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les différentes efpeces d’erablcs en grands & en petits. Ufagès
qii’on en peut faire. Differentes efpeces les plus connues.
Ibid. $97. d.
L ‘érable fycomore ; lieux ou il c
""'ivers 11
cet arbre eft fur-tout prpp re. Div<
devient en peu de tems un grand a
robufte. UfiiÊje que l’on firit de • fi
Q ualité 8c ufâge de fon bt>is pour
multiplier. Le s défauts de cet arbre.
L ’érable fycH ƒ•>««*': , c’eft
précédente. Comment on ti•ouve le
fbre. H efl extrêmement
i fe ve dans le Canada,
les arts. Maniéré de le
V . 89,7.>.
une variété de l’efpece
moyen de conferver le
mélange de couleurs dans la plupart des autres arbres pana ■
' chés. Comment 011 le foutient dans l’érable. V . 897. b.
L ’érable plane ; fa defeription. Ufage de cet arbre pour
i’embéllilTement des jardins. Avantages qu’il a fur le précédent.
Il donne plus de hauteur que d’extenfion. Il croit plus
promptement que le fycomore. Les Anglois l’appellent erable
' de Norvège. Caraéteres qui le diflinguent du fycomore. V .
897: b.
L'érable plane panaché ; variété de l’efpece précédente. V .
- 898. a.
Le petit érable on érable à fucrc ; il croît naturellement dans
la Virginie. Sa defeription. C e qui le diftingue de l’érable
plané. 11 efl encore rare en France. I l eft très-robufte. Terreins
qu’il préfère. Ufage que les habitans de Virginie tirent de fa
fe ve . V . 898. 4.
L ’érable blanc ; originaire de V irginie. Sa defeription. Obfervations
fur les terres qui lui conviennent, & fur fa culture.
•Ses bonnes qualités. V . 898. a.
L ’érable blanc, à grandes fleurs ; comment on le nomme en
Angleterre : il n’eft point encore parvenu en France. V . 898.
a. Avantages qu’il a fur le précédent. Ibid. b.
L ’érable à feuille de frêne ; originaire de Virginie. Sa defeription.
Agrément de fon feuillage. Facilité de fa culture.
Maniéré de le multiplier^ Bonne qualité de fon bois. V .
L ’érable à feuille ronde , ou l ’opale ; il croît fur - tout en
Italie j ûfage qu’on en fait. Il eft à peine connu en France 8c
rare en Angleterre. V . 898. b.
L ’érable commun, ou le petit érable; très-commun en Europe.
Il ne forme qu’un arbriffeau dans les mauvais terreins. Accroif-
fement qu’il prend en bonne terre. Sa defeription. V . 898. b.
I l croît promptement, Terreins qu’il préféré. U fe multiplie
aifément. Il réuflît à la tranfplantation. Ufage qu’on en fait
dans les jardins. Qualités de fon bois. Ibid. 899. a.
L'érable de Montpellier : fa defeription. A quels ufages il
feroit particuliérement propre. Il rélifte au froid de nos provinces
feptentrionales. Diverfes qualités louables de cette
efpece. Il faut femer fes graines au moment de leur maturité.
v. 8 9 9 - . . , , , . ,
L ’érable de Candie ; originaire des ifles de l’Archipel. Sa
defeription. V . 899. b. Il a toutes les bonnes qualités de celui
de Montpellier, 8c quelques avantages de plus. Sa feuille fe
foutient long-tems contre le froid. Autres efpeces découvertes
dans le Canada, mais peu connues encore. Saifons des fleurs
& de la graine des différens érables dont on a parlé. Attention
fur la maniéré de cueillir la graine. Tems de la femer. D e la
tranfplantation de ces arbres. En quel tems il faut les tailler.
Ibid. b.
Erable , (Bot. ) noms de cet arbre en différentes langues.
Son caraélere générique. Enumération de dix efpeces d’érable.
Suppl. II. 851. a. Lieux où elles croiffent. Leur defeription,
culture, qualités & ufages. Ibid. b.
Erable, de la graine du grand érable. V II . 834. a. Tems
où la liqueur qui s’écoule de l’érable du Canada eft la plus
abondante. X V I . 960. a. Brouflin d’érable. II. 445. a. Sucre
d’ér,able. X V . 616. a , b.
Er able, (Mat. méd.) Propriétés des feuilles 8c du fruit.
v. 899. 4.
ER A IL LEM E N T , voyeç Ectropium : différence entre
l ’éraillement 8c la lagophthalmie. IX. 174. a , b. M oy en de
guérir l’éraillement. Ibid. b.
E R A N A R Q U E , ( Hifl. anc. ) Infpeéteur des auxriônes chez
les anciens Grecs. F onaion de cet officier. V . 899. b.
E R A R IUM , ( Hifl. anc. ) tréfor public fous les empereurs.
Origine du nom oerarium donné au temple de Saturne. V . 899.
b. C e fut Augufte qui le commença. Comment il fut entretenu.
Officiers à qui la garde en fut confiée. Ibid. 900. a.
E R A SM E , ( Didier) Précis de fa vie : fon éloge. X IV .
380. a ,-b . 381. a. Il eft accufé d’arianifme. I. 630. a. Ce
qu’on voit de lui dans la» bibliotheqpe de Balle. XVII.
. 759;
ÊRA SISTRAT E , médecin. X. 283. a. Ses découvertes
anatomiques. I. 412. b. Sa doélrine fur la faignée. X IV . 501.
' b. Comment il engagea Séleucus à céder Stratonice à fon fils
Antiochus. X. 283. a , b. XIII. 212. b. Sa phyfiologie. Suppl.
IV . 346. b.
ER A ST IEN S , ( Hifl. eccl. ).feéte qui s’éleva en Angleterre,
en 1647. Sa doélrine. Son chef. V . 906. a.
Eraflieni, il eft parlé de cette feéle. X V . i f 6. b.
E R A T O S TH E N E , bibliothécaire d’Alexandrie. X ll. 308.
M X V . 531. b. 332. a. Ses connoiffances aftronomiques. I»
787. a. Ses ouvrages géographiques. VII. 609. b.
Ë R C E U S , furnom de Jupiter. Suppl. II. 853. a. Obfer-
vations fur cet article de l’Encyclopédie. Ibid. b. Foyer
Herceus.
E R E , { Aflron. ) voyeç EPOQUE. Etyrn. du mot ere. V .
900. a.
Ere , ( Chron. ) fynonyme à époque , v o y e z ce mot. A u teurs
qu’on peut confülter fur cette matière. V . 900. a.
Ere des Âbyjflns, ou de Dioclétien. Foyef Ere DE DIOCLÉTIEN.
V. 900. a.
Ere aSiaque, on fe fervit de cette époque en Egypte depuis
la bataille d’Aétium l’an 723 de Rome. L’ere de Dioclétien
lui fuccéda. V . 900. a. Pourquoi l’ere d’Aélium ne commença
en Egypte que le 29 .août de l’année après cette bataille. Le
nom du mois fextilis changé en celui de Auguflus pour flatter
l’empereur. Il eft remarquable que la poftérité d’Antoine jouit
quelque tems de l’empire , au' lieu que celle d’Augufte 11e
parvint jamais à le pofféder. Ibid. b.
Ere d’Antioche. V . 900. b.
Ere Arménienne. V. 900. b. Foyef VAGUE-ANNÉE.
Ere de la captivité, v . 900. b.
Ere chalddique. V . 90Ô. b.
Ere chrétienne. L’opinion commune de l’églife Romaine la
met au 23 décemb. de l ’an de Rome 733. Huit opinions différentes
fur l’année de la naiffance de Notre Seigneur. V . 900.
b. D ’où vient cette diverfité d’opinions. Les anciens peres fe
fervoient d’autres époques que de celle dont nous nous fer-
vons aujourd’hui. L’ere chrétienne fut introduite par Denis-
le-petit, qui vivoit à Rome dans le fixieme ficelé ; mais elle
n’eut fa vogue entière qu’environ cent ans après, fous Charles-
Martel. Cette ere commence trois ou quatre ans plus tard que
la véritable naiffance de N. S. Ibid. 901. a. Preuve qu’en
apporte l’auteur. Ibid. b.
Ere chrétienne. Obfervations fur l’année de la naiffance de
N. S. Suppl. II. 833. b.
Ere chrétienne. V . 834. b. Différence de 7 à 8 ans entre
les chronologiftes fur le commencement de cette ere. III. 391.
a. D e l’ere en ufage parmi les chrétiens. V III. 643. a. Rapport
des années de l’ere chrétienne avec celles de la période,
julienne. IX. 33. b. Tems où l’ufage de l’ere vulgaire a commencé.
Suppl. III. 732. b. T ems où l ’on a commencé à compter
les années lelon l’ere chrétienne dans-les chartes. IV . 1023. a.
Ere de Dioclétien. V . 901. b. Foyer MARTYR*
. Ere d’EdeJfe. V . 901. b.
Ere d’Efpagne. V . 901. b.
Ere Gelaléenne. V . 901. b.
Ere des Grecs. V . 901. b.
Ere des Hafmonéens. V . 901. b.
Ere de l ’hégire. V . 901. b. Foyef HÉGIRE,
Ere de l ’hégire. Correélion à faire à cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 833. b.
Ere Jeçdégerdique. V. 901. b.
Ere des Juifs. V . 901. b.
Ere Julienne. V . 901. b.
Ere de Laodicée. V . 901. b.
Ere du monde. V . 901. b.
Ere des martyrs, voycf Ere DE DIOCLÉTIEN.
Eres des Japonois. XI. 144. b.
Ere de Nabonassar , (Chronol.) époque aftronomique.
En quel tems elle commence. V . 901. b. Belefis eft le même
que Nabonaffar, appellé dans l’écriture Baladan. Ibid. 902. a.
Ere de NabonaJJar : les mémoires de cent cinquante mille
ans que l’on con fervoit, félon B é ro fe , à Babylohe , fe rê-
duifent, félon les calculs de M. G ib c rt , à 410 ou 4 1 1 ans ,
8c remontent exaélement depuis Alexandre jufqu’à l’ere de
Nabonaffar. III. 393. a.
Ere des Olympiades. V . 902. a.
Ere des Olympiades. Erreur à corriger dans cet article dé
l’Encyclopédie. Suppl. II. 833. b.
Ere des patriarches. V . 962. a.
Ere des Perfans nommée T zejafée. X V I. 788. a. Autre dite
Jezdégerdique. V o y e z ce mot ci-deffus.
Ere philippique , époque particulière à l’E gypte qui commence
à la mort d’A lexandre, lorfque Aridée eut pris le nom
de Philippe. A cette ere. fuccéda en Egypte l’ere aéliaque,
8c enfuite celle de Dioclétien. Auteurs qui fe font fervis de
l’ere philippique. Années qui fe font écoulées entre l’ere de
Nabonaffar 8c celle-ci. V . 902. a. ' -
Ere de Rome. V . 902. a.
Ere des Sêleucides. En quel tems elle commence. Comment
les Juifs la nomment. Plus de 1000 ans après J. C. ils n’a-
voient point d’autre époque. En quel tems ils ont commencé
à fe fervir de l’ere de la création. V . 902. a. Pourquoi les
A rabes nomment l’ere des Sêleucides, Yere de l ’homme à deux
cornes. Les deux livres des Machabees l’appellent l’ere du
royaume des Grecs. Variété entre les peuples d’Qrient fùr
E R E E R G 623
■ iè tems où elle commence. Différence entre les dates du premier
8c du fécond livre des Machabées. Ibid. b. Foyeç Seleu-
ClX>Erc des Sêleucides. Correélion à faire/à cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 853. A
Ere de Syracufe. V . 902. b.
, Ere de Troye. V . q o i. b.
Ere des Turcs. V . 902. b.
. Ere des Tyriens. V . 902. b.
EIIEBE , ( Myt/tol.) fils du Cahos 8c de la Nuit, V . 902. a.
E R E C T E U R , éreêlion. ( Anat. Phyfiol. ) Les mufcles auxquels
on a donné le nom d’ércéieurs dans cet article de l’Encyclopédie
, ne méritent pas ce nom- Suppl. IL 833. b. Obfervations
qui montrent que l’aélion d’un mufcle eft infuffifante
pour procurer quelque efpece d’éreélion que ce foit. Observation
fur les caufes de l’éreélion- du pénis, Ibid. 834 .a . L’une
fe réduit à l’affluence du fang dans l’organe général, 8c l’autre
"à une irritation quelconque. Divers ftimulus qui produifent
l’éreétion. Méchanifme par lequel l’irritation produit l’affluence
du fang. Ibid. b. Aftion des mufcles 8c des nerfs dans l’érection.
Explication du relâchement qui fuit cet état. Ibid.
^RECTEURS , mufcles , (An a t.-) Suppl. IV . 278. b.
E R E C T IO N , ( Gramm.) réponfe de Caton-le-eenfeur à
celui qui lui demandoit pourquoi -on ne lui avoit point encore
érigé de ftatue. V . 90,3- a. - ' , ,
Erection , ( Phyfiol. ) aélion par laquelle 1 homme couche
fe le v é , pour mettre fon corps debout. Condition effentielle
pour l’exercice de cette aélion. Dans la plupart des mouve-
mens, les os du bafTin font le point fixe commun à toutes
les parties de l’admirable édifice du corps humain. V . 903. a.
Erection, (Médec. Phyfiol.) état du membre v ir il, &c.
Caufe de l’éreélion. Celle du clitoris. Ereêlion , gonflement
qui furvient aux mammelons de l ’un 8c de l’autre fexe.
L ’éreéliou de toutes ces parties arrive en conféquence de
l’imagination échauffée. V . 903'? b. Examen des raifons qu’on
a données pour expliquer le méchanifme de 1 arrêt du lang ,
néceffaire pour l’éreciion. Ibid. b. _
Ereêlion, caufe 8c effets des éreélions du membre v iril. XII.
302. b. Ses caufes. SuppL III. 399. b. 600. a. Suppl. IV . 281.
a , b. Comment on remédie à ce défaut de conformation du
frein qui fait courber la verge dans l’éreélion. VII I. 412. a.
D e l’impuiffance caufée par défaut d’éreélion , 632. b. 8c par
une érection trop forte. 633. b. Affoibliffemens que de Amples
éreétions font éprouver , lorfqu’elles font fréquentes. X.
53. a. Efpece d’éreélion que M. de Bordeu attribue aux organes
par lefquels fe font les excrétions 8c les fecrétions. XIV.
874. b. Ereêlion du mamelon. Suppl. IV . 839. a , b.
ERÉSIPELE, ( Médec.) Définition. Etym. du mot. Autres
noms donnés à cette maladie. Différentes efpeces d’éréfipele :
éréfipele phlegmoneufe, oedémateufe ou skirreufe. Eréfipele
effentielle , éréfipele fymptomatique. Eréfipele interne ,
externe , bénigne ou maligne, accidentelle ou habituelle. V .
903. b. Parties affeélées par l’ér'éfipele interne , par l’externe.
•Qualité du fang qui forme l’éréfipele. Caufe continente de
cette maladie. Caufes éloignées. Symptômes qui l’accompagnent
quelquefois. Prognoftic. E lle eft plus ou moins à craindre
à proportion de la fievre’8c de la violence des autres accidens.
.L ’éréfipele de la face eft de plus grande conféquence que celle
des autres parties. Ibid. 904. a. Elle change quelquefois de
fie g e , & devient alors difficile à détruire. Le changement de
l’éréfipele eft fur-tout fâcheux lorfqu’elle paffe du dehors en
dedans. On doit mal augurer de celle qui tend à la fuppura-
tion ou à la gangrené. La feule indication qui fe préfente dans
cette maladie eft la réfolution. Moyens à employer pour cela.
Ibid. b. Il n’eft aucun cas où l’on puiffe appliquer des remedes
,répercuffifs fur ^’éréfipele, non plus que des narcotiques, des
huileux. C e qu’on doit faire lorfqu’il fe forme des veffies fur
l’éréfipele. T raitement de l’éréfipele qui ne v ient d’aucun v ice
rdes humeurs, mais feulement de la craffe de la peau , ou de
l’application d’un emplâtre qui a pu arrêter la tranfpiration ,
ou embarraffer le cours des fluides dans la partie. Traitement
de l’érèfipele phlegmoneufe , oedemateufe. Ibid. 903. b.
Eréfipele; fievre éréfipélateufe. V I . 73 1 . a , b. Des inflammations
éréfipélateufes. VIII. 709. a. Leurs caraéteres. Ibid.
Leurs caufes prochaines. 713 . a. Leurs fignes. 717 . b. De
l’ufage des topiques contre l’éréfipele. X V I . 419. b. Eréfipele
de matrice. X V II . 338. a. Cautérifation recommandée par
Celfe dans les éréfipeles eangréneufes. V I . 623. b. Efpece
d’éréfipele appellée feu perfîque. 647. b.
Eres 1 pele , ( Maneg. Maréch. ) maladie cutanée. Rien ne
prouve mieux l’uniformité de la marche de la nature dans
les hommes 8c dans les animaux , que les maladies auxquelles
les uns 8c les autres font fujets. L ’éréfipele peut être effentielle
ou . fymptomatique. Ses caufes. Ses fignes. Cette humeur
fixée fur les jambes de l’animal, eft moins formidable que
celle de la tête. Indications curatives. V . 903. b.
ERE THISM E, ( Médec.).caufe de l’éréthifme. V . 906. a.
Eréthifme des fibres neryeufes des organes de la génération.
VH. 361. a. Efpece d’éréthifme que M. de Bordeu attribue
aux ofganes des excrétions 8c des fécrétions. X IV . 874,
b. Foyer Irritabilité , Spasme.
ERG AN E , ( Myth. ) furnom de Minerve, inventrice dei
arts. Quels font ceux qu’elle a inventés. V . 906. a.
E R G A S T U L E , (Hifl. anc.) cachot ou les Romains ren*
fermoient à la campagne leurs efclaves coupables de quelque
forfait. Grandeur de ce cachot. On y précipita d’honnêtes
gens, qui difparoiffoient fans qu’on fut ce qu’ils étoient devenus.
Pourquoi Adrien 8c Théodofe firent détruire ces lieux,
V . 906. a.
E R G A V IC A , (Géogr.) ville des Celtibériens dans l’Ef*
pagne Tarragonoife. Anciens monumens où fe trouve le nom
de cette ville. Nom moderne du lieu où elle étoit fituée,
Suppl. IL 833. b.
E R G O T , (Hifl. nat.) forte de corne molle qui fe trouve
derrière le boulet du cheval. V . 906.. b.
Ergot ; (Agric. Leon, domefl.) maladie du feigle , nont
du grain même attaqué de cette maladie. Origine de ce nom,
Caraétere extérieur du blé ergotté. Gangrené que caufe le
pain fait avec ce blé. Réfutation du fentiment de ceux qui
attribuent la caufe de l’ergot aux brouillards. Autres plantes
différentes du feigle , que l’ergot attaque également. M. Tillet
croit devoir l’attribuer à la piquure de quelque infeéle. Div erfité
de fentiment fur les effets nuifibles de l’ergot. L e froment,
félon M. T i l le t , eft auffi.fujet à l’e rg o t, mais le cas eft rare.
L ’extrait de l’ouvrage de cet auteur fe trouve au mot Grain. V .
906. b. La pouffiere des grains ergotés ne paroît pas contagieufe
dans le froment comme celle des grains cariés, M. Tillet a
trouv.é quelques épis ergotés, tant dans les endroits où il
avoit femé le feigle p ur, que là où il avoit été fali par la
pouffiere de quelques ergots broyés, Obfervations qu’il a faites
fur les infeéles qu’il avoit trouvés dans le grain ergoté. Il n’y
a qu’un petit nombre d’efgots qui contiennent des chenilles.
Pourquoi l’ergot eft plus commun en certaines années qu’en
d’autres. Ibid. 907. a.
ErGOT , ( Bot. Agric. Malad. des gràins. \ blé cornu , blé
fourchu , blé hâve. Produélion monftrueule qui fe trouve
plus fouvent dans les épis de feigle , 8c plus rarement dans
ceux d’orge 8c de froment: Différens noms donnés à cette
maladie. Defeription des grains èrgotés, 8c de la fubftance
qu’ils contiennent. SuppL. IL 833. b. Terres Sc expofitions
favorables à la génération de l ’ergot. L e feigle femé en mars ,
8c celui qui eft mêlé de vefee , font pareillement fujets à
cette maladie. Les années pluvieufes le multiplient. Les petits
épis tardifs y font plus fujets que les autres. Ibid. 836, a, D u
froment ergoté. Autres plantes graminées où l’on a trouvé
de l’ergot. Il ne pâroît pas que les anciens aient connu cette
maladie. Le feigle peu cultivé en Italie. Caufe de l’ergot félon
Thalius. Ibid. b. Sentimens de différens auteurs fur le même
fujet. Les unsTattribuent à l’abondance des pluies, les autres
aux rofées 8c aux brouillards, &c. Ibid. 837. a% Ce s explications
combattues par M. T i lle t , qui foupçonne que l’ergot
eft pfoduit par la piquure d’uu infeéle, qui fait des grains de
feigle une efpece de galle ou exçroiffance , qui commencé
par le fuintement de la liqueur contenue dans le grain altéré
par la tariere de l’infeéle. Autres naturaliftes qui ont adopté
le même fentiment. Ibid. b. Obfervations qui en àffoibliffent
la probabilité. Ibid. 838. a. L’auteur de cet article trouve plus
vraifemblable d’attribuer l’e rg o t , foit à l’imperfeélion de la
femenCe 8c au défaut de conformation de quelques-uns des
ovaires de la plantule féminale, foit au défaut de fécondation
de quelques-uns des germes de l’é p i, occafionné par l’humidité
6c les vapeurs, qui empêchent l’effet des parties fexuelles
8c l’émiffion de la pouffiere fécondante. Développement de
ce fentiment. Obfervations qui l’appuient. Ibid, b. M. A ymen
attribue à une même caufe l’ergot dans le feigle 8c le charbon
dans le froment. Pourquoi, félon cet auteur , la caufe de
ces maladies étant la même, les effets en font fi différens.
Ibid, 839. a. Diverfes circonftances qui peuvent concourir
à former l’ergot. Obfervations curieufes de M. Demozé, qui
confirment l’hypothefe de l’auteur. Liqueur mielleufe qui fort
de l’épi ergoté, ibid. b. 8c qui attirant les mouches 8c les
infeéles, eft caufe qu’on trouve quelquefois dans le grain des
petites chenilles dues à ces infeéles. Cette liqueur regardée
comme contagieufe. Des funeftes effets que produit le pain
dans lequel il eft entré beaucoup de grains ergotés. Exemples
de ces effets dans les maladies gangreneufes qui attaquèrent
les habitans de la Sologne en 1709, & de l’Orléanois 8c du
Blaifois en 1716. Remede qui a été employé contre ce mal
affreux. Ibid. 860. a. Moyen de prévenir le mal même, Plus
l’ergot eft frais , plus il eft dangereux ; il y a des années où
il eft plus'malin. D iv e rs témoignages réunis fur les maladies
caufées par le pain de feigle ergoté. Symptômes de ces mala1-
dies. Ibid. b. L’ergot également nuifible aux animaux. Ibid.
861 .a. Defeription très-détaillée des funeftes effets qu’il produit
fur les hommes. Ibid. b. Maniéré de traiter cette maladie.
Ouvrage à confülter., Ibid, 862» a.
Ergot, feigle e rg o té .X IV , 893, a , b.Épis ergotés. SuppUf.
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