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©n Flandre $c dans l’Artois. Defcription des différentes
opérations des ouvriers de ces provinces pour faire la'brique.
Ibid. b. Maniéré de préparer & corroyer la terre dans les
briqueteries de la Suiffe. Expérience par laquelle on s’eft
affuré que plus une terre étoit co r ro y ée , plus il falloit de
force pour caffer les briques que l’on en formoit. Ibid. 57. b.
Réglés que donne M. Duhamel pour la préparation des terres;1
Ibid. 58. a. Defcription du moulage, tel que les ouvriers
liégeois le pratiquent. Ibid. b. Nombre de briques qu’un bon .
mouleur peut former par journée. Saifon la plus convenable
pour mouler. Obfervation fur la déification des pièces moulées.
Ibid. 50. a. Travail du metteur en haie. Opérations de parer ,
& de mettre en haie. Précaution pour préferver les haies
pendant la nuit Sc dans les teins de pluie. Ibid. b. Différence
entre le travail qui vient d’être décrit, tel qu’il eft pratiqué
en Flandre 8c dans l’A rtois, & celui qui fe pratique dans les
autres briqueteries de France. Maniéré de mouler les briques
en Suiffe & de les faire fécher. Defcription de la halle. Ibid.
60. a. 30. Des différentes -façons de cuire la brique. Elle fe
cuit avec du bois. , ou du charbon de terre , ou de la tourbe.
Des fours où l’on emploie du bois. Defcription des grands ,
tels qu’eft celui du Havre. Ibid. b. Defcription des petits. Différence
entre ces fours & ceux des tuileries de Suiffe. Ibid. \
é i . <i. Comment on arrange la brique dans les grands fours ,
Ibid. b. & dans les petits. Comment cet arrangement fe
fait dans les tuileries de Grandfon en Suiffe. Réglés fur
la conduite du feu. Maniéré de faire cuire la brique du
Havre. Ibid. 62. a. Autre maniéré de conduire le feu avec
plus de ménagement. Ibid. b. C e que les tuiliers de Grandfon
obfervent en cuifant leurs briques & leurs tuiles. Ibid. 63. a.
Defcription de la façon de cuire la brique avec la houille ,
comme l ’on fait en Flandre. Extrait d’un mémoire de M.
Fourcroy fur ce fujec. Ouvriers qui compofent un attelier
de briqueteurs. Détails de leurs f o n c t i o n s . b. D es qualités
de la terre & du charbon qui compofent le fourneau. D e la
tjuantité du charbon qui eft p ropre aux briqueteries. Effet du
fable fur le feu du charbon. Ibid. 66. b. Caraâere de la meilleure
brique. Quelle eft celle qu’on appelle bridée & celle qu’on
juge trop peu cuite. Jufte degré de cuiffon que l’on eitiine
convenir le mieux à la brique. Conftru&ion du fourneau à
brique, félon M. Gallon. Ibid. 68. b. Fourneaux dont on fait
ufa®e en Hollande, où l’on emploie la tourbe. Ibid. 69. a.
Maniéré de les remplir de briques. Ibid. 70. a. Conduite du
feu. Différentes qualités de briques qui proviennent d’une
feule cuiffon. Tourbes dont on fait ufage. Ouvrage à confiüter.
Ibid. b.
B R IS, { Terme de palais ) rupture avec violence d’une
chofe fermée. Crime du bris de prifon. Punition des complices
de ce crime. Bris de marché. II. 423. b.
Bris ou naufrage. C e qu’on entend par droit de bris, le"
plus injufte •& le plus univerfel qui foit au monde. Hiftoire
de tout ce qui concerne ce droit chez les divers peuples qui
l ’ont établi chez ©ux. Q u el eft celui qui l’abrogea le premier.
Peuples de l’Europe parmi lefquels il n’a plus fieu. II. 423. b.
Bris x titre de l’ordonnance de 1681 , à confulter fur ies
naufrages, bris & échouemens. IV . 658. a.
B r is , en terme de blafon. II. 423. b.
BRISACH , ( le neuf ) fyftême de la fortification de cette
place , voyez les planches de l’art militaire, vol. I.
BRISAN T , ( Marine ) comment les brifans font marqués
fur les cartes. II. 423. b.
Brifant ; des rochers ou brifans qui fe trouvent dans la
mer. X IV . 314. a. Voye^ ÉCUEIL.
BRISÉ E, ( Saline) en quoi confifte , & comment fe fait
cette opération. En préfence de qui elle fe fait. II. 424. a.
BRISEIS, (Hiji.poéiiq. ) captive d’Achille enlevée à la
prife de L y rn effe , v ille alliée de Troie. Suppl. II. 70. b.
Agamemnon la fait enlever à Achille. Suites de cette aâion.
Ibid. 7 1 . a.
BR ISE R , rompre, cajfer, ( Synon. ) XIV . 334. b.
B R I S S A C , ( Géogr.) petite ville de l’Anjou. Bataille remarquable
livrée près de ce fieu. Obfervation fur le P. Reyneau
de l’oratoire, né dans cette ville. Suppl. II. 7 1 . a.
BR ISSO N , ( Barnabe) préfident au parlement de Paris.
Suppl. IV . 468. a , b. Sa fin tragique. III. 576. a , b. Son recueil
d’ordonnances , Ibid. 8c XI. 592. b. Son ouvrage fur les formules
romaines. V I I . 184. b.
Brïffon , divifion des finges félon cet auteur. X V . 208. b.
BRISSO N N ET , cardinal : monument de l’antiquité détruit
par l’effet de fon zele. VIII. 914. a , b.
BR ISSO T , ( Pierre ) médecin : fes maximes fur la faignée.
X IV . 303. b.
BRISURES, ( Blafon ) Suppl. IV . 270. a.
B R IT T IN I , dans la marche d’Ancône : hermites de
Brittini. V 1IL i 74. *.
B R IX I , { dans le Souloffois. Suppl. IV . 816. a.
B R IZ O , déelfe des .longes. Offrandes qu’on lui préfentoit.
Étymologie du nom de cette déeffe. Grâces qu’elle accordoit.
IL 424. b.
B R O
B R O C A D E , ( Ichthy.) nom que les habitans des Moluques
donnent à un poiffon de la famille des anguilles. Sa defcription
Lieux où on le pêche. Suppl. II. 7 1 . a.
B R O C A LO , ( Géogr. ) obfervations fur cet article de
l’Encyclopédie. Suppl. ÎI. 7 1 . a.
B R O C A N T E U R , (Co/nm.) anciens brocanteurs en Italie.
A qui ce terme s’applique aujourd’hui. II. 425. a.
B R O C A R D , raillerie g rofliere, infultante. C ’eft plutôt une
injure qu’une raillerie. Cara&ere de la raillerie honnête &
bienfailante. D ifférence entre elle & ce qu’on appelle brocard.
Ibid. 425.a.
Brocard , ( Manuf. en or, argent & foie) on comprend fous
ce terme toutes les étoffes riches ou fond d’or. C e que les
ouvriers entendent particuliérement par ce terme. II. 425. a.
D u métier fur lequel ces ouvrages fe travaillent. Des fonds
or à huit fiffes de fa tin, & quatre de poil. .Comment ils font
compofés. Ibid. b. Démonftration de l’armure d’unê luftrine
à poil. Démonftration de l’armure d’un fond or à huit fiffes
de fatiu, & quatre fiffes de poil. D u fond or à cinq fiffes de
fat in , 8c à cinq fiffes de poil. Ibid. 426. b. Démonftration d e .
l’armure d’un fond or à cinq fiffes de fond, & cinq fiffes de
poil. Fond or à cinq fiffes de ,fatin, & quatre de poil. Ibid.
427. a. Démonftration de ce travail. To us ces fonds or ont
un fond dont la couleur eft diftinguée. Mais les brocards
n’ont point de fond; ou s’ils ont quelques légères découpures
dans la dorure, elles ne paroiffent pas. Ibid. b. T ra vail
des brocards. Démonftration de l’armure d’un brocard,
dont la dorure eft r e le v é e , fans liage ou fiée par la corde.
Ibid. 428. a. Démonftration de l’armure d’un brocard dont la
dorure eft re le v é e , 8c tous les lacs liés, excepté celui de la
dorure relevée qui ne l’eft jamais. Ibid. b.
B R O C A T E L L E , forte d’étoffe en foie : fa fabrication.
X V . aOo. a , b.
B R O CH É , defcription & ufage de tous les inftrumens
qui portent ce nom en divers arts & métiers. II. 429. a.
Br oché, tiffu broché. X V I. 334. b. Travail des étoffes
brochées, vol. XI. des planch. foierie. Seftion 3.
BRO CH ER , le, ( Manuf allures en foie x or & argent ) le
métier du brocher eft le même que pour les autres étoffes.
O n peut fe paffer de brocher, lorfqu’il n’y a que deux ou
trois couleurs fur le fond fatin. Quand le deflin porte „plus
de trois couleurs, on broche le furplus. Defcription détaillée
de la maniéré dont cela s’exécute. II. 430.
B R O CH E T , ( Ichthy.') defcription de ce poiffon. Les brochets
font très-voraces. Qualité de leur chair. D e quoi ils fe
nourriffent. Comment ils attaquent leur proie. Singularités
qu’on raconte fur la maniéré dont la grenouille tue le brochet
, 8c fur celle dont un brochet à qui on aura ouvert le
v en t r e , fe rétablira fi on le jette dans un réfervoir où il y
ait des tanches. Longue v ie de ces poiffons. Brochet qui
devoit avoir vécu 267 ans. II. 431. b. On croit qu’ils font
hermaphrodites. Pêche des brochets à la bricole. Comment
on le prépare en cuifine. Propriétés de diverfes parties du
brochet en médecine. On doit éviter d’en manger les oeufs.
La chair eft indigefte & ne convient pas à tout le monde. II.
43 2. a.
Brochet, mâchoire de brochet , matière médicale. IXv
801. b.
Brochet de mer. X V . 431. a.
Brochet de Baguewal, ( Ichthy.') poiffon d’un nouveau
genre dans la famille des Scares. Suppl. II. 7 1 . a. Sa defcription.
Lieux où il vit. Ibid. b.
Brochet , du ) dans l’Amérique feprentrionale,'
Suppl. I . 338. b.
BRO CH ETER. Comment les boucaniers de S . Domingue
brochetent leurs cuirs. h . 4} * * . - - H H
B R O CH E T T E , explication des inftrumens qui portent ce
nom dans quelques arts & métiers. Ibid. 432. b.
B R O CH U R E , ce qu’on entend par-là dans la librairie.
II. 43 2. b. Mauvais effets que produisent la plupart des brochures.
Leur utilité pour le commerce. II. 433..a.
B R O D E A U , {Julien ) avocat au parlement de Paris. X V I .
491- a-
Brodeau, ( Jean) chanoine de Tours. X V I . 491. a.
B R O D E Q U IN , (Htfi. anc.) forte de chauffure en ufage
parmi les anciens. O n en attribue l’invention à Efchyle. Le
brodequin ou cothurne étoit affeéïé à la tragédie, 8c le foc
à la' comédie. Les brodequins n’étoient pas feulement en
ufage au théâtre. Voyez Cothurne.
Brodequins , (jurijp. ) deux fortes de tortures de ce
nom; en quoi elles confident. II. 433. a. L a plus cruelle des
deux n’eft plus ufitée en Angleterre ; mais elle l’eft en France.
Ibid. b.
B R O D ER IE , ouvrage en or , argent, ou fo ie , formé à
l’aiguille fur des étoffes ou de la mouffeline. Comment elle
fe travaille. Ancienneté de la broderie au métier. Celle en
mouffeline paroît n’être qu’une imitation de la dentelle. Celle
au métier eft moins longue que l’autre, qui en revanche eft
plus riche en points. O ù le font les plus belles broderie?
B R O
en mouffdines. fflBBHH » ü HHHU l Voyez les planches du b rodeur, vol. 11.
Broderie, forte' de canevas qui rendront la broderie , foit
laine ou en fo ie , beaucoup plus belle, moins-longue 8C
) “ !le * » P 'f y s '1™1:- y 11- ‘ v ; -
Ouvrages en broderie dont il eft parlé dans 1 ancien 1 elta
•ment XII. 79$. a•
BRODERIE , doubles ,fleurtisy ( Mufiq. ) rien ne montre
mieux le goût du muficien que le choix qu’il fait de les orne-
mens Les Italiens en font beaucoup plus ufage que les François
Recueils dont fe fervent les aéteurs & aétrices des
opéras italiens pour toutes fortes de traits, de chants. II. 434. a.
Broderie, différence entre les doubles 8c les broderies. V.
78. b. Broderie, voyez POINT D’ORGUE. IV . 395. <*• XI. 873,
a. & recherche. XIII. 849. a. , 1>r . YTT
B R O D EU R , Brodeur célébré dont parle 1 Ecriture. X ll.
7 0 8 .,7.. Defcription du métier fur lequel le brodeur travaille.
X. 46-1. b. Différentes fortes de points de brodeurs 8c de
brodeufes. XII. 874. a. - 875. A. Comment fe font au métier
les paillettes comptées. X I. 7 f - \ Ornement de broderie
appelté guipure. VÜ . 1010. b. Brodeur au tambour. X V .
876. b. Aiguilles de brodeur. I. 208. a.
B R O G L fE , ( maréchal de) moyens qu il employa en 1 7 6 1 ,
pour conferver la Heffe. Suppl. II. 161. b. ViRon-e q u d
remporta le 13 d’A v r il 1760. 162. b.
B R O G L IO , endroit de la place S. Marc , ou les nobles
Vénitiens tiennent leurs affemblées. Il n’eft permis a per-
tonne d'y paffer pendant le r a if ta n ç e s .f f l.
BRO K LESBY , (Richard) anatomifte. Suppl. I. 4 1 1 . b. Fhy-
-fiologifte. Ibid. IV . 360. h.
BROM IU S , pourquoi Bacchus fut appelle de ce nom. II.
^ B R O N C H E S , (anatom.) petits tuyaux dans lefquels fe
divife la trachée-artere dans les poumons. Diftribution des
bronches, comment elles fe terminent. Cartilages dont elles
font compofées. Jeu de ces cartilages dans la refpiration. II.
B R O N C H IA L E , artere & , v eine de ce nom. II. 434- *■
Bronchiale, artere , veine, ( Anatom. ) I l y a conftamment
deux arteres bronchiales, 8c le plus fouyent trois. Defcrip-
tion de ces vaiffeaux, 8c des veines bronchiales. Suppl. IL 7 1 . b.
Bronchiales, arteres 8c veines de ce nom. Suppl. IV . 323. b..
<24. a. Jeux dé la nature fur cette artere. X V I . 800. b.
BR O N CH OC ELE , ( Chirurg. ) étymologie de ce mot.
Tumeur qui furvient à la gorge. Caufe de cette tumeur. E lle
nuit à la v o ix & à la refpiration. Comment elle pourroit etre
comprimée. On devroit engager ceux qui prétendent avoir
des fecrets pour fondre cette tumeur à les publier en leur
aflignant quelgue récompenfe. IT. 434- b-
' B R O N CH O T OM IE , opération fur la trachee-artere. Etymologie
de ce mot. Poflibilité de l’opération. 1. Comment elle
fe pratique par ponction dans le cas d’une efquinancie qui réfi-
fte à tous les remedes, & qui menace de fuffbcation. II. 43 $ -fi-
En quoi confifte le panfement. Cette opération ne rémédie
qu’au danger de la fuffbcation. 2. L ’opération de la bronchotomie
convient auffi, lorfqu’il y à dans le larynx ou 1 cefophage
des corps étrangers qu’on n’a pu retirer ni enfoncer. Exemple
d’une telle opération pratiquée en cas femblable. 3. La bronchotomie
eft néceffaire pour tirer les corps étrangers qui fe
feroient gfiffés dans la trachée-artère. Comment l’opération
doit fe pratiquer en ce cas. Exemple de cette opération.
Ibid. b. La ponétion décrite dans le cas dé l’efquinancie eft
moins avantageufe que celle qui fè feroit avec un trocart
armé de fa canmile. Exemple qui fait vo ir le danger que
le, fang dans l’opération de la bronchotomie ne tombe dans
les poumons. Celle qui fe feroit avec un trocart, évite l’hémorrhagie.
Si la cannule fe bouche par l’humeur que filtrent
les glandes bronchiques, on place une fécondé cannule d’un
plus petit diamètre dans la première. Exemple dans lequel
cette méthode a été pratiquée. Enfin on a cru que la bronchotomie
étoit un fecours propre à rappeller les noyés à la
vie. Ibid. 436. a. Faux principe fur lequel on l’a cru. Véritable
caufe de la mort de ceux qui fe noient. Ibid. b.
Bronchotomie, utilité de cette opération dans certains cas
où des corps étrangers font arrêtés dans l’cefophage. X I. 403.
a , b. Voye{ ce qui eft dit fur la bronchotomie à l’article trachée
artere. X V I . 303. a , b.
Bronchotomie, ( Maréck. ) opération pratiquée dans certaines
efquinancies des chevaux. V l . 73. a. Suppl. III. 413. a.
B R O N T IA S , ( Ilifl. nat. ) pierre qu’on nomme auffi Batra-
chite & Chélonite. Defcription de cette pierre. II. 436. b:
B RO N ZE , compofition de ce métal. Fonderie en bronze,
ou art d’exécuter en bronze de grands ouvrages comme les
ftatues équeftres. Defcription de l’attelier du Fondeur, apëillé
la fojfe , & de tout ce qui le concerne. II. 436. b.
u modèle ; maniéré de le travailler. Ibid. 437. a. L e modèle
achevé, on travaille aux moules, l’un en plâtre qui donne le
creux du modèle, l’autre de potée St- d’une terre compofée.
B R O 199
Quand on a le modèle en plâtre, on s’en fert pour former
un modèle en c ire, 8c on donne'à la cire l’épaiffeur qu’on
v eu t donner au bronze. Ibid. b. Préparation de la cire. M aniéré
de former le modèle en cire. La quantité de cire détermine la
quantité de métal néceffaire pour l’ouvrage, en donnant dix
livres de métal fur une de cire. Poids de la ftatue équeftre de
Louis-lc-Grand. Etabliffement de l’armature du noyau. Ibid.
438. a. Matière qui compofe le noyau. Comment on l’établit.
Ibid. b. Comment on fixe les cires fur le noyau. On pofe
enfuite les je ts, les évents 8c les égouts des cires. Ibid. 439.
a. Travail du moule de potée 8c de terre. Ibid. b. Enfuite on
recuit le mo ule, 8c on en fait fortir les cires qui tiennent la
place du métal. Après quoi, l ’on procédé à l ’enterrage ou au
maflif de terre dont on remplit la foffe autour du moule.
Ibid. 440. a. Defcription de l’écheno. Fourneau pour mettre
la matière en fufion. Ibid. b. A côté du fourneau, à l’oppofite
de la fo ffe , on fait* la chauffe. On pofe l’âtre à la hauteur
néceffaire pour qu’il ait pente vers l’éeheno. Murs 8c voûte
du fourneau, &c. Ibid. 441. a. Epreuves fur la bonté du fourneau,
fur la durée du métal en état de fufion, 8c fur la diminution
pendant la fonte. Alliage du bronze pour les figures.
Comment fe fait la fo n te , 8c comment on fait couler la
matière dans le moule. Ibid. b. Tems pendant lequel on laiffe
repofer le métal dans le moule. Perfeélion qu’on donne à
l’ouvrage forti du moule. Comment on vliide la piece fondue
de fori noyau. Ibid. 442.a. La ftatue élevée à Paris dans
la place de Louis-le-Grand, eft le plus grand ouvrage qui .
peut-être ait jamais été fondu d’un feul jet. C e qui nous
refte des ouvrages des anciens, n’eft que médiocre po'ur la
grandeur. Comment le coloffe de Rhodes 8c la ftatue du
connétable de Montmorenci à Chantilly ont été faits. On
peut exécuter de très-grands ouvrages d’un feul jet. Obligation
qu’on a à M. de Boffrand qui.nous a donné dans fes
mémoires la defcription de ce qui a été pratiqué pour fondre
là ftatue équeftre de Louis-le-Grand. Ibid, b.'
Bronze, modèle en cire que font les fondeurs, femblable
au premier modèle de plâtre: méthode dont fe fervoient
les anciens : qualité que doit avoir la cire : comment on la
prépare. III. 474. b. Des moules de fonderie en bronze. X .
788. b. Noyau des moules. XI. 267. a , b. 268. a. Défaut dans
les pièces fondues appellées balevres. II. 36. b. Armature dans
la fonderie en, bronze. I. 686. a. Efpace où les fondeurs en
bronze fondent le métal. III. 236. a. Foffe dans les fonderies
en bronze. VII . 208. a. Compofition du bronze. I. 237. b.
V o y e z les planches pour la fonderie en bronze, à la fin du
- vo l. V I I I des planches. •
Bronze , antiquités qui portent ce nom. Nous en pofféde-
rions davantage, s’ils 11’avoient été fondus dans des tems de
barbarie. Autre application de c e mot. II. 443. a.
Bronze, ufage que les Romains en faifoient dans les grands
édifices. XI. 130. a. Hiftoire ancienne de la fculpture en
bronze. X IV . 840. b. Première ftatue en bronze qü’on v it à
Rome. X V . 300. b. Médailles de bronze. X. 243. a. Mon-
noies de bronze. 648. b. Vernis au bronze. X V I I . 78. b. Statues
en bronze d’Herculanum. Suppl. III. 332. b. 3 33. à.
Bronze , ( Gramm.) obfervation fur le genre de ce fubftan-
tif. VII. 392. b. »
BRONZER, appliquer le bronze fur bois, plâtre, iv o i r e , &c.
de maniéré qu’il rèfifte à l’eau.Comment cela fe fait. II. 443. a.
BRONZER, ( Art du Doreur) defcription de cette opération,
tirée des papiers de M. de Mairan. Suppl. II. 72. a.
Bronzer, ( Arquebujier) maniéré de bronzer un canon de
fufil. II. 443 . a.
Bronzer ( Chamoifeur) fur la maniéré de bronzer. Voye^
Chamoiseur.
B R O O K E , ( Robert) jurifçonfulte. X V . 1 4 3 .b.
B R O Q U E L EU R , ( Écon. ruß. ) trou pratiqué furie devant
des tonneaux , après qu’on, a bondonne les vins nouveaux.
Pourquoi l’on fait ce trou. Rempliflàge qu’il faut faire affi-
dumentpar cettë ouverture. II. 443. a. .
BROSSE. Maniéré de fabriquer .les broffes. Defcription
de toutes celles qui fe diftinguent par quelque épithete dérivant
de leur forme ôu de leur ufage. II. 443. b. Voyeç
V ergette. * . ' .
BROSSES, (M .le Préfident de) fes mémoires fur les é tymologies
V I . m . b. Ses obfervations fur la gamme de G u y
d’Arétin. VII . 438. a ,b . Paffage de cet auteur fur la nature
des interjections. VIII. 827. a,b. ■ . . . '
BROSSIER, ( Marthe) de Romorantin. Hiltoire de la prétendue
poffeflion de cette femme. X IV . '3 34. b.
BR O TH ER TON , (Henri) fa patrie, fes ouvrages. IX.
236. u.
3 BROU, coque verte de la noix. Ufage qu’ en font les teinturiers
les tourneurs, menuifiers, 8c les diftillateurs.il. 444. a.
BROUE , (Salomon de la ) écuyer. V I ., 248 '.a.
B R O U C O L A C A S , cadavres des excommuniés', dont ,
félon l’opinion des G r e c s , le démon s’empare. X I. 275. a.
BRO UE T noir des Spartiates. XVII . 760. a.
B R O U E T T E , defcription. 8c ufages de la brouette comi