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peuples après leur défaite .par les Romains. IIS. 451. b+Voye^
Jütland Sc Cimmériens.
CIM BRIQ UE Ckerfonnefe. XIII. 700. a,
C IM E N T , étymologie du mot. C e que les anciens enten-
<1 oient par ciment. III. 452. b. Le mortier ,1a foudure , 1 a glu
•font des cimens. C elui qu’on employa aux murs de Babylone.
Compofnion du meilleur ciment que l’on connoiffe. /us daü
pour recoller k verre & la porcela.ce C e^ ix » ; eplend.par
ciment en arcHttftort. Deux ferres : le c taud* g g g a s g
s’e n fe rv i r , & l e froid. Ciment des orfè vre s, Ion ufage. C iment
des'chymifies; deux fortes, le commun & le royal.
Auteurs à confulter. Ibid. 453. a.
Ciment voyez Bitume. Ciment connu des anciens lous le
nom de maltka. IX. o$o. a. D u ciment & de fon ufage en
maçonnerie. 825. a. Différentes fortes de cimens pour lier les
pierres. Ibid, a , b. Ciment qui fert à attacher les pierres pré-
cieufes à un manche pour les travailler. 587. b. Cimens fait
avec la pouzolano. Suppl. IV . <25. à.
C IM E N T O , ( Academie del ) Suppl. I. 88. b
CIMETERRE des anciens. X V I I . 786. a. Voye^ les planches
du Fouvbiffeur, vo l. IV , planche 2.
C IM E T IE R E , différence entre la coütume des Romains
& la nô tre , fur la maniéré de rendre ün lieu religieux & hors
■ du-commerce. Lieux où étoient autrefois les cimetières. III.
. . a £ n qUel teins il fut permis d enterrer dans les villes.
■ Situation ordinaire des cimetières. Permiffions à obtenir pour
remettre un cimetiere dans le commerce. Un cimetiere ou
•depuis iong-tems perfome n W i t è t é ihhtimé, eft fujet à
prefcripdon. Ulsges profines défendus fur les cimctterçs.
Réconciliation d’un cimetiere pollue par quelque fcandale.
"Ouvrages à confulter fnrfce. fufet. Les proreftans ont de s ci metières
affignês par le ju g e royal : auteurs a confulter.IbU.b.
C ime t ier e , ( Mèdec. ) émanations cadavereufes qui s exhalant
des rimetieres. Faire enforte que l’air n’y foit jamais
affez infecté pour être dangereux, ou que linfeéhon, lorfque
fon intenfué eft inévitable, ne piûffe y caufer aucun funefte
accident, Voilà ce que l’on doit fe propoier. - D e le ite t de
la terre fur les émanations cadavereufes. Ces émanations auront
d’autant moins de denfité, que les cadavres feront plus
profondément enfouis, & qu’il y aura plus de diftance en-
tr’eux. — D e la formation des vapeurs qui refultent du mélangé
de ces exhalations avec l’air. — Suppl. IL 428. a. D e
l ’aétion de l’air fur ces vapeurs. L’air des cimetières, par l’effet
des pluies & de la chaleur, ou par leur concours, deviendra
fouvent capable d’infeéter ceux qui le refpireront, foit dans
le lieu même, foit dans le voifinage, fuivant la dire&ion & la
véhémence des vents. - D’où il rèfulte qu’on doit placer les
cimetières dans des endroits où l’air foit le moins humide
qu’il eft poflible, 8c jouiffe d’une liberté qui puiffe favorifer
le mouvement de toutes fes couches, 8c qu’ils doivent être
fitués de façon que les vapeurs qu’ils fourniffent ne puiffent
être portées für des lieux habités. Ibid. b. Profondeur à la-
quelfiî on doit enterrer les morts. Efpace qu’on doit afligner
a chaque fépulture. D e l’étendue à donner à un cimetiere.
Ibid. 429. a. Danger d’ouvrir la terre avant que les émanations
cadavereufes aient été épuifées. T erme après lequel on peut
fans inquiétude r’ouvrir d’anciennes foffes. Un cimetiere def-
tinê pour la defferte d’une paroiffe, dans laquelle, année
commune, il mourroit quarante perfonnes, doit avoir huit à
dix mille pieds quarrés de furface, mais jamais moins de
huit mille quatre cens. Réfumé de toutes les réglés qu’on doit
obferver pour p révenir le funefte effet des émanations cada-
vereufes. Ibid. b. La fituation des cimetières hors des villes a
été de tous tems, chez les peuples policés, un effet de leur attention à écarter tout ce qui peut älterer la fanté des hommes.
— Anciennement les chrétiens ne permettoient pas que
l’on conftruisît des èglifes dans les endroits où les morts avoient
été enterrés. - En quel tems s’introduifit l’ufage d’enterrer
dans les villes. - Voe u pour fon abolition. Ibid. 430. a.
Cimetiere, noms que l’on donnoit anciennement aux cimetières.
V I I . 374. b. Prières fur les cimetières des martyrs.
X IV . 521. b. Arrêt du parlement de Paris, qui défend l’uiage
des cimetières dans la ville. Suppl. IL 808. b. 8cc.
CIM IE R , la partie la plus élevée dans les ornemens de
l’écu. Vo y ez -en la figure dans le vol. I des planches, article
de Y Armurier. C ’étoir autrefois en Europe une plus grande
marque de nobleffe que l’armoirié. L e gentilhomme qui avoît
affilié deux fois au tournois folemnel portoit deux trompes
en cimier fur fon cafque. D u cimier de plumes. Son ufage
renouvelle par le maréchal de Saxe. L e cimier n’eft plus qu’un
ornement de blafon, &c. III. 433. b. Confultez là-deüus le
P. Meneftrier. Ibid. 454. a.
CIMMÉRIENS, les Grecs plaçoient le Bofphore cimmé-
rien fur les confins de l’enfer. Divers peuples de ce nom.
III. 45 4. a.
Cimmérlen, Bofphore.IL 337. b. Sa capitale.XII. 318. b.
C imm ériens , (Giogr. ) Homere dit qu’Ulyffe alla au pays
des Cimmériens. George Carleton entend par ce pays l’A ngleterre.
Obfervations qui appuient cç fentiment. Suppl. II,
C I N
43a. a. Hemere ajoute qu’Ulyffe s’en retourna ftit le fleuve
océan. Le même favant anglois penfe qu’il faut entendre par-
là le canal d’Ang leterre, qui fe trouvoit anciennement à-peiv-
près de la largeur d’un fleuve. Cette conjefture appuyée par
différentes obfervations. Peuples de la Grande * Bretagne
qu’Hérodote nomme Kuicraç, & Céfar cantios.Ibid.b.
C IM O L É E , ( terre ) efpece de terre dont parlent les anciens
naturaiiftes. Deux efpeces. O rigine du nom. C e que dit T o u rn
e n t fur cette terre. Ufage qu’on en fait au levant. O n s’en
fervoit en médecine. Divers lentimens des naturaiiftes fur la
cimolée des anciens. III. 454. a.
Cimolée, caraéleres de cette terre : origine de fon nom»
XIII. i i q . 4.
C IM O N , général Athénien, Suppl. L6 73. a. condamné an
hanniflement de l’oftracifme. XI. 694. a. Conquête qu’il fit de
l’ifle de S cyros. X IV . 846. b.
ClMON Clèonien : fes talens en peinture. XÎL 237. b.
C IN AM OM E , ( Cornm. ) ce font les jeunes pouffes de
l’arbre çannelier, qui donnent le vrai cinamome, & les
vieilles branches donnent la cafte qui eft plus dure & ligneufe.
L e cinamome, ou cannelle d’aujourd’h u i, étoit Beaucoup plus
rare 8c plus précieux dans les anciens tems : c’e’ft ce qui donnoit
lieu fouvent de fe fervir des différentes efpeces de cafte
ligneufe. Suppl. II. 430. b.Triage de la cafte que les Hollandois
ont foin de faire dans leurs magafins de Colombo, à l’ifle de
Ceylan. Cette cafte eft toujours brûlée avec foin fous les
y eu x des furveillans, 8c autres infpeéfeurs de la cannelle. Ibid*
431. a. Voye^ ClNNAMOME.
C IN C IA , loi. IX. 654. b. f
C IN C IN N A TU S , ( Quintus ) éloge de ce grand homme.’
X IV . 12 î. a. Comment il reçut les ordres de la république
qui l’avoit élu di&afèur. X V I I . 229. b.
CIN ER A IR E S , urnes. X V I I . 513. b. 514. 4. *
C IN G U LUM , ( Géogr. anc.) ancienne v ille d’Italie dans
le Picenum, bâtie aux dépens de Labienus, lieutenant de
Céfar dans les Gaules. Sa fituation. Médaille qu’on a cru
frappée à l’occafion de fa fondation. Cette v ille eft aujourd’hui
Cingoli. Suppl. II. 43 x. a.
C IN N A , tragédie de Corneille. Dénouement de, Cinna.
II. 773. a. Exemples du genre fublime tirés de cette piece.
X V . 567. a , b. Principale caufe des applaudiffemens qu’elle a
reçus. X I. 185. b.
C IN N A B R E , deux efpeces, le naturel 8c l’artificiel. D e s cription
du cinnabre naturel. Comment il fe forme. M oy en
qu’on emploie pour féparer le foufre du mercure , qui l’un
& l’autre entrent dans la compofition du cinnabre. Proportion
de ces deux matières dans le cinnabre pur. L’opération
ici décrite s’appelle revivification. Matrices dans lefquelles le
cinnabre fe forme. Minéraux où elles fe trouvent. III. 454. b.
Le cinnabre a auffi des filons qui lui font particuliers. Principales
mines de di vers pays qui en fourniffent : la plus riche
eft celle d’Almaden en Efpagne, fur laquelle M. de Juffieu a
donné un mémoire îrès-circonftancié. Précis de ce mémoire
fur la maniéré dont on y tire le mercure du cinnabre. Avantage
de cette méthode fur quelques autres. Ibid. 455. a. Maniéré
de s’affurer fi un minéral confient du mercure, ou eft
un vrai cinnabre. Moyen de reconnoître fi le cinnabre a été
falfifié. C e que les anciens entendoient par cinnabre naturel
qu’ils appelaient minium. Ufage qu’ils en faifoient. C e qu’ils
entendoient par cinnabre artificiel. Autre efpece de cinnabre
des anciens connu parmi nous fous le nom de fang-dragon.
C e qu’on entend aujourd’hui par cinnabre artificiel. Il faut
avoir foin de l’acheter en gros morceaux 8c non en poudré.
Travail du cinnabre en Angleterre, à Venife 8c en Hollande.
Ibid. b. Diverfes recettes pour lé faire. Maniéré indiquée par
Stahl. Maniéré de faire le cinnabre en grand, félon le même
auteur. Ibid. 436. a. ■ f
Cinnabre, divers lieux de l’Europe où l’on a trouvé des
mines de mercure en cinnabre. X. 372. b. Cinnabre artificiel;
revivification du cinnabre. 374. b. vol. V I des planches ,
Métallurgie, travail du mercure. Comment On fait le cinnabre.
I. 98. a , b. C innabre pour la peinture à frefque. V I I . 304. a , b.
Cinnabre d’antimoine. I . 509. à. X IV . 40. b.
Cinnabre artificiel, ( Mat. méd.) raifons qui doivent faire
préférer en médecine le cinnabre artificiel au cinnabre natif.
Maladies pour lefquelles on recommande l’ufage intérieur du
premier. III. 456. a. Son utilité en, pareils cas conteftée. Maladie
où cette matière employée en fuffumigation eft véri-,
tablementutile. Ibid. b..._ • .!
C lN N AM OM E , obfervation fur le cinnamome des an-;
ciens.II. 393. a ,b . Voye^ ClNAMOME.
C IN Q , propriétés de ce nombre félon les Pythagoriciens.’
X I.'205. é.TRégle de cinq. X IV . 22. a.
C IN Q U A IN , (A r tm ilit.) ancien ordre de bataille com-
pofé de cinq bataillons. Comment on les détache. Leur difoo-
fition fur le champ de bataille. Comment on les met en état
de combattre. IU. 456. b. T-_
' C IN Q U A N T E N IE R S , officiers de police à Pans. XIII.
680. b. 682. b, _
C IN Q U A N T IEM E ;
C I R
C IN Q U A N T IEM E , ( Jurifp. ) impofition levée en certains
tems pour le befoin de l’état. Le v ée de cette impofition en
diverfes occafions. III. 436». b. Il paroît que les rois de France
ont levé en divers tems une impofition, qui étoit tantôt du
centième, tantôt, du cinquantième. En quelle nature ce cinquantième
devoit être perçu* Sa fùppreffion en 1728. Ibid.
437. a. Voyez DÉCIME.
' C IN Q U IÈM E , ( J unfpu ) on p ayoit autrefois le cinquième
en Egypte. Cinquième le vé par Philippe-le-Bel fur les
églifes du royaume. C e qu’on entend par ce m o t , en matière
de fiefs. III. 457- a‘
C IN TR E , ( ArchiteSl. & Coupe des pierres ) Mémoire a
confulter pour connoître & calculer la forcé des cintres.
Définition du cintre que les Italiens nomiutnt armatura. Rien
de plus important en fait de conftruélion de voûtes que le
travail des cintres. III. 437. a. Auteurs auxquels il faut recourir
pour connoître les différentes façons de les conftruire.
Principes fur lefquels on les conftruit. Effort que peut fou-
tenir une piece de bois de chêne pofée verticalement. Comme
la plupart des pièces font néceftairement inclinées dans le
cintre , M. Pitot fait le calcul de leur réfiftanee félon leurs
divers angles d’inclinaifons, par ou l’on connoît le rapport de
la force du cintre à celle de la voûte. Ibid. b.
C in t r e , ( Décorât. théâtr. ) partie du plancher de la falle
de l’opéra qui eft fur l’orcheftre. Sa ftruélure, 8c autres objets
qui s’y rapportent. III. 437. b. Loges qu’on y a pratiquées. Ibid.
438. a. „ ^
C IO F A N I , ( Ercole) ouvrage de ce littérateur. X V .
£53. a.
C IP P E , petite colonne à infeription qu’on élevoit autrefois
dans les grands chemins ou ailleurs. Cippes appellés
colonnes militaires. Traité de Hottinger fur les cippes des
Juifs. Cippe étoit encore une efpece d’entraves, &c. Cippes,
pierres élevées d’efpace en efpace fur le. terrein où l’on
marquoit avec la charrue l’enceinte d’une nouvelle v ille , &c.
n i . 438. *. ■ ■ ■
C IR , {S a in t) quatrième voeu des religieufes de S. Cir.
C l c A S S IE , fituation de ce pays. Religion des habitans.
A qui appartient le pays. Son commerce. III. 438. a;
C IR CA S SIEN S , obfervations fur ces peuples. VII I. 346. a.
Comment ils inoculent la petite v érole. 738. a. Ils ne fe mêlent
a v e c aucun autre peuple. Suppl. I . 349. b. Tartares arcades.
X IV . 76 1 . b. X V . 921. a.
C IR C É , adorée à Minturne. X. 120 .a .
CIR C EN S E S , ce qu’on entendoit par les jeux du cirque.
Jeux des gladiateurs; quels hommes s’y étoient employés.
Én quelles circonftances fe doimoient les jeux du cirque.
Jeux plébeyens inftitués par Adrien. HL 438. b. - Voye[
C ir q u e . y
C ircenses , jeux. Obfervation fur ce qui en eft dit dans
l’Encyclopédie, qu’Adrien inftitua de nouveaux jeux du
cirque nommés Plébeyens. Suppl. IL 4 3 1 .4 . D u cirque qui
portoit le nom de cet empereur.. Ibid. b.
C IR C O L OM E Z Z O , ( Mufiq. ) efpece d’agrément ainfi
nommé autrefois. Suppl. IL 431. b.
CIR CO N C E L L IO N S ou Sc o to p it e s : feéfe de Donatiftes
en Afrique dans le quatrième fiecle. Origine de leur nom.
Chefs de ces brigands enthoufiaftes ; bâtons qu’ils portoient.
Donat les appelloit les chefs des faints : un faux zele de
martyre porta plufieurs d’e'ntr’eux à fe donner la mort. Comment
leis autres furent réprimés. Les femmes imitèrent la
fureur des cirçoncelUons. M . 438. b.
C IR C O N C IS IO N , cérémonie religieufe chez les Juifs &
les Mahométans. D ’autres peuples la pratiquent, mais non
dans des vues de religion. III. 438. b. Circoncifion preferite
à Abraham, comme Tceau de l’alliance. T o u te fa maifon fut
foumife à la même loi. C e précepte réitéré à Mo y fe. La
circoncifion diftinguoit les Juifs des autres nations : paffages
de Tacite & de S. Jérôme. Auteurs qui prétendent que les
Juifs avoient emprunté la circoncifion des Egyptiens : paftage
d’Hérodote fur lequel ils s’appuient. Réfutation de ce fentiment.
Ibid. 430. a. Comment fe pratiquoit la circoncifion
chez les anciens Hébreux. Mutilation que fe faifoient les
Çrêtres de Cybele. Cérémonies de la circoncifion chez les
uifs modernes. Ibid. b. Cérémonies pratiquées chez les Juifs ,
félon D . Ça lmet, à la réception d’un profélyte qui venoit
d’une nation ou la circoncifion étoit établie. Les Juifs apollats
s’efforçoient d’effacer en eux le ligne de la circoncifion.
Auteurs qui le nient. Leur fentiment réfuté. Ibid. 460. a.
Effets moraux de la circoncifion. D eu x fentimens des Juifs
fur la néceflitè de cette cérémonie. Les théologiens la confi-
derent comme un facrement de l’ancienne loi. S. Aueuftin a
prétendu qu’elle remettoit le péché originel aux enlans. S.
Grégoire le grand n’eft pas moins formel.1 Autres théologiens
qui penfent de même. Cependant le fentiment le plus
commun eft que la circoncifion n’avoit point été inftituée
.pour fervir de remede au péché originel. Autorités qui le
prouvent. Ibid. b. Raifonnemens qui viennent à l’appui de
Tome ƒ,'
C I R 321
ces autorités. Réfutation du fentiment de S. Auguftiu. Cependant
la circoncifion, cônféroit quelques grâces, mais moins
abondantes 8c moins efficaces que icelles de l’évangile. O rigine
8c ufage de la circoncifion chez d’autres peuples que
les Hébreux j favoir , les A ra b es , les Sarrafins, les Tu rcs »
les Phéniciens 8c les Syriens. Ibid. 4 61 .4 . Origine de la coutume
des princes Phéniciens d’immoler leurs enfans'dans
certaines circonftances. En quel tems la circoncifion s’établit
chez les Iduméens. Comment 8c à quel âge elle fe pratique
chez les Turcs. Henri I I I , roi de France, fut invité à affiner
à la circoncifion du fils aîné d’Amurat III. Age auquel fe
pratique la circoncifion chez les Perfans 8c les Arabes. Ce lle
des habitans de Madagafcar. C e lle qui étoit en ufage chez
les Mexicains. En quels endroits la circoncifion des femmes
s’eft pratiquée. Paffaee de M. Huet fur cette circoncifion.
Ibid. b. Eue eft un ligne ' de nobleffe pour les femmes du
prête-Jean. Cérémonie pratiquée chez les Juifs modernes à
l’égard des filles au lieu de la circoncifion. Ibid. 461. a.
Circoncifion. D e la circoncifion établie chez diffèrens peuples
, V I I I . 238. 4 , chez les Arabes. Suppl. I. 303. b , chez
les Cophtes. IV . 173. b. Suppl. II. 393. a. Raifon phyfique
de fon établiffement chez les Juifs. XIII. 306. b. En quoi
peut confifter celle des femmes, n i. 338. a. Cette circoncl-
fion opérée chez certains peuples. XI. 293. a. 294. a. Effort
que faifoient quelques Juifs pour effacer la marque de leur
circoncifion. X m . 307. a.
- . Circoncifion de N . S . Jefus-Chrifi. Fête de l’églife romaine.'
En quel lieu on croit que le feigneur fut circoncis". On l’ap-
pelloit autrefois l’oftave de la Nativité. En quel tems 8c en
quel lieu elle fut établie fous le nom de circoncifion. Com ment
on la célébroit en France. III. 462. a.
C IRCO NFÉRENCE . Egalité des rayons. Définition de
l’arc 8c de la corde. Divifion de la circonférence en 360
degrés. Angle à la circonférence. III. 462. a. Triangle reéli-
ligne égal au cercle. Rapport du diamètre à la circonférence.
Moy en d’avoir l'aire au c e r c le , le diamètre étant donné.
Ibid. b.
Circonférence , pour la mefure naturelle de la circonférence
d’un cercle eft un arc. X-. 426. b. Angle à la circonférence.
I. 462. 4. Divifion de la circonférence du cercle félon la
géométrie fouterreine. V IL 638. a. D u rapport du diamètre
du cercle à la circonférence. IV . 941. b. T rou v e r ce rapport.
II. 834. b. Trou v e r par le compas de proportion une
ligne droite égale à la circonférence d’un cercle. IH. 733. 4.
Voyez Périphérie.
C IR CO N F L E X E S , arteres, ( Anat. ) qui viennent de la
crurale. Suppl. IL 637. b. 6 38. a.
C IR C O N L O C U T IO N , (Belles-lettres)kqueldeffein cette
figure eft employée en rhétorique. Exemple tiré de Cicéroii.
lu . 462. b. Voyez P ér iph r a se .
Circonlocution. Elle foit la richeffe du f ty le , 8c contribue
quelquefois à l’élégance 8c à la nobleffe, en évitant les idées
baffes 8c rebutantes que le terme propre rappelleroit. On en
fait fur-tout ufage dans les chofes de délicatefte, de finefte
ou de décence. Suppl. II. 431. b.
CIR CO N PO L A IR E , ( Aftron. ) étoiles Circonpolaires qui
ne fe couchent jamais. Maniéré de déterminer la partie du
ciel qui les renferme. III. 462. b.
Circonpolaires, étoiles. Tables d’étoiles voifines du pole_:
elles contiennent la préceffion annuelle en afeenfion droite
8c en déclinaifon, pour le p remier de chaque mois. Suppl. IV .
898.-A
C IR CO N SCR IP T IO N . En quoi confifte la circonfeription
des polygones. III. 462. b.
CIRCONSCRIRE-, {Géom. élément,f décrire une figuré
régulière autour d’un ce rcle , ou un cercle - autour d’un polygone.
Une figure régulière quelconque inferite dans un
cercle fe réfoud en des triangles femblables 8c égaux. Mefure
de fon aire. I l en eft de même du polygone cireonfcrit.
Principe d’où Archimede eft parti pour chercher la quadrature
du cercle. Valeur du côté de l’exagone régulier. Çir-
confcrire un cercle à un p olygone régulier donné. Circonf-
criré un quarré autour d’un cercle. Circonfcrire un polygone
régulier quelconque autour d’un cercle. Infcrire un polygone
régulier quelconque dans un cercle. III. 463.4.
Circonfcrire, un cercle à un polygone, 8c un polygone à
un cercle. IL 834. b. Vôye[ auffi Polygone.'
C IR C O N S C R IT , hyperbole circonfcrite. III. 463. a.
C IR CO N S P E C T IO N , retenue , confidération , égards, mena-
cernens jj différence entre ces mots. Réflexion fur ces qualités.
III. 463. b. Voyez ÉGARDS.
C IR C O N S T A N C E , conjonflure : différence entre ces
mots. III. 463. b. Voyez CONJONCTURE.
Circonftances: elles font varier nos jugemens. V . 832.4.
C IR C O N V A L L A T IO N , ( Art m ilit.jc e qu’on doit obfer-’
v e r dans la difpofitibn de la circonvallation. III. 463. b. La
portée du canon étant de 1200 toifes, la queue des camps
des troupes qui campent dans la circonvallation doit être à
cette diftance de là place...........L a circonvallation doit être
M M m m
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