44* C A T
Lexicologie , grammairens , vocabuliftes.
Eloquence, rhéteurs & orateurs.
Poèmes , on les diftingue ici en épimétriques & ly-
V . ^ riques.
J T h é âtre s , tragiques & comiques.
I Lettre s , ingènieufes & galantes. ,
V C ritiqu e , polygraphique, monographique. Ibid. b.
V I . Technologie. Quoiqu’on ait écrit un peu tard fur cette
matière, elle a produit un fort grand nombre d’ouvrages.
Arts civiques , qui font ou célébrés, ou pécuniaires.
Ç Arts académiques, iconographie , mèchanique.
T ) Arts gymnaliiques, fymphoniques , dextériques.
Arts plaftiques, manufaauriers, manoeuvriers.
/ Arts nutritifs , ruraux , condimentaires. Ibid. 763. <*•
Arts myAériques', fymboliques , judiciaires.
Réflexion de l’auteur fur l’Ordre d’un fyftème^ bibliographique.
D ’où dépend fa perfeélion. Ouvrages à confulter
fur cette matière. Idée d’un ouvrage intitulé , cataloguerai-
fonné des livres difficiles à trouver. Eloge de ce livre. Ibid. b.
C a t a l o g u e d étoiles , ( AJlron. ) le plus ancien eft celui
qu’on trouve dans Yalmagefte de Ptolémée. Agronomes qui
en ont donné de plus exaéls & de plus amples. Suppl. IL
2,69. a. Catalogue de Flamfteed le plus grand & le plus
fameux de tous. Ufage qu’en ont fait les aftronomes. Raifon
qui a déterminé quelques aftronomes à en former de nouveaux.
Catalogues de M. de la Caille. Projet d’un nouveau
catalogue par M. Lemonnier. Ibid. b. Celui que M. Mayer
a laiffè en manuferit. Catalogue de 387 étoiles, publié dans
le Nautical almanac de 1773. Ibid. 270. a.
Catalogues d'étoiles, v o y e z Suppl. IV . 907. a , b. — 913. b.
Catalogues des étoiles zodiacales ,9 13 .^ . — 914 b. des étoiles
circonpolaires, voyeç ce dernier mot. Autres catalogues d’étoiles
particulières. 9x4. b. 9 15. a.
C A T A N E , ( Géogr.) cette v ille expofée aux éruptions de
l ’Etna ; port de cette v ille formé par une de ces éruptions.
Suppl. II. 887. a.
C A T A P A C T A Y M E , fête des P éruviens, confacrée aux
trois ftatues du foleil. Tems où on la, célébroit. IL 766. a.
C A T A P A N S , gouverneurs que les empereurs de Conf-
tantinople envoyoient en Italie. E tymologie de ce mot. Lifte
de ces catapans donnée par Ducange. Magiftrat de Naples,
appellé de ce nom. I I y66. a.
C A T A P A SM E , médicament fec & pulvérifè , dont on
faupoudre quelques parties du corps. Etymologie du mot.
Catapafmes de différentes fortes. II. 766. a.
C A T A P E L T E , nom d’un in finiment de fupplice fur la
nature duquel on n’a que des doutes. II. 766. a.
C A T A rH R A C T E S , cavaliers des armées romaines ,
armés de toutes pièces. Leur armure. Ancienneté dé cette
cavalerie qui faifoit la force des armées. Il y en avoir dans
l’armée de l’empereur Confiance. Nom que leur donnoient
les Perfes. Cataphraéles de l’armée d’Antiochüs, marchant
contre Scipion l’afiatique. II. 766. a.
Cataphraéles, navires des anciens qu’on appelloit de ce
n om , pour les diftinguer des aphraéles. Autre nom qu’on
leur donnoit. Leurs inventeurs. Les Grecs n’en avoient point
du tems de la guerre de T roie. II. 766. b.
C a t a p h r a c t e , ( Chirurg. ) forte de bandage. XIII. 642. a.
C A T A PH R Y G E S , hérétiques du deuxieme fiecle : pourquoi
ils furent nommés de ce nom. Leurs erreurs. II. 766, b.
Voyez P h r yg ien s .
CA T A P LA SM E , ingrédiens de ce remede. Diverfes
efpeces de cataplafmes. Cataplafme ordonné pour appaifer
les douleurs & amollir. C e qu’on y ajoute pour réfoudre.
Danger d’appliquer un cataplafme mal-à-propos. II. 766. b.
Cataplafme. Ufage des pommes fous forme de cataplafme.
XIII. 2. b. cataplafme émollient. IX. 940. b.
C A T A P P A , ( Botan. ) efpece de plantes de ce nom. Suppl.
I. 163. b. 166. b.
C A T A P U C E , plante aufli nommée petite tithymale. Propriété
de cette plante. II. 766. b: Voyez T ith ym a l e .
C A T A P U L T E , ( A rt mïlit. dés anc. ) machine dont les
anciens fe fervoient à la guerre. Etymologie du mot. Elle
eft de l’invention des Syriens. Différence entre la catapulte
& la balifte. Defcription de la première par le chevalier
Folard. II. 767. a. Effets de cette machine. PafTage du P.
D an ie l, qui Élit voir fa force fiirprenante. L’hiftoire de
Genghiskan & de Timur-Bey fournit plufieurs exemples de
la force des catapultes. Elles ont fubfifté jufqu’à l’invention
de la poudre. Folard croit qu’elles feraient fupérieures à
nos mortiers. Certitude de leur e ffe t , jufteffe des coups
qu’elles portent. Elles ont un avantage très-évident fur le
pierrier. Ibid. b..
Catapulte, v o y e z O n agr e . Les anciens écrivains ont fou-
vent confondu cette machine avec la balifte : noms qu’ils
lui ont donné*. II. 37. a. Voyez les planches de l’art üiili-
C A T
ttùre, vol. I. Lieux où les anciens pkiçoient les catapultes.'
Suppl. I. 830. a.
C A T A P H A L Q U E , décoration pour l’appareil & la représentation
d’un tombeau. Etymologie de ce mot. II. 769. a.
Voyez ce mot dans fon v éritable o rdre alphabétique.
C A T A P P A S , ( Botan. ) amandier de l’ifle de Java. Plantations
qu’en font les habitans. Sa fleur & fon fruit. II. 760. a.
C A T A R A C T E d'eau, (Phyfiq. ) étymologie de ce mot.
C e que Meilleurs Rollin & de Maupertuis racontent, l’uii
des cataraéles du N i l , l’autre de celles du fleuve Toméao.
Les anciens les appelloient catadupcs. Cataraéles du Rhin ,
du N i l , du Vologda , du Zaïre, de la riviere Niagara en
Canada. Defcription de cette derniere la plus fameufe de
toutes. II.' 769. a. Ce lle qu’en donne le P. Charlevoix. Cataraéle
à trois lieues d’Albanie en Amérique. En général
dans les terres peu habitées , la nature eft brute & quelquefois
difforme , & le lit des fleuves rempli de cataraéles,
Ibid. b. Cataraéles du ciel qui s’ouvrirent pour le déluge.
Ibid. 770. a. •
Cataraéles, cafcades naturelles : exemples cités. II. 739,
A. Cataraéle du fleuve Chingou. III. 341. A. Cataraéle de
la riviere Canada. II. 165. a. Celles du Niéper. XIII. 126.
A. Celles du N i l , voyez l’article de ce fleuve.
Cataraéle courb é , à laquelle Newton donne ce nom. II.
77°-
Cataraéle. Obfervations fur la cataraéle de M. Newton.
V I I I ,3 7 2 .* .
Cataracte, ( O mit loi. ) oifeau qui approche beaucoup
du gannet. Sa defcription. II. 770. a.
Cataracte. ( Chirurg. ) Opinion des anciens fur cette
maladie. Defcription de deux fortes de cataraéles , la vraie -
& la fauffe. Théorie commune fur cette maladie, qui l’explique
comme étant carnée par l’opacité du cryftallin même.
II. 77®- a- Selon cette théorie , le glaucome & la cataraéle
font la même chofe. Preuve qu’on a donnée en faveur
de cette hypothefe. Comment raifonne M. de la Hire pouf
appuyer l’ancien fyftêxne. C e que rapporte M. A ntoine en faveur
du fentiment oppofé. M. Littré a montré par un exemple
qu’il y a des cataraéles diftinéles des glaucomes. Ibid. b. M.
de la Peyronie penfoit qu’il pouvoit y avoir des cataraéles
membraneufes. Signes de la maturité de la cataraéle. Maniéré
dp faire l’opération. Ibid. 7 7 1 . a. C e qui fe pratique
après l’opération. Exemple qui prouve le danger de s’ex-
pofer trop vite à la lumière après l’abaiffement de la cata-
raéte. Ibid. A.
Cataraéle, de quelle maniéré elle commence : opinion
des anciens fur la cataraéle & le glaucome , abandonnée
par les modernes. IV . 327. A. V II . 703. a. Ceux-ci partagés
fur la caufe de la cataraéle. III. 6x. A. IV . 328. a. Comment
on diftingue à la vue le glaucome de la cataraéle.
\ II. 703. a. Caufe de l’infenfibilité de Y iris dans'cette maladie.
Suppl. IV . 626. a. Précautions à prendre pour juger
de cette infenfibilité. 631. a , A. D e l’état de la prunelle
dans la cataraéle. 633. a. Infiniment appellé fpcculum oculi
pour l’opération de la cataraéle. X V . 449. a. Aiguille pour
abattre la cataraéle. I. 203. A. Opération qui confifte dans
l’extraélion du cryftallin : en quoi eonfiftoit l’ancienne opération.
IV . 528. a , A. D é fen fif qu’appliquoient les anciens
après l’opération. 741 . A. Reftrinélifs employés en pareil cas,
par Ambroife Paré. X IV . 193. A. Hémalopie caufée par
une certaine maniéré d’opérer. VII I. n o . a.
C ataracte, ( Marée hall■ ) SuppL III. 409. a. 414. a.
C A T A R R H E , (Médec. ) fiège de eette maladie. Symptômes
de catarrhe. II. 7 7 1 . A. Caufes de l’enrouement & de
la toux dans cette maladie. Autres fuites fâcheufes. Caufes
éloignées du catarrhe. Traitement de cette maladie. Lorf-
qu’il y a fievre & inflammation confidérable. Catarrhe fuffo-
q liant. Ibid. 772. a.
Catarrhe, voyez FLUXION, V I. 923. a , A. , & c . & RHUME.
X IV . 263. a , A,
CA T A R RH EU X . Angine catarrheufe. V . 978. A. Fievre
catarrheufe. V I . 723. A.
C A T A R T H IQ U E , médicament qui fait évacuer les
humeurs par les felles. Etymologie du m o t , voyez Purgatif.
II. 7 72. a.
Catarthique, fievre. V I. 726. A.
C A T A S T A S E , ( Poéfie) troifieme partie du poème dramatique
chez les anciens. IL 772. a. En quoi elle différé de
l’épitafe. Pourquoi elle a été appellée de ce nom. Ibid. A.
C A T A S T E , diverfes acceptions.de ce mût. II. 772. A.
C A T A S T R O PH É , ( Poéfie') la quatrième partie des tragédies
anciennes , félon Sealiger. Cataftroplie fimple , qui
ne fuppofe aucun changement dans-Pétât des perfonrtages.
Cataftrophe compliquée, par laquelle le principal perfon-
nage éprouve un changement de fortfine. Le changement
s’appelle aufli péripétie, voyez ce mot. Ses qualités font d’être
probable & néceflaire. Reconnoiflance fur laquelle une cataftrophe
eft quelquefois fondée : Les qualités. II. 772. A. Cataftrophe
qui réfulteroit du fimple changement de fentimens
C A T
& d e réfolutions d’un perfonnage. Le dénoilement du China
‘de Corneille eft de ce genre. Examen de la queftion, fi la
cataftrophe doit toujours tourner à l’avantage de la vertu.
Sentiment du P. le Boflii fur la nature de la cataftrophe. Ibid.
773 a * Voyez Dénouement, Révolution.
C a t a s t r o ph e , ( Belles-lettr. ) on n’attache, plus, à ce
mot que l ’idée d’un événement funefte. Ariftote femble
vouloir interdire à la tragédie les dénouemens heureux.
Cependant il ne tenoit pas rigoureufement à cette doélrine.
Suppl. IL 2,70. Variations de cet auteur fur ce fujet. Objet
moral de la tragédie , félon ce philofophe : c ’eft d’habituer
l ’ame aux impreilions de la terreur & de la pitié , pour
lui faire paroitre plus léger le poids de fes propres malheurs.
Comment Ariftote a cru éluder la difficulté que lui
faifoient Socrate & Platon en reprochant à la tragédie d’aller
contre la loi qui v eu t que les bons foient réeompenfés &
les médians punis. La tragédie ancienne n’avoit d’autre
but moral que la crainte des dieux , la patience & l’abandon
de foi-même aux décrets de la deftinée ; ce qui réfultoit
parfaitement d’une cataftrophe heureufe pour les médians
& malheureufe pour les bons. Exemples qui prouvent
que les poètes Grecs ne s’étoient pas fait une loi de terminer
la tragédie par une cataftrophe. L e fyftême de la
tragédie moderne plus propre à accorder la fin morale avec
la nn poétique. Ibid. A.
C A T E , ( Comm. ) gâteaux *ou tablettes que les Indiens
préparent. Arbre dont ils tirent le fuc qui fert à ces gâteaux.
Manière de les préparer. L eurs propriétés médicinales. Voyez
K haath.
C A T E CH E S E , narrnXMii, inftruélion de v iv e voix. II.
773. a. L’origine des catechefes vient de Jefus-Chrift même.
Les apôtres o i les peres ont fuivi fon exemple , comme cela
eft ici prouvé en détail. L a charge de cacéehifte étoit une des
pliil importantes. Ibid. b.
C A T E C H IS T E , anciennement on ehoififfoit quelquefois
les catechiftes’ parmi les leéleurs. Pourquoi on les appelloit
nautologt. Leurs fondions. Catéchiftes de l’école d’A lexandrie.
Autres écoles célébrés. Prêtres qui .portent aujourd’hui
le nom de catechifles. II. 773. A.
C A T É CH U M È N E , étymologie de ce mot. A qui l’on
.donnoit ce nom dans la primitive-églife. C e qui fe prati-
quoit à l’égard des catéchumènes, diftingués en parfaits & en
imparfaits, en écoucans & en agenouillés. O n a ajouté à
ces .deux ordres celui dorantes, prians , & celui de competentes
demandant le baptême , celui de ptenitentes , pénitens.
Autres diftinéllons du cardinal B o n a , & de Bingham. H.
774. a. M. Fleuri n’en diftingue que d^ux, les auditeurs &
les compétens, auxquels d’autres ajoutent les é lu s , &c. C é rémonies
par lcfquelles on recevoit les catéchumènes. Tems
pendant lequel le catéchumenat a été pratiqué en orient &
en occident. Ibid. b.
Catéchumènes, aflemblée où l’on inftruifoit & l’on exami-
noit anciennement les catéchumènes. X lV . 8x6. a. Tems où
on les baptifoir. II. 63. a. Ils dift'éroient quelquefois leur
baptême pendant plulieurs années. Ibid. Meife des catéchumènes.
V I . 683. A.
C A T É CH U M É N A T , état dès catéchumènes pendant qu’ils,
afpiroient au baptême." D urée du catéchuménat en dift'érens
périodes. C e terme abrégé quelquefois par les évêque s,
félon les, circonftances. II. 774. A.
C A T É G O R IE , ( Logiq. ) claffe d’êtres ou de maniérés
d’êtres. II. 774. b. Catégories d’Ariftote. Traité de Porphyre
deproedicdbilibus five unïverfalibus. Remarques du P. Rapin fur
ce traité. Inutilité des catégories. Difficultés qu’on a eues
pour les bannir de la logique. IL 773 .a . — Viy . Suppl. 1. 114. A.
C A T E IA , trait ou javelot dont les anciens Gaulois &
Germains fe fervoient à la guerre. Sa defcription. II. 773. a.
C A T E L , (Guillaume') fes ouvragés. X V I . 452 .a. \
C A T E R G I , ( Hïfi. mod.) voituriers dans les états du
grand feigneur. Remarque fur les arrhes qu’ils donnent à
ceux qu’ils- doivent conduire. II. 773. a.
C A T E V A L Â , (Botan.) nom malabare d’une efpece d’a-
loës. Suppl. II. 270. A. Ses différens noms. Sa defcription.
Lieux ou elle croît. Scs qualités. Maniéré de la clafl'er. Ibid.
271. a.
C A T H A R E S , ( Hifi. ccd. ) nom que plufieurs feétes hérétiques
fe font donné. Les apotaéïiques furent les premiers
appellés de ce nom. Enfuite les montaniftes. Autres feétes
qui l’ont pris. Catharifles , feéte des manichéens. II. 773. A.
C A T H A R lN , (Ambroife) dominicain. X V . 178. a.
C A TH A RM A , mot grec qui lignifie balayeure, ordure.
Obfervations fur ce mot employé par S. Paul. XII. 379. a.
C A T H É D R A L E , églife épifcopalê d’un lieu. Coutume
qui a donné lieu à ce nom. Il ne faut pas confondre les
anciennes cathédrales avec les églifes qu’on nomme aujourd’hui
de ce nom. S’il .êft vrai qu’il y en ait qui aient été
bâties du tems des apôtres. L e nom d'églife cathédrale n’eft
en ufage que depuis le dixième fiecle. II. 773. A.
Cathédrale, origine de ee mot. III. 13. A. D ifférence entre
C A T 2 . 4 7
une eglife collégiale & une cathédrale. 638. a. Cou r quarrée
devant les cathédrales. XL 894. A. Condition néceflaire pour
obtenir une dignité dans une églife cathédrale. III. 136. A.
Eglifes cathédrales dont les chapitres font de chanoines réguliers.
138. A. A qui appartient le droit de faire Conneries
cloches dans les cathédrales. 344. a. Chapitre des cathédrales.
180. A. D o yen d’une cathédrale. V . 94. a.
C A T H É D R A T IQ U E , (H ifi. mod.) droit qu’exigeoient
les évêques eh vifitant leur diocèfe. Conciles qui en parlent.
Dans quel tems il fut exigé en France. On l’a aufli
nommé fynodatique. Voyez ce mot. Extenfion donnée au
mot cathédratique. II. 776. a.
C A TH É E N S , terre des, X V . 363. A. 366. a.
CA TH É R É T IQ U E S , ( Médec. ) remedes q ui rongent les
chairs fongueufes ou baveufes. Etymologie du mot. Ils font
aufli nommés farcophagcs. Indication de quelques-uns. II. 77 f H
C A TH E R IN E , (Pordre de Sic. ) eu Ruflie. Evénement qui
donna lien à fon inflitution en 17 1 1 . Marques de cet ordre.
Nombre des dames qui y font aggrêgées. 11. 776. a.
C a th erin e , ' ( l ’ordre de S te. ) voyez v o l . l l des pl. Blafon
pi. 23. Suppl. II. 271. a.
C a t h e r in e , (Chevaliers de S c. Catherine du mont Sinaï)
fondation de cet ordre. II. 776. a. A quoi s’engageoient les
chevaliers. Q u e l étoit leur habit. Ibid. A.
CATHERINE du mont Sinaï , ( Chevaliers de S " . ) voyer
v o l . l l des pl. Bla fon, pl. 23. Suppl. II. 271. A.
C a th erin e de Médicis, elle apporta en France le goût
des fêtes brillantes. V I . 577. A. Médaille où elle eft repré-
fentée dans les aftres. X V . 369. a.
C a th e rin e , femme de Pierre le grand. Son hiftoire. X IV .
436. A. & c .
C a th erin e II , impératrice de Ruflie. Son inftruélion
pour un code de loix. Humanité qui régné dans cet ouvrage.
Supjtl. I. 137. A. 138. a.
C A T H E T E , ( Archit. ) lignes appellées de ce nom. Ca-
thete en géométrie, cathetes d’incidence & de réflexion, en
catoptrique. Cathete d’obliquité. II. 776. A.
C A T H E T E R , f. m. ( Chirurg. ) efpece de fonde. Etymologie
du mot. On l’appelle aufli algalie. Cependant quelques
auteurs réfervent le nom de cathéter à line fonde particulière
qu’on décrit ici. II. 776. A.
CA TH É TÉ R ISM E , opération qui confifte à introduire
une fonde dans la veflie. Maniéré de fonder un malade
pour la rétention d’urine. Diverfes maniérés, l’une qu’on
appelle par-deffus le ventre , l’autre par le tour de maître. Examen
des cas difficiles. II. 777 . a. D u cathétérifme pour les
femmes. Ibid. b.
C A T H O L IC IT É , ( Théolog. ) caraélere de la vraie églife.
Chefs principaux d’où fe tire cette catholicité. II. 777 , b.
Catholicité , doélrine catholique , attachement à cettç
doélrine. II. 777 . b.
C A T H O L IC O N , ( Pharmacie ) épithete de certains élec-
tuaires. Préparation du catholicon double de rhubarbe qu’ on
appelle de N icolas, félon la pharmacopée de Paris. II. 777.' A.
D o fc de. cet éleéluaire. Erreur des anciens fur les propriétés
qu’ils attribuoient aux purgatifs , de ne purger chacuii
qu’une certaine efpece d’humeurs. Catholicon pour les c ly -
fleres. Ibid. 778. a.
C A T H O L IQ U E , (Théolog.) pourquoi l’on attribue ce
titre à l’églife. Dans quel tems ce titre lui fut donné. Paflage
de Polycarpe & d ’Ignace, où elle eft caraélèrifèe de ce nom..
Magiftrats ou officiers anciennement appellés catholiques. Les
patriarches d’orient ont pris le mèmè titre. Origine de ce
titre pour les rois d’Efpagne. Ibid. 778. a. L e même donné
à Philippe de Valois. Ibid b.
C A T I , ( Comm. ) poids de la Chine. Rapports du cari
avec les autres poids de la Chine & ceux de France. Cati
du Japon, de Batavia, de Cambaye; Cati chez les lapidaires
de l’orient. II. 778. A.
C A T J A N G R A D I , (Infeélolog.) ou cfabe royal. D e f cription
de cet animal. Sa claffification. Suppl. II. 271. A.
C A T IL IN A , (Lucius) fon caraélere. V I . <7.«. VIL 837. A.
Part qu’il eut aux proferiptions de Sylla. X 1IL 493; A.
C A T IL IN A IR E , obfervation fur l’exorde .de la première.'
V IL 148. a.
C A T IL IN E T T É S , ( / ^ / n . ) marguerites d’Efpagne. Leur
defcription. Leur culture. IL 778. A.
C A T IN , ( Chymïe ) 'efpece de baflin. Grand & petit catin.
I I .7 7 8 . A.
C A T IN A T , ( Nicolas, maréchal de ) comment il fut traité
par Louis X IV . Suppl. III. 801. a , b.
C A T IR , ( Tondeur) donner aux étoffes de laine une forté
d’apprêt. Deux maniérés de catir ; Furie à fro id , l’autre à
chaud. Defcription de l’une & de l’autre. II. 778. A. La
maniéré de catir à chaud, eft abfolument mauvaife. Ordonnances
qui l’ont défendue. Autres ouvriers chez qui l’opération
de catir eft en ufage. Ibid. 779. a.
C A T O N , le cenfeur, (Marcus Portius) caraélere & v ie