9 1 2 . H E S H E U
• HERKE-, appélléeferpigd. X V . 113. b.
H E R R E N S T A D T , ( Géogr. ) ville de la Siléfie pruffienne.
Sa fituation & les révolutions. Suppl. III. 367. b.
•HERRIEDEN, ( Géogr. ) ville de l’évêché d’A ichfledt,
<lans le cercle de Franconie. Origine 8c révolutions de cette
v ille . III. 367. L I . H HH
H ER SE, dans les églifes, à Fentrée d un fauxbourg. V 111.
M b. § , \ .
Herse, ( Fortifie.) defeription 8c ufages de cette machine,
Herfe-farrafine. VIII. 185. b. Foyer ce dernier mot.
Herse de gouvernail, (Marine) VIII. 18 $.b.
, Herse , ( Opéra ) moyen de porter la lumière Rir la partie
de la décoration qui doit être fur-tout éclairée. V III. 185. b.
Herse , ( Mégijfier) efpece de chaflîs. VIII. 185. b.
* H erse/ ( Agricult. ) Defeription de cet infiniment: fon
nfaee. Différentes fortes de herfes. VII I. 185. b.
Hcr fies , repréfentèes v o l. I. des planch. A griculture.
Herse , ( Blafon) meuble d e l’êcu. Suppl. I\\.y6y. b.
HerJ'e fiirrafinc , meuble d’armoirie : ce qu’il repréfente.
Suppl. III. 3 68. a.
Herse, {Pêche) defeription 8c ufage de cet engin. VIII.
186. a.
HERSER , ( Agricult. ) utilité de cette pratique dans le
labourage. €heix du tems convenable pour herfer les terres.
V I I I . 1 §6 . a.
H ER SIL IE , voyeç Horta.
H E R S T A L , ( Gcogr. ) château & village dans les Pays-Bas ,
■ au pays de Liege. Evénemens qui rendent ce lieu remarquable
: différons maîtres qui ont poffédé cette baronnie. Suppl. III.
368.12.
H E R T E , {Antiq. ) divinités de quelques anciens peuples
de G ermanie. Relation que nous donne Tacite de la maniéré
dont on en çélébroit la fête. Il efl vraifèmblable que par cette
divinité il faut entendre la terre. Amas de pierres circulaires
dans le comté ‘de Salisbury en Angleterre , que quelques-uns
croient avoir été un temple de la déeffe Herte. ôbfervations
fu r cette efpece de monument. VIH,'186. b.
H ER T IU S , {Jean-Nicolas) profeffeur en d roit, & hiflorien.
"VII. 660. b.
H ER V AG IU S , imprimeur. VII I. 627. a.
HER V A U T , ( Mathicu-Iforè d' ) archevêque de Tours.
■ Suppl. IV . 469. a.
H ER ULE S , ( Gêog. anc. ) l’un des peuples barbares qui ren-
verferent l’empire romain. Atrocité de les moeurs. Obfervations
hifloriques fur lesHérules. VIH. 187. a. Peuples d’A lle magne
qui eu font defeendus. Ibid. b.
Hérules. Ravages qu’ils firent du tems de Gallien dans
l ’A fie mineure, la Grece & l’Illyrie. XI. 961. b. 962. a.
HESDIN ou Hédin , ( Géogr. ) ville à neuf lieues de S.
Orner. Le vieil Hefdin rafé en 1352. Le nouvel Hefdin bâti
deux ans après. Obfervations hifloriques fur ce lieu. Ouvrages
de l’abbé Prévôt d’Exiles , dont il efl la patrie. Fofliles
& charbon minéral trouvés dans les environs. Suppl. III.
368. a.
H E SM AN , calife. Suppl.. II. 130, a.
HF.SHUS1U S , ( Tjfiemannus) théologien.XVII. 398. a , b.
HESIOD E. Sa patrie. Suppl. I. 631 . b. Son ouv rag e,
intitulé : opéra & dies. I. 169, b. Il efl l’inventeur des épitha-
lames. V . 818. b. Sa théogonie. V I I . 907. b. 908.21. C e qu’il dit
des jours heureux 8c malheureux. V I I I . 892. a.
H E S IT A T IO N , ( Morale) incertitude dans les mouvemens
du corps , qui marque la même incertitude dans la pénfée.
Caufes de Fhèfitarion. I l n’y a rien qui marque mieux en nous
la coexiflènce de deux fenfations que nos incertitudes. VIII.
187. b. ■
HESLINGIUS , Aÿoth de. 1. 912. b.
HESPERIDES, ( Hifi. 8c Myth. ) filles d’Hefperus, felqn
les uns ; 8c d’A tlas , félon les autres. D ivers fentimens des
auteurs fur l’hifloire des hefpérides. VII I. 188. a. C e qu’il y
a d’in conteflable fur les hefpérides , c’efl qu’elles étoient
foe u r s , qu’elles poffédoient une forte de bien , dont elles
étoient redevables à leurs foins, 8c à la bonté du terroir qu’elles
cultivoiént ; que leur demeure étoit bien gardée, 8c qu’enfin
Hercule étant allé chez elles , il remporta dans, la Grece de
ces fruits ou de ces troupeaux qui leur étoient d’un bon
revenu. Fables que les poètes ont compofées fur cette hifloire.
Defeription du magnifique jardin des hefpérides , tirée
d’Ovide. A rt des, enchantemens que Virgile attribue à la
prètreffe du temple des hefpérides. Ibid. b. Réflexions fur les
différences qu’on remarque dans les embelliffemens que les
poètes ont donnés à la fable des hefpérides. Variations fur
le nombre de ces foe u r s , fur le pere 8c la mere dont elles
descendent. Les couleurs, dont quelques-uns peignent le dragon
e xpirant, nous émeuvent 8c nous intéreflent. D efeription
de cette mort par Apollonius. Traces imaginaires que quelques
auteurs, plus chrétiens que critiques, croient apperce-
voir dans ces fables, de certaines vérités que contiennent Ips
liyr.es facrés. Ibid. 189. a.
Hespér^jes , ifies des, , { Géogr. anc.) iflçs de la mer Ata
làntîqoe. C e que Pline nous apprend fur-ces iïles. V IIL
189, b.
HESPERUS, ( A fi ro nom. ) la planète venus lorfqu’elle
paroît le loir. Ouvrage de M.Bfanchini fur cette planete. VIII.
189 b.
Hesperus > •( Myth. ) l’étoile du foir. Les poètes en ont
fait un dieu. Paroles du poète Milton , adreffées au brillant’
hefperus. Hifloire d’hefperus, qui donna à l’Italie le nom
A’Hefpérie. Pourquoi on le crut métamorphofé en étoile.
Etymologie du mot larin vefper. VIII. 189. b. Voyez Ve s p e r .
Hefperus. Comment les anciens le repréfentoient. V III. 891 .b.
HESSE , la , { Géogr. ) pays d’Allemagne. Divifion de la
maifon fouveraine de ce pays. Defeription de la Helfe. Ouvrages
à confulter. VIII. 189. b.
Hefjc , la. Moyens qu’employa , en 1761 , M. le maréchal
de Bro g lie , pour conferver ce pays conquis. Suppl. II. 161. b.
H ESY CHASTE S , {H ifi, cccl.) moines grecs contemplatifs.
E rreur de fpéculation qui les fit condamner en 1240. O rigine
de leur nom. VII I. 190. a.
HESICHIUS , grammairien grec. IX. 362. a.
H ÉT ÉRO CL ITE. ( Gramm. ) Noms 8c adjeélifs appellés
hétéroclites. C e qu’on entend par hétéroclite 8c par anomal.
Etym. du mot. VIII. 190. a. Voyeç Irrégulier.
H ÉTÉRO D ROME. (Méchtm.) Levier hétérodrome. E tym.
du mot. Levier homodrome. V l i l . 190; 22.
HÉTÉROGÈNE. Etymologie de ce mot. Noms hetéroge-
nes en grec , en frtfnçois en italien. V II I. 190. b.
Heterogene. ( Phyfiq. ) Définition. VIII. 190. b.
Hétérogènes , genre. V i l . 392. b. Noms hétérogènes. Ibid.
Hétérogène, en terme de méchanique. Lumière hétérogène.
Nombres hétérogènes. Quantités hétérogènes. Quantités
fourdes hétérogènes. V I IL 190. b.
Hétérogène, {Médec.) qualité dès humeurs du corps
humain. Ouvrages à confulter. VIII. 190. b.
HÉTÉRO SCÏENS. {Géogr. ) Définition des hétérofeiens.,
félon les géographes grecs. Explication qu’en donne Ozanam.
VIII. 19 1. a.
Hétérofeiens, voyc{ fur cette dénomination, XI. 463. a.
H E TM A N , ch e f des Cofaques , voyeç ce dernier mot.
HÊTRE. {Botan.) Caraéleres de ce genre de plante. V I I I .
19 1. a.
Hêtre. ( Botan.) Defeription de cet arbre. V i n . 19 1. a.
Le hêtre , par fa flruélure 8c fon utilité , tient un des premiers
rangs parmi les arbres forefliers. Lieux 8c terres qui lui
plaifent. Maniéré de recueillir la faine qui efl la femence du
hêtre. D u tems auquel on doit la ferner. Comment on la con-'
ferve en hiver. Directions fur la manière de la ferner. Ibid. b.
Conduite à obferver à l ’égard des jeunes plants. Ufage-
auquel on pourroit defliner le hêtre dans les jardins. Son
ombre nuifible aux plantes. Ufage des feuilles. Utilités qu’on
peut tirer de fon bois. Confeils d’un auteur anglois, nommé
Ellis , fur la maniéré la plus avantageufe de tirer parti du bois
de hêtre. Ibid. 192. a. Ufage de la faine. D eu x variétés de l’ef-
pece de hêtre que nous connoiffons. Ibid. b.
Hêtre , {Botan. Jardin:) noms de cette plante en différentes
langues. Suppl.III. 368. a. Son caraélere générique. Efpeces
8c variétés. Defeription , culture , qualités 8c ufages de cet
arbre. Ibid. b.
Hêtre. Qualité des terreins où il peut être femé. II. 300. a.
HETRU RIE ou Etrurie. {Géogr. anc. ) Diverfes domina»
tions fous lefquelles ce pays a paffé, 8c en conféquence •
defquelles il a reçu différens noms. Etat de l’Hétrurie avant
la grande puiffance des Romains. Le nombre de fes ville* ■
augmenté fous les Céfars. Divers-pays que comprenoit l’an» __
cienne Hétrurie , après que les Gaulois furent établis en
Italie. Ibid. b. C e feroit fe tromper groffiérement que de traduire
toujours l’Hétruriè par la To fcane. C e furent les Hé-
trufques qui inflruifirent les premiers Romains. Des inferir '
prions qui nous refient de l’ancienne Hétrurie. Pourquoi
les Hétrufques ne donnoient aux étrangers aucune con-
noiffance de leur langue 8c de fes caractères particuliers, -
• Ibid. 193.a . _ ■ 1
Hétrurie, divifée en.douze peuples. I X .7 1 3. a. X V I . 4 41. b.
Conquêtes de Rafenès dans ce pays. XIII. 813. b. 814. a .
Prêtres d’Hétrurie. X V I. 306. b. La fcience des arufpices cultU
v ée chez les Hétrufques., I .7 4 6 . 4.
HÉTRU SQ U ES. Médailles hétrufques. X . 233. b. Acadé- ;
mie hétrufque établie à Cortone. Ibid. 8c V I . 83. b. 86. a.
Philofophie, des Hétrufques. X IV . 338. b. Les Hétrufques
appellés Tyrrhenes. Erreur fur leur origine. X V I , 787. a. Etat -
des beaux-arts chez cette nation. Suppl. I. 393. b. Caraéleres ■
hétrufques, vol. II des-planch. Caraélere,, pl. 8.'.
H E U , {Marine) lotte de bâtiment. Sa, defeription ; fes pro»
• portions les plus ordinaires. VHI. 193. a.
H E V E L IU S , aflronome. I. 790. b. Obfervations fur fes
, cartes célefles. Suppl. II. 233. a , b. Ses tables aflronomiques. 1
! Suppl. IV . 893. b. 913. a. 9 16. b.
H EU ERM AN , {J. George) anatomiflç, Suppl. I. 412. b. 8c
I , phyfiologifte. Suppl. IV . 361. u, j f lH R
I i * y HEURg^
H E U
I HEURE, {Aflron. & Hifi.) étymologie da mot. V I I I .
Quinze degrés de l’équateur répondent à une heure. Heures
fimples 8c heures compofées. Les plus anciens peuples divi-
foient le jour en douze heures : les aflronomes . de Cathay
confervent encore cette divifion. Noms particuliers qu’ils
donnent à chaque heure du jour : comment les Romains
régloient leurs heures avant la première guerre punique.
O n divife quelquefois les heures en égales 8c inégales :
heures équinoxiales, heures aflronomiques, heures babyloniennes
, européennes, judaïques , planétaires ou antiques.
Ibid. b. Heures italiques. C e qu’on entend par heures inégales :
ouvrage à confulter. M oy en de trouver l’heure fur mer. Ibid.
* 94- ^ . . .
Heures. {Afiron.) Les aflronomes dîflinguent trois fortes
d’heures aflronomiques ; favoir , heures foiaires mo yennes,
heures foiaires v ra ie s , .heures du premier mobile. L ’explication
de ces trois maniérés de compter le tems, fait l’objet de
cet article ; fur quoi l’on peut vo ir auffi les articles Tems
vrai , Tems moyen. Avantage que trouvent quelques aflronomes
à régler leurs pendules fur les heures du premier
mobile. Trois genres de moyens que les aflronomes emploient
pour calculer l’heure. Des moyens de trouver l’heure
en mer. Suppl. III. 369. b.
Heures. Origine de la divifion du jour en vingt-quatre
heures. Suppl. IV . 763. b. Divifion des Vingt-quatre heures
en huit gardes chez les Romains. V I I . 482. b. Les Romains
ont été 430 ans fans connoître les heures. X V I I . 233. a.
Comment ils parvinrent à les connoître : diflribution de leurs
occupations dans les différentes heures du jour. 233.22, b.
Origine de l’ufage de certains lieu x , d’avertir de l’heure pendant
la nuit. V II I. 299. b. Moyen qu’Alfred , roi d’Angleterre ,
avoit inventé pour diflinguer les heures de la journée. X V I I .
388. b. Heures du premier mobile. Suppl. III. 940. a. Méthode
pour trouver l’heure par le moyen des étoiles , Suppl.
II. 893.12. par les hauteurs du foleil ou des étoiles. Suppl. III,
3 12 . d. 313. b. Voye^ Hauteur & Cadran.
Heure. ( Gnomon. ) Defeription 8c ufage d’un inflrument
. qui montre les heures du jour 8c l’élévation du foleil au-
deffus de l’horizon,, pour telle latitude que ce foit. Suppl.
III . 369. a. Voye[ planch. de G nomonique, Suppl, pl. 7.
Heure , ( Géogr. ) moyen de trouver la différence d’heure
entre deux différens lieux de la terre , par L’ufage du globe.
IX. 303. b.
Heure , {Médec.) heures médicinales. X . 297. <2.
Heures , ( Thèolog. ) certaines prières que l’on fait dans
l ’églife en des tems réglés. Petites heures : diiTertarion du P.
Mabillon fur ces heures. Première conflitution qui fe trouve
touchant l’Obligation des heures. Prières des quarante heures.
.VIII. 194.22.
Heures. Eccléfiaflique de l’églife grecque qui veilloit à ce
que les heures fuffent chantées régulièrement. V . 772. b.
Heures de- la priere , XIII. 362. a , b. heures de l’o ffice, XI.
413. a , b. heures canoniales,, dites fexte , X V . 138. b. 8c
tierce. X V I . 319.22, fe
Heures , {Mythol.) fens moral qu’on peut tirer des noms
donnés aux heures. V II I. 194. a. Comment Homere décrit les
fonélions des heures : leur nombre , félon la mythologie
grecque. Culte que les Athéniens leur rendoient. Comment
le s modernes les repréfentent. Première lignification du mot
opa 1. Ibid. b.
Heures : facrifices en leur honneur. V I I I . 297. a *b.
H E U R E U X , heureufement, ( Gram. Moral. ) origine de ce
mot. Diflinélion que les anciens mettoient entre les heures.
Différence entre le bonheur 8c le plaifir. VII I. x 94. b. Réflexions
fur l’ancien adage , on ne doit appeller perfonne heureux
avant fa mort. Obfervations fur ces queflions , s’il y S une
condition plus heureufe qu’une autre ; fi l’homme en général
e fl plus heureux que la femme; fi de deux hommes l’un efl
plus heureux que l’autre. D ’où dépend la différence de bonheur
entre deux hommes également fains, également riches
6c d’une condition égale. D ’où dépend la difpofition de notre
ame qui nous rend heureux. Ibid. 1 93. a. Les penfées heu-
reufes , les traits heureux , ne font point en notre pouvoir.
II en efl de même des imaginations heureufes, de l’héureux
génie. Pourquoi l’on ne dit jamais en.faits d’arts , malheureux.,
génie, comme on dit heureux génie. L e génie n’efl pas toujours
également heureux. En quel fens on dit invention heureufe
ou malheureufe. O bfervation fur la demande que faifoit
le cardinal Mazarin d’un général heureux. C e qu’on entend
par un heureux fcélérat. Inutilité du livre de Séneque fur
la vie heureufe. Heureufes applications du mot heureufement.
!Ibid. b. * :
Heureux. Différence entre heureux 8c bienheureux. II.
243. a. Portrait de l’homme heureux , par la Fontaine. IV .
886. b. A qui le titre d’heureux fut donné par les anciens. V I .
466. b. 467. a. Jours heureux. VIII. 891. b. Perfonne ne doit
être appellé heureux avant fa mort. XV II . 793. b. Sur la fuite
des événemens qui rendent heureux ou malheureux , voye{
EÂt ALITÉ.
Tome
H I A 9U
HEURNIUS , ( Jean 8c Otto ) médecins. X V I I . 362.^
H EU R TO IR : ufages de ce mot en ferrurerie , en h y draulique
, en a r t i l le r i e 8 c en fonderie de caraéleres. VII I.
196. a.
Heurtoir de porte. X V I I . 826. b.
HEUSDEN , ( Géogr. ) ville de la Hollande , patrie de
Gysbert 8c Paul Vo ë t , pere 8c fils. Querelles du premier
avec Defmarets, Cocceïus 8c Defcartes..VIII, 196. a. Obfervations
fur Paul V o ë t 8c Jean fon fils , 8c fur leurs ouvrages:
H EW SÔ N , {Guillaume) anatomifle, Suppl. I. 414. b , 8c-
phyfiologifle. Suppl. IV . 364. b.
H E X A ED R E , {Géom.) étymologie de ce mot. L ê quarré
du côté d’un hexaèdre efl le tiers du quarré du diamètre de la
fphere qui lui efl circonfcrite. VII I. 196. b.
H EX A G O N E , ( Géom. ) étymologie de ce mot. Hexagone
régulier : comment on le décrit fur une ligne donnée.
Hexagone en terme de fortification. VIII. 196. b.
Hexagone : maniéré de le divifer en raifon donnée. VII.'
606. b.
H EX AM ETRE ,. ( Litt.) nature de ce vers. V I I I . 196. b:
Les hexamètres fe d ivifent en héroïques 8c en fatyriques. Poèmes
compofés de vers hexamètres. On a effayé de faire des
vers hexamètres en françois 8c en anglois, mais on n’a pu y
réuffir. Exemple. Ibid. 197. a.
Hexamètres daélyliques, IV . 6io.b.8c fpondaïques.XV.480.
b. D e la céfure des hexamètres. Suppl. II. 301. a. Principe de la
beauté de ces vers. Suppl. IV . 984. b.
HEX AM IL LO N , ( Hifi. mod. ) muraille que l’empereur
Emanuel fit bâtir fur l’iflhme de Corinthe, pour mettre le
Poloponnefe à couvert des incurfions des barbares. Origine du
nom qui lui fut donné. Démolition de cette piuraille. Son réta-
bliffement par les Vénitiens. Son entière démolition par les
Turcs. VII I. 197. a.
HEXAPHORES , {L it t .) i° . efpece de litiere dont fe fer*
voient les Grecs 8c les Romains. Elle étoit à fix portières.
Autres litières ou chaifes à quatre 8c à deux portières. 20. Lit
funebre qui fervoit à porter au bûcher les morts d’un rang
diflingué. Defeription de ces hexaphores , d’après d’anciens
bas-reliefs. O uvrages à confulter. Suppl. III. 370. a.
HEXAPLES , {Hifi. cccl. ) bible en fix colonnes, qui contient
le texte 8c fix verfions différences. Etymologie du mot.
Hifloire de la compofirion de cet ouvrage , par Origene. VIII,
197.22. Fragmens qui nous en font refiés. C e t ouvrage abrégé
par Origene lui-même. A flérifques & obélifqties qu’iî y ajouta
pour indiquer aux chrétiens les objeélions des Juifs tirées de
récriture. Ibid. b.
Hexapies. Obfervations fur cet ouvrage d’Origene. X I.
298. b. 646. a , b. 647. a , b.
H E Y D E , ( Antoine de) anatomifle. Suppl. 1. 401. b. O uvrage
de ce médecin fur la faignée. X IV . 304. b.
H H A T IB , ( Hifi. mod. ) officier des mofquées.' Fonélion dç
cet officier. V I I I . 198. a.
H I .
H I A Ô Y , ( Géogr. ) v ille de la Chine. Obfervations fur
la montagne de Caflang qui efl auprès de cette ville. V I IL
198.22.
H IA T U S , ( Gramm. ) différence entre hiatus 8c bâillement.
Réflexions de M. Hardouin fur les réglés bizarres que les
Latins 8c les François fe font faites fur les hiatus dans la
verfification. V I I I . 198. a. Remarques de Fauteur de cet
article , ajoutées à ces réflexions ; i° . il efl certain que la
lo i générale qui condamne l'hiatus comme vicieux entre
deux mots , a un autre fondement que la prévention ; 20.
fi les Latins 8c les François ont pratiqué rigoureufement l’éli-
fion d’une vo ye lle finale devant une v o y e lle initiale, quoiqu’ils
n’aient pas agi de même à l’égard de deux voyelles
confécutives au milieu d’un m o t , c’efl qu’ils ont fuivi l’im-
prefiion de la nature. Ibid. b. Réponfe à une objeélion tirée
de l’ufage des G r e c s , dans les vers defquels on remarque
que le nombre des .voyelles non élidées efl peut-être plus
grand que celui des vo ye lles élidées ; 30. fi les Latins n’éli»
doient pas au milieu d’un mot , il faut obferver du moins
qu’ils fupprimoient une partie de la vo ye lle en la fàifant
breve. C e principe- efl u nive r fe l, 8c influe fur la prononciation
dans toutes les langues. Ibid. 199. a. 40. C ’eft encore à
l’intention d’éviter ou de diminuer le vice de F hiatus , qu’il
faut rapporter l’origine des diphthongues. Pourquoi toute
diphthongue efl longue en quelque langue que ce foit. c-°.
Bons effets que produit quelquefois Y hiatus entre deux mots
qui fe fuivent. Ibid. b. 6°. Obfervation fur les contradictions
apparentes du fyflême de prononciation dont il s’agit ici. Ibid.
200. a.
Hiatus , ( Litt. P o è f ) il e fl quelquefois dur 8c quelquefois
doux à l’oreille. Différens fentimens des anciens fur. fon
ufage. S u p p l.ïïl, 370. a. Q u els font les cas dans notre langue
Y Y Y Y Y y y y ÿ y