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annuelles. I l eft de courte d u rée , & nfe s’èleVe guere quà
quinze pieds. Moyens de le multiplier. V I. 746. u. Expoii-
tion 6c terrein qu’il faut choifir .pour le figuier. Il eu rare
qu’il réuffiffe en plein vent. Ta ille du figuier. On connoit
plus de quarante efpeces de figuiers. Quelles font cel es qui
réuffiffent le mieux dans notre climat. Ibid. b.
F ig u ie r . (B o t. Jard. ) Noms de cette plante en different.es
langues. Son caraûere générique. Suppl III. M b Enumération
de dix efpeces de figuiers. Lieux dou elles font originaires.
Leur defcriprion, culture qualités 8c ufages..Ib id .
- o a b Des figuiers dont les fruits font bons a manger. Ubler-
vations fur ce que divers auteurs ont écrit fur ce fujet.
Ibid. 40. a, b. Defcription des*variétés de figues 8c figuiers dont
parle Miller. Ibid. 41 . a. Culture des trois principales efpeces
de figuiers connus depuis long-tems en France. Ibid. b. Encouragement
à cultiver dans ce pays de nouvelles variétés
de figuier. Comment on pourroit tenter de conferver les
figues d’automne à moitié formées pour les faire mûrir au
printems. Ibid. 43. b. , ,
Figuier. Expofition qu’il demande. 1. 737. a. Signes de lania-
turité des figues. X. 209. b. Maniéré de les focher. •
357. b. Avantage de tenir les figuiers dans de petites cailles.
a II. 724. a. . « . . 1 1 1
Figuier & figue. ( Diets & Mat. médic.) Propriétés de la
figue fraîche 8c bien mûre. Celle des figues feches. Qualités
qu’on leur a attribuées fans beaucoup de Fondement. C e qu on
a obfervé fur l’ufage des figues dans les p rovinces du royaume
où elles font communes. Régime , par rapport aux fruits,
qu’a obfervé Galien, 8c auquel il attribue la fanté dont il
a joui jufqu’à un âge très-avancé. Emploi des figues feches
à titre de remede. Ufage du fuc laiteux 8c des feuilles de
figuier. V I. 747. a.
Figuier F Amérique, grand figuier, ou figuier admirable. Cet
arbre différent du paléturier. V I . 747. a. Son fruit. Ibid. b.
Figuiers d’Amérique appellés jamacaru. VII I. 439. b. 8c
rruchtlï. X I. 277. a.
Figuier d’Adam,appelle aux Antilles figuier bananier M l. 747.^.
Figuier d’Inde. Voye.5; RAQUETTE.
Figuiers, différentes efpeces : figuier d’Inde fur lequel
on recueille la. cochenille. III. 559. b. Faculté qu’o.nt fes
branches de pouffer des racines lorfque leur extrémité s’a-
baiflê jufqu’à terre. XIII. 746. b. Figuiers fauvages du Japon
nommés itabu , VII I. 93 a- b. 8c inuitabu. Ibid. Figuier de
la Chine nommé fe-tse. X V . 130. a. Autre de Siam nommé
topoo. 150. b. Autre du même pays. Ibid. Figuier du Japon
appellé fibu-kaki, 486. a. Figuier du Malabar dit teregam.
X V I . 153. a. Efpece de figÿier des Indes orientales nommé
tsjaskela. 730. a. Efpece de figuier de l’ile de Madagafcar
appellé voa-nounoue. X V II . 409. a. Figuiers de Malaca
nommés ampelaas, Suppl. I. 3 70. a > b. de Java nommè ants-
ja c , 471 . a, b. du Malabar nommé arealu , 543. b. atti-alu,
684. a , b. atti-meer-alu , 690. b. des Moluques nommé birani,
£98. a , b. 8cc. . < .
Figuier de Navius , ( Hift. anc. ) que Tarquin l’ancien fit
planter à Rome. Préjugé populaire fur ce figuier. U ne faut
pas le confondre avec le ficus ruminalis. V I . 747. b.
Figuier, ( MalédiSlion d u) Thiol. Crit. Citation de ce trait
de l’hiftoire évangélique. Pour juftifier J. C . d’une aftion
/qui fernble porter quelqu’idée d’injuftice, les interprètes
ïguorans en botanique fe font fort tourmentés. Comment
Hammond, Simon 8c le Clerc ont tâché de réfoudre la difficulté.
Autre folution imaginée par Heinfius 8c Gataker. V I .
74 7 . b. Celle qu’ont préférée Cal met, Beaufobre, L’enfant,
Scc. Solution donnée par l’auteur. Ibid. 748. a.
Figuier. ( Myth. Hifi. ) Diverfes obfervations hiftoriques Sc
mythologiques fur cet arbre 8c fur fon fruit. Ufages allégoriques
du figuier parmi les anciens. Suppl. III. 43. b. Explication
des allégories qu’on en a tirées. Ibid. 44. a.
Figuier. Divination par fes feuilles. X V . 7 1 1 . a.
F IG U R A . ( Mufiq. ) Définition de ce qu’on appelloit en
mufique dans les 1 5 , 1 6 8c 1 7 e. fie cle s , figura bombilans,
figura corta, fimra fiufpirans. Suppl. III. 44. a.
F IG U R AN T , adj. ( Opéra ) danfour qui' figure dans les
corps d’entrée. En quoi confiftent ces figures que les compo-
fiteurs font exécuter. Ce s fortes de figures, les mettent dans
le cas de fe répéter fouvent. V I . 748. a.
F IG U R A T IV E , ( Gramm. ) lettre caraétériftique dans la
langue grecque. V I . 748. a. Ufage de cette lettre. Les grammairiens
appellent auffi figuratives, les confonnes qui leur ont
donné lieu d’imaginer fix conjugaifons différentes des verbes
barytons. Dans chaque conjugaifon il y a trois figuratives ;
celles du p réfent, du futur 8c du prétérit; mais la conjugaifon
a au(h fes figuratives qui la difiinguent d’une autre con-
jugaifon. Peu de fondement fur lequel on a imaginé ces fix
conjugaifons. Ibid. b.
F IG U R E , Dortraït, image, effigie. ( Synon.) XIII. 153. b.
F ig u r e , (Phy fiq.) dïftinéUon faite par les anciens phi-
lofophes eqtre la forme 8c la figure. Plufieurs modernes ont
prétendu que les corps ne différoient les uns des autres que
F ï G
par l’arrangement 8c la figure de leurs particules. V L 7481»
b. Voyc{ C o n f ig u r a t io n .
Figure. Diftin&ion des fcholaftiques entre la forme 8c la
figure. VII . 176. b.. Le s différentes figures des corps prouvent
le vuide. X V I I . 573. b.
F ig u r e , ( Géom. ) Première acception de ce mot. Un efpace'
terminé de tous côtés , foit par des furfaces, foit par des
lignes. S’il elt terminé par des furfaces, c’eft un folide:
s’il eft terminé par des lignes, c’eft une furface. V I . 748.
b. On applique plus fouvent le nom de figure aux furfaces
qu’aux folides. -Si la figure eft terminée en tout fens par des
lignes droites, on l’appelle furface plane. Si 011 ne peut appliquer
une ligne droite en tout fens à la furface, elle fe nomme
figure courbe. Si les figures planes font terminées par des lignes
droites, on les nomme figures retfilignes. Si elles font terminées
par des lignés courbes , on les appelle figures curvilignes, &c.
Côtés d’une figure. Figures équilateres, équiangles, figures
équiangles éntr’elles, régulières, femblables, inferites , cir-
conforites. Ibid. 749. a.
Figure, aire des figures. I. 237. b. Les figures géométriques
divifées par genres 8c efpeces. V. 95 5. a -, b> F igures premières,
XIII. 288. b. Figures régulières. X lV , 41 .b. Figures folides
femblables. 937. à.
F ig u r e , (Géom.) Seconde acception. Repréfontation fur
le papier de l’objet d’un théorème ou d’un problème. Il y
a un art à bien faire les figures géométriques. V I . 749. a.
Difficulté de bien repréfenter des folides ou des plans différons.
Avantage 8c défavantage des figures en bois gravées
à côté de la démonftration. Ibid. b.
Figure. Table fur laquelle les anciens traç oient leurs figures.'
I* 9.
FIGURE de là terre. (Afirbn. Gèog. Phyfiq. 6* Méch.) Opinions
extravagantes des anciens fur la figure de la terre. Il y a
lièu de douter qu’ils aient eu en effet ces opinioils, vu les
progrès qu’avoit déjà faits l’aftronomie. | A riftote établit 8c
prouve la rondeur de la terre. O n obforvà que quand on
voyageoit dans la direélion du méridien, les étoiles Vers
lesquelles on a lloit, paroiffoient s’approcher du haut de la
tête , ,&c. V I . 749. b. D é -là il fut ailé de conclure que la
furface de la terre étoit courbe dans le fens du méridien»
O r il étoit aifé de concevoir que la terre ne pouvoir être
courbe dans ce fens , fans l’être de tous les autres. Autres
obfervations qui confirmèrent la rondeur de la terre. La
non-fpliéricité de la terre eft une découverte qui appartient
uniquement à la philofophié moderne : v o y e z Erudition
( V . 918. a .). Divers voyages autour de la terre qui en
démontrent la rondeur. Méthode par laquelle on eft parvenu
à découvrir que la terre a 9000 lieues de circonférence. Ibid*
j r ç . a. Principes déduits de laphyfique ancienne, d’où l ’on
a conclu la fphéricité de la terre. L ’auteur fe propofe démontrer,
dans cet article , comment on s’eft défabufé de:
cette fphéricité , & quel eft l’état afluel de nos connoiffances
fur ce point. Une étude longue 8c dégagée de fyftèm e ,
apprend aux philofophes q u e , pour l’ordinaire, la lo i des phénomènes
n’eft ni affez peu compofée pour être apperçue tout
d’un coup, ni auffi régulière qu’on pourroit le penfer ; que
chaque effet'venant prefque toujours de plufieurs caufes , la
maniéré d’agir de chacune eft fimple ; mais le réfultat da
leur a&ion réunie eft compliqué, quoique régulier; 8 cq u e
tout fe réduit à décompofer ce réfultat, pour en démêleT-
les différentes parties. C ’eft ainfi qu’après diverfes opinions,
fucceffives fur la figure de la terre, quelques philofophes
prétendent aujourd’hui qu’elle eft abfolument irrégulière. Ibid;
b. Explication détaillée de la maniéré dont on s’y prend pour,
connoître la longueur d’un degré de la terre. T o u t fe réduit à
deux opérations ; la mefure de l’amplltudê de l’arc célefte ,
compris entre deux lieux placés fous le même méridien à
différentes latitudes, 8c la mefure de la diftance terreftre d©
ces deux lieux ; ces deux opérations font expliquées ici dans
tout leur détail. Ibid. 731. a. Combien il importe de prendre
toutes les précautions poffibles pour mefurer l’arc celefte 8c.
l’arc terreftre dans une parfaite exaélitude. Une fécondé
’’d’erreur dans la mefure de l’arc célefte donne environ 16
toifes d’erreur dans le degré terreftre. Ibid. b. Différentes
valeurs du degré de la terre trouvées jufqu’à M. Picard inclu-
fivement , dans l’hypothefo de la terre fphérique. Ce tte
valeur trouvée par M. Picard de 57060 toiles, à la latitude,
de 49 degrés ,2 3 '. Obfervation faite lur le retard de la pendule
à l’isle de Cayenne , d’où l’on conclut que l’a&ion de U
pefanteur étoit moindre fous l’équateur que dans nos climats.
Ibid. 752. a. Raifonnement par le q u e l, d’après cette obfervation
, l’on conclut que la terre doit être plus élevée fons
l’équateur que fous les p ô le s , 8c qu’elle eft un fphéroïde!
applati vers les pôles. Le même applatiffement obfervé
dans -jupiter, 8c attribué à la rapidité de fa rotation fur
fon a x e , confirma ce raifonnement. On alla même jufquà
effayer de déterminer la quantité de l’applatiffement de la
terre ; mais les théories de M. Huyghens 8c- de M. Newton!,
fur ce fujet ne s’étant pas accordées, on conclut avec raifort.
que’
F I G
que le moyen le plus sûr de connoître la vraie figure de la terre,
étoit la mefure aéluelle des degrés. Ibid. b. Raifonnement qui
démontre que fi la terre eft applatie, les degrés doivent aller en
augmentant de l’équateur v ers le pôle, 8c réciproquement. Dé-
jnonftration géométrique de Cette propofition. Faux raifonnement
par lequel ceux qui mefurerent après M. Picard les
degrés du méridien en Franc e, conclqoient que fi la terre
étoit applatie, les degrés dévoient aller en diminuant de
l ’équateur vers le pôle. Ibid: 753. a. Ces mêmes perfonnes
trouvèrent en effet que dans toute l’étendue de la France
en latitude , les degres alloient en diminuant vers le nord.
Les favans de l’Europe inftruits de ces réfultats, en conclurent
que la terre devoit être alongée; car comment revenir fur
des mefures qu’on donnoit pour très-exaftes ? Cette conclufion
fut confirmée dans le livre de la grandeur 8c de la figure
de la ter re , publié en 1 7 1 8 , par M. Caffini. D ’autres opérations
faites en 1 7 3 3 ,1 7 3 4 , 1736 confirmoient cette conclufion.
Mais les partifans de N ewton 8c les principaux géomètres
de la France jugèrent que ces mefures, veaifombla-
blementpeu exaétes ,n e renverloient pas la théorie, 8c q u e ,
pour éviter l’erreur, il étoit à propos de mefurer deux degrés
très-éloignés. Quelques académiciens furent envoyés fous
Féquateur, quelques antres partirent pour la Laponie ; 8c
ceux-ci en effet trouvèrent le degré du méridien fous le cercle
polaire confidérablement plus grand que le degré moyen de
F ranc e, c’eft-à-dire de 513 toiles, d’où l’on conclut l’appla-
tiffement d elà terre. Ibid. b. Formule géométrique par laquelle
on trouva que le rapport de l’axe de la terre au diamètre
de l’équateur étoit de 173 à 1 7 4 , ce qui ne s’éloignoit pas
extrêmement du rapport de 229 à 230 donné par M . Newton.
Le s partifans de l’alongement de la terre firent d’abord toutes
les objections qu’il étoit poffible d’imaginer contre les opérations
fur lefquelles étoit appuyée la mefure du nord.
Cependant cette mefure fut enfin viftorieufe. O n mefuraune
fécondé fo is , mais avec plus de précifion que la première ,
les degrés du méridien en France , 8c on s’affura en 1740 ,
que ces degrés alloient en augmentant du midi au nord,
comme on peut le v o ir dans Je livre qui a pour titre : la méridienne
vérifiée dans toute U étendue du royaume, par M. Caffini
de Th u ry. Ibid. 754. a. Il eft néceffaire d’ajouter que les académiciens
du nord de retour à Paris, fufpeétant avec raifon
l ’exaétitude de l’obfervation de l’amplitude de l’arc célefte
faite par M. Picard, trouvèrent à propos de la répéter; &
ayant trouvé en conféquence le degré plus grand que ne
l ’avoit trouvé ce premier obfervateur, l’applatiffement de la
terre fut conclu de 17 7 à 178. Mais enfuite la bafe qui avoit .
fe rv i à la mefure de M. Picard ayant été vérifiée 8c trouvée
plus courte de fix toifes, la compensation qui en réfulta rétablit
le précédent rapport de 173 à 174. Q u el peut avoir é té ,
félon M. de la Condamine, le principe de l’erreur de M.
Picard. Ibid. b. L ’incertitude fur la longueur du degré du
méridien en France rendoit très-incertaine la quantité de
l ’applatiffement de la terre. Les académiciens du P é ro u , à
leur retou r, rendirent la queftion encore plus difficile à
réfoudre. La comparaifon des degrés de l’équateur 8c de’ la
Laponie donnoit, dans l’hypothefe elliptique , le rapport des
axes 214. à 2 x 5 , fort près de celui ,de M. Newton. Nouv
elle hypothefe imaginée par M. (Bouguer, par laquelle
étant à la terre la figure elliptique, il lui donna celle d’un
fphéroicle, 8c rétablit le rapport des axes de 178 à 179.
Nouvelles difficultés fur la figure de la terre produites par
le s mefures prifes du degré du méridien près du cap de
Bonne-Efpérance , par M. l’abbé de la C a ille , Ibid. 755. a.
& par celles que prirent en Italie les PP. Maire 8c Bofco-
v ich ; d’où il fuit qu'aucune hypothefe ne peut s’accorder
a v e c la longueur de tous les degrés mefurés jufqu’iei. Pour
mettre en un coup d’oeil fous lçs y eu x du leéteur, les degrés
mefurés jufqu’à pré fent, l’auteur les raffemble ici dans une
tab le , Ibid. b. 8c en préfente enfuite une autre dans laquelle
i l a déterminé de 5 en 5 degrés de latitude, la valeur des
degrés du méridien, félon la théorie par laquelle on fuppofe
que la terre eft un fphéroïde elliptique régulier, 8c en partant
des mefures prifes vers le nord 8c fous l’équateur : l’auteur
a joint dans une colonne à cô té , les longueurs mefurées à
différentes latitudes, afin qu’on pût voir d’un coup d’oeil les
différences entre la théorie 8c les obfervations. Il réfulte delà
qu’il n’y a que le degré mefiiré en I ta lie , 8c le degré
de France qui ne quadrent pas avec l’hypothefe elliptique,
8c l’applatiffement de ~ . Ibid. 756. a. En faifant de légères
correélions aux degrés qui quadrent avec ce dernier applatiffement
, on trouveroit exaélement l’applatiffement de ,
te l que .Newton l’a donné. M. de la Condamine trouve que
le rapport des axes varie depuis ^ 7 jufqu’à yjy. Mais l’applatiffement
de la terre a toujours été trouvé beaucoup plus
grand que celui de M. Huyghens. Comme les expériences
fur l’alongement 8c l’accourciffement du pendule à différentes
latitudes tiennent à la queftion de la figure de la t e r r e ,
l ’auteur entre dans quelque détail fur ces expériences ,
Sc montre comment elles confirment l’applatiffement donné
Tome I,
F I G 7*9
par Ne,wton, & l’hypothefe elliptique. Ibid. b. H iftoire de tout
ce qui été fait jufqu’à nos jours pour étendre 8c perfeéHonnci*
la théorie dfe la terre. L ’auteur rend compte des hypothefes
de MM. H uyghens 8c Newton, des mémoires donnés en 1734
par MM.Bouguer 8c de Maupertuis fur la figure delà terre ;
Ibid. 7 5 7 a. de la piece de M. Maclaurinfur le flux 8c reflux
de la m e r , où ce même fujet eft approfondi; du traité de
M. Clairaut intitulé : Théorie de la figure de la terre, tirée
des principes de THydrofiatique. Ibid. b. A toutes ces recherches
l’auteur ajoute les fiennes fur cet important Objet. Ibid. 758.
a. Examen de la queftion, fi la terre a une figure irrégulière.
MM. de Buffon, de la Condamine, de Maupertuis
8c le P. Bofcovich penchent à croire que la terre a de
grandes irrégularités dans fa figure. Il eft certain que les
obfervations aftronomiques ne prouvent point invinciblement
la régularité de la terre 8c la fimilitude de fes méridiens.
Ibid. b. La queftion fe réduit à favOir fi la mefure du degré
faite en Italie, eft une preuve fuffifante de la diffimilitude
des méridiens. Cette diffimilitude une fois avouée il en
réfulte tant dé conféquences fâcheufes par rapport aux
obfervations aftronomiques, que toutes les opérations faites
jufqu’à préfent pour déterminer la figure de la terre feroienc
en pure perte. Bouleverfemens qui doivent néceffairement
avoir altéré la figure de la terre. Ibid. 759. Diverfes raifons fur
lefquelles on fe tonde pour douter de la régularité de fa figure.
Inconvéniens à admettre cette irrégularité : raifons qui là
combattent. Ibid. b. A quoi fe réduifent les irrégularités
provenant des plus hautes montagnes. Comme les doutes
fur la régularité de la terre viennent particuliérement des
différences entre les mefures prifes en Italie 8c eh France ,
l’auteur montre que ces différences p euvent être attribuées aux
obfervations, quelqu’exaâes même qu’on les fuppofe. Pour
être autorifé à croire les méridiens diffemblables, il faudrait
avoir mefuré deux ou plufieurs degrés à la même latitude
dans des lieux de la terre très-éloignés, 8c y avoir trouvé
trop de différence pour l’imputer aux obfervateurs. L ’obfervation
du pendule à même latitude 8c à des diftancés très-
éloignées, pourroit auffi nous faire découvrir la vérité fur
ce point. Ibid. 760. a. Conféquence qu’on pourroit tirer de
l ’obferVation des méridiens de jupiter, pour déterminer par
analogie la figure de la terre........Mais quand on s’affureroic
que les méridiens font fenfiblement femblables, il refteroif
encore à examiner s’ils ont la figure d’une ellipfe; la théorie
n’ayant point donné jufqu’ici l’exclufion aux autres figures ,
8c les mefures aéluelles ne nous forçant point à donner à
la terre la figure d’un fphéroïde elliptique. Ibid. b. M. lé
Monnier cherchant à le ve r une partie de ces doutes, a entrepris
de vérifier de nouveau la bafe de M. Picard. Si par-là le degré
de France fixé par les académiciens du nord à 57183 toifes
eft rétabli, ce ferait aux aftronomes à décider jufqu’à quel
point l’hypothefe elliptique ferait ébranlée par le degré
d’Italie, &c. 8c s’il eft proferit, 8c qu’on foit forcé d’abandonner
l’hypothefe elliptique, il faudra faire ufage des nouvelles
méthodes propofées par l’auteur pour déterminer par
la théorie 8c par les obfervations , la figure de la terre»
Utilité qu’on pourroit tirer en ce cas de l’obfervation de
l’applatiffement de jupiter. Réflexions fur la méthode dé
déterminer la figure de la terre par les parallaxes de la
lune. Ibid. 761. a. Utilité de la queftion qui vient d’être
examinée touchant la figure de la terre. Ouvrage dans lequel
l’auteur a préparé les matériaux de ce qui refte à
faire , pour faciliter les moyens de la déterminer. Ouvrages
à confulter fur cet objet. Ibid. b. — Voyeç auffi D egr é
( Géomet. ).
Figure de la terre. Obfervations faites pour déterminer là
grandeur des degrés d’un méridien terreftre, 8c en conclure
quelle eft la figuré de la terre. IV . 762. <z, b. D e 1’ufâge
qu’on peut tirer des parallaxes de la lune pour déterminer
la figure de la terre. XI. 904. b. Défauts dans les opérations
des géomètres qui ont mefuré la t e r r e , provenant de l’at-
traétion des montagnes. Suppl. I. 691. a , b. Proportion entre
le grand 8c le petit diamètre terreftre, trouvée par le capitaine
Phipps. Suppl. IV . 470. b. Ouvrages fur la figure de
la terre par MM. Bouguer, Suppl. 1. 664. b. de la Condamine,
Ibid, le P. B o fco v ich , 665. a. de Maupertuis. Ibid. Tables
relatives à la figure de la terre. Suppl. IV . 878. — 886.
Figure en aftrologie. V I . 761 . b.
Figure en géomancie. V I. 762. a.
F ig u r e , (Théolog.) ce terme fort à défigner les myftè-
res qui nous font repréfentés d’une maniéré ob fcure, fous
de certains types ou de certains faits de l’ancien teftament.
Beaucoup de théologiens foutiennent que tous ces faits ne
font que des figures. Réglés que donne M. l’abbé dé la
Chambre pour l’intelligence du fens figuré des écritures.
Obfervations importantes du même auteur fur la nature des
types des figures. i° . Les endroits de la bible les moins propres
à figurer quelque chofe qui ait rapport à la nouvelle
alliance, ce font ceux qui ne contiennent que des aélions
repréhenfibles 8c criminelles. 20. Les fautes des perfonnages
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