treizième fiecle. Traduction faite en France dans le quatorzième
fiecle , deS livres d’Ariftote du ciel & du monde. Ouvrage
géographique de Berlinghieri, Florentin, dans le quinzième
fiecle : géographie de Doqiinico Mario Negro , vénitien, qui
vivo it dans le même tems. Travaux de Guillaume Poftel dans
le feitieme fiecle. C e futdans ce fiecle que l’art de la gravure
commença à fàvorifer les progrès de la géographie. Savans
d’Allemagne , d’Anglèterre , Ibid. 6 11. a. de la Hollande,
de la Flandre , d’E'fpâgiie , d’Italie, qui ont fait leur étude
particulière de Cette fcience. Ibid. b. Géographes fuêdois ;
premières cartes de ce royaume. Ouvrages géographiques
d’Andréas B u ieu s , fous Charles I X , roi de Suçde. Soins de
Charles X I , pour les progrès de là géographie dans fes états.
Géographes qui fe dillinguerént fous ce régné. Travaux g éo graphiques
en Ruflie pendaiit la v ie de Pierre-le-grand, Sc
tous les fircceffeurs. Ibid. 6 1 2. a. Des progrès que la géographie
a faits en France depuis François I. Enumération des
principaux géographes qui parurent depuis ce régné , 8c de
leurs ouvrages. Le commencement de notre fiecle doit etre
regardé comme l’époque d’un renouvellement général de la
géographie en France , 8c dans tous les autres pays de l’Europe
, auxquels il femble que ce royaume ait donné le ton.
Précis des principaux travaux géographiques , entrepris en •
France dans ce fiecle. Ibid. b. Eloge de la méthode géographique
de M. l’abbé de la Croix. La géographie confédérée en
elle-même , peut être envifagée fous trois âges différens :
géographie ancienne ; géographie du moyen âge ; géographie
moderne. Direétions fur la maniéré de faire des cartes de
géographie ancienne. Par rapport à la moderne , on diftingue
les chorographes ou topographe\s,, d’avec les géographes proprement
dits. En quoi côrififte le travail des uns & des autres.
Ibid. 613. a. Géographie agronomique. Diviuon de la géographie
en naturelle , hiftorique, civile ou p olitique, facrée ,
eccléfiaftique & phyfique. Ibid. b.
Géographie. Syftêtïie figuré des parties que cette fcience
renferme. Suppl. III. 204. b.
Géographie , application de la géométrie. & de l’aftrono-
mie à cette fcience. I. 55 a. b. Obfervation fur la maniéré
dont elle eft traitée dans l’Encyclopédie. III. xj. Comment
«lie doit être traitée dans un dictionnaire hiftorique. IV .
<>68. a. Comment il convient d e l’enfeigner, particuliérement
a de jeunes militaires. V . a 11. a. Jeu de cartes pour la géographie.
X IV , 792. b.
Géographie phyfique : définition. Utilité de l’affociation de la
géographie à la phyfique. Précis des progrès de la géographie
phyfique. V i l . 613. b. Elle les doit à la réunion combinée
des fecours que plufieurs connoiffances ont concouru
à lui fournir. Deux points irhportans auxquels on s’attache
dans cet article ; i° . développer les principes de cette fcience;
a°. préfenter les réfultats généranx & avérés qui en forment
le Corps. I. Trois elafîès générales auxquelles on peut réduire
les principes de la géographie phyfique. Première clajfe}
principes qui concernent l’obfervation des faits. Il n’eft pas
auffi important de montrer la néceffité de l’obfervation pour
augmenter nos véritables connoiffances en ce g en re , que
d’en développer l’ufage 8c la bonne méthode. Ibid. 614. a.
La première qualité d’un obfervateur eft d’avoir acquis par
l’étude & dans un développement fuffifaiit, les notions préliminaires
capables de l’éclairer fur le prix de ce qu’il rencontre.
Divers obftacles qui nous privent des avantages que
nous retirerions de bonnes obfervations. Direétions données
à un obfervateur qui s’eft confacré à cette étude par goût ,
ou parce qu’il eft 8c s’eft mis à portée de voir. Ibid. b. Danger
des réflexions précipitées & des fyftêmes formés fur un
petit nombre d’oblèrvations. Un obfervateur doit ê.re en
garde contre toute prévention dépendante d’un fyftème déjà
'concerté. Quels font les objets auxquels on doit s’attacher
en obfervant les dehors de notre globe. Moyen de diftin-
guer le caraétere propre d’une configuration d’avec les cir-
conftances accefloires. Les irrégularités font des fources de
lumière. Ibid. 615. <z.Pour avoir des idées nettes fur les objets
qu’on obferve, on s’attache auffi à renfermer dans les limites
plus ou moins précifes, les mêmes effetsfoit réguliers, foit
irréguliers. Connoiffance que l’obfervateur doit acquérir des
matières elles-mêmes. Il portera la plus fcrupuleufe attention
fur les circonftances uniformes & régulières qui accompagnent
certains effets. Obfervations effentielles pour connoître
la diftribution générale. Ibid. b. Critique 8c difcuffion févere
qu’il faut employer lorfqu’on a recours aux defcriptions
étrangères. Les auteurs qui ont écrit avant le renouvellement
des fcîences ne doivent être confultés qu’avec réferve.
Souvent l’o'bfervation nous abandonne dans certains fujets
compliqués ; alors l’expérience eft indifpenfable. Ibid. 616.
a. Seconde cia fie ; principes qui ont pour objet la combinaifon
des faits. Il eft prefque auffi important de mettre
de l ’ordre dans les découvertes, que d’en faire. Dans le plan
de la nature , un fait ifolé eft impoffible. La vraie philofo-
phie confifte à découvrir les rapports cachés aux vues courtes
& aux elprits inattentifs. La combinaifon des faits s’exécute
fur deux plans différens ; il y a une combinaifon d’ordre
& de collection ; il y a une combinaifon d’analogie.- Né^
ceffité de la première. Ibid. b. Facilités que cette première
operation offriroit à la fécondé. Une première condition pour
faire avec fucces cette combinaifon d’analogie , eft d’avoir
fcrupuleufement obfervé chaque objet comparé. Dans cette
opération, le grand art n’eft pas de fuppléer aux faits qui
nous manquent, mais d’en combiner les détails connus j
d ’imaginer des circonftances, mais de favoir les découvrir.
Ibid. 61 y. a. I l fera donc très-prudent de ne nous attacher
qu’aux rapports les plus immédiats , & de nous fervir de
ceux qui ont été vérifiés exactement, pour nous élever à
d’antres. Nous nous attacherons d’abord aux analogies des
formes extérieures * enfuite à celles des malles ou des configurations
intérieures ; enfin nous difeuterons celles dçs
circonftances. Un point important fera de né point perdre
de v u e , ni de diflimuler les différences les plus remarquables
, ou les exceptions les plus légères qui s’offriront à nos
regards dans le cours des rapports que nous aurons lieu de faifir
& d’indiquer. Troifieme clafi'e ; principes de la généralifation
des rapports. A force d’appercevoir des effets particuliers , de
les étudier, de les comparer*, nous tirons de leurs rapports
mis dans un nouveau jo u r d e s idées fécondes, qui étendent
nos vues ; & c’eft dans ces circonftances délicates
que l’on a befoin de méthode pour conduire fon efprit.
Ibid. b. En quoi confifte la généralifation ; quels en font les
objtts 8c les procédés. .Avantages de cette opération. Utilité
des principes qu’on en tire. Pour établir ces principes
généraux, il eft néceffaire que la généralifation ait été févere
& exaéte. Ibid. 618. a. Si l’induétion par laquelle vous avez
généralifé n’a pas été éclairée par un grand nombre d’ob-1
fervations , le réfultat général aura trop d’étendue. Néceffité
de diftinguer dans la difcuffion des faits, l’effentiel de l’ao*
ceffoire , & de tenir compte des exceptions. L es obfervations
vagues 8c indéterminées ne peuvent fervir à l’établiffement
- d’aucun principe. Les principes ont fouvent trop d’étendue ,
parce qu’ils ont été rédigés fur des vuesambitieufes, diétées
par une hypothefe favorite. Q u el eft Tunique moyen de donner
à fes principes cette felidité, cette étendue, cette précifion ,
qu’ils doivent acquérir.
II. Second point que l'auteur s'efi propofié de traiter. La divi-
fion de notre globe la pliis générale, eft celle qui le préfente
comme partagé en grands continens 8c en mers.' Les
deux portions générales de terres fermes 8c des mers, s’étendent
réciproquement l’une dans l'autre & en différens
fens. Ibid. b. Mers méditerranées , golfes , anfes ; caps, promontoires,
péninfules, différentes fontes de détroits; ifthmes.
Affeftions générales de l'çrganifàtion extérieure du globe. Q uatre
grands continens que comprend la terre ferme , dont
il n’y en a que deux qui foient bien connus. L ’ancien continent
eft pins étendu vers le nord que vers le fud , on
obferve le contraire dans le nouveau. Degrés de latitude
où fe trouvent le centre de l’ancien & le centre du nouveau
continent. Ibid. 619. a. Ils paroiffent comme partagés
par deux ifthmes , l’un celui de S u e z , l’autre celui de
Panama. Les deux continens s’élargiffent vers le nord , fe
rétreciffent vers le milieu, & alongent une pointe vers le
midi. Les pointes de toutes les grandes prefqu’ifles regardent
le midi. Les diverfes portions des continens affeétent des
pentes , depuis leur centre jufques fur les côtes de la mer.
La profondeur des mers augmente à mefure que nous nous
éloignons des terres. Le baffin de la mer nous offre des inégalités
correfpondames à celles du continent. Comment fe
font formés les golfes , les promontoires , les caps , les
prefqu’ifles. Obfervations fur les chaînes des montagnes»
Ibid. b. Où fe trouvent les plus hautes montagnes & les
plus baffes. Chaînes parallèles à l’équateur qui traverfent
l’ancien continent ; ramifications de ces chaînes de montagnes.
Dans l’Amérique le gifement des montagnes eft du
nord au fud. Obfervations fur les pentes des montagnes.
Phénomènes très-curieux que préfente la configuration des
différentes montagnes. Diverfes parties qu’on diftingue dans
une maffe montueufe. Ibid. 620. a. Une chaîne de montagnes
après avoir couru dans un continent, fe continue quelquefois
dans la mer , & v a former par fes pointes, les illés qui
font dans fa direction. Les détroits ne font que l’abaiffemenc
naturel ou la rupture forcée des montagnes , qui forment
les promontoires. Cette correlpondance des montagnes, fe
remarque d’une maniéré bien fenfible dans les Mes d’une
certaine étendue & voifines des continens. C e qui fépare
deux mers & 'forme les ifthmes eft affujetti à la même régularité.
La profondeur d’une mer à la côte eft proportionnée
à la hauteur de cette même côte. Trois efpeces de côtes j
les côtes é lev ées, les baffes côtes , les dunes. Il fe trouve
entre les tropiques beaucoup plus d’illes que par-tout ailleurs.
Les grands amas d’illes font voifins des continens.
Ibid. b. Mouvemens du flux 8c reflux dans l’Océan. Tendance,
continuelle de toute la maffe des eaux de l’eft à l’oüeft.
Obfervations fur les couram 8c les gouffres, Salure des
eaux
eaux de la mer. Des eaux qui fe trouvent fur la furface des
continens. » Oii fe trouvent les principales fources. des fleuves.
Contrées élevées qui font comme des points de partage
pour la diftribution des rivières. Les fources ou fontaines
fe diftinguent, ou par les phénomènes que préfente
leur écoulement, ou par les propriétés des eaux qu’elles
varient. Ibid. 621. a. Formation des lacs. Quatre fortes de
lacs. Quels font-lejdacs dont les eaux font devenues falées.
Quelles font les contrées les plus abondantes en lacs. Obfervations
fur les lacs des montagnes. Les crêtes des chaînes
principales, des ramifications collatérales , des collines
même de moyenne grandeur , fervent à former les partages
des eaux. Les rivières épuifent l’eau répandue dans le
continent. A u lieu de fe ramifier, elles réunifient de plus en
plus leurs eaux en s’avançant vers- lam er . Ibid. b. La direction
des fleuves dans tout leur cours eft affujettie aux configurations
des montagnes 8c des vallons où ils coulent. Di-
vorfes obfervations fur ces direétions. Phénomènes de la crue
des eaux des fleuves. D e deux fleuves , celui - là en général
eft le moins rapide dont le cours eft plus étendu. Ifles. &
amas de fables aux embouchures des grands fleuves. Affections
générales de la flruélure intérieure 6» régulière du globe.
Lits 8c couches dont la maffe de la terre eft compofée. Ibid.
622. a. Diverfes obfervations fur ces couches. Huitfituations
tk. formes différentes qu’on peut diftinguer dans les couches
terreftres. Les fubftances qui les forment ne font point
difpolees félon leur pefanteur lpécifique. Sous la mer , dans
les détroits 8c dans les Mes , on retrouve les fubftances ter-
r eft res difpofées par couches, ainfi- que dans les continens.
Les matières qui compofent les premières couches dii globe,
divifées en deux claffes générales ; favoir les fubftances vi-
triirables 6c les fubftances calcaires. Ibid. b. Matières qui fe
trouvent difpofées par lits 8c par bancs. Matières qu lfe trouven
t par amas, par filons, par veines irrégulièrement difpofées.
Fofliles en nature ou en pétrifications qui composent
les couches terreftres. Etendue des bancs qu’on a trouv
és en différens endroits. Subftance des-pétrifications qui
préfentent les empreintes de végétaux ou d'animaux. Divers
lieux où l’on" trouve des foflfles. Oblèrvàtions fur les coauil-
1-“S. Ibid. 623. a. La difpofition de toutes ces couches fert
:cueillir 6c diftribuer régulièrement le
-a 1.
diffé les' •
x.d.e pluie .
:rfer par les
édùc naturel
lare
r la
qui t les couche
du globes;
ns.s Subftam
ces fentes. Autres dégradations confidérables
rochers 8c-les longues chaînes des montagnes
trouve dans les chaînes de montagnes, 6c dan
■ tvs de certains détroits. Ibid, b.- Formation
Obfervations fur les phénomènes qu’elles pré(
•gemens que les eaux de pluie produifent à 1;
rieuré. Couches de gravier 8c de fable forint
plaines par les torrens 8t par les fleuves. Matières en désordre
us folides
les cavernes,
intent. Chan-
ïùrface exté-
dans les
qui fe trouvent parmi ces fables 8c graviers. Obfervations
faites aux environs-des étangs, des lacs 8c des mers
le long des r iv iè res , ou près des torrens. Dégradations
-produites par les eaux vers le rivage de la nier. Phéno-
•menes que préfente-fur la-furface de la terre un autre
principe de deftruétion, favoir le feu! Obfervations fur les
volcans. Ibid. 624. a. Tremblemens ‘de terre ; oh en peut
diftinguer deux fortes ; les tremblemens locaux , 8c les
tremblemens étendus. Différentes maniérés dont ces mouve-
inens s’exécutent. Effets de ces tremblemens.
Phénomènes dépendans de l'atmojphere 6* de l'afpefl du foleil.
Trois points à difcuteric i; r°. confidération de la diverfe
température qui régné dans les différentes parties du globe.
■ Circonftances qui modifient l’effet de la direftion plus du
moins inclinée des. rayons du foleil dans les différens pays.
Ibid. b. L ’intervalle qui fe trouve entre les limites du plus
grand chaud 8c du plus grand froid dans chaque contrée ,
croît à mefure qu’on s’éloigne de l’équateur, A mefure qu’on
s’élève au-deflùs des plaines dans les'hautes montagnes, le
froid fe fait fentir. Les fleuves gelent dans une partie des
• zones tempéré
latitudes. Quels font les endroi
dans les zones tempérées
vents dans les zones tempéi
les vents font plus régulier
• 8c de continuité que fur ti
•lefquelles les vents font pli
vents réglés : au
Tntion 8c modifie
• flottent dans l’ati__,..........
••décide de l ’été 8c de l’hiver
• Tome 1. -
i falure en préfcii v e les mers à ces
s endroits où la mer gcle fur-tout
îs ; 2°. agitations; de ratmofphere
qui foùfle connu u cl le rirent. Vents
aciales. Caufcs d;- l'irrégularité des
aérees. Sur la 111er ou fur les côtes.
Lers , 8c fondent ;ivec plus de force
r terre, Ibid. 623. a. Saifons dans
plus violens. V eîïts périodiques :
èrvations fur les vents ; 3®'. cireues
vapeurs 8c dtrs cxhalaifons qui
:. Une feule chnine de montagnes
ver:ëntre deux f«mes d’une prcTqififte
qü’elle traverfe. Pourquoi dans certains pays il ne
tombe aucune pluie. Caufe des points de partage pour la
diftribution des eaux des rivières. Caufe des trombes : divers
eftets de la violence des vents. Ibid. b. En quoi confifte un
fylteme de géographie phyfique. En quoi il différé d’une théorie
de la terre. Ibid. 62b. a. Foyer R é v o c ü TIONS d û
GLOBE.
'G É O G R A PH IQ U E , différentes efpeces d’opérations
géographiques. Quelles font celles qui demandent le plus
de prèciiion. Méthode qu’on emploie pour lever des
cartes. Infiniment dont on fe fert pour les plans topographiques
8c pour les cartes chorographiques. Différence entre
une carte géographique 8c une carte hydrographique, VII .
6 26. a, Voyei C ar t e s ,
G EO LA G E , ( Jurifpr. ) droit de geôle. V II . 626. a. C es droiYs
lont réglés par les parlemens. Droits de geolaee félon le tan f
tait par le parlement de Paris. Ibid. b.
G EO L IE R , voyeç C o n c ie r g e 6* G eo la ge. Geôliers du
châtelet. III. 24 6 . b.
G É O M A N T IE , ( Hift. anc. ) divination par la terre. E ty mologie
de ce mot. En quoi elle confiftoit. Auteurs qui ont
écrit iur la géomantie. VII. 626. b.
G É O M E T R A L , différence entre une repréfentation
géométrale 8c une repréfentation en perfpe&ive. VII
626. à. r 1
. Géométral, plan. XII. 697. a.
G É OM È T R E , ( Mathérn. ) on applique en général ce
nom à tout mathématicien. Qualités que doit avoir un
géomètre, quand il ne voudroit que fe borner à entendre
ce qui a été trouvé par d’autres. Autres qualités que doit
ajouter à celles-là , celui qui cherche à enrichir le tonds de
la Géométrie par de nouvelles découvertes. Il paroît qu’en
fe bornant aux ieuls élémens , on peut enfeigner la géométrie
aux enfans. Réponfe de M. de la Motte à un homme
WA parloit avec mépris de Newton. On pourroit demander
s il n y a pas autant de mérite à trouver les loix de la gravitation,
qu’à avoir fait Cinna, Horace , Polieuéle. V II .
627, a. Ces façons de parler , lourd comme un géomètre
ignorant comme un poète, ou comme un prédicateur, font devenues
des laçons de parler auffi équitables l’une que l’aut
re ; les exemples qui en prouvent l’injuftice ne font pas
rares; 8c pour ne parler, ici que des mathématiciens , l’auteur
cite Pafchal, Fonteoelle, Defcartes , Mallebranche ,
Manfred:, H a lle y , 8c renvoie en particulier aux lettres de
Defcartes à Balzac 8c de Balzac à Defcartes. Réponfe aux
reproches qu’on fait à Defcartes 8c à Pafchal fur quelques
ouvrages médiocres de littérature qu’ils ont produits. Ibid,
b. Examen de la queftion , s’il eft vrai que la géométrie
donne à l’efprit de la fécherefie. On peut dire qu’un ouvrage,
de morale, de littérature , de critique, en fera meilleur
, tentes dhofes d’ailleurs égales , s’il eit fait par un g éo-
n!etre; V n efPrit fi>ns jufteffe ne fauroit être fait pour la
g-.oméme. On ne peut donc avoir l’elprit g éomètre, c’eft-
à-dire le talent de la géométrie , fans avoir enmêm. temps
i - ' a §!toniétriclue » c’eft-à-dire , l’efprit de méthode 8c
de jufteiiè. Si les géomètres.fe trompent, lorfqu’ils appliquent
leur logique à d’autres feiences qu’à la géométrie ,
leur erreur eit plutôt dans les principes qu’ils adoptent, que
dans les conféqnences qu’ils tirent. Un géomètre diftinguera
plus aifémenc dans les autres feiences ce qui eft évident
d a v e c ce qiii n’eft que vraifemblable, 8c les divers degrés
de probabilités. Ibid. 628. a. On s’imagine qu’un favant exercé
aux calculs, doit avoir l’efprit du jeu dans un degré fupé-
rieur; cependant ces deux efprits font fort différens, fi même
.ils ne font pas contraires. Utilité, dont l’étude de la géo-
métrie^ peut être pour préparer comme infenfiblement les
voies à l’efprit philofophique , 8c faire fecouer peu à peu à
certaines contrées de l’Europe , le joug de l’oppreflion 8c de
l’ignorance fous lequel elles gémiffent? Les abus du tribunal
dé l’inquifition ne font produits que par l’ignorance ,
éclairez la nation , Sc ies miniftres de ce tribunal renonceront
d’eux-mêmes a des excès dont ils auront reconnuTinjuftice
8c les inconveniens. Comment l’étude de la géométrie ame-
neroit infenfiblement la lumière dàns une nation aéluelle-
ment plongée dans l’ignorance. Ibid. b. Réponfe au reproche
qu’on fait d’ordinaire aux géomètres, de n’êrre pas fort portés
à la foumiffion en matière dë foi. Ibid. 6.29:
Géomètre. L ’imagination néceffaire au géomètre comme au
poète. I. xvj. difc.prélim. Obfervations fur certains géomètres
mauvais métaphyficiens. 1. 5 53. b. Combien il feroit avantageux
que nos grands géomètres vouluffent fe rabattre fur les premiers
principes de nouvelles méthodes pour les bien éclaircir.
XII. 871. a:. Géomètre fcrupuleùx. X IV . 813. a. D elà
conrtoiffance que quelques géomètres de l’antiquité ont eue des
fe&ionsconiques.Suppl. II. 547.b.
G ÉOM É T R IE , définition : étymologie de ce mot. Cette
■ étymologie femble nous indiquer ce qui a donné naiffance
à la géométrie. Hifloire abrégée de cette fcience. Origine de
la géométrie en Egypte. Ibid. 629. a. D e l ’E g yp te , elle paffa
A A A A A a a a a a