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Du bUhilhu qunrri. X III. 66«.' ». Dans quelle circonfancê
on le forme. Maniere#de le former plein & vuide. VI.
j 88. b , &c. Maniéré d’en émonder les angles. V . 572. a.
Bataillon des anciens, appelle embolon ou le coin. lü . 610.
b. Efpece de bataillon quarré des Grecs , appelle plinthe.
■ É m H m a été fort en ,rfa re c h « 1« Romains :
t e maréchal de Puyfegiir en ftifoit cas. i l. H
Bataillon triangulaire, corps de troupes diipofé en trianaie,
dont les rangs augmentant également forment une progreffion
Ü B i ■ ,6 . i . Formation du mangulatre équ,latéral
Problème. Un nombre d’hommes quelconque étant donne
pour en former un bataillon équilatéral, trouver le nombre
des ranvs dont il fera compofe. Il faut pour cet effet doubler
le nombre de foldats que l’on a , & enfuite en extraire la
racine quarrèe ; mais de manière qu il y ait un refte égal a
la i-acine , ou qui la contienne; & cette racine fera le nombre
des rangs du bataillon, dont tous les côtés feront égaux. Ibid.
1 , 7 . U.‘Formation de la féconde cfpccc des bataillons m in-
etllatres , dont ig premier rang eA un , le fécond trots , le
quatrième c in q , * c . Si l'on demie 400 hommes_ pour le
former I on trouvera le nombre des rangs de ce batatllon ,
en extrayant la racine quatrée : cette racine eft v ing t, donc
c e bataillon aura vingt rangs. Bnf. b. O n opérera de même
.pour tous les autres bataillons de même efpece, quel que lott
l e nombre dont on voudra les former. Plufienrs officiers donnent
la préférence aux bataillons triangulaires dans certains
cas. Ibid. 138. a. .
B A T A N É E , ( Géogr.) eft la même contrée que le pays de
Bafan. Suppl. I. 827. *. Voyez ce mot.
B A T A R D , (Junfpr.) enfant naturel. Bâtards ftmples,
adultérins , inceftueux. Ils ne font d’aucune famille. (C e p en dant
en Dauphiné, &c. ils fuccedent à leur mere). Ils ne
peuvent recevoir de leurs parens que des legs médiocres,
t e s adultérins & inceftueux ne peuvent recevoir que des
alimens. C e que devient la fucceflion des bâtards lorfqinls ^
décèdent fans avoir difpofé de leurs biens. II. 138. «. Du
refte ils font capables de toutes fortes de contrats , d offices
& dignités, &c. C e qu’on eiitendoit par bâtards a Athènes.
L o i Se Solon à leur égard renouvellée par P éricles, qui
enfuite en demanda la révocation , & cet exemple eut des
fuites pernicieufes. C e que font en F rance les bâtards du ro i,
ceux d’un prince, ceux d’un gentilhomme. Loix romaines
touchant les bâtards. D e leur légitimation chez les Romains,
en France en Angleterre, ou par le pape. Ibid. b. Droits des
bâtards légitimés. Armes des bâtards. Préalables néceffaires
pour qu’un bâtard obtienne un bénéfice, foit admis à un
o rdre , ou revêtu dé quelque charge. Droit anglois touchant
les bâtards. Ibid. 139. a.
Bâtard, de la légitimation des bâtards. IX . 363. a , b. otc.
D e leur légitime. 366. a. Difpenfe de bâtardife. IV . 1039.
b. Extrait d l bâtard. V I . 336. a. Des bâtards inceftueux. VII I
645. b. Les enfans-trouvés ne font pomt réputés bâtards. V.
6<<. a. Voyez ILLÉGITIME.
Bâtarde, écriture. VIII. 934- a , b. IX. 431. b. Voyez les
planches d’écriture, vol. U- . WÊÊÊ
B A T A R D E A U , ( le ) dans la fortification. M aflif de maçon-
nerie qui travetfe toute lu largeur du foffé II. 139. i . Dans
m i l but'on fait les batardeaux Defcriptton & conftmftioti
de cet ouvrage. Ibid. 140. a.
Batardeau, maniéré de fonder avec batardeaux & épuile-
mens. XIII. 41. a > b- 42- a- . . r .
B A T A R D E S , en terme de rafineur de lu c r e , lont les
fucres produits des firops qui font émanés des matières fines.
Maniéré dont on les travaille. II. 139. b. *
Bâtardes, il en eft parlé. X V II . 66. a;
B À T A R D IE R E , {Jardin.) place où l’on tranfplante des
arbres tout greffés tirés de la pépinière. A quelle diftance on
les plante. Séparation des fruits à noyau de ceux à pépin, &c.
IL 140. a. .
B A T A T E , topinambour, pomme de terre. Tro is elpeces ;
fa v o i r , d’Efoagne, de V irg inie , du Canada. Caràéleres des
meilleures. Leurs propriétés. II. 140. a.
Batate, yoye{ PATATE , & TOPIN AMBOUR.
Balaie cathartique. Propriétés de fes racines. Cette batate
eft douce, agréable & ne le cede en rien à nos pois. II.
4B A T A V E S , {ifle des) félon les anciens. VIII. 245. a.
B A T A V IA , v ille fur les ruines de laquelle Batavia a été
• bâtie. VIII. 42,8. b. Etoffe appellée batavia. Sa fabrication. X V .
B a t e a u , différentes efpeces de bateaux. II. 140. b.
Bateaux à eau. Ufage & conftruftion de ces bateaux dont
on fe fert en Hollande. II. 140. b.
Bateaux maires. Bateaux de pofte. Bateaux de felles. II.
14 ° . b. ' . • '
Bateau, détails fur la conftruéfion de différentes fortes de
bateaux. X III. 67. b. — 69. a. Machine à remonter les
bateaux. 67. a. Bâcler un bateau. II. 8. b. Différentes efpeces
BAT
de batetax. Pontons. XIII, 83, > r a H H D & l |
Trailles. 523. a. Bateaud’Amfterdam, appellé allège. 1- 2-79- as
Bateau flamand, nommé loyer. II. 389. a. Bateaux des fau-
va«es. 620. b. Bateau appellé accon. Suppl. 1. -Kateau
appellé chaland. III. 18. b. Chalingue, bateau indien. 39. fc
Foncer. V I I . 48. b. Galupfeou acons. VII . 456. a. — Voycz
Barque. Bateau pour aller fous l’eau. X V . 636. h -
Bateaux vonts de. Article fur ces ponts & la maniéré de les
conftruire. XIII. 48. « > &<=• 71- Efpece de pont v o lan t .
ou de bateau appellé vaille. X V I . ^ 5 . Pont de bateaux
que bâtit Caligula fur le golfe de Pouzzol. XIII. 7 1 . *.
Bateau, moulin à eau lur im bateau. X l l l . 66. a , b.
B A T E L E U R , voyez Mime. I , TT Q
p A T FT .IFRS des anciens Romains fur le lib re . II. 703.
b. Bateliers, dits bachoteurs. II. 8. a.
B A T E N IT E S , {H iß . ottom.) peuples groffiers qui forme-'
rent une fe â e particulière parmi les Mufulmans, v c . Stipp»
1 B A TH , bathus ou épha, mefure des Hébreux. Quelques
critiques ont imaginé qu’il y avoir deux fortes de baths; 1 un
fa c ré , l’autre ordinäre. Mais le paffage de 1 écriture lur
lequel Us fe fondent peut être expliqué fans cette fuppofition,
’B a th% o y er fur cette mefure des Hébreux. X. 470. b
B ATH,(Geog.)qualité des eaux minérales de Bath. X V I.260.ƒ -
B A T H A , {Géogr.) le comté de Batha & la contrée de
Batska en Hongrie, font la même chofe. ^uPPj- ■ ®ÎZ‘ 5 ‘
Ba t h a , ( Géogr. ) petite vüle du royaume d Alger. Obler-
vations fur cet article de l’Encyclopédie, Suppl. 1- 827. .
B A TH -K O L , fille de la v o ix , ( Hiß. anc.) oracle1 dont il
eft fouvent Fait; mention dans le talmud, qui a fucc edé, le lo a
les rabbins , à la maifon des prophètes. II. 14 1. a.
B A T H O R I , roi de Pologne , voyez Battori.
B A T H O S , ( Géogr. ) vallon d’Arcadie. Diverfes conjide-
rations fur ce lieu. Erreur dans cet article de l'Encyclopédie,
Suppl. I. 827. b. •
B A T H U R S T , {Radulphe) anatomifte. Suppl. IV . 350. b.
B A T H Y C L È S , fculpteur ancien. X IV . 8 17. a.
B A T H Y L L E , obfervations fu r c e fameux comédien. X L
828. a , b. ; , r
B A T IF O D A G E , ( Maçonn. \ forte de plafonds que loi»
fait avec de la terre graffe & de la bourre bien mêlées. Avantages
de leur conftru&ion & de leur ufage. Suppl. 1- 827. b.
B A T IM EN A ( Géogr. ) obfervations fur cet ardcle de
l’Encyclopédie. Suppl. I . 827. b.
B A T IM E N T , terme générique, divers ouvrages auxquels
il convient. P ar rapport à leur conftruélion, on diftingue les
bâtimens en réguliers & irréguliers. Par Rapport à leur fitua-
tion, en bâtimens ifo lé s , flanqués ou adoffés, enfonces. Par
rapport à leur ufag e, on le s diftingue en c iv ils , militaires ,
hydrauliques, publics , IL 141. h- de commerce, de marine,
&c. Bâtimens ruftiques, particuliers^ Bâtiment trip le , demi-
double ou fimple. Bâtiment en aile. Bâtiment feint. Bâtiment
ruiné. Trois chofes à confidérer dans les bâtimens: la Mich té,
connue fous le nom de confiruâion ; la com m o d ité fo u s celui
de diflribution ; l’ordonnance, connue fous le nom de décoration.
Ibid. 142. a. _ m 1 * •
B a t im en t , ( ArchiteEl. ) pour juger faïnement a un batiment
, il faut mettre en confidéfation ce qu’il feroit fans le
fecours des arts. Suppl. I. 827. b. En le jugeant comme une
production de l’art & du g o û t , il n’eft pas queftion de v o ir
s’il eft beau , à parler en général, mais f i , en réunifiant les
propriétés effentielles qu’il doit a v o ir, indépendamment de
l’art,il eft aufli beau qu’il peut l’être.— La première chofe donc
qu’on exige d’un bâtiment, c’eft qu’il foit conftruit d une
maniéré qui réponde à fo n but. — Enfuite 1 ordonnance , les
• proportions, les décorations doivent être afforties & diftri-
buées d’une maniéré convenable à fa nature & à fon ufage ,
& en même tems plaire à la v u e , en préfentant du g o û t , de
la folidité, de l’exaftitude. Ibid. 828. a-
Bâtiment, de l’art de bâtir. IX. 803. b. &c. XI. 724. a , b.
Foyer aufli A r ch it e c tu r e . C e qu’on entend par convenance
dans l’art de bâtir. IV . 161. a. Obfervations fur la
nature des terres relativement à cet art. X V I . 177. a ,b .
Deux fortes de grandeurs dans les bâtimens, grandeur de
mafle & grandeur dans la maniéré. X . 56. a. 37. b._Caufe du
peu de folidité des bâtimens modernes. X . 370. b. L a iohditè
des bâtimens exigeroit que l’on fit beaucoup d’ouvertures
dans le haut,&peu dans le bas. Suppl. III. 11 . b. D e 1 expontioa
ou afpeft d’un bâtiment. I. 75 7 . a. D e la première^ pierre.
XII. 381. b. Ouvrages de charpenterie pour les bâtimens.
XIIL 3 2. a , b. & c . Des fers des bâtimens. XVII . 811. a , b. -
831. b. vol. IX des planches, Serrurier,^- ^- Deux maniérés
de déterminer les mefures & les proportions des bâtimens.
X. 604. b. D e la façade. V I . 333. *. Bâtiment d’un bel appareil
I. 343. a. Ailes du bâtiment. I. 212. b. Batiment cantonné.
IL 623. b. Quelle doit être la diftribution dans les
différentes fortes d’édifices. IV . 1063. a , b. Arrangemens &
difpofitions qu’un propriétaire a fiûts dans les differentes
B A T
1BBWH i— i mm ■ H , b. Développement d’un édifice. ÏV- 9° 8- b- MjjjSfâ
„fahehes ÿArchiteÜure , vol. I , & l’article Maijbn.
P B atiment , bâtir, ( Jurifp. ) bail à rente d’une place pour
v bâtir IV 127. b. Condition de bâtir împofée quelquefois à
remphytéote. V . 38!. b. Magiftrats romains qui avoient la
îùrintendance des bâtimens. V . 39° -^ » b- Surmtertdant des
bâtimens dé F rance. X V . 690. Greffiers des bâtimens. VII.
^ B atiment, ( Peint. ) des bâtimens dont la peinture offre
la reDréfentation. V I . 331. b. , , „ .
Ba t im ent , ( Murittt) diffèrentés efpeces de besmens.
Bûche l ï H H ». Garacore. 644- s- C K a r “ 8’
É73- i . Chaloupe.ni. 39. é. Bâtlmeht du Japon ÿ p e t lè c W
H 78. ». Chat. Chebee. Suppl Ù 38Ï. i . Dame
f o p r e ! petit bâtiment hoUahdois.IV. 618. /. felouqu e. V I .
ssxtssr.’ssiïSiffSa«*« 662. h. Belandre. II. 193- d.
BATIR« faufiler, { Synon.) V I . 434. a. mm I
B A T I S T E , ( Comm. ) toile de lin fine & blanche qui fé
fabrique en Flandre & en Picardie. Trois fortes; la c la ire,
la moins claire & la hoüandêe. Leurs largeurs & leurs longueurs.
Coupons de batiftes. Comment elles viennent des
manüfaélures. Ufage de cette toile. II. M 2- b- ;
B A TM A N , poids de Turquie : il y en a de deux»fortes.
Leurs rapports avec les poids de Paris. Quintal de Turquie*
Batman de P er fe , aufli de deux fortes, 1 un batirtan de Chain,
l ’autre batman de Tauris : leurs rapports également évalués.
H B A T O N , in finiment dont on s’appuie en marchant;
autrefois ceux qui fe fervoient de bâton dans 1 èglile pour
s’appuyer , étoient obligés de le quitter & de fe tenir debout
lorlqù’on iifoit l’évangile. Bâton des Lacédémoniens en tems
de paix. Les coups de bâton étoient chez les Romains une
façon modérée de punir les efclaves. Pourquoi il eft plus
honteux de recevoir un coup de bâton qu un coup d epée.
■ Sévérité avec laquelle les loix de France puniffent les coups
de bâton. Loi des Frifons, lo i falique. Il- M 3- a- des
Lombards fur ce fujet. Combats avec le bâton autorifes ou
ordonnés par certaines loix. Par quels degrés infeftfibles le
font établies les loix du point d’honneur, & comment le
Jbâton eft devenu une arme deshonorante. Ibid, b.
Bâton, marque de commandement, &c. II. 143- f-
Bâton de gardes de nuit, à Londres. Service du bâton. 11.
4Bâton tramant, édit rendu fous ce titre par Edouard I ,
roi d’Angleterre. II. 143- Juges à bâton traînait. /W . M 4- «•
B â t o n , ( Mythol.) bâton augurai, lïtuus. Sa forme ot Ion
ufage. Réputation qu’avoit celui de Romulus , qui a v o ité té,
xüt-on miraculeufement confervé dans un incendie. Dnpute
• à cette occafion entre les deux freres Cicéron fur le p yrrho-
nifme dans lequel doit fe renfermer le philofophe au fujet
des prodiges. Réflexion d e , l ’auteur fur le paffage de M.
Tu llius, f l . 144. a. , ,. , , '. Br ,
Bâton paftoral, celui que portent les dieux des bois & des
fo rê ts , ou la crôffe même que portent les‘ évêques dans les
jou fs de cérémonie. H. 144. a.
Bâton. Bâton des Lacédémoniens, nommé Jcytaie. A 1V .
847. b. Bâton des confüls Romains. 797. b. Petit bâton qu’on
v o it à la main des empereurs Grecs. IV . 934. b. L e bâton de
commandement appellé paraçonium. XI. 923. a. Bâton paftoral
que les prélats portoient anciennement. V I . 358.Æ. Bâtons
ferrés des anciens. X V I I . 783. a. Tradition par le bâton. X V I .
309. b. Divination par des bâtons. XIII. 73 3. b. B â to n , figure
lymbolique. X V . 729. a.
Bâ to n , ( Blafon) Suppl. 1. 828. b. Bâton du pèlerin, bâton
Bourdonné. Suppl. II. 41. b. Bâton péri en bande, bâton péri
en barre. Suppl. IV . ^jo. a.
B â t o n de maréchal, ( Art herald. ) Suppl. I. 828. b.
B â t o n à cire , {Metteur en oeuvre ) Suppl. I. 828. b,
BATON de cage, ( Oifeleur) Suppl. L 828. b.
B â t o n , {M u fq .) barre qui traverfe une ou pluueurs
lignes de la portée, & qui félon fa longueur exprime le
nombre de mefures qu’on doit fcompter en filence. Valeurs
que repréfentoient anciennement les bâtons. Aujourd’hui le 5dus grand eft de quatre mefures. Comment on le marque.
I. 144. b. Maniéré, d’indiquer un filence de feize mefures, un
filence de deux qui eft le plus petit bâton. Les moindres
filences s’expriment par les mots de paufe, demi-paufe, fou-
p ir , 8cc. Autres bâtons dont il fera parlé au mot MODE.
Ibid. 143. a.
Bâton , terme en ufage dans les différens arts & métiers.
II. 143. b.
Hâtons dt çJmtre, & 144* aK
B A T *5$
B Â TO N N IE R de la confrérie dés avocats & prôÊtiï'èufi
du parlement. I I I . 7 17 . b. Sergent bâtonnier. X V . 87* a.
B A T R A C H IT E -, pierre de ce nom. Voyez BrontiAS-.
B A T R A C H OM YOM A C H IE , ( Belles-lelt.) combat des
grenouilles & des rats : titre d’un poème burleique attribué
à Homere. Compofition de ce mot. Sujet de ce poème. Suidas
l’attribue à Pigrez ou Tigrez d’Halicarnaffe , frere dô
l’illuftre Artémife. D ’autres favans modernes penfent aufli
qu’Homere n’en eft point l’auteur. Cependant l’antiquité dé-
pofe en faveur de ce poète : Martial & Stace font de ce fen-
riment. Bas-relief déterré près de Rome dans le dernier fiecle«
où Homere eft repréfenté avec deux rats. Traduâion de ce
•poème par M. Boivin.' II. 146. a.
B A T S K A , ( Géogr.) VoyezBXTHA.
B A T T A , ( Géogr.) Voyeç Bata.
B A T T A G E des bleds. Maniéré de fécher les gerbes. Battage
au fléau plus avantageux que toute^utre méthode d é fo u ler
le bled. Opérations qui doivent firivre Je battage. II. 146. b-.
Battage en draperie, en termes de falpétrier. D efcrip-
tion de ces opérations. II. -146. b.
B A T T A G L IN I , {M a r c ) obfervations fur cet évêque 8c,
fu r ces ouvrages. X IV . 294. a.
B A T T A N T , partie effentielle de tous les métiers à
ourdir. Defcription. Battant fimple , battant brifè.I. 147. a .
Battant de cloche. III. 343. a-.
B A T T E j.înftrument commun à un grand nombre d’ouvriers
, &c. Batte des plâtriers, des jardiniers , des maçons ,
des carreleurs j des vanniers. II. 147. a. des tapiffiers,
batte à b eurre, batte des blanchifleufes , batte à boeuf des
bouchers, batte à fondeur, batte de marbreur de papier ;
battes, partie d’une felle à cheval ; batte de faéleur d orgues
, de rubannier, de jeu de paume , de potier de terre ,
de vannerie ; batte à la mennoie. Ibid. b.
B A T T EM E N S , ( Médecine ) quelques médecins en dif-.
tinguent 81 fortes de fimples, & ï 3 compofés : ils difenc
que le pouls en a 60 par minute « &C. C e qui ne s'accorde
point a vec l’expérience générale. ^
Battemens >, ( Horlog. ) coups que donne à la coulifle
f étochio qui- tient au balancier. Il ne doit pas y en avoir à une
montre. Battement fe dit aufli des vibrations du balancier. Nombre
de ceux qu’une montre doit donner par heure. II. 148. a.
Battement d'épée , de tierce, de quarte, fans dégager fur
les armes, ou fous les armes. II. 148. a. .. .
Battemens, {D a n fe ) mouvement en la ir què Io n fait
d’une jambe, tandis que le corps eft pofe fur 1 autre. Comment
ils fe font. Mêlés avec d’autres pas , ils rendent la
danfe très-gaie & brillante. Battemens fimples. Autres efpeces
debattemens.il. 148. b. . . .
Battement , ( Mufique ) agrémedt du chant françois.'
Différence entre la cadence & le battement. — Battement à
- f Italienne* Autres fignifications de Ce mot. SuppL I. 828. b.
Battement , ( Luth. ) lorfquè deux fons forts & fou-
tenus font mal d’accord, & diffonent entr’eux à l'approche
d’un intervalle confonnant, ils forment par fecOuffes plus
ou moins fréquentes des renflemens de fon qui font à pe»
près à l ’oreille l’effet des battemens du pouls au toucher. E x plication
que M. Serre en donne. Difficulté propofée contre
cette explication.,—- D e tous les tempéramens poflibles„
celui qui laiffe le moins dèbattemens poflibles, dans l’orgue»
eft celui que la nature & l’oreille préfèrent. Suppl. I. 829. a.
B A T T E R IE , ( Mufiq. ). définition* Suppl. I. 829. a.
Batterie , ( Art milit. ) endroits où l’on place du canon
& des mortiers, pour tirer fur l’ennemi, ou pour l’attaque
des places. Dans un combat on tire le canon à découv
e rt, mais dans l’attaque des places il eft placé derrière un
parapet. II. 148. b. Conftruftionde ce parapet, félon M.de Vau-
ban. Figures qui repféfentent le plan & le profil d une batterie.
Maniéré de conftruire une batterie de canon devant
une place afliégée» Ibid. I49- a' b‘ Ghoix d un endroit pouf
un grand magaün à poudre pour toute la batterie. Petits
nlagafins à poudre qu’il faut avoir de deux pièces en deux
pièces 6*c. Le canon doit arriver à nuit fermante. Munitions
qui doivent l’accompagner. Soins du comimflaire. L orl-
que 1^ canon eft prêt à tirer, on démafque la batterie. Ibuh.
^Batterie, embrafure d’une batterie*^. 56:. a. Emploi
des fafciues dans la confiruâion des batteries. V I . 4x8. b
Plate-forme où l’on met les canons en batterie. X V . 810. b.
Batteries élevées à la pointe des redans des lignes de circonvallation.
III. 463* Q P «* P?ur " ietfre ^ha<lue ,Piece en
batterie. X V . 583. b- Des batteries placées lu r des hauteurs-.
Suppl. I* 6 i 8. 4. Les batteries, pour avoir un effet décifif*
doivent être fortes & fe protéger mutuellement. Ibid. Voyez
les planches de l’art militaire, vol* I. des planches.
Batteries du chemin couvert. C e qù’il y a d’eflentiel à obfer«
Ver fur ces batteries. IL 130. b. |
Batterie de mortier. Dimenfion de ces batteries. Situjrhoft
de leur magafin à poudre. O ù fe mettent les bombes char*
gées. Sur la manière de çlwrger & d’appointer le mortier 4