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célébrée à Antibes dans le couvent des Francifcains. Ufage'
confervé dans quelques cathédrales 8c collégiales, pour honorer
la mémoire des enfons égorgés par Hérode. V I. $7°*
b. V o y e z Inno cens.
Fête de la mere-folU. X . 380. b.— 382. b.
F êtes. ( Crïtïq. ) D e la preuve hiftorique urée des fêtes
annuelles. VII I. 224. b. . . .
F êtes. ( Jurifpr. ) Aéles des cours de juihce qui ne fe font
point dans les jours de fête. Le confeil du /oi saffemble
tous les jours de fête 8c de dimanche. C eft au juge laïc à
connoître de l’inobfervation des fêtes. V I . 5 76. a.
Fêtes de palais. V I . 3 jG. a.
Fête de village. V I . 376. b.
F ête. ( Beaux-Arts) Etym. de ce mot. Toutes les nations
ont eu des fêtes. Il y eut des fêtes établies par la politique
; d’autres qui tenoient à la politique 8c à la religion. On
fe borne ici à faire connoître quelques-unes de ces magnifiques
réjouiflances qui ont honoré les états , les princes , les
particuliers même , S’c. à raflembler quelques details qui
forment un tableau hiftorique des reffources ingénieufes de
nos arts dans les occafions éclatantes. L’auteur prend pour
époque la fête de Bergonce de B o t ta , gentilhomme de Lombardie.
Il la donna dans T o rto n e , vers l’an 1480 , à Galéas,
duc de Milan , 8c à la princeffe Ifabelle d’A ra g on, fa nouv
elle époufe. Defcription détaillée de cette réjouiffance.
V I . 376. b. Cette fête donna dans la fuite l'idée des carrou-
fels réguliers , des opéras , des grands ballets à machines,
8c des fêtes ingénieufes avec lelquelles on a célébré en Europe
les grands événemens. Les cours d’Italie imitèrent tour-
à-tour la fête de Bergonce de B o tta , 8c Catherine de Mé-
dicis apporta aufii en France le goût de ces fêtes brillantes,
Sui depuis y fut pouffé jufqu’à la plus glorieufe perfeétion.
>n ne parlera ici que d’une feule des fêtes de cette reine.
Pendant fon régné, elle mena le roi à Bayonne , où fa fille ,
reine d’Efpagne, alla la joindre avec le duc d’A lbe , que
la régente vouloit entretenir. Plufieurs princes étrangers
étoient accourus à la cour de F ranc e , qui étoit aufii magnifique
que nombreufe. La reine donna le bal deux fois
le jour. Feftins fur feftins, fête fur fête. Defcription de celle
où fe trouva le plus de variété , de goût 8c d’invention.
Ibid. 377. b. Defcription d’une fête publique célébrée à Lif-
bonne en 1610 , préparée avec toute la dépenfe poflible,
8c exécutée avec la pompe la plus folemnelle. Ibid. 378. a.
L ’auteur joint ici la relation fuccinte d’une fête qui fit dans
fon tems l’admiration de l’Ang lete rre , 8c qui fut l’ouvrage
des artiftes François. Circonftance qui avoit obligé ces artif-
tes ingénieux à s’éloigner de la cour de France pendant le
minifiere du cardinal de Richelieu , pour chercher ailleurs
les occafions de déployer leurs talens. Ibid. b. L ’objet philo-
fophique de toute l’Encyclopédie, 8c de cet article en particulier
, eft de répandre autant qu’il eft p oflible, des lumières
nouvelles fur les différentes opérations des arts : plus les
nations où ils feront favorifés auront de connoiffances , 8c
plus le goût fera naître dans leur ame des fentimens délicieux
de plaifir. Une qualité effentielle des grands fpeélaeles , eft
la participation fage , jufte 8c utile qu’on y doit ménager au
peuple. I l a été l’inftrument fecret des avantages glorieux qui
caufent ces réjouiflances. Ibid. 379. b.
Fêtes. Leur origine. Suppl. II. 827. b. La danfe introduite
dans la plupart des fêtes. IV . 625. a. D e l ’ufage des feux
de joie dans ces réjouiflances publiques. V I . 637. a , b. Fontaines
de v in dans les fêtes. V I I . 104. b. Ufage des illuminations
dans les fêtes profanes 8c religieufes dès les premiers
tems du chriftianifme. IX . 236. a. Les fêtes publiques devraient
fouvent être converties en aétes utiles à la fociété.
V . 747. n. V o y e z Jeux , Spe clac Us.
Fêtes de la cour de France. Un événement tragique arrivé
en 1339 avoit fait renoncer aux tournois 8c aux carrouféls.
Ainfi pendant plus d e 30 an s, les bals , les mafcarades , les
ballets furent la reffource de la magnificence françoife. Rai-
fons politiques qui donnèrent lieu à ces fêtes continuelles, qui
amuferent la cour de France fous les régnés de Charles IX.
8c de Henri III. Defcription des fêtes données en 1381 , pour
le mariage du duc de Joyeufe 8c de Marguerite de Lorraine,
belle-foeur du roi. V I . 380. a , b. La cour de France troublée
par la mauvaife politique de la reine , divifée par l’intrigue
, déchirée par le fanatiime , ne cefloit point d’être enjouée
, polie 8c galante. Q u el fut le goût des fêtes fous
Henri IV . Le régné de Louis XIII n’ofire rien fur cet article
qui mérite d’être rapporté. La plaifanterie du plus maur
vais goût s’empara pour lors du palais de nos rois. Ibid. 381.
a. Grand ballet pour le cardinal de Savoie donné fous le
titre de gli hab'ttatori de monti. La minorité de Louis X IV
fut l’aurore du goût 8c des arts. Pendant le miniftere du cardinal
Mazarin, les fpeôacles n’eurent plus ni la groflièreté,
ni l’enflure qui furent le caraétere de toutes les fêtes d’éclat
du régné précédent. Benferade fut chargé de l’invention
, de la conduite & de l’exécution de prefque tous ces
aimables amufemens. Premier fpeétacle où Louis X IV parut
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fur lé théâtre en 1631. Dernier ballet dans lequel il danfa
e» 1669. Ibid. b. Ve rs de Racine qui furent caufe qu’il-ne
repréfenta plus dans aucun fpeâacle. Les fêtes de ce régné
éclatant font fi généralement connues , que l’auteur a cru dev
o ir fe difpenfer d’en donner ici la defcription; Louis X IV
eut la bonté confiante , dans toutes les fêtes fuperbes qui
charmer-ent fa co u r , de faire inviter les femmes de la v ille les
pjus diftinguées , 8c de les y faire placer fans -les féparer
des femmes de la cour : Réflexion fur ce fujet. La cérémonie
du facre de Louis X V fit naître la magnificence qu’on
avoit vu e fous le régné précédent. Goût éclairé du maréchal
de Richelieu pour les fpeétacles. Salle de fpeélacle qu’il
éleva dans le grand manege. But de cet établiffement. Ibid.
582. a. Une impulfion de goût 8c de génie détermina cet il-
luftre ordonnateur à raflembler par un enchaînement théâtral
, tous les genres dramatiques. Si le vafte projet d’un
pareil fpeétacle n’a pu atteindre fa perfeétion, c’eft qu’il fera
toujours impoflible de la lui procurer. Enumération de tout
ce que la nouvelle l'aile offrait d’admirable 8c d’enchanteur.
Goût que manifefterent les fucceffeurs du maréchal de Richelieu.
M. le duc d’Aumont fit travailler à un ouvrage dont
il n’y avoit point de modèle : un combat continuel de l’art
8c de la nature en étoit le fonds, l ’amour en étoit l’ame , 8c le
triomphe de la nature en fut le dénouement. L e zele de M. le
duc de Gefvres fut éclairé, ardent 8c foutenu, comme l’a voit
été celui de fes prédéceffeurs. Ibid. b. Occafion que le fé cond
mariage de M. le Dauphin, en 17 4 7 , offrit au duc de
Gefvres de déployer fes talens. Reffources que le théâtre du
manege fournit encore à ce duc , dignes de fon goût 8c de
celui d’une cour éclairée. Deux grands ballets qu’il fit re-
préfenter : l’année galante fit l’ouverture des fêtes 8c du
théâtre j les fêtes de l’hymen 8c de l’amour furent choifies
pour en faire la clôture. Ainfi ce théâtre étoit devenu l’objet
des efforts 8c du z ele de nos divers talens. Repréfentations
qui furent données fur c e théâtre, de Zélindor, petit opéra ;
de Platée j du ballet de la félicité ; 8c de Zulifca. Machines
nouvelles q u i, pendant le cours de ces fêtes magnifiques ,
données en 1746 , parurent les plus dignes de louange. Ibid.
383. a. Relation de tous les préparatifs qui furent faits en-
fuite , dans l’efpérance de la naiflance d’un duc de Bourgogne.
Ibid. b. L’attente de la nation fut retardée d’une année ,
8c alors des circonftances qui nous font inconnues, lièrent les
mains des ordonnateurs , &c. Les douceurs de la paix 8c la
naiflance de monfeigneur le duc de Be rry , firent renaître
le goût pour les plaifirs. Préparatifs des fpeétacles , dont M.
d’Aumont fut chargé en 1734. Pièces qui furent repréfentées.
M. Blondel de Gagny , intendant des menus plaifirs du roi-,
féconda tout le zele de l’ordonnateur. Ibid. 584. b.
Fêtes de la cour de France. Fêtes royales où les rois fe montraient
en public dans toute leur magnificence. IV . 396. b.
Fêtes de la ville de Paris. Zele avec lequel cette capitale a
toujours fignalé fon amour pour fes rois. Fête donnée par
M. T urgot à l ’occafion du mariage de Madame, infante : defcription
détaillée de cette fête. V I . 383.0 ,é . 8c fuiv. Autres occafions
où la v ille de Paris a fait éclater fon zele 8c fa magnificence.
Aétion généreufe qui tint lieu de fête à la naiflance de
M. le duc de Bourgogne. Sacrifice qui fur fait des plus magnifiques
préparatifs en faveur de cette aétion, mille fois plus
utile 8c plus glorieufe à la patrie. Toutes les villes confidé-
rables du royaume imitèrent cet exemple. Ibid. 388. a.
Fêtes de la:ville de Paris. Defcription d’une fête donnée
dans cette ville l e 24 janvier 17 30 , au fujet de la naiflance
de M. le dauphin. V I . 639. b.
Fêtes des grandes villes du royaume de France. Eloge du zele
qu’elles ont manifefté dans les circonftances où leur amour
pour le fang de leur r o i, a eu la liberté d’éclater. V I 388.
a. Relation des fêtes données à Bordeaux, lors du paflage de la
dauphine dans cette ville en 1743. O n commence cette relation
du jour que cette princeffe arriva à Bayonne. Ibid. b. 8c fuiv.
Fêtes des princes de France. Nos princes, dansles circonftances
du bonheiir de la nation, lignaient fouvent par leur
magnificence, leur amour pour l’augufte maifon dont ils ont
la gloire de defcendre. C ’eft cet efprit qui produifit, lors du
facre du roi en 1723 , ces fêtes éclatantes à Villers-coteréts
8c à C h an tilly, dont l’id é e , l’exécution 8c le fuccès furent
le chef-d’oeuvre du génie. Détails des fêtes de Villers-coterets.
Première journée. V I . 393. a. Seconde jou rn ée, chaffe du fan-
glier. Ibid, 394. a. Chafle du cerf. Détails de la foire galante
que M. le duc d’Orléans avoit fait préparer avec magnificence.
Ibid. b. 8c fuiv. Defcription du fpeétacle élégant ,
dont S . A . S. mademoifelle de Clermont, voulut furprendre
la reine le foir du 12 juillet 1729. Ibid. 397. b. Tous les apprêts
de cette fête furent l’ouvrage de trois jours feulement, 8c
exécutés dans le plus grand fecret. To ute la cour s’intrigua
pour en découvrir l’inventeur : après bien des propos 8c des
conjeétures , les foupçons 8c les voeux fe réunirent fur M. le
duc de S. Aignan. Ibid. b. M. de Beltuont compofà toutes les
fymphonies 8c les chants de cette fête. Ibid. 398. a.
F ête , ( Opéra ) nom de prefque toys les divertiflemens
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de P-opéra; Obfervations fur les fêtes de l’opéra de Tliétis.
D e l’art d’amener les fêtes» de les animer, 8c de les faire
fervir à l’aétion principale. Il femble qu’on fe ferve plus comr
munément du terme de fête pour les diyernffemens des tragédies
en ninfique, que pour ceux des ballets. V I . 398. a.
Voyez D iv ertissement , Intermede. . ;
F ête , ( Bell. Ut. ) pieçe de vers ad raflée à une perfonne
le jour de fa fête. Suppl. II; 40. a , b.
FÉT EUR , ( Médec. ) raauvaife:odeur qu exhalent certaines ,
parties du corps humain. Dans l’état de fanté il n’eft produit J
de mauvaife odeur dans le 'co rp s humain , que par l ’amas
des matières fécales dans les. gros inteftins. L’odeur de l’urine
eft d’abord fans puanteur. Caufe de l’odeur défagréable qui
s’exhale du basTventre 8t de la poitrine à l’ouverture des animaux
les plus, fains. C e qu’ôn doit conclure des mauvaifes
odeurs produites-dans quelque partie du corps , qui n on rend
point dans l’état de fanté. Diverfes .caufes de la puanteur de
la bouche. Divers moyens de corrige-r ce vice. V I . 398. a.
Les animaux qui. ne vivent que de v ég étaux, rendent leurs,
excrémens prefque fans féteur. Moyen de corriger la féteur
des déjeétions, en fanté , dans la phthifie 8c dans 1 hydropifie.
C e que dit Galien de la féteur extraordinaire des excrémens.
Mauvaife odeur dans les ulcérés. Sur la caufe phyfique des
mauvaifes odeurs en général, voy. O d eu r , P u an t e u r . Quant
aux détails çonçe rnant les parties du corps où il s’établit des cau-
fes de puanteur, v o y e z l«ss articles de ces parties même. Ibid. b.
F E T I , ( Dominiquej peintre. V . 3.3.Q. és;. ■
FE T ICH E ferpent, des negres d’Afrique. X V . to8. b.
F É T ID E S , pilules , (Pharm. Mat. médic, ) Deux fortes
de pilules de, c e nom. Les pilules fétides majeures, 8c les.
pilules fétides,mineures. Compofitiondes,premières de Mefué.
V I . 398. b. Pilules.fétides majeures de la pharmacopée de Paris.
Propriétés de ces pilules. En quel cas e lles font recommandées.
Les fétides mineures, ne font plus d’ufage. Ibid. 599. a.
F É T U en cu l,, (.Ornith. ) ou l’oifeau du tropique. O n ne
le vo it prefque jamais à terre. Defcription de cet oifeau : fon
cri. Ufage que font les fauvages des deux longues plumes-de
la queue. V L 599.. a,
FÉTU, traditionpar un, (Jurifpr.) X V I . 310. a.
FEU , ( Phyfiq. ) Sa définition. L e feu eft-il une matière
particulière, ou n’eft-ce que la mariera des corps mife en mouvement
? C ’eft fur quoi les philofophes font partagés. Sentimen t
des fcholaftiques,aflez approchant des principes de lachymie
moderne. Effets dn fe u , félon Ariftote. N ature du fe u , félon
les Cartéfiens , félon N ew to n , félon plufieurs philofophes
modernes. Vrais caraéteres du fe u , félon M. M uffchenbroeck,
la lumière 8c la raréfaction : ce phyficien prétend que par-tout
où il y a lumière, même fans chaleur, il y a du feu. C e fen-
timent combattu. V I . 399. b. , •
D e la raréfaêlion des corps par le feu. Inftrument pour la
mefurer.. Comment fe font les progrès de cette raréfaétion
<Janü un corps èxpofé à l’aétion du feu. L e rapport fûivant
lequel le feu dilate, les corps, eft tout-à-fàit inconnu. V Î .
13.59. b. Ordre des métaux félon leur faculté de fe raréfier.
D e g ré de chaleur de l’étain 8c du plomb fondus, mefuré fur
la raréfaétion du pyrometre. Les métaux qui fe fondent avant
que de rougir, n’ont pas. acquis leur plus haut degré de,chaleur
à l’inftant de la fufion. D e la conderifation des corps par
leur éloignement du feu qui les avoit raréfiés. Ordre de
divers fluides félon la faculté de fe raréfier. Corps folides
que le feu condenfe au lieu de les dilater. Pourquoi un v erre
épais 8c vuide que l’on approche fubitement du f e u , fe caffe
oc éclate en pièces. Ibid. 600. a.
De l'augmentation, du poids des corps par le feu. Maniéré d’en
faire l’expérience. V I . 600. a. Obfervations de l’auteur, def-
tinées à prévenir une fauffe conféquence, à laquelle l’expérience
fembleroit conduire dans certains cas. Ibid. b.
Conféquences fur la matière du fe u , tirées des titres précédent.
Celles qu’ont tirées MM. Muffchenbroeck, Lémery 8c plufieurs
autres. Sentiment de Boerhaave fur la nature du feu.
Selon quelques philofophes, le feu doit être autre chofe que
du mouvement, puifque le mouvement fe perd en fe communiquant,
8c que le feu s’augmente au contraire à mefure qu’il
fe communique. Obfervations fur ce raifonnement. Quelques
phyficiens ont cru que le- feu étoit plus approchant de la nature
de l’efprit que de celle du corps. D ’autres, que fa-nature
étoit de n’avoir point de pefanteur : expériences de B o y le
contraires à ce fentiment. Réflexion fur ces expériences. V L
600. b. Plufieurs phyficiens font peu d’accord fur la pefanteur
du feu. On n’a point encore décidé non plus fi le feu eft un
fluide. Ce qu’il réfulte de plus certain touchant le fe u , c’eft
qu’il eft une matière particulière 8t préfente dans tous les
Corps. Ibid. 601. a,.
Divers phénomènes phyfiques du feu. L’eau chaude fie refroidit
plus v ite dans le vuide ; c’eft le contraire du fer. Explication
de ce fait par M. Muffchenbroeck. Le bois luifânt- perd
pour toujours fa lumière dans le vuide. Les mouches lüifantes
la reprennent à l’air. Tous les corps renfermés quelque tems
dans un même lie u , deviennent également chauds. L’étage
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fupérieur d’une maifon eft le plus chaud dans le jo u r , 8c le
plus froid la nuit. Obfervation fur la chaleur d’été des diffé-
rens climats. Comment fe refroidit un corps, appliqué fiir
un corps dur ou fur un corps mou. V I . 601. a. Pourquoi le
métal paraît plus froid que la laine. Effets du frottement d’un
fufil d’acier contre un caillou, en plein air 8c dans le vuide.
Chaleur qu’acquiert un boulet de canon en traverfant l’air.
Les coVps élaftiques paroiflent les plus propres à raflembler le
feu. L es animaux les plus chauds font ceux dont les vaiffeaux
ont beaucoup d’élafticité. Caufe de la chaleur-que les corps
acquièrent par le frottement. Les corps noirs s’échauffent plus
facilement que les blancs. Un miroir concave enduit de noir
brûlera moins qu’un autre. Pourquoi lès miroirs brûlent mieux
en hiver qu’en été. Les terres blanches donnent à l’air plus
de chaleur, 8c en confervent moins. Ibid. b. Pourquoi la lumière
de la lune ne produit aucune chaleur dans un miroir
ardent. O n raffemble le feu dans les corps, en les laiffant
pourrir 8c fermenter en plein air. O n peut exciter le feu par
le mélange de différens fluides. Effet que produit fur les corps
durs la Vapeur de l’eau élevée par le feu. Effet du feu fur l’eau
renfermée, dans l’éolypile. Autres expériences faites par le
moyen de cet inftrument. Effet du feu dans les machines
hydrauliques pour élever l’eau. Effet du feu pour élever de
l’eau dans une machine affez fimple, dontM. Muffchenbroeck
fait la defcription dans fon EJfai de phyfique. L’idée de la pompe
à feu appartient primitivèmént aux François. Ibid. 602.. a.
Ufage qu’on en a fait en Flandres, 8c qu’on en fait aujourd’hui
en Angleterre. Ibid. b.
De Ialiment du feu : voyeç Huile , PHOSPHORE. L’e au,
ni les fe ls, ni la terre pure ne peuvent nourrir le feu. Caufes
de la fumée 8c de la flamme : v o y e z ces articles. Outre la
nourriture, pour ainfi dire , terreftre, dont le feu a befoin,
il fautrancore que l’air y ait un.accès lib re , 8c que les parties
groflïeres. de l’aliment, comme la fumée , foient détournées
du feu : diverfes expériences 8c obfervations qui le prouvent.
Il y a cependant des corps qui n’ont pas befoin d’air pour
brûler. V I . 602. b. V o y e z l’EJfai de phyfique de M. Muffchenbroeck
, 8c les articles C h a l e u r , F r o id . Autres ouvrages 8c
differtations couronnés par l’académie, à confulter. Ibidt
603. a.
Feu, fentiment de Boerhaave 8c de quelques autres p hyficiens
, qui ont fait du feu un corps particulier. III. 23. b. Sentiment
de Newton fur la nature du feu. 26. a. Celui de M.
Homberg, du dofteur s 'Gravefande, 8c de M. Lémery. Ibid,
b. Remarque fur la maniéré dont les phyficiens définiffent le
feu. 419. b. Doârine des Stoïciens fur le feu. X V . 329. a.
Aliment du feu. X V I . 172. a. Aétion du feu fur les métaux.
I. 100. b. 101. a. Inftrument qui fert à mefurer cette aétion.
XIII. 603; a. L’air fluide par l’aétion du feu , félon quelques
philofophes. I. 228. a. Effets de la dilatation de l’air par le feu.
231. b. C e feu ne confomme point l’air. Suppl. I. 23-5. a. D e
l’extinétiondu feu. V . 187. b. V I. 3 27. a , b. Corps qui paroif-
fent n’avoir pas befoin d’air pour brûler. 838. b. Le feu caufe
de toute fluidité félon Boerhaave. 891. b. D e l’âétion du feu'
fur les corps combuftibles 8c incombuftibles. VIH. 348. a, b.
Expériences fur le feu par le moyen de la machine pneumatique.
XII. 807. é. 808. a.
F eu , (H iß . ) Ancienne méthode de fe procurer du feu
chez les nations fauvages. Suppl. I. 349. a.
F eu , pompe à ( Hydrauliq. & Arts■ méchaniques. ) La première
a été conftruire en Angleterre. Mais on en peut regarder
Papin comme l’inventeur. Voyeç Pompe. Détail explicatif de
la machine de bois de Boffu proche Saint-Guilain, en la province
du Hainaut Autrichien , pour élever les eaux par l’action
du feu. V I . 603. a.
Article 1. D u balancier qui eft la principale partie de la
machine , des jantes qui l’accompagnent, 8c de leurs dimen-
fions. V I . 603. a.
Article 2. D ’une pompe refoulante , avec fon tire-boute
8c fes dimenfions. V I . ^03. a.
Article 3. D es pompes afpirantes qui élevent l’eau fuccefi
fivement du puits, avec les dimenfions. V I . 603. b.
ArticU 4. D e la fituation du balancier, lorfque la machine
ne joue pas. V I . 6*03. b.
Article y. L e mouvement du balancier eft limité par des
chevrons à reffort. VI'. Ö03. b.
ArticU 6. Defcription du cylindre avec fes dimenfions. V I .
604. a.
ArticU 7. Le cylindre eft percé de deux trous oppofés pour
deux caufes efferitielles. VL. 604. a.
ArticU 8. Defcription du fond du cylindre. V I . 604. a.
Article 9 . L’eau provenant d’injeétion, s’évacue par le fond
du cylindre. V I . 604. a.
Article 10. Defcription du pifton qui joue dans le cylindre,'
‘ avec fesi dimenfions. V I . 604. a.
ArticU n. D e quelle maniéré l’eau de la cuvette d’injeétion
s’introduit dans le cylindre. V I . 604. a.
ArticU 12. D e quelle maniéré l’eau s’introduit au-deflùs du
pifton. V I . 604. b.