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de ce méchanicien. V Ï I I . 363.b. & v o l. V des planch. article
Hydraulique.
D U PU Y , ( Raimond ) grand-maître de l’ordre de Malfhe.
Suppl. III. 837. b.
DUR . {Beaux-Arts) L e dur eftl’ oppofé du moelleux, ou
tout eft gracieufement lié fans faurs ni lacunes. En quoi con-
fille ce qu’on appelle dur , dans le difoours, en mufique,
Suppl. II. 745. b. & en peinture. Les chofes qui ne tombent
pas fous les fens , peuvent être fufceptibles de ce défaut.
Métaphore dure. L’artifte doit éviter tout ce qui eft dur ,
principalement parce qu’il affoiblit l’impreflion que doit faire
fon ouvrage. Ibid. 740. a.
Dur , (Mufiq. ) tout ce qui bleffe l’oreille par fon aprêté.
Suppl. 746. a. Intervalles durs .dans la mélodie. Accords durs
dans l ’harmonie. U fage qu’on peut faire de la dureté en mu-
ftque. Ibid. b.
D U R AN D . ( Guillaume ) Obfenvations fur ce théologien.
X IV . 776. a. Suppl. IV . 354. b. Ouvrage qu’il a publié. XIII.
827. a.
D urand , célébré artifte. Ouvrages en bas-reliefs qu’il
a exécutés fur la nacre. V . 336. b. Defcription d’un très-
beau morceau de peinture en émail de cet artifte. Ibid.
D U R A N T I , ( JeanrEtienne) X V I . 432. a.
D U R A Z ZO , autrefois Epidamnè. C ette v ille devint odieufe
aux Romains, qui en changèrent le nom en celui de Dyrra-
chium , lorfqu’ils y envoyèrent une colonie. E lle n’eft depuis
long-tems qu’un pauvre village. V . 170. b.
D urazzo. ( Géogr. ) Partage de Pétrone mal cité dans cet
article de l’Encyclopédie. Oblervation fur le lieu qui porte ce
nom. Suppl. II. 746. b.
Durazzo, ( Charles de") adopté par Jeanne, reine de Naples
, qu’il fait mourir enfuite. X. 876. b.
DUR CIR. Matières durcies par le froid.' Matières durcies
par la chaleur. III. 607. a.
D U R É E ,T ems. Différence entre ces deux mots. V . 170. b.
. Durée. Rapports entre l’étendue & la durée. V I. 44. b.
Quelqu’un a prétendu qu’on pouvoit regarder la durée
comme une quatrième dimenfion des corps. IV . 1010. a.
Réflexions fur la durée. X V I . 93. b. &c. Jugement que nous
formons fur notre durée paffée par le fouvenir de nos aftions.
IV . 1033. a.
DURE-MERE ou méningé. Defcription de cette membrane.
Elle eft très-adhérente à la bafe du crâne ; attachée à la pie-
mere & au cerveau par les vaiffeaux qui paffent de l’un à
l ’autre.Sa furface remplie d’inégalités du côté du crâne, unie
du côté du cerveau. Elle a trois allongemens par la duplica-
ture de fes membranes internes. Sinus ou canaux qui vont
entre fes membranes intérieures & extérieures. Vaiffeaux de
la dure-mere. Son mouvement de fyftole & de diaftole. V .
1 7 1 . a. Mouvemens que divers anatomiftes lui ont attribués.
Sentiment de l’auteur de çet article fur ce point. Ufage d» la
dure-mere. Ibid. b. Voye^ Méninge & Mere. ( Anat.)
D U R E R , ( Albert) peintre allemand, V . 313. a. 323. b.
& graveur. VIII. 866. b. Vitres qu’il a • peintes. Suppl.
III. 2. b.
D U R E TÉ , ( Phyjîq. ) nous ne connoiffons dans l’imivers
aucun corps parfaitement dur. Quelques auteurs ont prétendu
démontrer la chofe impofiible. V . 17 1 . b. Sentiment
des péripatéticiens fur la dureté. Celui des épicuriens. Celui
des cartéftens. Quelques-uns attribuent la dureté à la preflion
d’un fluide. Les newtoniens croient que les particules premières
de tous corps font dures , que ces particules font
jointes par la vertu attraftive , q u i , félon différentes circon-
ftançes , rend un corps dur , mol ou fluide. Vraifemblance
de ce fentiment. Difficultés qu’on peut former fur l’effet
de cette vertu attraftive. Ibid. 17a. a. Quelle eft donc la caufe
de la dureté ? on n’en fait rien. Ibid. b.
Dureté. Différence entre dureté & folidité. X V . 3 22. a , b.
Dureté des élémens des corps. III. 606. a. IV . 261. a. La
dureté effentielle-à la matière , félon Newton. X . 190. a.
Comment les leibnitziens prouvent qu’il.n’y a point de corps
parfaitement dur. IV . 117. a. L ’attraftion confédérée comme
caufe de la du reté , III. 6o6. <r. de même que la compreflion
de l’air. I. 229. b. Caufe de la dureté , félon les cartéftens,
X IV . 139. a. félon les chymiftes. IX. 826. a. Dureté des particules
d’eau. V . 187. a. D ureté de la glace. V I I . 682. a. Expérience
par laquelle on donne à la glaife la dureté du caillou.-
700. a. Voye{ Mollesse.
D ureté. ( Médec. ) Dureté de ventre , dureté d’oreille.
Callofttés qui viennent à la peau. Durillons chez les ouvriers.
Duretés calleufes au talon de ceux qui marchent beaucoup.
Cors qui viennent, aux piés. Ces duretés empêchent l’exercice
du taft dans les parties où elles fe trouvent. Elles cau-
fent quelquefois de la douleur ; alors il faut les amollir ou
les emporter en les raclant ou en les coupant. V . 172. b. Foyer
C or 6* D urillon.
DURETÉ de Jlyle, ( Bell. lett. ) Suppl. III. 303. a.
DU R ILLO N . Ils viennent en plufteurs endroits du corps.
En quoi ils different des cors. La c^ife de ce mal eft la compreflion
répétée par la chauffure & l’exercice. Remede contre
les durillons : les amollir , puis les enlever feuille à feuille.
Eviter de couper trop avant. F réquente répétition du remede.
V . 173. a. Foyei C o r 6* D uRete.
D U S C H À L , ligueur dont on fait ufage en Perfe. On l’évapore
jufqu’à ficcite pour la tranfporter. V . 173. b.
D U S IEN S , démons incubes. C e qu’en dit S. Auguftin. V .
D U S L IN G EN , ( Géogr. ) vûyer^D üTTl in g EN.
D U SSELD ORF , tableau de Raphaël , repréfentant le
baptême de Jean-Baptifte, dans la galerie de Duffeldorf.
Suppl. \. 303.
D Ü T T L IN G E N , ( Géogr. ) ville d’Allemagne en Souabe,
chef-lieu d’un grand bailliage. Groffes forges dans cet endroit.
Suppl. II. 746. b.
D U T O T . C e t auteur cité fur l’effet de la variation des
efpeces dans leur valeur numéraire. V . 966. b.
D U V A L , {André) dofteur de Sorbonne. XIII. 83. a.
D U V E R N E Y , ( Jofcph Guichard ) anatomifte, Suppl. L
400. a. phyfiologifte. Suppl. IV . 332. b.
D uv e rn e y , { J . François Maurice ) anatomifte. Suppl. L
4 12 .F . ™
D U V E R N O I , ( J. George) anatomifte. Suppl. 1. 406. b.
D U V E T . C ’eft au gerfaut qu’on rire l’édredon. Poils d’autruche
, de deux fortes. Leur ufage. Autre duvet dont fe fervent
les plumafliers. V . 173. b.
Duvet. Efpece de duvet nommé édredon. V . 396. b.
DU UM V IR. Les Romains avoient autant de duumvirs qu’il
y avoit chez eux de commiflions remplies par deux officiers.
Duumvirs avec infpeftion fur la conftruftion & confécra-
tion des autels. Duumvirs capitaux. V . 173. é. Duumvirs de
la marine. Duumvirs des choies facrées , créés par T a rquin,
portés dans la fuite au nombre de dix. Sylla les augmenta
encore de cinq. Leur corps monta enfuite jufqu’à foixante.
Théodofe les abolit. Duumvirs qui connoiffoiént des crimes
de leze-majefté. Duumvirs dans les colonies, avec autorité de
confuls. Duumvirs municipaux. V . 174. a.
Duumvirs des villes municipales. IX. 13. b. Duumvirs pour
la garde des livres fybillins. X V . 138. a.
D Y
D YD IM E , lieu célébré dans M e de Mirer. Licinius
en confulta l’oracle avant de recommencer la guerre contre
Conftantin. Réflexion fur la variété des oracles. V . 174. b.
Dydime. Erreur à corriger dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 746. b.
D YN AM IQ U E . M. Leibnitz s’eft le premier fervi de ce
terme pour défigner cette partie de la mé’chanique qui traite
du mouvement des corps , caufé par des forces aftuelle-
ment agiffantes. RWncipe général de cette fcience. Dans quel
fens les géomètres emploient communément ce mot. Problème
des centres d’ofcillation , V . 174. b. dont la folution
fe trouve à l’article Ofcillation. Depuis quelques années , les
géomètres fe font appliqués à la folution de divers problèmes
de dynamique. Traité de dynamique de M. d’Alem b ert, où
il donne un principe général pour réfoudre tous les problèmes
de ce genre. Courte expofition de ce principe , Ibid.
173. a. dont on trouvera l’application aux articles Ofcillation
& PercuJJion. Par-là on voit que toutes les loix du mouvement
des corps fe réduifent aux loix de l’équilibre. On
peut réfoudre par ce principe tous les problèmes de dynamique.
Diverfes applications qu’en a faites l’auteur. Ibid. b.
Dynamique. Principe d’où réfuirent toutes les loix de dyna*
mique. V . 874. a. Le principe de la confervation des forces
viv es facilite la folution d’un grand nombre de problèmes de
dynamique. V II . 1 1 3 .b. Traité de dynamique de M. d’Alembert.
VII . 114. a. 113. a.
D YN A S T IE . ( Hijl. d ’Egypte ) O n en compte trois grandes
en Egypte. Celle des dieux, celle des demi-dieux, celle des
hommes ou rois. Durée de chacune , félon la chronique
égyptienne. Dynafties de Manéthon. On en corrige l’erreur
en regardant comme collatérales , des dynafties qu’il a comptées
comme fucceflives. Leur énumération. Leur in certitude
& leur obfcurité. V . 176. a. Auteurs à confulter fur cette
matière. Ibid. b.
Dynaflic. Celles des rois de Perfe. XII. 413. b. Celles des
rois de This en Egypte. X V I . 279. b. Sur les dynafties é gyptiennes
, voyer EGYPTE , EGYPTIEN.
D Y R R A C H IU M , voye^ D u r a z z o .
DY SP EP S IE, digeftion lente & foible. Canfes de cette
maladie, provenantes du v ice des humeurs. Remèdes. Le
relâchement des fibres de l ’eftomac caufe néceffairement une
mauvaife chiliffcation. Remedes. La dyfpepfie qui provient
des fautes commifes dansl’ufage des chofes non-naturelles y
fe rétablit par une conduite contraire. Si quelque matière
morbifique fe jette dans l’eftomac ou les inteftins , comment
on y peut obvier. V . 176. b. Maux qu’entraîne la dyfpepfie.
Ibid. 17 7 . a. Voyei DIGESTION.
DYSPN ÉE ,
D Y S
: D Y S PN É E , difficulté de refpirer. V . 177. a. Foye{ O r thopnée.
_ .
DYSSENTERIE. Diverfes acceptions de ce mot. D e fcription
que donne Celfe de la dysenterie. C e que Galien
entend par ce mot. V . 177. a. L e flux de fang ne doit pas
être regardé comme figtië 'caraftériftique de cette maladie.
Symptômes qui la diftinguent de la diarrhée & d’autres maladies
qui ont rapport à elle. Signes de la dyffenterie. Ses
caufes externes oc internes; Les impreflïons qui fe font ici
fur la tunique des inteftins', reffemblenr à celles qui excitent
• fur la furface du corps des puftules, en forme d’excoriations.
Ibid. b. Matière qui caufe la dysenterie. Elle eft plus
â c r e , plus tenace- & plus- grôfliere que celle qui caufe la
diarrhée fimple. Cette humeur a une analogie particulière
avec les parties fur lefquelles elle agit ; ce qui eft également
vrai de la caufe qui produit toute maladie épidémique. Ibid.
378. a. Pourquoi la matière des déj eft ions eft prefque toute
muqueufe. Trois degrés différens de cette maladie. Difpofi-
tions de l’air qui donnent lieu à cette épidémie. Defcription
de la dyffenterie par Charles Pifon. Ibid. b. La fievre ne
l ’accompagne-pas toujours. Dans quel cas elle lui eft jointe.
Douleurs qu’éprouvent les dyffentériques. Comment on peut
favoir fi l’exulcération a fon fiege dans les petits ou dans
les gros inteftins. Le danger eft plus grand dans les premiers
comme étant d’un tiffu plus-délicat. Produite par des alimens
âcres , la dyffenterie fe guérit facilement ; par une matière
pituiteufe & faline', plus difficilement3 par une matière bilieufe
Hc noirâtre , elle eu mortelle. Ibid. 179. a. Signes mortels.
L e s goutteux ou obftrués à la rate font foulagés par elle.
Le s enfans & les vieillards fuccombent plus facilement à
cette maladie , & les femmes aufli plus1 facilement que
les hommes. Sa d u rée , félon fes différens dégrés. Sa curation.
i °. Corriger l’acrimonie des humeurs. Soins préliminaires
pour l’emplacement & ce qui peut favorifer le repos du malade.
U faudrait que le malade s’abftînt de manger, parce que
ce font les organes qui doivent travailler à la digeftion qui
font affeftés. Ibid. b. Après les trois premiers jo u rs , on peut
donner:du la it, &c. ou du petit lait. L e lait de chevre doit
être préféré. Efpece de nourriture dont on peut u fe r , s’il n’y
a pas de fievre. Ufage des remedes.: lafaignée. 20. EvacuaD
Y S 541
tion des humeurs ped.li purgation ou iè vomitif. lK i . r8o.
T “ <*«“ . )« “ • >™s eu trois jours. Ufage
«au laudanum liquide : celui des lavemens , rare & à petite
dofe. Si le malade ne peut fùpporter le la i t , ce qu’on doit
lui fubftituer. C e qu’il faut faire fi la maladie réfiffe aux re-.
medes précédens , & affoiblit beaucoup le malade. Confeils
de Baglivi fur lé traitement de cette maladie. Elle admet
prefque tous les remedes de la diarrhée bilieufe. Ibid. b.
Dyffenterie. Fievre dyffentérique. V I . 730. a. Comment on
diftingue le flux dyffentérique du flux hémorroïdal, VIII. 123. b.
■ u Uj^Ui- 1 34- a- Dyffenterie diftinguéeen effentielle
oc fymptomatique. X V . 742. b. L e traitement de cette
maladie doit varier félon la nature de l’été à la fuite duquel
elle eft venue. XI. 321. b. Remedes Contre cette maladie. '
Suppl. I. 432. * Effets admirables de l’ipécacuanha dans la '
ffyffenterie. VIII. 901. b Spécifiqùe contre la dyffenterie.
AV. 445 b. Plante qui a la vertu de l’arrêter. Suppl. I. 338.
a. Amande qui l’arrête fur le champ. 693. b. Dyflenterie in-
veteree guérie par l’ufage du codaga-pale. III. 370. b. Flux
de lang fans douleur qui refte quelquefois après la dyffenter
ie ; quelle en eft la caufe. VIII. 134. b.
D Y S S E N T É R IQ U E , F l u x . ( Maréchall.) V I. 9x2. a , b.
D Y S T O C H IE , accouchement laborieux ou impoflible!
Ses caufes. i° . Dans la femme; l’âge , le tempérament,
1 inexpérience , le défaut de conformation, les organes de
l’accouchement mal difpofés. V . 181. a. 20. Dans le foetus ;
un enfant trop gros , mal conformé, foible ou mo rt , fa tête
arrêtée au paffage, fa mauvaife fituation. 30. Dans le déliv
re ; la rétention trop longue ou la perte précoce des e aux,
leur mauvaife qualité ; quand le foetus fort enfermé dans
fes membranes ; quand le placenta fort d’abord, le défaut de
fecours à propos , les douleurs trop languiffantes, certains
déchiremens caufés par un premier accouchement laborieux.
Ibid. b. Réflexions qui doivent faire ceffer les allarmes que
pourroit caufer l’affemblage de ces phénomènes. Ibid. 182. a:
D Y SU R IE , difficulté d’uriner. Quand cette aftion ne s’opère
que goutte à goutte , on l’appelle ftrangurie ; fi la fup-
preffion eft totale, ïfehurie. V . 182. b. Foyer ces deux articles.
Dyfurie ; v o y e z fur cette maladie^XVII. 307. b. Elle eft
endémique dans les ifles Moluques. Siippl. I. 788. b.
X X X x x x