de tout caraélere fpé-
cial ? III. 270. a. La deftruétion abfolue des métaux même
parfaits e ft-e lle polfible ? La terre mercurielle de Bêcher
refte-t-elle unie aux chaux métalliques réductibles •? Ibid. b.
Chaux métallique. C e qu’on entend en chymie par chaux,
chaux d’or ou d’argent. II. 343. a. Chaux métalliques chargées
par la calcination d’une matière qui en augmente le poids.
343. a. Chaux préparées par le foufre: chaux préparées par
le nitre 8c le foufre : chaux de cette efpece la plus parfaite ;
il ne faut pas confondre ici ces chaux avec les précipités
métalliques.Ti&id. Rapports 8c différences entre la chaux v iv e
& la chaux métallique. III. 268. b. En quoi les chaux métalliques
different de l’arfenic. Suppl. I. 381. Chaux d’or 3
comment on la fait. I. 314. a. XI. 326. b. Réfultat du mélange
de l’acide marin , avec une efpece de chaux d’or. X IV .
923. 4. Edulcoration de la chaux d’or. IV . 832. a. Fufion de
cette chaux. Ibid. b. — Chaux d’argent. IX. 739. b. 1. 641. b. —
Chaux de cuivre. IV . 340. b. Chaux nommée.as uflum, faffran
de vénus. 343. b. — Chaux d’étain qui fe forme fur la furface
de ce mitai en fufion. V I . 7. b. — Chaux de plomb plus
C II E C H £ 295
pefante dans cet état qu’avant la. calcination. X. 191. b. Sût
Cette chaux métallique, confultez l’article Plomb. XII. 774.
b; & c> Emplâtres dans lefquelles on fait entrer la chaux de
plomb. V . 589. 'b. — Chaux de fer ou de mars. V I. 496. b. 8cci
X . 132. a ,b . — Chaux des métaux appellée fpodium. X V . 479.
b. Chaux de zinc. X V I I . 7 1 7 . a , b. Chaux d’antimoine. I. 309.
b. X IV . 40. a. Chaux d’antimoine appellée fondant de. Rotrou.
V II . 64. b. — Réduirions des chaux. XIII. 881. A . Sur les
propriétés médicinales des chaux métalliques, voyeç A ntimoine
, MATIERE PERLÉE , MAGNESIE BLANCHE, VlTRÎÔL,
Mars, Matière médicale. Sur l’opération qui confifte à
faire les chaux métalliques , voye^ Calcination.
C H A Y , ( Botan.) plante qui ne croît qu’en Goleonde,
d’où l’on tire ce beau rouge des toiles de Mafulipatan qui
rie fo déteint jamais. III. 337. b. . • •
CH A ZE L LE S , (Jean-Matthieu de) (es vo y a g e s , fa patrie,
fes talens. IX. 777. b.
CH AZ IN ZA R IEN S , (H i f . eccléf. ) hérétiques d’A rménie,
au feptieme fiecle. Dérivation de ce mot. Autres noms qu’on
leur a donnés. Leurs dogmes. III. 270. b. .
CHEBECS barbarefques , ( Marine) obfervations fur ces
bâtimens. Q u elle eft la, m eilleure maniéré de s’en rendre
maître. Suppl. III. 170..a» b.
C H E C À IA , (H i f . mod. ) nom commun en Turquie à
plufieurs officiers. Trois principaux checaia, celui des ja-
jiiffaires, Celui de cuifine, celui de l’écurie. III. 270. b.
C H E D A , (Comm.) monnoie d’étain du royaume de C h éd a ,
dans les Indes orientales. V aleur du chéda o&ogonal, & du
chéda rond. III. 270 .b.
C H E D D E R , (Géogr.) riche village d’Ang leterre, dans
la province de Sommerfet. Ses excelleiis fromages. Cidre qui
s’y prépare. Curiofité naturelle dans fon Yoifinage. Suppl. IL
381. b.
CH E F , partie de la tête qui foroit coupée par un plan horizontal
qui pafleroit au-deffus des fourcils. Acceptions figurées
de ce mot. III. 271. a.
C hef. (Jurifp .) C h e f d’accufation. III. 271. a.
Chef a un arrêt, fenteàce,, 8cc. On peut exécutât" utl cm
plufieurs chefs d’un jugement & appeller des autres. III. 2 7i.a .
Chef-cens , principal cens impofé par le feigneur direiff ,
&c. Ainfi appelle pour le diftinguer du fur-cens. Différence
entre l’un & l’autre. C e que la Coutume de Paris, art. 7 7 7 , dit
du chef-cens. Dans tous les anciens titres & praticiens, le
cens ordinaire eft appelle chef-cens. III. 471 .a. Voy. Chevage.
Chef , crime de leze-majefté au premier ch e f, au fécond
c h e f, au troifieme chef. III. 471. 4 . Ouvrage à confulter.
Ibid. b.
Chef de demande ; affaires où il y a trois chefs, & fix chefs
ide demande. III. 2 71. b.
Chef de l'édit, premier & fécond ch e f de l’édit des préfi-
diaux. III. 271. b.
CHEF d’hommage en Poitou. III. 2 71. b.
C hef d'ho f i e s , ou d’hofiifes ; feigneur cenfier ou foncier.
Explication du mot : anciens titres 8c auteurs où il eft employé.
III. 271. b. .
Chef-lieu, le principal lieu d’une foigneurie. Q uel il eft.
I l appartient à l’aîné par préciput. D ivers fens de ce mot
félon différentes coutumes. III. 272; a.
C hef-mets , ou chef-mois. Ouvrages à confulter. III. 272. a.
C hef du nom & armes. III. 272. a.
C hef-d’ordre , la principale maifon d’un ordre régulier
tou hofpitalier. Les abbayes chefs-d’ordre font toutes régulières.
D ifpofitif de l’ordonnance de Blois , fur la maniéré de
pourvoir aux chefs-d’ordre. III. 272. a.
C hef-sEigneuR , diverfes lignifications, félon les coutumes.
Obfervations fur le chef-feigneur, félon la coutume
de Normandie. ÏII. 272. a. O uvrages à confulter. Ibid. b.
C hef-de-sens. IU. 272. b.
C hef d'efeadre, fes fondions , fon rang, fa marque diftinc-
tive. Il fait les fondions du lieutenant-général de la marine en
fon abfonce. Les chefs-d’efcadre ont vo ix délibérative dans le
confeil de guerre. Ancienne divifion de la marine du roi en
fix efeadres. Aduellement il y en a quatorze en France. III.
272. b.
CHEF d'académie, ( Manège'), U I. 272. b.
CHEF de parti. V I . 360. a. *■ '
. C hef. ( Blafon) Chefabaiffé, furmonté , bandé, &c. III.
(272. b.
Chef, piece honorable qui repréfonte le cafque de l’homme
de guerre ou de l’ancien, chevalier. Différentes épithetes
qu’on joint à ce mot dans l’art héraldique. Etymologie du
mot chef. Suppl. IL 382. a.
Chef, piece honorable de l’écu. Suppl. IV . 367. a. Chefs
coufus de couleur fur couleur. Ibid. II. 642. b. Chefs éman-
chés. 796. a. C h e f fur un autre chef. Ibid. IV . 3 6y. b. C h e f
foutenu d’une devifo. 368. a.
C hef , Saint- , ( Géogr. ) Suppl. IV . 696. b.
Chef , ( Manuf. en foie , laine , toile ) la première partie
ourdie. Obfervations fur les chefs des pièces en toile , en
laine , éh foie. Les pièces sfontament par la queue , & lé chef*
fe vend le dernier. III. 273 . a.
Ç/ief i ( Econom. rufiiq. ï fynonyme à piece ; objets auxquels
il s applique. Il ne s’emploie que quand la coUeâion e ft un
peu confidérable. III. 273 . a.
Chef-d’oeuvre , en préfence de qui il fe fait & à qui
on le préfonte. Il y a des communautés où l’on donne le
choix entre plufieurs chefs-d’oe u v re , d’autres où l'on en exige
plufieursi Chefs-d’oeuvre de l’architeiffe, du charpentier, des
Ouvriers en foie. Inutilité des chefs-d’oeuvre: Gomment les
chofes fe paffent aux réceptions. 1IL 273. av
Chef d’oeuvres : leur inutilité. IX. 913 .4 . Obfervations fur
la néceflité d’un chef-d’oeuvre pour être admis à la maitrife
d’orfèvrerie. XI. 628. a-.
CHEFCIER , ( H i f . eçcl. ) Origine du mot : c’eft. le premier
marqué dans la table-des noms des eceléfiafliques. O n
donne encore aujourd’hui ce nom au ch e f de quelques églifes
collégiales. Dignité que ce nom' défignoit au tems de Gré-
goire-le-grand. IIL 273. b.
CH EG R O S , ( Cordonn. Bourreliers , Selliers , 8cc. ) efpece
de bout de filet. Maniéré de le faire : on en arme les extrémités
a vec de la foie de fanglier. III. 273. b.
CH EIRO BA LISTE , (H if .a n c .) defcription de .cette machine
& de fon ufage. III. 273. b.
CH EIROMOCRATE,architecte du temple d’Ephefe. X V L
7 1 ; a.
CH E IRH O TO N IE , voyeç Keirotoniei
CH E K A O , pierre que les Chinois font entrer dans la com-
pofition de la couverte de la porcelaine. Fauffe idée que les
Ëremieres relations en avoient donnée» Définition du chekao*
[L 274. 4.
Chehao ; voyez fur cette pierre. X IIL 108. a. 120. b.
CH E L ÏD O IN E , ( Bot. ) g rande chelidoine. V . 269» 4.
CH ELM IN A RD j ( Antiquités ) voyez cet article III*
538.4.
CH ELO N E , defcription de cette plante. IIL 274. a.
C H E LO N IT E , pierre de ce nom, voycç Brontias.
C H E L V E T , cri ufité dans le ferrail lorfque le grand fei-
pneur veut aller dans le jardin des fultanes. Effet de ce cri :
danger d’y défobéir. HI. 274. b.
CH EM A , mefure ancienne. Celui des Athéniens, celui
des Romains. Il eft difficile de déterminer la capacité des
mefures par le poids des fluides , à moins qu’on ne. connoifle
individuellement le fluide même qu’on mefuroit. III. 274. b.
CH EM A G E , ou Chinage , droit de péage qui fo paie à
Sens. Ancienneté, de ce droit. Où il en eft parlé. III.'274. a.
CH EM ER A G E , ( Jurifp. ) droit ufité dans les coutumes
appellées de parage. Etymologie du mot. C ’eft une queftion
fi ce droit eft attaché à la perfonne de l’aîné , ou à celui
qui fo trouve propriétaire du chef-lieu. L e chemeragé peut
fe conftituer de différentes maniérés. III. 274. b.
CHEM IE R , (Jurifp. ) l’aîné mâle des cohéritiers, en certaines
coutumes. Origine du mot. La qualité du chemier vient
de lignage. Elle s’acquiert néanmoins encore de deux maniérés
ici indiquées. III. 274. b. L e chemier a les qualités
du fief & l a garde des titres. Tant que le parage d u re , les
puînés ne doivent aucun hommage à leur chemier, &c. D i vers
articles de jurifprudence fur cette matière. Ouvrage à.
confulter. Ibid, b,
CHEMIN , route , voie : différences entre ces mots. Voye^
Route. III. 173. a. Ancienneté des grands chemins. Réglés
de police fur cet objet établies à Athènes , Lacédémone ,
Thébes , &c. Etat des chemins .dans la Grece ancienne. O n
attribue le pavé des premières voies aux Carthaginois. Tra;
vaux des Romains à cet égard. La vo ie Appienne. La voie
Aurelienne. La vo ie Flaminienne. Multiplication de ces routes
qui conduifoient à Rome. La voie Domitienne. Travaux d’A u-
gufte pour les grands chemins. Ibid. b. Ceux que conôruifit
Agrippa dans les Gaules. Chemins de communication de l ’Italie
aux provinces orientales de l’Europe. Les mers ont pu
couper les chemins entrepris par les Romains , mais non lès
arrêter, témoins la Sicile , la Sardaigne , l’iffe de Corfe ,
l’A ng lete rre , l’A f ie , l’Afrique, dont les chemins communi-
quoient avec ceux de l’Europe par les ports les plus commodes.
Grandeur de ces travaux. Maniéré dont ces routes
étoient coriftruites. Ibid. 276. a. On ne fe contentoit pas de les
rendre commodes & durables , on les embelliffoit encore.
Ouvrages à confulter fur ce fujet. Chemin remarquable de
Cufco à Quito en Amérique. La police des grands chemins
fuivit chez les Romains toutes les révolutions du gouvernement
8c de l’empire, & s’éteignit avec ceîùi-ci. Tra vaux de
Charlemagne pour les rétablir & en conftruire de nouveaux.
Soins de Philippe-Augufte pour cet objet. Ibid. b. Création
du grand-voyer par Henri IV . Soins aâuels du gouvernement.
Ibid. 277.4. Voye[ PONT & CHAUSSÉE.
Chemin , voyeç les articles Route 8c Voie. Colonnes milliai-
res. des Romains : comment les Romains & les Gaulois défi*
gnoient les diftances fur les colonnes placées dans les grands
chemins.. III. 65 2. b. Comment fes Romains pavoient leurs