Q r)o H A M
HALO S A N TH O S , fubftancefàlinè & vifqtieufeque l ’on
trouvoit fur la furface de quelques eaux. C e que raconte fur
ce fnjcc Diofcoride. VII I. 31 . b.. ■ .
H A L O U E , ( Botan. ) arbre qui porte une gomme lem-
blable au maffic. Lieux o ililcro ir . Ses variétés. Üfages de ion
bois. Ufage médicinal du halque de Lybie. y l l i . 31. &
H A L T E , terme de guerre. Etym. du mot. Lieux qui obligent
à de fréquentes haltes. Dans quelles vues on fait halte* VIII.
j "HALTERES , ( 5 v« . 'k * - ) ntaffes dont les anciens fc
fervoient dans leurs exercices. D eu x foftesdMter.es. En quoi
coufoteit rexéfÊice q t * n , * procufoit par ces maffes. V U E
3 H A L W A R D , ( Hiß. de Suede ) roi de Suede. Suppl. III.
^H A L Y -A B B A S , médecin Arabe. X . 283. a.
H A L Y S , ( Gèogr. anc. ) grande riviere de l’A ne mineure.
Erreur des 'géographes fur l'on cours. Defcription qu’en a
donnée Strabon. VIII. 3 a. a. Etym. de fon nom. Bataille remarquable
q u i , à ce qu’on croit-, fe donna fur ce fleuve. Ibid. b.
H A LW A R D , {H iß . de Suede) roUde Suede. Suppl. 111.
a88.tr. "'r , .
H AM en Picardie, ( Géogr.) petite ville a quatre lieues
deN o yo n. Diverfes obfervations lur ce lieu. Ses révolutions.
Suppl. III. 288. a.
Ham. D es noms de géographie terminés par cette îyuaüe.
V I I I . 34. b. I . .
H A M A C , lit fufpendu dont quelques nations iauvages
d’Amérique font ufage. Defcription des hamacs des Caraïbes.
Les créoles blancs & les Européens en Amérique preferent
les hamacs aux meilleurs lits. VII I. 32. b. Dans les îfles Fran-
co ife s , il eft fort ordinaire de voir au milieu des lalles un
bel hamac, dans lequel une femme proprement v ê tu e , reçoit
les v ifites, balancée légèrement par une jeune negrelle qui
s’occupe auflï à chafler les mouches qui pourroient in commoder
la maîtreffe. Les femmes de diftinftionfe font porter
par la v ille dans de$ hamacs. Les Portugais du ”
au-defliis du hamac une impér-1" f ‘ - H
dans les vaifleaux. Ibid. 33. a..
. Hamacs des
Hamac , voye{ Branle. Hamacs qui fervent de voiture
dans le ß’ refil. X IV . 582. b. Hamac ou lit de camp à
Fangloife pour le v o y a g e , vo l. IX des planches, rapiifier,
planche 7 . ;
H AM A D R Y A D E , ( Mythol. ) étymologie de ce mot.
En quoi les dryades différoient des hamadryades. Quoique
ces nymphes ne puffern furvivre à leurs arbres, elles n en
étoient cependant pas infépar-ables. Elles témoignoient quelquefois
une extrême reconnoiffanee à ceux qui les garan-
tiffoient de la mort. Comment Ovide dépeint les complaintes
& l’infortune de celle qu’Eryfichton fit périr. VIH.
33. a. Héfiode donne à leur vie une durée prodigieufe.
Comment il a été facile aux païens d’imaginer l’exiftencede
ces fortes de nymphes. Vénération qu’on avoit pour le chêne
qu’Eryfichton coupa. Ibid. b.
Hamadryades. Différence entr’elles & les dryades : lous
quelle condition il étoit permis de couper les arbres d’une foretH
AM AH , ( Géogr. ) v ille de Syrie. Particularités hifto-
riques fur cette v ille dont il ne refte plus que des ruines.
VII I. 33. b.
H AM AM E L IS , ( Botan. Jardin. ) caraélere generique de
cette plante. Suppl. III. 288. a. Defcription 8c culture de
l’arbriffeau de ce nom, naturel de l’Amérique feptentrionale.
Ibid. b. ......... I I I , ; , H I
H AM A X O B 1E N S , {Hiß. anc.) peuple ambulant de la
Sarmatie européenne. Etymologie de fon nom. V II I. 34. a.
HAMBELIENS , ( Hiß. mod. ) une des quatre feétes anciennes
du mahométifme. Q u e l feroit le moyen de relev
e r cette feéte à-peu-près détruite. VII I. 34. a.
H AM B E R G E R ,( George-Albrecht) analyfe d’une differ-
tation de ce favant fur le méchanifme des fecrétions. X IV .
873. b. Ses ouvrages anatomiques & phyfiologiftes. Suppl. I.
407. a. Suppl. IV . 3 57.«.
H AM B O U R G , {Géogr.) v ille de Baffe-Saxé ^fondée
par Charlemagne. Auteurs qui en ont donné l’hiftoire.
Gouvernement & religion de Hlmbourg. Efforts des rois
de Danemarck pour s’en emparer. Avantages dans le commerce,
qui diftinguent cette ville. Parmi les favans que
Hambourg a produits , un diflingue Gronovius ( Jean
Frédéric ) , Holftenius ( Luc ) , Krantzius ( Albert ) , VII I. 34.
a. Lambecius ( Pierrè ) , Placcius ( Vincent ) , Rolfkink
( Guerner) , & W ow e r , {Jean). Obfervations fur ces favans 8c
fïif leurs ouvrages. Ibid. b.
Hambourg, premier établiffement de la hanfe entre cette
ville & Lubeck. VIII. 39.'a. Pays de Hambourg. X V . 537. b.
H AMEAU , ( Géogr. ) affemblage de quelques maifons
fans églife ni jurifdiétion locale. Etymologie du mot. C e
mot ham, qui lignifie habitation . fe trouve en forme de ter-
minaifon dans plufieurs noms géographiques, fur-tout en
H A N
Angleterre. Cette- fyllabe.en Allemagne eft changée en heim
ou-; en /tain. En Normandie on change la fyllabe ham en hom.
VIII. 34.; b. Voye[ Hameid e.
Hameau, en quoi différent du village. X V II . 276. b.
HA MEC , ( ConfeBion-) III. 847. b.
H AM E ÇON , voyrçHAiN 6* A ppât. Différentes efpeces,
d’hameçons Scieur fabrique, vo l. V II I des planches , p êche ,
planche 18;. — 20. ;
H AM E ID E , ( Blafon ) fafce de trois pièces alaifées ,
qui ne touchent : point les bords de l’eau. Sentiment du P.
Menetrier fur les hameides. Origine des haineides, Sc du
mot hameau. VII I. 33. a.
Hameide, piece a’armoirie. E tymologie du mot. Suppl. III.
288 .
H AMEL , ( Jean-Baptifle du ) favant du dix-feptieme fiecle.
X V . 749, b.
Hamel du Monceau, { Henri Louis du ) il eft parlé de fes
ouvrages dans les articles A griculture , Bled , Grains ,
CORDERIE,
H AMELBOU RG , {Géogr.) .ville de Franconie, patrie
de Jean Froben, imprimeur. VIII. 33. a.
H AM IL TO N , {Antoine, comte d ’ ) de fes contes. Suppl.
II. 370. a. Sa retraite à S. Germain-en-laie. Suppl. IV .
^ îlAM L E T . ( Poéf. dramat. ) Monologue de Hamlet traduit
par M. de Voltaire. X V . 342. b. X V I . 316. a. Eloge de
la lcene où lephantôme paroîtrXVI. 184. b. 316. a.
HAMMER , {Géogr.) v ille de Norwege. Suppl. III.
3I 9- a- •
H AM M O N , {B ell, letr.) furnom donné à Jupiter. Sous
quelle figure Jupiter-Hammon étoit repréfenté félon Q uint-
Curce. Cérémonies qui fe pratiquoient lorfqu’on vouloit
le confulter. Comment il rendoit fes réponfes. Comment il
répondit à Alexandre. Plaintes que les prêtres de ce dieu
formèrent contre Lyfandre lacédémonien. Divers fentimens
fur l ’origine du mot amrnon. V III. 33. b. Voye^ ce dernier m ot.
Hammon, ( Corne d’ ) voyeç CORNE.
Hammon, ancien roi d’Egypte : maladies qu’il guériffoit par
enchantement. V . 6x8. b.
H AM M O N D , {Henti) théo lo g ien.X V.6 9 3 .b.
H AM STED 1U S , ( Adrien ) I .14 6 . *.
H A N , ( Comm. ) efpece de caranveferai où les voyageurs
8c les marchands du Levant p euvent fe retirer. Hans qui appartiennent
aux François dans quelques endroits de la domination
turque. Différence entre lehan 8c le caravanferai. Defcription
8c ufages des hans de Conftantinople. L o y er que l’on paie an
portier. VII I. 36. a.
Han , voye[ K h an , han de la v ille de Marra en Syrie. X.
1 H AN AU-L ICH T EN B ERG , ( Géogr. ) feigneurie fituée
partie en Souabe , partie en Alface. Maîtres de ce pays.
Suppl. III. 288. a. Defcription des deux parties qui le com-.
pofent. Ibid. a.
H A N A U -M U N T ZEN B ER G , comté d e , {Géogr.) état fé-
culier 8c proteftant de l’empire d’Allemagne , dans le cercle
d j Haut-Rhin. Ses bornes 8c fon étendue. Ses produirions.
Revenu qu’il procuroit au dernier de fes comtes particuliers
mort en 1736. Sa taxe en mois romains. & pour la chambre
impériale. Villes qu’il renferme. Révolutions de ce pays..
Suppl. III. 289. a.
HANB A L IT E , {Hifl. mod.) l’une des quatre feétes orthodoxes
des Mufulmans. C h e f de cette fe&e. Sa doftrine. VII I.
36. b.
HAN CH E. {Anatorn.) Defcription des hanches. VIII.
36. b.
Hanches. Cavité des os des hanches. IV . 317. b. O s des
ifles ou des hanches. VII I. 351. b.
Hanches. {Maneg. 6* Marèch. ) Erreurs où l’on eft tombé
dans la defcription des hanches. Obfervations fur les proportions
de cette partié avec le corps. VII I. 36. b. Les hanches
étant un compofé de plufieurs os unis par Cymphife,
c’eft en ignorer la difpofition méchanique , que de leur
attribuer la faculté d’être mues. Conféquences qui réfult
tent du défaut de proportion des hanches par rapport à la
marche de l’animal. Chevaux excellens pour la montée ,
mais fujets à s’acculer dans la defcente. Cheval réputé avoir
Iqs hanches hautes. Cheval cornu , éhanché ou épointé.
Cheval à hanches flottantes. Ibid. 37. a. D ’où dépend l’agilité
& la vivacité des hanches. Affouplir, s’aflùrer, affermir,
bailler, faire plier , travailler, aflùjettir les hanches,
idées que préfentent ces expreflions. Cette extrémité dans
l’animal a néceflairement befoin d’être follicitée infenfiblc-
ment 8c par dégrè aux mouvemens dont l’habitude doit lui
faciliter les aérions qui lui font permifes. O b fe rv er , faire
obferver les hanches. Ibid. b. Voyeç Fuir LES talons ,
Elargir.
Hanches du cheval. Suppl. 111. 299. «..Efforts des hanches.
V . 410. b. Suppl. III. 404. a. Clieval dont les hanches font
inégales. V . 439. a. Suppl. III, 417. a.
H an ch e , j ( Murine) .partie du vaiflëau. V i l ! • 37. b.
H A N C H O N , ( Ornith. ) defcription de cet bifeau duBréfil.
Vertus médicinale» que les.Bréfiliensattribuent à plufieurs de
fes parties. V III. 37- b-
H A N E T , {Botan. ) efpece d’arbre. Suppl. I. 433.«.
H A N N E B A N E , {Bota/i.) Foyer JusqüiaMe.
H A N N E TO N , (InfeBol.) iiifeéle de la-(Salle des fcarabés.
Sa defcription. VIII. 37. A Deux fortes de hannetons. Comment
on diflingue les mâles, des femelles. Kiftoire naturelle
des hannètons. Expériences de M. Roefèl. Ibid. 38. a. Sca-
rabés appellés. pillulaires. Moyen de prédire quelle forte de
hanneton dominera, 8c fi. ces. infeéles feront en grand ou
petit nombre. Ibid. b.
Hannetons. Ravage qu’ils font dans les prés. Suppl. I.
3.26. a.
H A N N IQ U E Z , ( Benjamin de) écuyer. X . 683. b.
H AN N O N , ( Hifi.facr. ) roi des Ammonites. Outrage,
qu’il fit aux ambaffadeurs du roi David. Sa punition. Suppl.
HI. 289.
Hannon , {H iß . des Carthag. ) général des Carthaginois.
Suppl. III. 289. a. Il afpire à la tyrannie. C rimes qu'il commet
pour s’en ouvrir le chemin. Il eft afliégé dans une forte-
reffe dont il s’étoit faifi. Supplice atroce qu’on- lui fait fubir.
Ibid. b.
Hannon , ( Hifl.des Carthag. ) célébré par fa haine contre
Annibal, 8c par fon oppofition à la fiiéfion-Barcine. Principaux
événemens de fa vie. Suppl. III. 289. b.
Hannon , ( Hifl. des Carthag. ) célébré navigateur. Obfervations
fur fes voyages. Suppl. III. 290. a.
Hannon, fes voyages le long des côtes d’Afrique. XII.
374. b.
Hannon , {Hifl. des Carthag. ) affocié à Bomilcar dans le
commandement de l’armée qu’on leva pour s’oppofer aux progrès
d’Agarhocle. Suppl. III, 290. a.
H A N O V E R , le pays de, {Géogr.) duchés 8c principautés
qu’il contient aujourd’hui. A quelle puifiance appartiennent
tous ces états. Conquêtes des François dans le pays de
Hanover en 1737. Détails fur la v ille de Hannover. VIII.
38. b.
Hanover, mines d’argent dans ce pays. I. 60. a. De" l’é-
leéleur d’Hanover. IV . 06. b. Maifon de Brunswic-Hanover.
Suppl. I. 309. b.
H A N O W , ( Michel-Chriflophe) phyfiologifte. Sappl. IV . I I
H A N SA C K S , poète allemand. X I. 283.b.
H AN S CR IT , {Hifl.mod.) langue favante chez les Indiens.
L e P. Kircher en a donné l’alphabet. On croit que
ce fut en cette langue que Brama reçut de Dieu fes préceptes.
VIII. 39. a.
Hanfcrit , alphabet, v o y e z NAGROU.
H A N S E , ( Comm ) fociété de villes unies pour la pro-
teélion de leur commerce. Signification de ce mot. Cette
aflociation commença entre les villes de Hambourg 8c de
Lubeck en 1241. Conditions du traité. Diverfes autres
villes qui entrèrent dans cette fociété. Les princes qui n’y
confidéroient qu’une fociété lucrative , furent les premiers
à fouhaiter que leurs villes y entraffent : 8c les fouverains
de divers pays accordèrent, au commerce de la hanfe plufieurs
privilèges. Enumération de la plupart des villes han-
féatiques. VII I. 39. a. Diverfes caufes qui concoururent à
affoiblir enfuite cette fociété. Vains efforts qu’on tenta
pour la rétablir. L’ancien gouvernement hanféatique ne
fubfifte plus qu’à Lubeck , à Hambourg 8c à Brême.
Ibid. b.
Hanfe Sc hanféatique. Villes hanféatiques. Suppl. I. 310.
b. Origine de leur aflociation en 1164 Progrès de cette
aflociation. III. 693.' a. Déclin de la puiflance de la hanfe
teutonique. Ibid. b. College des marchands dans ces villes.
634. a. Réduction-de ces villes au nombre de fix. 694. a.
Confuls qu’elles enrretenoient dans les principales villes de
l ’Europe où elles avoient des compto rs. IX. 476. a. Ligue
des villes hanféatiques. X I. 3 3. b. Comptoirs les plus confidéra-
bles qu’elles avoient. 691. b. 69 2. a.
Hanses , ( Comm. ) impofitions aflifes en différens endroits
fur des marchandifes à péage. Quittances d’un droit
que tout négociant par eau paie au port S. Nicolas à Paris.
VII I. 39. b.
Hanse, {Epinglier) VII I. 39. b.
HANSIERE ou AuJJiere , {Marine) gros cordage du vaif-
feau. Defcription 8c ufages. VIII. 39.Â
HANT SHIRE ou Hamojhire, ( Géogr. ) province de Southampton
en Angleterre. Son étendue. Ses produftions. D ivers
lieux remarquables de cette province. Hantshire a produit
entr’autres gens de lettres , le célébré Jean Greaves
ou Groevius, favant univerfel. Ses ouvrages 8c fes voyaces.
v in . 40. *. 5
H A PH TA N , {Hifl. mod. ) leçon que font les Juifs ali
jour du fabbat d’un endroit des prophètes. Origine de cet exercice.
VII I. 40. b.
H A R 891
HAPPE , {Arts & Métiers ) nom commun à.plufieurs par-
ties:de machines , ou des machines même, dont l’ufage eft
de- fixer , aflùjettir en embraflant 8c ferrant. VIII. 40. b.
Happes dufondsurèn fable..X IV . 463. b.
Harpe , ( Salines ) anneau dont les poîles font garnies
en-deilns. VIH. 40. b.
H A Q J Ê M E , ( Hifl, mod. ) juge chez les Maures de Barbarie.
Jours ou il liege. Son lieutenant. Etymologie du mot.
• VIH. 40. £v . . J 0
H A Q U E T , èfpece de chariot : conftruâion de différentes
. fortes de b aquets,vol. III des plapches , charron, pl. 6 8c
7 , vqI.'X des-planches, tonnellier, pl. 8.
H A Q U IN , {H ifl. de Norwege) roi de Norwege. Hiftoire
- abrég :e de fon regne. Suppl. III. 290. a.
H A R , {Hifl. mpd. ) e’eft chez les Indiens le nom de la fécondé
perfonne divine a fa dixième 8c derniere incarnation.
Doélrine des Indiens fur ce fujet. VIII. 40. b.
H A K A C H , {Hifl. mod.) capitation impofée en Egypte
: fur les Juifs 8c les chrétiens. Officier qui la recueille. En auoi
elle confifte. VIII. 40. b.
H A R A I , {Hifl. mod.) tribut que doivent au grand -fei-
gneur tous ceux qui ne font point mahométans. C e t impôt
eft fondé fur l’alcoran. Les fultans l’ont fouvent liaufle.
Officier prépofé à fa recette. Moyen fingulier de s’afliirer
fi un homme eft parvenu à l’âge où l’on doit payer le harai.
VII I. 41,. «. r ^
H A R A LD , ( Hifl. du Nord ) prince de Norwege. Ses
affaires avec Suénon II roi de Danemarck. Suppl. III.
Ha r a l d , {Hifl. deDanem. ) plufieurs rois de Danemarck
ont porté ce nom. Mais la plupart ayant manqué d’h iftoritns,
ou n’àyant rien fait de grand, on ne donne ici que l’hiftoire
des régnés de Harald V i 8c de Harald V i l . Suppl. III. 290. b.
H A R A N , ( Géogr. ) Foye^ A r a .
H A R A N G U E , {B ell.le ti.) étymologie de ce mot. Deux
fortes de harangues déplacées au jugement de bien des
gens. Objeérions que l’on fait contre les harangues que les
hiftoriens mettent dans la bouche de leurs héros: Raifons
de ceux qui les approuvent. VIII. 41. a. Paroles de
M. de Verto t fur ce fujet. .« Pour juger fainement, dit
n M. R o llin ,d e cette coutume de haranguer les troupes, gé-
» néralement employée chez les anciens , il faut faire une
» attention particulière à leurs moeurs 8c à leurs ufages,
&c. La difficulté eft de comprendre comment un général
pouvoir fe faire entendre des troupes. Réponfe-à cetse
difficulté. Cette coutume de haranguer les trbupes a duré
long-tems chez les Romains. Ibid. h. Courte harangue de
Henri IV à fes troupes avant la bataille d’Iv r y . Abus où
font tombés les hiftori,ens en nous rapportant les harangues
de divers généraux. Ibid. 42 a.
Harangue. Eft-il permis à l’hiftorien de céder la parole à
fes perfonnages, ou ne doit-il rapporter qu’indireélement
ce qu’ils ont d it , fans les faire parler eux-mêmes ? Cela
dépend de l’idée qu’on attache à' la fincérité de l’hiftoïre,
8c de favoir fi on exige d’elle la lettre ou l’efprit de la v é rité.
Si on exige la le tt re, il eft certain que prefque toutes
les harangues direétes font interdites à l’hiftoire ; 8c qu’à
l’exception de quelques difeours réellement prononcés , il
eft rare que l’hiftorien ait eu des harangues à tranferire.
Suppl. 1JJ. 290. b. Obfervations fur les harangues qu’on lit
dans T hucydide, Xenophon, Poiybe 8c Tacite. Si l’hiftorien
gardant fidèlement le fonds des chofes 8c des faits, préféré
pour la forme le tour le plus propre à donner au récit
plus de chaleur 8c d’énerg ie, comme ont fait les auteurs
qu’on vient de nommer, on ne fauroit dire que cette maniéré
n u ife à la vérité de l’hiftoire. Ibid. 29 t. a. Sa_,e ufage
que l’hiftorien doit faire des deux méthodes. Difeours qui
doivent être rappellés indireâement. Difeours qui méritent
d’être traités félon la manière directe. Ibid. b.
Harangues militaires des anciens. I. 287. a. Celles que
Tite-Live prête aux premiers Romains. Eloge de cette efpece
de fifrion. Celles de Sallufte. IV . 1023. b. Celles de
Mézerai. V . 330. b. Si l’on doit inférer des harangues dans
l’hiftoire. VIII. 223. a. Différence entre difeours harangue
8c oraifon. XI. 349. a , b. Lieu élevé dans le champ de
Mars d’où l’on haranguoit le peuple. X V . 6yt). a. Tribune
aux harangues. X V I . 63 r .« , b.
HARAS. {Maréch.) Nous avons deux fortes de haras 3
celui du, roi 8c ceux du royaume ; i° . des efpeces de chevaux
qu’il faut de néceffité dans un état militaire 8c commerçant
, tel que la France. On les réduit à trois clafles ;
les chevaux de monture, ceux de tirage 8c ceux de fomme j
20. Réflexions fur l’obligation où nous lommes d’avoir recours
aux étrangers pour fuppléer à nos befoins; 30. Facilité
qu’on auroit à fe pafler d’e u x , fi on voqloit cultiv
e r cette branche de commerce. Il faudroit commencer
par réformer tous les mauvais étalons 8c toutes les ju-
mens poulinières défeftueufes, &c. Lieux d’où l’on tireroit
de beaux étalons pour les mettre dans nos provinces mé