
664 E X C
ou de la terre. Comment Kepler détermina cette excentricité
& celle de mars. Méthode que fuivent aujourd’hui les aftro-
nomes pour trouver l'excentricité des planètes. Table contenant
les réfultats de leurs recherches fur cet objet. On croit
ces excentricités confiantes , excepté celle de jupiter , que
l’artra&ion de.faturne rend fujette à quelque variation. Suppl.
II. 909. b. t-\
Excentricité. D e l’orbite terreftre. Suppl. IV . 804. b. Des
orbites des planètes. X II. 706. b. Voye{ aufli l’article de chaque
planete. Cercle inventé par les anciens pour expliquer cette
excentricité. IV. 74a. a ,b .
EX CENTRIQU E. ( Géom. ) Cercles ou globes excentriques.
VI. 218. a. ,
Excentrique. C ercle de ce nom dans la nouvelle aftronomie.
C e qu’on entendôit par-là dans l’ancienne, voyeç Deferent.
Changemèns que les modernes ont faits à cette hypothefe.
Anomalie de l’excentrique, félon plufieurs aftronomes modernes.
Equation excentrique dans l’ancienne aftronomie. Lieu
excentrique de la planete dans fon orbite. V I . a i 8. a.
EX CE P T IO N . ( Jurifpr. ) Diverfes acceptions de ce mot.
V I. 218. a.
Exceptions. En quoi elles different des défenfes. IV .
736. b.
Exception d'argent non compté. Q u e l eft le terme pendant
lequel cette exception peut être propofée. En quels lieux
de la France elle eft reçue. Comment elle fe pratique. V I .
z iS .b .
Exception civile. V I . 210. a.
Exception déclinatoire. Elle doit être propofée avant contef-
tation en caufe. V I . 219. a. Voye^ DÉCLINATOIRE.
Exception dilatoire. Il y a de ces exceptions qui peuvent
devenir péremptoires. Celui qui a plufieurs exceptions dilatoires
, les doit propofer toutes par un même aélc , 6c. V I.
2 I9- a-
Exception de difcuflion 8c de divifion. V I . 219. a.
Exception de dol. V I . 219. a.
Exception de dote cautâ non numeratâ. V I . 219. a.
Exception négatoire. V I. 219. a.
Exception péremptoire. V I . 219. a.
Exception perpétuelle. V I . 219. b.
Exception per formelle. V I . 219 .b.
• Exceptiôn réelle. V I . 219. b.
Exception temporaire. Ouvrages à confulter fur les exceptions
en général. V I . 2 19. b.
EXCÈS , ( Comm. ) terme en ufage dans les bureaux des
cinq groffes fermes. V I . 219. b.
Excès. ( Morale ) T o u t excès eft folie. V I I . 43. a. En quel
cas un excès réel eft regardé comme vertu. Ibid. b. Pente naturelle
de l’homme qui le porte en toute chofe à l’excès. VIII.
277. a. Voye[ Intempérance, Gourmandife.
E x c ès . ( Médec. ) Réglé d'hygiene; éviter tout excès en
quelque chofe que ce foit. VII I. 386. a. 387. a. Maux'qui
réfultent de l’excès du travail & de l’excès du repos. Suppl. II.
9 13 . a , b. &c. Certains excès utiles à la fanté. V I I I . 806. b.
Voyes^ Ivrejfe, Intempérance, Gourmandife.
EX CIPIENT , ( Pharmac. ) fubftance qui fert à . lier les
différens ingrédiens d’une compofition ,ou qui fert de véhicule
à une drogue fimple. L ’excipient des compofitions fous forme
folide, n’en diffout jamais les ingrédiens. Réglés à fuivre dans
l ’ufage des excipiens. V I . 220. a.
E X C IS E , ( Hifi.mod. & Comm.) impôt mis fur certaines
liqueurs-en Angleterre. Commencement 8c continuation de
cet impôt. Q u e l en eft le tarif. Comment ce droit eft régi.
V I . 220. a. Officiers employés dans cette branche des revenus.
Somme de leurs appointemèns annuels. Produit annuel
de l’excife. Produit net des différentes impofitions de l’ex-
cife. Ibid. b.
EX C L AM A T IF , point , ( Gramm. ) Son ufage. XIII.
E X C L AM A T IO N . ( RJiét. ) Exemples de cette figure. V I
EXCLUSIF. {Jurifpr.) Privilège exclufif. Claufe exclu-
five. V o ix exclüfive. V I . 221. a. Sur les privilèges exclufifs,
vOyer Privilège.
EXCLUSION. ( Mathérh.) En quoi confifte la méthode des
éxclufions. Ses avantages. Fréquent ufage qu’en faifoit M.
F rénicle', qui vivoit du tëms de Defcartes. Défis que les
mathématiciens fe faifoient dans ce tems , fur la folution
des problèmes numériques. Avantages qu’avoit M. Frénicle
dans ces combats d’efprir. V I . 221. a. Comment il fe fervoit
de la méthode des éxclufions. Cette méthode connue depuis
fà mort. Ouvrage qui la fait connoître : elle n’eft plus que de
fimple curiofité. Ibid. b..
E X COM M U N IC A T IO N ^ ( Hifl. anc. ) peine ufitée en
certains cas parmi les païens , 8c qui étoit infligée par leurs
prêtres. Excommunication d’Alcibiade chez les Athéniens.
Excommunication exercée contre Craffus chez les Romains.
Celle qu’employoient les druides chez les Gaulois, VI.
*22. a.
E X C
Excommunication. ( Théolog. ) Q u el en eft le but 8c
l’effet. V I. 222. a. i° . Caufes pour lcfquelles ôh féparoitde la
communion chez les anciens Juifs. Quelle étoit la’ durée de
l’excommunication. Obfervations hiftoriques fur l’origine 8c
l’ufage de cette peine parmi les Juifs. On la voit établie au
tems de Jefus-Chrift. Excommunication qu’exerçoient les
Efféniens envers les coupables de.leur feéle. En quoi confifte
l’excommunication , félon les rabbins. Ibid. b. D e l’excommunication
majeure , & de la mineure parmi lés Hébreux.
Caufes d’excommunication rapportées par les doéteurs Juifs.
Cenfures qui précédoient ordinairement cette peine. A qui
appartenoit le droit d’excommunier. Comment l’excommunication
pouvoir arriver pendant le fommeil. Ibid. 223. a.
Comment un homme paffoit quelquefois de l’excommunication
mineure à la majeure. Etat d’un homme fournis à cette
derniere- Diftinâion faite par quelques critiques de trois
fortes d’excommunications chez les Juifs. Origine de la maniéré
8c du droit d’excommunication , félon les rabbins. Formule
d'excommunication attribuée à Hénôch. Ibid. b. D e
l’abfolution^e cette peine. Auteurs à confulter fur l’excommunication
des Juifs.
20. D e l’ufage de cette peine parmi les chrétiens. Excommunication
médicinale 8c excommunication mortelle employées
dans la p rimitive églife : c ’eft de cette derniere qu’il
s’agira particuliérement dans la fuite de cet article. En quoi
elle confifte : depuis les décrétales, on en a diftingué deux
fortes ; l’une majeure 8c l’autre mineure. Ibid. 224. a. A
quelles perfonnes a été donné le pouvoir d’excommunier. Les
apôtres ont eu recours à ce remede. Différens degrés d’excommunication
qui étoient en ufage dans l’églife , luivant la
nature du crime- Dans la fuite , l’excommunication ne s’entendit
que de l’anathême. Différens fujets pour lefquels on
commença à l ’employer vers le n euvième fiecle. Les excommunications
devinrent enfuite plus terribles , 8c fe multiplièrent.
Cette peine ne peut s’étendre au tempo rel, ni ren-
verfer les droits qui lient les fujets à leur fouverain. Confé-
quences affreufes de l’abus du pouvoir d’excommunier les
fouverains. Ibid. b. Maximes pernicieufes de Grégoire V I I ,
par rapport à ce droit. Ibid. 223. a. En quoi confifte le fage
ufage ae l’excommunication. Maximes reçues en France fur
ce fujet. Effets de l’excommunication renfermés par les cano-
niftes nouveaux dans un v ers technique. A utre vers par lequel
on voit que ces canoniftes fe font relâchés de leur première
févérité. Ibid. b. Conciles qui ont prononcé fur ce fujet avec
la même modération. Le cas de l’excommunication contre le
prince pourroit avoir lieu dans le fa i t , 8c jamais dans le droit:
elle n’auroit, par conféquent, nul e ffe t , quant au temporel;
doârine du clergé de France affemblé en 1682 , conforme à
cette maxime. On ne peut excommunier les officiers du r o i ,
dit M. d’Héricourt : ce qu’ont à faire les juges eccléfiaftiques
au cas qu’ils fe trouvent léfés par eux. Ibid. 226. a. Principes
les plus généraux 8c les plus conformes aux ufages du royaume
fur la matière de l’excommunication. L’excommunication
prononcée dans une loi ou dans un jugement, doit s’entendre
de l’excommunication majeure. Excommunications , lata
fententia, 8c ferenda fententia, félon les canoniftes. Ces excommunications
ne font point ordinairement encourues de plein
droit. Quelles font celles qui exigent des monitions préalables.
O n peut attaquer Une excommunication comme nulle ou
comme injufte ; cependant l’excommunié doit fe conduire
comme fi elle étoit légitime. Effets de l’excommunication.
Comment doivent être publiées les dénonciations d’excommuniés
, 8c les fentences contr’eux. Difppfitions du concile
de Bâle fur cette matière. Ibid. b. Comment on doit procéder
avant que de dénoncer excommunié celui qui a encouru une
excommunication, lata fententia. C e que doit faire le prêtre
dès qu’un excommunié entre dans l’églife. Formes d’excommunications
ufitées en différens tems. D e l’abfolution de
l’excommunication. A qui appartl'ênt le droit d’abfoudre.
Cérémonies d’abfolution. Ibid. 227. a. Abfolution accordée
à un excommunié après fa mort. Abfolution ad cautelam ,
accordée à un excommunié , pour qu’il puiffe efter en jugement.
Auteurs à confulter-fur cette matière. A bus du pouvoir ■
d’excommunication, commis autrefois par les papes contre les
fouverains. Ibid. b.
Excommunication : celles qui étoient en ufage chez les
Juifs. XI. 138. b. Bingham doute que cette efpece d’excommunication
, qui répondoit au feham-atha des Juifs, ait jamais
été en ufage dans l’églife chrétienne, quant à fes effets. X.
66. b. Abus des excommunications qui ont fuccédé aux imprécations
des païens. VIII. 605. a. Excommunication des
hérétiques par le pape , le jeudi faint. II. 463,. a , b. En quoi
confifte l’excommunication épifcopale. III. 818. b. E x com -,
munications prononcées en éteignant une chandelle. 127. a.
Maniéré de fulminer une excommunication. VII. 364. b Excommunication
générale, que le pape prononce contre un
état , un dio ce fe, une ville. VIII. 815. b. Examen de la
queftion, fi l’églife prônonçoit quelquefois l'excommunication
avec exécration ou dévouement à la mort temporelle. X.
E X E E X E 665
67. a. L ’églife n’a d’autre pouvoir eoaéiif que celui de l’excommunication.
X V . 238 .a , b. Sentence qui releve de l ’excommunication.
1. 42. b. A nathème & C ensure.
EXCOMMUNIE. Comment les premiers chrétiens enter-
roient les corps des perfonnes excommuniées. VIII. 366. a.
Singulières idées des G recs fur les cadavres de ceux qui meurent
excommuniés. X I. 274. b. 275. a.
EXCOM PTE . {Jurifpr.) En quoi l’excompte différé du
change. Deux fignifications de ce mot. V I . 227. b. Voye{
Escomp te .
E X C O R IA T IO N , {Médec.) dépouillement de l’épiderme
ou du repli de la peau. C aufes qui peuvent donner lieu à l’excoriation.
Effets de ce dépouillement. Comment on prévient
8c on guérit le mal. Caufe de l’excoriation des cuiffes des en-
fans. Comment' on les guérit. C e qu’on doit faire fi l ’inflammation
8c l’excoriation étoient confidérables. V I . 228. a. ,
EXCREMEN T. ( Médec. ) Différentes fortes de matières
excrémentitielles. Comment elles font formées. V I . 228. b.
Excrémens, ou humeurs excréjnenticielles. VII I. 3 50. b. En
quels cas e lles font dites crues. IV . 521. a. Vaiffeaux defti-
nés à la féparation de quelques humeurs excrémenticielles.
V . 571. *. . _ . I
Excrémens produits par les différentes coélions opérées dans
le corps humain. III. 564. b. 563. a. C e que dit Galien d e là
féteur extraordinaire des excrémens. V I . 398. b. Propriétés
attribuées aux excrémens humains. 7 19 . a. Proportion entre
la nourriture & les excrémens dans l’état dé fanté. X I. 223. b.
Voye[ FÉCALE, matière ; FlENTE, DÉJECTION.
Excrémen s . {Ciiym. & Alchym. ) Opérations par lefquelles
on a prétendu tirer des excrémens du corps humain, un fel
doué d’une très-grande vertu. V I . 228. b.
EX CR E T IO N . Moyen le plus efficace de favorifer les excrétions
dans l’état de fanté. V I . 243. a. Comment fe fait
l’excrétion de ce qui eft fuperflu dans le corps. XI. 223. b.
Excrétion purulente p ar les pores de la peau. XIII. 584. b.
Différence entre l’excrétion & la fecrétion. X IV , 871. a.
Particules terreufes dont la plupart des excrétions font chargées.
Ibid. b. Méchanifine des excrétions, félon M. deBordeu.
X IV . 874. a , b. D e la fuppreffion des différentes excrétions.
X V . 680. b. 681. a.
EXCR OIS SAN CE S , {Botan.) caufées fur le chêne par
quelques infeétes. III. 286. b.
E x c r o is san c e . ( Chirurg. ) Excroiffances cornues. IV .
346. b. Excroiffance dans les plaies & les ulcérés , appellée
hyperfarcofe. VII I. 406. b. 407. a. Remedes qui rongent les
chairs fongueufes ou baveufos des plaies. II. 776. a. Suppl. I.
178. a. 'Excroiffance appellée condylome, -voye^ VÈRRUE, F i e ,
P o l y p e , Sa r c o m e , A c r o ch o r d o n .
EX CU RSIO N , ( Afiron. ) cercles appellés de c e nom. Us
doivent être fixés à fept degrés de diftance de l ’écliptique ,
& lui être parallèles^ V I . 228. b.
Excurfion, ( cercles d’ ) II. 83 3. b.
EXCUSE. Différence entre exeufe 8c pardon. XI. 932. b.
Excufe., en terme de jurifprudence , voyeç Exo in e .
E X E A T , ( Jurifpr. ) permiffion donnée à un prêtre de
fortir du diocefe où il a été ordonné. Conciles qui ont pourvu
à ce qu’un prêtre ne quitte point l’églife où il a été o rdonné,
fans permiffion de l’évêque. Différence entre le dimiffoire 8c
Yexeal. Efpece à'exeat que les fupérieurs réguliers accordent à
leurs religieux. V I. 229. a.
EXEBENUM , liiez Exebcnus.
E X É C R A B L E , A b o m in a b l e , D é te s t a b le , {Synon.)
E X E C U T E R , Ef f e c tu er , ( Synon. ) V . 404. a.
E x é cu ter . ( Mufiq. ) comme la mufique eft faite pour
être entendue , on n’en peut bien juger que par l’exécution.
Suppl. II. 910. a.
E X E CU T EU R de la haute jufiiee. ( Jurifpr. ) Divers noms
qu’on lui donne. E tym. du mot bourreau , V l . 229. a. ( voyeç ce
mot ). Comment fe fa'ifoit l’exécution des fentences chez les
Juifs. Chez les Grecs, l’office d’exécuteur n’étoit point méprifé.
Q u els étoient ceux qu’avoient les Romains. Pourquoi ils furent
nommés liéleurs. Autres perfonnes qui furent employées au
même ufage. Divers exemples qui prouvent qu’anciennement
les juges étoient fouvent eux-mêmes les exécuteurs de leurs
fentences. Quelquefois on donnoit la vie à celui de plufieurs
coupables qui exécutoit les autres. Autres perfonnes choifies
dans ce but. Exemples tirés de divers lieux d’Allemagne.
Ibid. b. W ito ld e , prince de Lithuanie , voulut que le criminel
eût à s’exécuter lui-même. C e que difent Pùffendorf 8c
Beyer fur l’infâmie attachée à l ’état d’exécuteur de la haute
jufticc. Différence entre l’opinion établie en France fur ce
fu je t , & celle qui eft établie en Allemagne. Les gens de ce
métier font auffi en poffeffion de remettre les os difloqués ou
rompus. Quels font les feigneurs qui ont droit d’avoir un
exécuteur. Le roi feul en France a ce droit. Les exécuteurs y
font en titre d’office ou par commiffion du roi. L es feigneurs
haut-jufticiers n’ont point de bourreau. Ibid. 230. a. Ce qui
arriveroit, félon Barthole, fi l’on manquoit de bourreau.
Tome / ,
Différentes maniérés de réfoùdre le cas. C e qui fe paffa fur
ce fujet à Rouen en 13x2. Côtoient communément des fer-
gens à verge du châtelet qui faifoient l’office de tourmenteur
juré du roi au châtelet de Paris ; cependant il eft confiant que
cet office n’étoit point celui de bourreau. La queftion préparatoire
ne doit pas être donnée par le bourreau. Ibid. b. A n ciens
comptes des frais payés au bourreau pour diverfes exécutions.
D u tems de S. Louis , il y avoir un bourreau femelle
pour exécuter les femmes. D ivers droits attachés à la fonction
d’exécuteur de la haute juftice. Ibid. 231. a. Q u e l eft le
moment où il fe faifit de la perfonne du condamné. Il n’eft
pas permis de le troubler ni de l’infulter. L e bourreau ne peut
demeurer dans l’enceinte de la v i l l e , fi ce n’eft dans la
maifon du pilori. Etendue de fes fonctions , félon Cayron,
Quelles font les fentences dont l’exécution eft de fon office.
Ibid. 232,. a.
Exécuteur tejlamentaire. Il n’étoit pas d’ufage chez les Romains
d’en pommer. Pourquoi cet ufage a été introduit dans
les pays coutumiers. Toutes perfonnes peuvent être nommées
exécuteurs teftamentaires. Exécuteurs teftamentaires
honoraires. O n diftingué encore ceux qu’on appelle légitimes
, 8c ceux qu’on appelle datifs. Selon les loix romaines ,
l’évêque peut feulement procurer l’exécution des difpofitions
pieufes ; mais le droit canon v a plus loin. Quelques-uns même
ont cru que les juges d’églife peuvent connoître de l’exécution
des teftamens. Ibid. b. La charge d’exécuteur tefta-
mentaire n’eft qu’un fimple mandat. Elle n’a pas befoin d’être
confirmée par le juge. Celui qui eft nommé exécuteur peut
refufer ; mais il ne le p eu t , s’il a une fois accepté la charge.
Des fonctions 8c pouvoirs de l’exécuteur teftamentaire. Ibid.
233. æ. Aétion qu’on peut intenter contre lui. Il ne peut demander
aucun falaire. Tems où il doit rendre compte. D e la
maniéré de lé rendre. D u reliquat du compte dû par l’exécuteur.
En quel cas il y a hypotheque fur fes biens. Ouvrages à
confulter. Ibid. b.
EXÉCUT ION . {Jurifp.) Deux fignifications de ce mot.
V I . 233. b.
Exécution de biens. V I . 233. b.
Exécution définitive d’un aéle ou d’un jugement : en quoi
elle différé de l ’exécution provifoire. V I . 233! b.
Exécution parée. Quels font les contrats 8c jugemens qui
emportent exécution parée; V I . 234. a.
Exécution provifoire. V I . 234. a.
Exécution teftamentaire. V I . 234. a.
Exécution militaire. V I . 234. a.
Exécution. Frais 8c mifes d’exécution. V II . 273. a. Exécution
parée. XI. 933. a. Scel qui donne droit d’exécution
parée. X IV . 731. a. Des jugemens qu’il s’agit de mettre à
exécution hors de la jurifdiélion ou de la fouveraineté dont
ils font émanés. IX. 341. a , b. Pareatis au moyen duquel
on obtient dans l’étendue du royaume l ’exécution d’un arrêt;
XI. 934. b. Oppofition ou réfiltance à l’exécution d’un arrêt.
VII I. 3 40. b. XIII. 840. a , b. Saifie 8c exécution. X IV . 3 26.
b. D e l’exécution des jugemens d’un juge d’églife. IX. 79. a.
Exécution , ( Beaux-arts ) travail de l’a rtifte au moyen.
duquel il donne à un objet de fon art les beautés accidentelles
qui en font un ouvrage de goût, doué d’une perfection
fenfible. 11 y a des objets, qui de leur nature, 8c fans
le fecours de l’a r t , ont toute l’énergie fenfible qui leur
convient : ceux-là ont fi peu befoin d’une belle exécution ,
qu’elle leur feroit au contraire nuifible. Suppl. II. 910. a.
Jugement 8c fagacité que la belle exécution fuppofe dans
l’artifte. — C ’eft peut-être la marque la plus caraftêriftique
d’un artifte du premier ordre , de n’avoir point d’orneinens
fuperflus. — Dans les ouvrages d’un genre tempéré , l’exécution
doit être plus foignée que dans ceux d’un caraélere
plus fier. — Elle, doit en général avoir pour but d’ajouter
à la force de la fimple penfée. — O n remarque à cet égard
que les accompagnemens tirés d’un genre différent de celui
qui fait le fujet principal, plaifent davantage.—Des moyens à
employer pour faire que l’imagination faififfe fortement la
dfcnfée. Ibid. b. D u pathétique dans les ouvrages de l’art.
Comment l’artifte doit préfenter les pallions dans les perfonnes
qui les reffentent, Ibid. 9 x 1 . a. 8c mettre fous nos yeux les objets
qui produifent en nous ces pallions. Des moyens que
le poète peut employer pour jetter quelque intérêt fur un
perfonnage fubalterne. — La belle exécution dans tous les
genres ne doit pas être portée ù l’excès. Comment les orne-
mens doivent être fagement ménagés. Ibid. b.
Exécution , ( Opéra) maniéré dont la mufique vocale
8c inftrumentale fionr rendues. Il eft difficile de bien connoître
une compofition muficale , fi on n’en a pas entendu
l’exécution. Hiftoire de l’établiffement -de l’opéra françois.
Compofitions de Lulli. V I. 134. a. Pouvoir dont il ufoît
fur ies exécutans. Progrès que firent fous lui l’orcheftre 8c
le chant : quelle étoit encore l’imperfeélion de l’un 8c de
l’autre. L’art s’eft depuis développé ; 8c les progrès qu’il a
faits en France font en proportion avec ceux qu’il a faits en
Italie. Ibid, b. L ’exécution a aufli fuivi l’art dans fes différentes
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