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il n’y a que deux états ; la noblefle & le clergé. V L
En Suede , on en diftingue quatre ; la noblefle , le cierge ,
les bourgeois & les payfans. Dans la plupart des autres etws
& en France , on diftingue trois états; le cle rgé , la noblel e
& le tiers-état. Avant Jules-Cèfar , il n’y avoit que deux
■ ordres ; celui des druides & celui des chevaliers. Les Francs
ne reconnurent qu’un feul ordre ; celui des nobles. Enfmte,
le clergé forma un ordre à part ; le tiers-état ne fe forma
que fous la troifieme race. Affemblées de la nation, appell
e s champs de mars ou de m a i, dont les parlemens tirent
leur origine. On ne connoiffoit point encore de tiers-etat ;
ainfl ces affemblées ou parlemens ne peuvent être confidéres
comme affemblées des trois états. L e tiers-état ne commença
à fe former que fous Louis-le-Gros , par l’affranchiffement
îles ferfs. Comment & pourquoi les rois relevèrent infenfible-
ment le peuple. Ibid. 21. a. Philippe-le-Bel fut le premier qui
convoqua une affemblée des trois états en 13 0 1 , a la perfua-
iio n d’Enguerrand d eM ar igny, fon miniftre. Q uels en furent
les motifs. Détails fur ce qui fe pafla dans cette affemblée.
C ’étoit autrefois l’ufage obfervé par les trois o rdres du royaume
, de préfenter leurs cahiers à genoux. Ouvrages cites
-qui en font preuve. Ibid. b. Ces affemblées des trois états
n’étoient point une fuite des champs de mars & de mai. Les
hiftoriens ne font fouvent pas d’accord fur les teqis de la tenue
de plufieurs de ces états , ni fur la durée de leurs féances.
Des états généraux Us plus connus ; de ce qui s y rjZ paffé de
plus mémorable ; de la maniéré dont ils s arrogèrent peu-a-peu une
certaine autorité, b dont elle fu t cnfiùte réduite. Q uels étoient
les nobles compris dans l’ordre de la noblefle. Le tiers-etat
n’étoitque le peuple , repréfenté par fes magiftrats-députés. D e
l ’affemblée des états en 13 13. Ibid. 22. a. Hiftoire de ce qui
s ’y pafla. Obfervation qui montre combien ces affemblees
étoient illufoires : cependant on y arrêta un point très-important
; favoir , qu’on ne leveroit point de taille fans le confen-
tement des états. Affemblées provinciales que fit tenir Louis
Hutin en 1315. Philippe V , dit le L o n g , ayant mis , fans
confulter les é tats, une impofidon qui mécontenta tous les
ordres, convoqua l’affemblée des états ; mais le clergé éluda
la décifion de l’affaire , qui ne put être terminée , Philippe
étant mort peu de tems après. Affemblées provinciales tenues
fous Charles IV , fon fucceffeur , pour la réduction des mon-
noies , des poids 8c des mefures. Confirmation de la chartre
aux Normands, donnée par Philippe de V a lo is , avec décla-
radon de ne. rien impofer fur la province fans le confente-
mentdes états. Il fut arrêté en 1338 & 13 3 9 , que l’on ne
pourroit lever les tailles fur le peuple , fans l’oftroi des états.
Ibid. b. Les états affemblès en 1343 , accordèrent à Philippe
de Valois un droit fur les boiffons & fur le fel pendant le
tems de la guerre- Aucun prince n’affembla fi fouvent les états
que le roi Jean. Objets de ces affemblées. C e qui fe pafla
dans celle du 13 février 1360 , & dans les affemblées p ro vinciales
qui fuivirent. Il paroît que fous le roi Jean , on ne
tint plus que des affemblées provinciales. Etats du Limoufin,
tenus en 1355. Commiflaires que le roi nommoit, avec
pouvoir de convoquer ces affemblées. Les trois ordres for-
moient leurs délibérations , & préfentoient leurs requêtes
féparément. Ibid. 23. a. C e qu’ôn entendoit par états généraux.
Ceux de la Languedoil furent affemblès en 13 5 5. Objets
de cette affemblée , par où l’on vo it quel étoit le pouvoir
que les états s’étoient attribués. Affemblée des états à Paris
en 13 5 6 , lorfque le roi Jean fut pris par les A nglois. D étails
fu r ce qui s’y pafla & fur les fuites de cette affemblée. Ibid. b.
D eu x autres en 13 5 7 , où la noblefle gagnée par le dauphin,
ne parut point. L’indécence avec laquelle fe conduifirent les
états en 13 5 8 , fut l’écueil où fe brifa leur puiffance. Ceux
de la fénéchauffée de Beaucaire & de Nîmes en 1363 , pré-
fenterent au roi un cahier , fur lequel il étoit libre au roi de
faire ou ne pas faire droit. Les états généraux ne furent affem-
blés que deux fois fous le régné de Charles V . La foibleffe
du régné de Charles V I donna lieu à leur fréquence. Charles
V I I les affembla rarement. Louis X I fut celui de tous qui fut
tirer le meilleur parti des états. Affemblée d’états tenue à
Tours fous Louis X II en 1506, Ibid. 24. a. Affemblée fous
Henri I I , en 1538. Trois célèbres ordonnances auxquelles
les états affemblès fous Charles IX donnèrent lieu. Ordonnance
de Blois , à laquelle donna lieu l’affemblée tenue à
Blois en 1 5 7 6 , fous Henri III. Autre affemblée à Blois en
1588. Prétendus états généraux tenus à Paris en 1593 , par
le duc de Mayenne. Les derniers états généraux fe tinrent à
Paris en 1614. Hiftoire détaillée de cette affemblée, dont
l ’ouverture fe fit le 27 oâobre. Nombre des perfonnes dont
chacun des ordres étoit compofé. Lieu où fe tint l’affemblée.
Ordre félon lequel chacun prit féance. Ibid. b. C e qui fe
pafla dans cette affemblée fur divers objets , & particuliérement
fur une propofition faite par les députés du tiérs-état,
tendant à maintenir l'indépendance des rois. Ibid. 25. a. La
clôture en fut faite le 23 février 1 6 1 5 ; depuis lors-, il n’y a
eu que quelques affemblées de notables , improprement
appeilées affemblées d ’états. La noblefle fe donna de grands
E T A
mouvemens en 1 6 3 1 , pour faire convoquer les états ; mais
fes efforts n’eurent aucun effet. Ibid. b. Etats particuliers qui
fe tiennent encore dans quelques provinces , qu’on appelle,
par cette raifon , pays d’étals. Les gens de robe ne peuvent
être placés que dans le tiers-état, s’ils ne font pas nobles ;
mais ceux qui jouiffent du titre de noblefle , font incontefta-
blement compris dans l’ordre des nobles. C hez les Romains, la
noblefle ne réfutait que dans l’ordre des fénateurs ; celui des
chevaliers ne jouiffoit point d’une noblefle parfaite. Anciennement
en France tous ceux qui portoient les armes, étoient
réputés nobles : alors la robe ne faifoit point un état différent
de l’épée. Changemens arrivés fous la troifieme race ,
par rapport à la caufe productive de la noblefle. Si l’on diftingue
aujourd'hui la noblefle de la robe de celle de l’épée , ce
n’eft que pour en indiquer l’origine , 8c non pour établir
entre ces nobles aucune diftinélion. Ibid. 26. a. O n n’én con-
noît d’autre que celle qui vient de l’ancienneté, de l’illuftra*
tion , ou de la puiffance dont quelques nobles feroient revêtus
, à caufe de leurs offices. Pourquoi quelques-uns ont cru
que toute la robe étoit dans le tiers-état. L’entrée dans la ma-
giftrature ne fauroit effacer l’éclat d’une ancienne noblefle ;
8c l’adminiftration de la juftice , qui eft le premier devoir
des fouverains, n’eft point incompatible avec elle. Comment
& par qui la juftice étoit autrefois rendue en France, dans
les provinces 8c dans les parlemens. Ibid. b. Fondions de
juftice attribuées aux gouverneurs de certaines p ro vîntes ,
aux maréchaux de France & aux officiers militaires. Confeil*-
lers d’épée admis dans le confeil du roi. Chevaliers d’honneur
établis dans les cours fouveraines. Les baillis & fénè-
chaux font des officiers d’ép é e , & doivent être nobles. O rigine
des gens de robe. Depuis que l’adminiftration de la juftice
fut confiée à des gens de lo i , les barons ou chevaliers s’adonnèrent
, les uns à c e f emploi , d’autres à la profeflion des
armes ; les premiers étoient appellés chevaliers en loix , les
autres chevaliers £ armes. Plufieurs offices de judicature communiquent
la noblefle. Privilèges de noblefle accordés aux
premiers magiftrats. Ibid. 27. a. Obfervations de M. de V o ltaire
fur la noblefle de robe. To us les nobles d’épée ne font
pas pour cela plus anciens que les nobles de robe. I l y a
même nombre de mail'ons illuftres dans l’épée , qui tirent
leur origine de la robe. Si la magiftrature étoit dans le tiers-
é ta t , elle feroit du moins à la tê te ; au lieu que ce corps a
toujours été repréfenté par les officiers municipaux feulement.
Pourquoi les magiftrats ne fe trouvent pas ordinairement
dans les états. Obfervation fur le rang que prit la magiftrature
dans une affemblée de notables en 133 8. Ibid. b.
Etats. Diverfes obfervations fur lés affemblées d’états.
X IV . 143. a , b. 146. b. X V I . 918. a. X V I I . 880. b. Rangs
qu’on obfervoit entre les différens ordres. XIII. 321,-é. Du
clergé dans les affemblées d’états. III. 327. b. IV . 227.. a.
Ordonnances faites dans ces affemblées. XI. 590. a. Députés
envoyés pour préfenter au roi le cahier des états. IV . 867.
b. Elus des états. V . 33,1. é. Dons "gratuits que certains pays
d’état paient-au roi. V. 38. a. Les états provinciaux font le
meilleur remede aux inconvéniens d’une grande monarchie. :
VII I. 809. a , b. Avantages, des pays d’état fur ceux d’éleétion.
Ibid. b. 81p. a.
Etat. ( Jurifpr.) Etat d’ajournement perfonnel. Un officie» /
ou bénéficier qui demeuré en état d’ajournement p erfonnel,
demeure interdit jufqu’à ce que le décret foit levé. V I . 28.4.
Etat d’affigné pour être ouï. V I . 28. a.
Et at , ( Matière bénéficiait ) recréance ou provifion. L’explication
de ce mot fournie par l’art. 18. du tit. 13 de l'ordonnance
de 1667. Différence dans l’ufage entre le mot état 8c le
mot recréance. V I . 28. a.
Etat dernier, en matière b énéficiai. C e dernier état décide
fouvent les queftions poffeffoires. V I . 28. a.
Etat dernier, en matière de poffeffion. V I . 28. a.
Etat des enfans. Rang qu’ils tiennent dans là famille ou la
fociété. V I . 28. a.
Etat d’une femme. Sa fituation en puiffance de mari. V L
28. a.
Etat, ( f e mettre en ) Mettre une caufe ou procès en état»
V I . '28. b.
Etat 8c office. V I . 28. b.
Etat de perfonne. Sa filiation : ce qui l ’attache à une famille.
V I . 28; b.
Etat de prife de corps. V I . 28. b.
E ta t , quefiion d ‘ , V I . 28. b,
Etat premier. V I . 28. b.
Etat, , . en matière de compte. V I . 28. b.
E ta t, bref t V I . 28. b..
Etat final. V I . 28. b.
Etat des maifons royales. V I . 28. b.
Etat de recette , de reprife. V I , 28. b.
Etat du r o i , en ftyle de la chambre des comptes. V I . 28. b'.-
Etat au v r a i , en même ftyle. V I. 20. b;
Etat utjacet, lorfque l’on tarde à clorre lin compte. V L 28. b.
Etat-,en Normandie. V I. 28. k..
* ■ r ...
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Etat de N e v l!, en Angleterre. V I . 28. b.
, Etats d’A rto is , aflemblée des trois ordres de la province.
Bs ne peuvent être convoqués que par le roi. Objet de cette
affemblée ; régler ce qui eft néceflaire par rapport aux fub-
ventions. Ancienneté de cet ufage : fon origine. Interruption
de 20 ans que la tenue des états a foufferte une feule fois ;
fa v o ir, depuis 1640 , jufqu’en 1660. Préfident de ces états.
Ouvrages à confulter. V I . 29. a.
Etats de Bourgogne : cette affemblée fe tient tous les trois
ans environ. Ouvrage à confulter pour connoître ceux qui y
ont entrée. V I . 29. a.
Etats de Breffe. V I . 29. a.
Etats de Bretagne. V I . 29. a.
Etats du Bugey. V I . 29. a.
Etats du Charolois. V I . 29. a.
Etat du clergé ou de l’églife. V I . 29. b.
Etats du Dauphiné. V I . 29. b.
Etats généraux. V I . 29. b.
Etats de la Languedoc. V I . 29. b.
Etats de Languedoc. Affemblées de ces états avant la réunion
de cette province en un feul corps, &• depuis fa réunion
à la couronne. Ils s’affemblent tous les ans ordinairement à
Montpellier. Leur préfident. V I . 29. b.
Etats de la Languedoil. V I . 29. b.
Etats du Maconnois. V I . 29. b.
Etat de la Noblefle. V I . 29. b.
Etats particuliers. V I . 29. b.
E ta t , tiers-1 V L 29. b.
E ta t, tiers- , en A ng lete rre , III. 727. b. en France. X V I .
323. a.
Etats y trois, V I . 29. b.
Etats des villes. V I . 30. a.
Etat. ( Médec. ) Tems où la maladie eft dans toute fa force.
V L 3°.
Etat de la guerre. Arrangemens néceffaires pouf la faire
avantageufement. En quoi doit confifter l’état de la guerre
par rapport à un prince , qui ne peut avoir des armées auffi
fortes que celles de fon ennemi. Comment réglera l’état de
la guerre, un général dont la cavalerie eft fupérieure à celle
de l’ennemi , & celui qui eft plus fort en infanterie. 11 n’appartient
qu’aux généraux du premier ordre , de régler avec
fuccès l’état de la guerre qu’ils entreprennent. Auteurs à
confulter. D eux exemples de projets de guerre bien entendus
& bien exécutés. L e premier eu de M. de Turenne , lorf-
qu’il fut queftion eri 16 74, de chaffer de l ’Alface les impériaux
qui avoient formé le deffein de s’en emparer. V I . 30. a.
L e fécond eft de M . le Maréchal de Créqui,lo rfqu’il fut obligé
en 1 6 7 7 , d’agir contre M. le duc de Lorraine, dont l’armée
étoit fupérieure à la fienne. Combien il im porte à la guerre de
fe conduire fur un projet antérieurement fo rmé , plutôt que
de n’agir que félon L’occafion. Ibid. b.
Etat-major , affemblage de plufieurs officiers chargés de
v eiller à tout ce qui concerne le fervice du corps, b c . Q uels
font ces officiers 8c leurs fondions. L’infanterie a un état-
major-général , de même que la cavalerie légère , 8c les
dragons. Etat-major dans les places de guerre 8c la plupart dés
régimens. V I , 31. a.
Etat d’armement, ( Marine ) lifte que l’intendant de la
marine envoie à la cour , contenant le nombre des vaif-
feaux qu’on doit armer dans fon département, b c . V I . 31. a.
Etat d’armement d’un vaijfeau. Détail qui marque le nombre
, la qualité & les proportions des agrès , apparaux 8c
munitions qui font employés pour le mettre en état de faire
fa campagne.
Etat de la garniture , armement b rechange d’un vaijfeau du
premier rang. Haubans. Funins d’artimon. Garniturç du perroquet
de fougue. V I . 29. a. Funins du grand mât. Funins du
grand hunier. Garniture du grand perroquet. Ibid. b. Funins
du mât d’avant. Funins du petit hunier. Garniture du petit
perroquet. Funins de beaupré. Ibid. 32. a. Garniture du perroquet
de beaupré. Les manoeuvres des voiles d’eftai. Manoeuvres
des bonnettes en étui. Marche-pié de vergue. Faux eftai.
Ibidi b. C ables, grelins & auffieres. Ancres & leurs uftenfiles.
Mâts , vergues 8c jumelles. Cordage neuf de rechange.
Poulies & caps de mOuton de rechange. Ibid. 33. a. Voiles.
.Uftenfiles de pilote. Ibid. b. Canons 8c leurs uftenfiles. Boulets
ronds. D ivers autres menus objets. Ibid. 34. a. Armes. Coffre
de l’armurier. Uftenfiles du maître. Uftenfiles du charpentier
& calfar. Ibid. b. Uftenfiles de pompe. Clouterie. Uftenfiles
du fond de calle. Guifines. Chaloupes & canots garnis de leur
gouvernail 8c rouets. Ornemens de chapelle. Ibid. 33.a.
Coffre des médicament pour fix mois à 800 hommes. Cordiaux
élettuaires. Syrops Amples & compofés. Miels. Eaux.
Efprits.. Huiles. Onguens. Emplâtres. Trochifques. Mercures.
Drogues fimples. Semences. Gommes. Aftringens. Ibid. b.
Fleurs. Racines. Drogues. Minéraux. Herbes. Inftruraens;
uftenfiles. Ibid. 36. a.
Etats , terre des, ( Géogr. ) X V I . 180. b.
. E T A U . ( Comm. ) D iverfes lignifications de ce mot. V I . 36.a.
E T E 641
Et a u x . ( Bouchtrit ) police des étaux. II. 3 3 r. E
Etau , ( Serrur, & autr. Profeff. ) machine de fe r , compofée
de plufieurs piçces 8c d'une forte vis. Son ufage. Diverfes
groffeurs de ces inftrumens. V I. 36. a. Diverfes pièces dont
un étau eft compofé. D e la fabrication d’un étau. Comment
on l’affujettit à l ’établi. Explication de la fabrique de la v i s , 8c
de l’ufage des machines dont on fe fert pour la former. Ibid. b.
Explication de l’étau confidéré mathématiquement. Boîtes
d’étaux 8c de preffes, fabriquées de maniéré que le filet do
l’écrou eft de la même pieeeque la boîte.Petits étaux qui n’ont
point de pié. Comment ils fe fixent à l ’établi. Ibid. 38. a.
Etaux de ferrurier. XV II . 829. a. vol. IX. des pl. Serrurier,
p}- Ï3 > 55• Façon d’un étau. Vo l. IX. des p l.Taillanderie, pl. 3.
Fabrique des étaux. Ibid. pl. 1 0 , 1 1 , 1 2 .
V i * ' - » ouffi d’aiguillier-bonnetier. Defcription avec figures.
Etau d’aiguillier-bonnetier. I. 208. b.
Etau des arquebufiers. V l . 38. b.
Etaux a main de 1 o r fe vre , du bijoutier , 8c de plufieurs
autres ouvriers en métaux. V I . 38.b.
Etau d’o r fevres, vol, VII I. des planch, Orfevre greffier
pi. M
Etau à bagues du metteur-en-ceuvre. Etaux du chaînetier ,
du ^charron , du coutelier. Etaux du doreur. Etau du fourbif-
feur. Etaux du gaînier. Etau de bois des orfèvres. V I . 38. b.
Etaux de fourbiffeur. X V I I . 788, a. Voye{ les planch. de
cet art.
E T A T , ( Marine) gros cordage à douze tourons. Son ufage,
Pofition des différens étays. Leurs différentes groffeurs &
longueurs fe voient à l’article Cordage. V I . 38. b. .
E T C Æ T E R A , ( Jurifpr. ) termes latins ufités dans les
aétes & dans le ftyle judiciaire. Origine de l’ufage de ces
mots. C ’eft fur-tout dans les aétes de notaires qu’on ufe de
ces abréviations. Différence entre les notes ou abbréviations
dont les notairesufoient à Rom e, 8c l’6» ccetera des notaires,
d’aujpiird’hui. Qaufes dans lefquelles cet b c . eft employé.
Autre fo is les &c. ne fe mettoient qu’en la minute 8c non
point dans la greffe ; mais aujourd’hui les notaires les mettent
également dans l’une & dans l’autre. V I . 39. a. Ces a b r é v ia tions
ne peuvent s’appliquer qu’aux objets déterminés par
l’ufage. Dans un teftament , l’6* ceetera ne peut fuppléer la
claufe codicillaire. A proprement parler, cette abbréviation
ne fert jamais à rien. Auteurs à confulter fur l’effçt de cette
claufe.
Un feigneur , après avoir énoncé toutes les terres dont il
eft' feigneur, ajoute quelquefois un b c . I l y a des cas où le
feigneur pourroit s’oppoier à cette addition faite par fon
vaffal dans le dénombrement des fiefs qu’il poffede. L ’omif-
fion d’un b c . f i t , dans le fiecle précédent, le fujet d’un différend
très-férieux , & même d’une guerre entre la Pologne &
la Suede. Ibid. b.
ÉT É. ( Géogr. b Phyf. ) Détermination aftronomique du
commencement & de la fin de l’été. V I. 39. * Pourquoi le
tems de la plus grande chaleur n’arrive ordinairement que
cinq ou fix lemaines après le commencement de l’été. Levant
8c couchant d’été. Ibid. 40. a.
Eté. Solftice d’été. X V . 327. a. Caufe de l’été aftronomique.
XI. 908. a. Fleurs de cette faifon. IV . 704. a. V I . 837. b.
Plantes, fleurs Ôcfruits que l’été fournit pour l’ornement des
bofquets. II. 24. b. 25. a , b. D e la chaleur d’été de différens
climats. V I . 601. a. Sentiment de M. Hallei fur la chaleur de
l’été , près des pôles. XII. 901. b. Pourquoi la plûs grande
chaleur n’a pas lieu le premier jour du folftice. III. 28. b.
Rapport entre la chaleur de l’été 8c le froid de l’hiver des
climats tempérés. V I I . 326, b. Pourquoi il fait, beau en été
quand l’air fe trouve chargé de brouillards le matin. II. 443.
a. Filamens qu’on vo it voltiger dans les jours d’été , 8c dont
on voit quelquefois les plantes couvertes. V I . 789. a. Fontaines
qui ne coulent qu’en été. VII. 97. a. Des pluies d’été.
XII. 792. b. 793. a , b. Suppl. IV . 419. a , b. Maladies de cette
fa ifo n *X in . 87. a. Danger des étés fecs pour les beftiaux.
Suppl. III. 806. a. Régime à obferver en été. X IV . 13. a.
Utilité des bains de rivière en été. II. 21. a. L’eau bue en trop
grande quantité dans cette faifon, affoiblit, V. 194. b. — Voyer
Saison. Eté de la S. Martin. VIII. 893. a.
Été. ( Littér. P o é f ) Comment les anciens repréfentoient
l’été. X IV . 330. a. Defcription poétique de cette faifon. V I I .
736. a y b.
Été , quartierf d’ , ( Art mtlit. j XIII. 689. a.
E T E IN D R E , (Gramm.) V I .40,a.
Eteindre ; ufage de ce terme en pharmacie , en peinture
V I. 40. a.; .
E T EN D A R D , ( Art milit. ) étoit un chiffon de foie en-
vergé au bout d’une pique, b c . Les étendards étoient de
toutes fortes de formes 8c.de. couleurs. Comment ils font faits
aujourd’hui. Ordonnances du 1 février 16 89 , 8c du 7 mars
, 1684 fur ce fujet. A qui eft dû le fajut de l’étendard, 8c
comment il fe fait. L e pavillon des vaiffeaux s’appelle étendard
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fur les galères; étendard r o y a l, en marine. Ufages des