ï'i A C A
tu re à Paris. Ibid. 37. a. Réflexion fur leur utilité. X ÏÏ. 1Ç3-
Académie d’ArchiteÜitre , établie à Paris. I. $7* a\
Académie, fe dit des écoles & féminaires des Juifs. 1. 37- a'
Académie royale de Mufique. Foyc{ OPÉRA.
Académie, fe dit des lieux où la jeunefle apprend à monte
r à cheva l, & quelquefois à faire des armes , a danter, à
v o ltig er , Sec. Première académie de cette efpece établie a
Naples. I. 57. a.. Celle qu’Henri V I I I fonda en Angleterre.
Premiers écuyers françois. Utilité des exercices de cette académie
pour lafantè. Ibid. b. Voyc[ A cadémie gymnastique.
A cadémie , ( Hifl. Littcr.) articles oints diu™l£ncyc op e ,
auxquels on afupplèé par les fuivans. Suppl. 1 »8. a.
Académie Platonique de Florence. Hiftoire de fa fondation,
par Laurent de Médicis, furnominé le Magnifique. Principaux
perfonnages qui l’ont foutenue. Objets de cette fociété. SuppL
ï . 88. b. , , . ■ »}. c
Académie del Cimenta. Première académie de Phyfique
fondée en Europe. Hiftoire abrégée de cette fociété littéraire,
formée des débris de l’académie platonique , en 1657. ouppl.
1 . 88. b. W K Ê Ê k v
Académie de-gliIntronati, fondée à Sienne, vers U n 143°-
Pourquoi les académiciens prirent ce nom fmguber. Suppl. 1.
^Acadénùe de-gli ScoJJi, établie à Péroufe. Emblème dont
cette fociété tiroit fon nom, fa devife. Cette académie réunie
en 1-561 à. celle de-gli Infenfati. Académie dc-glt Exccntnci,
établie auffi à Péroufe en 1567. Suppl. I . 89. a
Académie de la Crufca, la plus célébré de toutes celles
d’Italie, établie à Florence en 15 8 a , par les foins d Antoine-
François Grazzini. Objet de cette fociété. Sa devife Mevibles
allégoriques de la falle où les académiciens s affemblent. L ieu
de leurs aflemblées. Services qu’ils ont rendus à la langue
italienne. Diüionhaire de la Crujea. Suppl. I. 89. b.
Académie des Apathifi.es, ou académie impartiale, bon
•objet. Ses aflemblées publiques. Suppl. 1. 89. b.
Académie de France à Rome , école de peinture que le roi
Louis X IV y établit en 1666. EUéeft com p o fe d’un directeur
& de douze penfionnaires. Chnrlès Lebrun en lut le
premier promoteur. Suppl. I. 89. b. Ce t établiffement peut
être regardé comme une pépinière d artiftes que la rrance
entretient en Italie. Il s’eft pourtant trouvé des perfonnes
qui ont ofé le fronder, comme peu néceflaire ou meme
inutile. Les raifons alléguées pour loutenir une opinion aufli
déraifonnable, ont été réfutées par le feu Comte A lg a rom ,
dans un excédent EJflù fur l ’AcudimU g Franc' a Rom.
Expofé des raifons contenues dans cet ouvrage. Ibid. 90. a.
L ’ualie eft pour les artiftes une véritable terre claflique ; tout
y invite l’oeil du peintre, tout Pinftru.it, tout réveille fon
attention. Ibid. b. D ’ailleurs, quand il y auroit en France
•encore plus de tableaux des excellens maîtres d Italie qu d n y
en a effeéVivement, c’eft toujours dans la patrie d’un arttfte,
o u dans le lieu où il a fixé fon fé jo u r , que fe voient fes
meilleurs ouvrages. Principaux lieux d’Italie où fe trouvent
les chefs-d’oeuvre des grands artiftes de ce pays. Imperfection
des eftampes qui repréfentent ces merveilleux ouvrages.
Ibid. q i . a. Principales villes d’Italie que les artiftes françois
devroient vifiter. Nouvelles vues du comte Algaro tti, fur les
moyens - d’étendre & de perfe&ionner 1 ttabliflement de
Louis X IV . Ibid. b. Ouvrages diftingués de quelques maîtres
-ordinaires qui l’emportent fur les p rodufiions médiocres des
l)lus grands artiftes. Ibid. 9a. a. H9 H H |
Académie des A r ts , établie en SaXe en 1765. Suppl.I. 9a. a.
Académie de Mufique, ( Mufiq ) Suppl.l. 9a. a
Académie royale de Marine, établie à Breft. Sa fondation
en 17« a. Suppl. I. 92- a. Académiciens dont elle citcompoiee.
Officiers qui la régiffent. Ses féances. Travaux des académiciens.
Cette fociété qui étoit tombée dans une elpece d aband
o n , fut rétablie en 1769. Ibid. b. Changement dans le nombre
de fes membres. Objets vers lefquels leurs travaux le
font principalement tournés. Ibid. 03. a.
Académie d'Hifioire, elle n’exifte encore nulle part: raifons
qui devroient engager les fouverains a en procurer
l ’établiflement. Ibid. 93. a. . .
A C AD ÉM IE S , avantages des ( Littcr. & P h ih f .) extrait
d’un ouvrage de M. F o rm e y , fur ce fujer. Genre de littérature
particuliérement cultivé dans le douzième fiecle. Exemple
de la ridicule dialeéfique qui régnoit alors. Suppl. I. 93. b.
l e philofophe pafle rapidement fur ces tems de ténèbres
pour fe tranfporter au fiecle de Defcartes, le pere de la
faine philofophie & de l’efprit philofophique. Le prix &
l ’efficacité de fes préceptes ont été: d’une évidence mcontef-
table. Ibid. 1)4. a. Depuis la révolution qu’il a faite , tout bon
efprit, tout vrai philofophe ne porte plus le nom d’aucun
maître, d’aucune fe£le. La vérité feule régné; c’eft au pied
de fon trône qu’onporte toutes les conquêtes, & qu on dépofe
tous les tréfors. . . ,
Cependant, dès que l’efprit humain eft développé jufqu’à
tin certain point, il a fes plaifirs & fes befoins à part ; il lui
iùut des alimens dont l’ufage devient prefque indifpenfable,
A C A
& il cherche avec empreffement les moyens de fe les procurer.
O n a cru en trouver un fort convenable, en faifant
un dépôt commun des connoiffances acquîfes par un certain
nombre de perfonnes, qui fe rendent des fervices réciproques
dans cette acquifition. Ibid. b.
S’il eft vrai que les académies n’aient ni l’agrément, ru
Futilité qu’on pourroit s’en promettre, la caufe qu’on en
pourroit alléguer eft moins dans les académies même, que
dans les hommes, dans le coeur humain. La concorde oc
l’union font rares ; elles fuppofent des fentimens que 1 env
ie , 1.. jnlonfio, l’o.g .io il 8c l’intérêt: 11’éto.uffenr que trop
fouvent dans les coeurs. D ’ailleurs, il faudroit, pour que les
académiciens fe prêtaflent mutuellement des fe cou r s , que
chaque difeours, objet de leur critique, n’offrît rien qui ne
pût être faifi par ceux qui l’entendent, & qu’enfuite on fit
fur ce qui a é té 'lu , des remarques judicieufes & décentes.
Malheureufement on ne fait ni exercer la critique, ni la
foutenir. _
Pour juger du plus grand avantage qui puifle réfulter de
l’établiffement des académies, remontons au fiecle où elles
ont été fondées. L ’ennemi qu’elles avoient à combattre, c’eft
l’ignorance. Ibid. 95. a. Ignorance orgueilleufe : tous ceux qui
afpiroient à quelque genre de diftinftion, auroient cru s’aviÜr
en fe mettant au fait des fimples élémens des feiences. Le
fexe n’avoit point de connoilTances proprement dites. Si quelque
femme eût ofé prétendre aux lumières, Todieulè fatyre
eût bientôt imprime fur elle le caraélere du ridicule. Les
princes, les grands & leurs miniftres fe faifoient gloire, il eft
v r a i, de protéger les favans ; mais ils n’étoient guiués dans leur
diftribution, que par des fots, ou par une vanité puérile.
Ibid. b. ■ I ■ .... . •
D ’où venoit cet éloignement pour la fcience ? D u faux-
favoir. Les fubtilités, les obfcurités , les puérilités de toutes
les do&rines, avoient tellement dégoûte le refte des humains
de l’é tude , qu’on ne peut raifonnablement leur en faire un
reproche. I l s’agiffoit donc d’infpirer aux uns le goût de la
vraie fcien ce , & de porter les autres, chofe bien plus difficile
, à l’abjuration du faux-favoir. Rien n’étoit plus propre à
produire ces heureux effets que 1 établi lie ment des. académies.
Quand on a vu des gens d’élite s’abforber dans les
feiences . en faire leurs délices , on a d’abord eu peine à en
croire fes yeux. Mais de l’étonnement on a bientôt paffé à
l’admiration , de l’admiration à l’imitation. Ibid. 96. a. A u lieu
que fous le régné de la fcholaftique, les dofteurs angéliques ,
fubtils, illummés n’ignoroient r ie n , & communiquoient à
leurs difciples la fcience univerfelle : on n’admet plus aujourd’hui
aucun fait fans des preuves de fait ; on n’affirme plus
aucune propofition fans des preuves de raifonnement ; on ne
jure plus par aucun homme. L e feul ennemi que la fcience a
aujourd’hui en tête, & qui partage l’empire des lettres avec e lle,
c’eft le demi-favoir. Ibid. b. Les traits qui caraélérifent les demi-
favans, font i° . de croire exceller 6c primer dans une fcience
dont ils n’ont que la teinture & les premières notions ; a0, de
croire leur fcience unique ou même univerfelle. Ibid. 97. a.
Mais comment le fiecle où nous v ivons eft-il devenu le fiecle
du demi-favoir? L e voici. D eu x fecours prétendus par le fquels
on vouloit étendre & faciliter les études, vinrent plutôt
en détourner, & égarerent les homme? dans toutes fortes
de feiu!eis ; je p:irJe des Journaux & des D iâionnaires. D ’où
vient la vogue que ces fortes d’ouvrages opt acquife ? D e
l’efperance qu’on a conçue de devenir favans par ces lectures,
fans efliiyer la longueur & la féchereffe des études
proprement dites. Mais qijel favoir en a-t-il réfulté ? Lifez les
écrits qui ont paru depuis le commencement de ce fiecle.
T o u t regorge d’eifais, a examens, de recherches; les preffes
gémiflent, le papier enchérit, & le favoir diminue en raifoa
de ces progrès. Ibid. b.
Autre déshonneur pour les lettres : des hommes de la plus
grande célébrité, préfèrent au ton de la décence, celui d’une
plaifanterie dont on eft à la fin e xcédé, & qui donne le plus
fouvent dans le b as, dans le trivial. D e-là cette foule de
fubalternes, qui voulant fe mettre au ton de ceux qu’ils prennent
pour leurs chefs, barbouillent,infefient le papier d’inuti-
lité s, d’indécences, d’horreurs. G ù rencontrer alors le.bon
e fprit, la faine philofophie? Q u i nous les procurera,? Les
académies font chargées de cette utile fon&fon. Elles doivent
s’en acquitter ; elles le peuvent. Quand de femblabl.es corps
jouiffent delà confidératjon qui leur eft due, ils doivent être
le foùtien de la bonne caufe dans l’étendue de leur fpliere &
de leur vocation. Ibid. 98. a. L’églife v eille au dépôt de la religion,
les tribunaux au maintien des loix ; c’eft aéx academies
à faire régner un favoir épuré, folide , fécond en fruits précieux.
Pour cet effet, il convient qu’elles fôjent compilées
d’hommes également éclairés & bien intentionnés , qui n’aient
d’autre but que la vérité & le bien public. Et parmi les moyens
• qu'elles doivent employer pour l’extirpation du demi-favoir,
je me contenterai d’en indiquer deux.: le goût qui doit régner
dans leurs produirions, l’apprulîfltion qu’eues donnent à
c « . d a o r n W i ’ A C A D ÉM IQ U E ,
A C A
A C A D ÉM IQ U E , ftyle académique. V . 5 a6. a. Eloges •
académiques. Ibid. 527. b.
A C A D ÉM IS T E , penfionnaire qui apprend à mortter à
cheval dans une académie. La chaffe défendue en France aux
Académiftes. I. 37. b.
Académifle, Académicien , différence entre ces noms. I.
49. b. D es exercices auxquels on forme les académiftes , &
de ceux auxquels ondevroit les former. V I. 249 a. 250 b. & c.
A C A D IE , ( Géogr. ) prefqu’ifle de l’Am erique fepten-
trionale. Ses produirions. Marchandifés & différens objets
de commerce qu’on en tire. I. y 7. L - -
A cadie , ou nouvelle EcoJJ'e, ( Géogr. ) fa fituation & foil
étendue , fes produélions. Mçeurs des anciens Acadiens.
Hiftoire des établiffemens des François & des Artglois dans
ce pays. Suppl. I. 99. a.
Acadie, comment les jongleurs y guériffent les malades.
VII I. 875. b. 876. à.
A C A JA , ( B 0 tan. ) defeription de cet arbre. Ufage qu’on
en tire. 1 . 57. b.
A C A JO U , ( Botan. ) cara&eres de ce genre de plante.
Lieux où croit l’acajou. Ses propriétés & ulages. I. 58. a.
A c a j o u ., noix d’acajou XI. 191. b. Acajou de l’ifle de la
Trinité. X V I . 650. a. Efpece d’anacarde dite acajou. I. 394. b.
A C A M A C U , (Ornith. ) efpece de gobemouche huppé du
Bréfil. Ses différens noms. Suppl. I. 99. b. Sa defeription. Les
lieux qu’il fréquente. Ibid. 100. a.
A C A M B O U , (Géogr.) royaume d’A frique fur la côte de
Guinée. Suppl. I. 100. a. '
A C A M A N T E , ou A cama s, (Géogr.) v ille & promontoire
de l’ile de Chypre \ autrefois épifcopale, & c . Suppl. I.
lo o . a. ,
A C A N G A T A R A , (Ornith.) nom qu’on donne dans le
Bréfil à une efpece de coucou huppé. Suppl. 1. 100. a. Auteurs
qui en ont'parlé. Ses différens noms. Sa defeription. Lieux où
il le plaît. Ibid. b.
A C A N O S , (Botan.) nom ancien que les G recs donnoient
à un genre de chardon. Noms que les modernes lui ont donnés.
Sa defeription. Suppl. I. xoo. b. Ses ufages. Erreur de
Linnæus fur cette plante. Ibid. ion. a.
A C A N T H A B O L E , ( Chirurg. ) defeription & ufage de
cet in finiment de chirurgie. I. 58. a.
A C A N T H E ( Botan. ) Caraéteres d e ce genre de plante.
Son analyfe chyinique. Ses ufages. I. 38. b.
A canthe , (Archit. ) ornement femblable à deux plantes
de ce nom. Relation du fait qui doniTa oçcafion à Callimachus
de compofer le chapiteau corinthien , & de l’orner de feuilles
d’acanthe. Villapande a prétendu que ce chapiteau avoir été
exécuté dans le temple de Salomon. I. 38. b.
A C A N T H IO N , (Botan.) efpece de plante du genre du
çirfium, que Diofcoride & Pline comparent à l’echinope.
C ’eft à tort que Linnæus l’a confondue avec les chardons.
Différens noms fous lefquels ies auteurs en ont parlé. Suppl.
I. l o i . a. Lieux où elle croît.Sa defeription , lès ufages, ibid. b.
A C A P T E , efpece de droit feigneurial. XIII. §37. a.
A C A P U L C O , ( Géogr.) ville Sc port de l’Amérique dans
le Mexique , fur la mer au Sud. Commerce de cette ville.
X. 482. a.
A C A R A ou A carai , ( Géogr. ) place de l’Amérique
méridionale dans le Paraguai. Commère® <j»; c'y fait. 1.
A cara , ( Ichthyol. ) nom que les habitans du llrefil
donnent à un poiffon dont on trouve ici la defeription.
Auteurs qui en ont parlé. Suppl. I . îo ï . b.
A C A R A A J A , (Ichthy.) poiffon du Bréfil. Naturaliftes qui
en ont donné la figure. Sa defeription. Efpece à laquelle il
appartient. Suppl. L 102. a.
A C A R AM U C U , ( Ichthy. ) poiffon du B réfil qui fe range I
dans la famille de ceux qu’on appelle coffres. Naturaliftes
qui en ont donné la figure. Sa defeription. Suppl. I. 102. a.
Mers qu’il fréquente. Âlimens dont il fe nourrit. Ibid. b. v
A C A R A -P A T S J O T T I , ( Botan. ) plante du Malabar. Ses
différens noms. Sa defeription. Ses qualités & ufages. Maniéré
de la claffer. Suppl. I. 102. b.
A C A R A P IN IM A , ( Ichthy. ) poiffon du Bréfil. Auteurs
qui en ont donné la figure. Suppl. I. 102. b. Sa defeription.
Qualité de fa chair. C e poiffon regardé comme une efpece
de 1 acaraaja. Ibid. 103. a.
A C A R A P IT AM B A , (Ichthy.) poiffon du Bréfil. Sa defeription.
Qualité de fa chair. Defeription d’un infeéle qui fe
gliffe dans 1 intérieur de fa bouche , 0c s’attache à fon gofier.
Suppl. I. 103. a.
À C A R A PU CU , (Ichthy.) poiffon du Bréfil.Sa defeription.
C e poiffon regardé oomme une efpece de l’acarapitamba.
Suppl. I. 103. b.
A C A R A U N A , (Ichthy. ) poiffon ainfi appellé au B ré fil,
& qui fe trouve pareillement au Cap-Verd. Auteurs qui l’ont
décrit. Sa defeription. Suppl. I. 103. b. Manière de le claffer.
Ibid. 104. a.
A carauna , efpece d’acarauna des iftes Moluques, nommée
Bouto-vifch.^«™/, IL iy .
J'orne I,
A C C
A C A R IC O B A , ( Botan.) efpece d’écuelle d’eau , hydro-
cotyle. En quoi d e différé de celle de l’Europe. Qualité de
c W s S f ‘ UfaSc de cettc *'acinü § & dl1 foc de fes feuilles.
î»es dittérens noms, Suppl. 1. 104. a.
A C A R N E , ( Ichthyol. ) del cription de ce poiffon de mer L
39. a. Qualité de fa chair. Ibid. b.
A C A S T E , (M y ih ô l.) fils de Pélias, un des argonautes#
Quelques traits hiftoriques fur ce prince. Suppl. I. 104.«.
A C A T A L E C T IQ U E , (Poètiq. des anciens.) fignifie des
vers conmlets, qui ont tous leyrs piés & leurs fyllabes. Etym#
du mot. Exemple de vers catale&iques & de vers acataleéli-
ques. I. 39. b. H. 73p. a.,
A C A T A LE P S IE {Hifl. Je U Phitofiph.) imooffibilité
qu il y a qu une chofe foit Conçue ou comprife. Ltvm. du
mot. Foyer CATALEPSIE, COMPRÉHENSION , C o n Ce'pTION
C e mot eft fynonyme à incomprèhcnfibïliti. Les Pyrrhoniens
tenoientpour I acatalepfiz abfolue. ArcMlas, premier défenfeur
e 1 acatalepfie. Comment il prouvoit qu’on ne peut rien
lavoir. L *59. b.
A C A T E C H IC H IT L I , ( Ornith. ) efpece de tarin du Mexique.
Noms que les ormthologiftes lui ont donné. Sa defeription.
Lieux qu’il habite. Sa nourriture. Ses rapports avec
le tarin d’Europe. Suppl. I. 104. a.
c 5 (Botan. ) plante parafire du Malabar.
Ses dmérens noms. Suppl. I. I04. #7. Lieux où elle croît. Sa
defeription. Ses qualités & ufages. Genre auquel elle appartient.
Suppl. J. 104. b.
A C A W E R IA , ( Botan. ) plante de Tille de Ceylan. Ses
différens noms. Sa defeription. Ses qualités & ulages. Du
rang qu’elle doit occuper parmi celles qui paffent pour être
le contre-poifon des ferpens venimeux. Erreur de Linnæus
fur ce fujet. Suppl. I. 103. a. L ’acaweria forme un genre
particulier. Ibid. b.
A C C A B L EM EN T , poifons qui produifent un grand accablement.
IV .. 630. b.
A C C A R EM EN T ou ACCARIATION ; (Terme de palais.)
étymologie de ce mot. Différence entre Taccarement & la-
confrontation, entre accarer & confronter. Suppl. 1 io< b
S A C C A S T E L L A G E , ( Marine ) château fur l’avant & ’ fur
1 arriéré d’un vaiffeau. Ordonnance du roi fur cette partie
du vaiffeaii. Comment on conftruit un accafteUage. 1. 60. b.
’ ( Murine. ) détails fur la conllruélioa
des lifles d’acaftillagc. Suppl. I. 103. b.
A C A S T IL L É , Archit. naval. ) obfervations fur la lignification
& Tufage de ce mot. Suppl. I. 106. a.
A C C É L É R A T E U R , (Anatom.) mufcle de la verge. Sa
defeription. I. 60. h.
ACCELERATEUR , ( Anatom. ) defeription de ce mufcle
qu on peut.regarder comme le principal mufcle de la génération
de l’homme. Suppl. I. 106. a.
t A ccélérateur , autre defeription de ce mufcle. SuppL
IV . 280. a. Ses ufages. 282. a. Foyer Ejaculateur.
A C C É L É R A T IO N , ( Phyfiq. ) fyftêmes imaginés par les
philofophes, pour expliquer l’accélération dés corps graves
clans leur chûte. Cette accélération attribuée par quelques .
philofophes à la preffion de l’air. I. 60. b.
Hypothefes des Hobbes, des Péripateticiens , des Gaffen--
diftes 6c des Càrtéfiens, fur cette accélération. Véritable
explication de ce phénomène. I. 61. Loix de l’accélération#
Mouvement d’un corps pouffé de bas en haut. Ibid: 62. a.
Accélération dis corps fur des plans inclinés. I. 62. a. Loix
générale de cette accélération. Loix particulières. Foyeç Plan
incline. G alilée , premier inventeur de ces loix, Ibid.
Accélération du mouvement des péndules, des projeéliles;
Foyei Pendule, projectile. Ibid. a.
Accélération du mouvement des corps comprimés, lorfqu’ilj
fe rétabliffent dans leur premier état. Foyeç Compression ,
D ilatation , 6*c. Accélération du m ouvement de l’air comprimé
, lorfqu’il reprend fon volume ordinaire. 1 .62. b.
Accélération des étoiles fix es, dans l’aftfononiie ancienne;
Ibid. b.
Accélération. D e l’accélération du mouvement. X. 837. a. b.
838. a. D e l’accélération d’un corps dans fa defeente fur uii
plan incliné. XII. 692.b. Dans la cjiûre. IV . 74. b. III. 404. a.
Accélération diurne des étoiles. ( Aflronomie, Y elle eft
de 3 ' 33" , elle vient du retardement e ffeftif du foleih
Maniéré de calculer rigoureufement la quantité de cette
accélération. Erreur de plufieurs aftronomes fur ce fujet»
Ufage qu’on tire de cette accélération pour régler les uert-
dules. Suppl. L xo6. b. 6 F
> force, ( Phyfiq. ) lorfqu’on examine
les effets produits par une telle fo r c e , & qu’on ne connoît
point la caufe en elle-même , les effets doivent toujours être
donnes indépendamment de la caufe , puifqu’ils ne peuvent
en être déduits. Il eft donc inutile d’avoir fecours à ce prin-
ç ip e , que la force accélératrice ou retardatrice eft proportionnelle
à l’élément de la vîteffe .* principe appuyé fur c e t '
unique axiome vague & obfeur, que l ’effet eft proportionnel
à fa caufe. I, 62, b#
D