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Quelles font les faillites les plus dangereufes & les plus fufpe-
éles. Difpofitions des loix de France par rapport aux faillites.
A Florence , le débiteur doit fe rendre prifonmer avec les
livres. Ibid. 373.». , , ,
Faillite , v o y e z Banqueroute. A Lyon sE um marchand ab-
fent de la place au teins despaiemens eft repute avoir lait
M i r e . H. &W» M p p W m V " H | on ppurïo
it clans Iss corps & communautés .pro cu re r j g B H B g
ces à tous les membres contre les dèfaftres des faillites. IX.
01 v b. Union de créanciers dans les faillites. 385. b.
FAIM , A ppétit. ( Gramm. 6> Synon. ) Différence entre
ces deux mots. V I . 373. & , c r ■
Faim. ( Phyfiol. ) Définition. V I . 373. b. Senfation que
nous fait éprouver la faim. Combien ce fentiment peut devenir
terrible. Quels en ont été les funeftes effets. Caufes
de cette fenfation. L r fa im , la fo if & le goût ont enfem-
ble la liaifon la plus étroite. Pourquoi les poifldns & les fer-
pens ont peu de faim , & jouiffent de la faculté de pouvo
ir jeûner long-tems. Les foldats emouffent leur faim en
prenant du tabac. Ibid. 374. a. Comment la falive excite l’appétit
: lorftpie par défaut de falive dans l’eftomac , ou à force
de cracher , on n’a point d’appétit, il faut prendre des ali-
mens pour remédier à l’épuilemcnt ou on fe trouveroit , 8c
réparer les fucs falivaires par la boiffon. La bile trop abondante
dans l’eftomac , ou putride , détruit l’appétit. L'imagination
irrite la faim & e n rend le fentiment plus incommode.
Principe de l'inflinél qui porte les deux fexes l’un vers l’autre
, femblable à-peu-pres à celui qui excite la faim. Explication
de divers phénomènes concernant la failli. i° . Pourquoi
l’appétit s’évanowit, lorfqu’on a été un peu plus long-
tems que de coutume fans manger. Ibid. b. 2°. Pourquoi l’on
ne fent pas de faim , quand les parois de l’eftomac font couvertes
d’une pituite épaiffe. 30. La faim feroit prefque continuelle
dans la bonne fan té , fi l’eftomac, le duodénum &
les inteftins fe vuidoienr promptement. C ’efl ce que produit
une grande abondance de bile. 40. Divers moyens de donner
l ’appétit. 50. Pourquoi l’on n’a pas d’appétit dans les maladies
aiguës. 6°. Pourquoi les jeunes gens reffentent la faim
plus vivement que les autres. 70. L’abondance de la pituite
émouffe le fentiment de la faim. 8°. Pourquoi la plénitude
del’eftomac ôte la fenfation de l ’appétit. 90. P ourquoi, lorfque
le ventricule ne fe vuide pas fufïifamment, le dégoût fuccede.
Ibid. 375. a. io °. L ’imagination peut jetter dans le dégoût &
faire defirer des chofes pernicieufes. Comment la faim fe dif-
fipe , même fans manger j diverfes caufes qui la font évanouir.
Ibid. b. Effets que produit la faim fur ceux q u i 11’en
peuvent fuivre les mouvemens. Exemples de certaines per-
fonnes qui ont vécu long-tems fans manger : la vérité de ces
faitS/mife en doute. Ibid. 376. a.
Faim. Pourquoi nous n’avons pas befoin de manger quand
nous dormons. X V . 332. a.
Faim. ( Séméiotique ) C e fentiment bien ou mal réglé peut
fournir différens fignes de grande conféquence pour juger de
l ’état du fujet où ils fe trouvent. Un des principaux fignes
de l’état de fanté eft le bon appétit des alimens qui fe renouvelle
fouvent, 8c que l’on peut fatisfaire abondamment, fans
que la digeftion s’en faffe avec moins de facilité & de promptitude.
V I. 376. a. C ’eft un figne falutaire dans les maladies,
^ que le malade n ait point de dégoût pour les alimens qui lui
W lont préfentés convenablement. Des alimens de^nauvaife qualité
& qui n’incommodent p as , marquent une bonne diipo-
fition. Maniéré de régler les convalefcens par rapport à leur
appétit. Proenoftic en faveur de ceux qui fentent la faim
après avoir fait die te. Auteurs à confulter fur les fignes diag-
noftics & prognoftics tirés de l’appétit des alimens 8c de les
léfions. Ibid. b.
Faim canine , ( Médec. ) cyronexie. I l ne faut pas la confond
re avec l’orexie & la bulimie. Différentes affe étions relativ
es à la faim , que les médecins diftinguent. V I. 376. b.
Différence entre la cyronexie & la bulimie. Etymologie de
ce dernier mot. La bulimie arrive principalement aux vo yageurs
dans les pays froids. Q u el en peut être le remede.
Symptômes de la faim canine. Exemple extraordinaire de
cette maladie. Ibid. 377. a. Diverfes caufes d’où elle peut
provenir. Méthode curative appropriée à ces différentes cau-
-ies. Ibid. b. V o y e z Bulimie.
Faim canine. ( Maréch. ) Caufe du fentiment de la faim
dans tous les animaux, & de la ceffation de ce fentiment,
lorfque le ventricule eftdiftendupar les alimens. V I . .377. b.
I l n’y a aucune différence dans les caufes de cette faim in-
fatiable & contre nature dont l’homme & l’animal peuvent
être affeâés. Caufes de cette maladie. Signes auxquels il eft
aifé de la reconnoître dans le cheval. Ibid. 378. a. Remedes
à employer. Ibid. b.
Faim , fausse. ( Médec. ) V o y e z Pfeudorexie,
Faim-vale. ( Maréch. ) C e tte maladie ne doit point être
confondue avec la faim-canine. Elle ne fe manifefte qu’une
feule fois & par un feul accès "dans le même cheval. Cir-
conftanccs dans lefquelles elle arrive. Q uels font les che-
F A I
vaux qui y font le plus expoles. Symptôme,& remede de
cette maladie. Ses caufes. V I. 378. b. Le marafme n’eft point
un figne de la faim-vale , comme quelques uns l’ont prétendu.
Moyens de prévenir l e retour des accidens de cette
maladie. Ibid. 379. a.
Faim , la , ( Mythol. ) On ne s’adreffoit à elle que pour
l’éloigner. En quel lieu les poètes plaçoient cette divinité.
Tableau effrayant de la faim que les Lacédémoniens avoient
à Chialcioëque , dans le temple de Mùierve. Un femblable
tableau devroit être dans les palais des defpotes & les fallons
des Apicius. V I. 379. a.
Faim. E rrreur à corriger dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III. 2. b.
Faim. Portrait qu’en fait Ovide. X. 67. b.
F A IN E , femence du hêtre. VIII. 191. b. 192. a , b.
F A IN O Ç A N T R A T O N , ( Hifl. nat. ) efpece de léfard
de l’ile de Madagafcar. Obfervations fur cet animal. V I .
379. a.
FA INÉANT ISE ,'parejfe. En quoi l’une différé de l’autre.
XI. 939. a. Sur la fainéantifé , v o y e z Mendiant. X. 331. a ,
b. 332. a. Oifiveté. XI. 443. b. 446. a.
FAIRE. Divers ufages de ce .mot dans le commerce 8c
dans la navigation. Les différens fubftantifs auxquels il eft
joint en déterminent le fens. V I . 379. b.
Faire , (Peinture) fubflar.tif mafeulin. Beau-faire de Rubens
Sc’de Wandyck. V L 380. a.
F A IR FA X . Equivoque dont fe fervit ce général en fignant
la mort de Charles I , roi d’Angleterre. XIII. 16. a.
F A IR FO R D , ( Géogr. ) bourg d’Angleterre dans la province
de Glocefter. Obfervations fur ion églife 8c fur les
vitres de cette églife , peintes par Albert Durer. Suppl. III.
2. b. | H H 1 1
FAISAN . ( Ornythol. ) .Defcription de cet oifeau. Différences
auxquelles on diftingue le mâle d’avec la femelle. V I.
380. a. Six efpeces de faifans ; le faifan ordinaire , le faifan
brun du Bre fil, le faifan rouge de la C h in e , le faifan blanc
de la C h in e , le faifan paon, le faifan roulTatre.fén/. b. V o y e z
Faif.inderie. ^
Faifan. Defcription du faifan cornu que Linnæus plaçjF
dans le genre du dindon. Suppl. III. 2. b.
Faifans du B refil appelles jacoutins, VII I. 430. b.jacupema ,
432., a. mitu. X. 384. b. Faifan couronné. V I . vol. des planch.
regne animal, pl. 31. Faifan d’Arcadie nommé katraca. Suppl.
IIL 683. a. Abondance de faifans, à l’îie du Phâfe. XII.
495. b. 496. a. Tendreffe maternelle de la poule faifande.
VII I. 799. b. Chafl'e du faifan. III. vol. des pl. Ch affe , pl.
^Faisan. (Diete ) Qualité & ufage de fa chair. V I . 380. b.-
Faifan. Analyfe de fa chair. I. 267. b.
Faisan. ( Hiß. mod. ) Voe u du faifan que faifoient les
chevaliers. XI. 833. a , b. X V I I . 4 1 1 . b. La chair des faifans
étoit la nourriture des, preux & des amoureux. XI. 833. a.
Faisans , ille des. ( Géogr.) Suppl. I . 887. b.
FAISAN CËS , ( Jurifpr. ) redevances annuelles qui con-
fiftent dans l’obligation de faire quelque chofe. C e mot ne
fignifie pas toujours co rv é e , il eft plutôt fynonyme de rente
& redevance. Quelquefois il fignifie paiement d’une rente.
Les fermiers font quelquefois chargés de faifances. Obfervations
fur celles-ci. V I . 380. b.
FAISANDERIE. ( Économ. ) L’éducation domeftique dit
gibier eft le meilleur moyen d’en peupler promptement une
terre , 8c de réparer la deftruétion que la chaffe en fait. Méthode
la plus fure pour élever des faifans dans une faifan-
derie. Defcription de la maniéré dont le lieu doit être dif-
pofé. Maniéré de nourrir & d’entretenir les poules pour fe
procurer aifément des oeufs. V I . 381. a. Tems de l’année où
pondent les faifans. Maniéré de gouverner les oeufs & en-
fuite les pedts. Les faifandeaux font fujets à être attaqués par
une efpece de poux qui leur eft commune avec la volaille.
Comment on y remédie. Ibid. b. Moment critique qu’ils ont
à paffer , lorfque les plumes de leur queue viennent à tomber.
Moyen de le rendre moins dangereux. Q u e l e ft , de tous
les foins, le plus important à l’égard des faifandeaux. O bfervations
fur le foin de les diftribuer par bandes. Maniera d’élever
les perdrix rouges. Maladie contagieufe à laquelle les
perdrix font fujettes. Education des perdrix grifes, A quel
âge on doit donner la liberté aux faifans 8c. aux perdrix. Comment
on les fixe. Ibid. 382. a. Les perdrix rouges ne pondent
point ou très-peu , lorsqu'elles font enfermées. On ne peut
en élever qu’en ramaffant des oeufs dans la campagne. Maniéré
de les gouverner. Q u el eft l’âge auquel les poules de
faifans ne doivent plus être employées à pondre. Durée de
la vie d’une perdrix 8c d’un faifan. Ibid. b..
Faifänderte. Soins à prendre pour la cQnfervation des
faifans. VII. 659. b. 660. a. V o y e z aufli III vol. des pl. Chaffe,
p f I ïSCE AU X. (Hifl. rom.) Comment étoient faits les
faifeeaux romains. Q u el eft celui qui en apporta l’ufage à
Rome. Durée de cet ufage. Pourquoi Horace les appelle fu-
F A I
ptrbos. Les.confuls fe les arrogèrent après l’expulfion des
rois. Différens magiftrats devant lefquels on portoit les faifeeaux
, dont le nombre varioit félon la volonté de ces magiftrats.
Ceux qui portoient ces faifeeaux étoient les exécuteurs
de la juftice. Sens de cette expreffion fafees fubmittere.
Comment Valérius rendit hommage à la fouveraineté dû
peuple. Q u el fut le but1 d’une telle conduite. Auteurs à confulter.
V I. 382. b.
Faisceaux. (Hifl. anc.) Faute à corriger dans cet article
de l’EnCyclopédie. Suppl. ÛI. 2. b.
Faifeeaux de quelques premiers magiftrats entourés de lauriers.
IX. 3 20. b.
Faisceaux d armes. ( Art milit. ) Lorfque l’infanterie eft
campée , chaque compagnie a fon faMceau d’armes. Difpo-
fition de ces faifeeaux, les uns à l’égard des autres. V I . 383. a.
Faisceau optique. ( Optique) V I. 383. a. 3
Faisceau. (Pharmacie) VI. 383. a.
Faisceaux. (Jardin.) V I . 383. a.
F A IT . Diftribution des faits en trois claffes ; les a êtes de
la divinité , les phénomènes de la nature , les aélions des
hommes. Les faits font ou naturels ou furnaturels, ou arrivés
fous nos y eu x ou tranfmis par le témoignage. La certitude
d’un fait quis’eftpaffé fous nos y eu x eft crantant plus grande ,
que l’homme eft plus crédule, & le fait plus fimple & plus
ordinaire. Précautions à prendre contre les autres & contre
nous-mêmes. Comment nous devons nous conduire à l’égard
des faitsquipolîs font tranfmis. V I . 383. b. Conféquences:
ï* . il n’y a pas deux hommes fur la terre fur lefquels les témoignages
qui concernent les faits & les preuves de ces témoignages
faffent la même impreflion. Il y a même des individus
entre lefquels la différence eft infinie. 20. Il y a des ordres
de faits dont la vraifemblance v a toujours en diminuant,
& d’autres dont la vraifemblance va toujours en augmentant.
Fait« d’un ordre plus relevé que nous devons admettre comme
des vérité s, même au péril de notre vie. Ibid. 384. a.
Faits. Leurs différens degrés de. crédibilité. I. 180. a.
Fait., (Philofoph. 6* Médec. ) D e l’obfervation des faits.
XI. 314. a , b.
Fait. (Jurifpr:) Différence entre ce qui eft de fait & ce
qui eft de droit. V I . 3-84. a.
Fait. Condition de/feit. III. 838. a. Garant de fait. VII.
480. a , b.
Faits d’un aéle. Leur évaluation. V I . 384. b.
Faits & articles. V I . 384. b.
Fait articulé. V I . 384. b.
Fait avéré. V I . 384. b.
Fait d'autrui. L e fait d’autrui ne préjudicie point % un
autre. Exceptions à cette maxime. V I . 384. b.
Fait d’une caufe, mémoire , piece d’écriture ou d’un procès
V L 384.*.
Fait & caufe. En garantie formelle , les garans peuvent
prendre fait & caufe du garanti ; mais non pas en garantie
fimple. V I . 384. b.
Fait de charge. La réparation du dommage réfultant d’un
fait de charge , eft tellement privilégiée fur l’office , qu’elle
eft préférée à toute autre créance hypodiécaire antérieure
& privilégiée. Auteurs à confulter. VI. 384. b.
Faits confejfés & avérés. V I . 385. a.
Faits contraires: être contraire en faits: être appointés en
faits contraires. IV . 12 1. b.
Fait controuvé. V I . 385. a..
Fait étrange, dans les coutumes de Lodunois & de T o u raine.
V I . 385. a.
Fait fort. V I . 385. a.
Faits qui giffent en preuve locale ou littérale. V I . 38t. a.
Fait grand 6* petit. V l . 385. a.
Faits impertihens, qute non pertinent ad rem. V I . 38t. a,
Fait inadmijfible. V I . 383. a.
Faits juftificatifs. L’ordonnance de 1670 contient un titre
exprès fur cette matière, favoir le 28e. Expofé de ce qui eft
contenu dans ce titre. V I . 385. a. Auteurs à confulter. Ibid. b.
Faits juflificatifs : l’accufé n’eft admis à la preuve de ces
faits qu’après la vifite du procès. VIII. 734. b.
Fait négatif. On ne peut obliger perfonne à la preuve d’un
fait purement négatif. Mais lorfque le fait négatif renferme un
fait affirmatif, on^eut faire la preuve de celui-ci. V I. 383. b.
Faits nouveaux. Autrefois il fàlloit obtenir des lettres en
chancellerie pour être admis à articuler faits nouveaux. V I .
383.*.
Fait du prince t changement qui émane de l’autorité du
fouverain. V I . 383. b. L e fait du prince eft confidéré,à l’égard
des particuliers , comme un cas fortuit & une force
majeure que perfonne ne peut empêcher. Ibid. 386. a.
Fait propre des officiers qui ont vo ix délibérative dans les
cours, ou des avocats & procureurs généraux. V I . 386. a.
Fait. (Queflionde) V I . 386. a.
Faits de reproches. V l . 306. a.
Faits fecrets. V I. 386. a.
Fait vague. V I . 386. a.
Tome I,
F A L 685
Fait . ( Voie d e ) V I . .386. a.
M a 7 en terme de commerce » ce dont on eft convenu. V l .
Fait des marchands. ( Comm.) V I. 386. a.
Fait . (Marine) V I. 386. a.
F A IT A G E , ou /étage, ( Jurifpr. ) droit qui fe paie annuellement
au feigneur par chaque proprietaire pour le
faîte de fa maifon. Exemples de ce droit. Coutumes & autres
ouvrages où il en eft parlé. Autre fens de ce mot. V I . 386. b.
1*A1X de pont. ( Marine. ) Defcriprion & ufage de ces
pièces de la conftruftion du vaiffeau. V I . 386. b.
charge, poids, fardeau, ( Synon. ) III. 197. b.
h A lZ A , monaflere de ce lieu. X V . 324. a.
FA KIR , ( Hifl. mod. ) religieux mahométan qui court le pays
Ce v it d aumônes. Etym. de ce mot. M. d’Herbelot prétend
que fakir & derviche font fynonymes. Les fakirs vont quelquefois
feuls , quelquefois en troupe. Leur maniéré d’aller
en troupe. Inftrumens qu’ils portent avec eux. V I . 386. b.
Autre efpece de fakirs idolâtres,: quel eft à-peu-près le
nombre de ceux-ci & des précédens dans les Indes. Fakirs
dont la pénitence confifte dans des obfervances très-pénibles.
Une autre efpece de fakirs dans les Indes, font des jeunes
gens pauvres q u i, pour devenir doéleurs & avoir de quoi
fubfifter, fe retirent dans les mofquées où ils vivent d’aumônes.
Déréglement des fakirs idolâtres. Caraftere qui diftingue
le chef des fakirs mahométans. Fakirs qui marchent
avec un étendard & des armes. Ibid. 387. a.
Fakirs idolâtresnommés jogues. VIII. 867. a. Fakirs mahométans,
v o y e z Religieux. Sage maxime d’un roi de la Chine
qui 1 engagea à détruire une infinité de monafteres de fakirs.
XII. 97. b.
F A L A C A , baftonade qu’on donne aux chrétiens captifs
dans Alger. V I . 387. <z.
F A L À C E R , (My th.) obfervations fur ce dieu des R o mains.
Suppl. III. 2. a.
FA LA ISE , ( Géogr. ) v ille de la baffe Normandie. Commerce
qui s’y fait. Hommes célébrés qui y font nés. V I . 387. b.
Suppl. I. 372. ».
__Falaife. Confeillers de la commune de Rouen & de Falaife.'
IV . 27. b. Montagne remarquable à une lieue de cette ville.
Suppl. 1. Ï72. a.
F A L A R IQ U E , (A r t milit.) efpece de dard compofé d’artifice.
La falarique étoit plus groffe que le malleolus. D e f cription
qu’en donnent Tite-Live & Silius Italicus. V I . 387.
b. — Voye[ Phalarique.
Falarique, (A r t milit.) c’étoit un feu d’artifice qu’on
jettoit principalement contre les tours de bois que les ennemis
élevoient contre les affiégés, 8c qu’on appelloit frela.
Suppl. III. 2. b. Sa defcription. Ibid. 3. » .— Voye^ pl. 1. Art
milit. Armes & Mach. Suppl.
F A L B A L A . Origine de ce mot. Antiquité de la mode des
falbalas. Cette mode reçue aujourd'hui chez les femmes de
tous états. V I . 387. b.
Falbala. D e l’origine de ce mot. Suppl. IL 3. ».
Falbalas. V o y e z encore fur l’origine de ce mot. VI. 107. b.
F A L C A D E . ( Manège ) Rien n’eft plus capable de ruiner
les reins & les jarrets que cette aiftion. Mauvais effets que
produilent les falcades qui précèdent l’arrêt du galop. V I .
388. ». On peut encore faire falquer un cheval fans préméditer
de l’arrêter. Auteur qui recommande des pefades au
bout de la ligne droite, & avant d’entamer la volte ; cette
aflion démontrée fuperflue & même dangereufe. Ibid. b.
F A L C ID IA , loi. IX. 660. ».
Falcidie. Anciennement la légitime & la falcidie étoient la
même chofe. IX. 363. ». Sur la falcidie, v o ye z quarte falcidie.
FA LCONER IUS. ( OElavius ) Son traité fur les athlètes.
V IL io i7 .» .
F A L CO N E T . (Camille) Sa biblioth eque. IL 237. ».
FalCONET. ( Etienne. ) Ses réflexions fur la fculpture.
X IV . 834. » , b. &c.
F A L CO N IA H O R T IN A , (Proba) femme poète. Suppl.
IV . io o . b.
F A L D A , (Jean-Baptijle) graveur. VII. 867. b.
FA L E R N E , ( Géogr. ) territoire d’Italie dans la Campanie.
O b f ervatiou fur les vins de Falerne. Erreurs à corriger dans cet
article de l’Encyclopédie. Poires de Falerne. Suppl. III. 3. ai
FA L ISQ U É S , (Géogr.) l’un des douze peuples de l’Etru-
rie. Equité des Falifques. Trait de générofité de Camille qui
les engagea à fe foumettre aux Romains. Suppl. III. 3. ».
FALISQUES vers. ( Poéfie■ lat.) XVII . 849. b.
F A L L A C IA , ( Logique ) différentes fortes de fophifmes
diftingués par les noms fuivans : fallacia accidentis, fallacia
cornpoftionis, fallacia divifouis. X V . 364. »,
FALLOPE. ( Gabriel ) Obfervations fur les ouvrages de
cet anatomifte.III. 253. ». X.éo o .é . Suppl. I. 394. b .Trompes
de Fallope. V IL 364.». X. 199. b. X V I . 692. b. Aqueduc de
Faliope. Suppl. IV . 39. ». Ligament de Fallope. 77. ».
F Â L O T , efpece de lanterne que fabriquent les bourfiers:
vo ye z les planches de cet art. vol. IL
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