2l8 C AM
688. b. Expériences fur la force que le calus acquiert dans les
différais tems des fra&ures. Suppl. IV . 93 a. b. Subftance regardée
comme un fpécifique pouf le calus des fraélures. XL
691. a , b. Médicamens propres à accélérer la formation du
calus. IL 759. a.
C a l u s , jeune athénien. Sa mort tragique. X IV . 8x9. b.
C A L Y C É , nom d’une chaiifoâ autrefois chantee dans la
■ Grèce. V I I I . 5é .b . r
C A L Y P T R E , vêtement des femmes grecaues. Habillement
de la femme de PJiocion : fon éloge. U. 567. A
C A L Z A , ( l ’ordre de la) ancien ordre militaire. IL 567. b.
C AM Â D U , ( Botan. ) efpece de plante. Suppl. IL 8 p . a,b.
C AM Æ N A , ( Myth. ) obfervation fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl- II. 147. a. .
C A M A IL , ( Ichthy. ) poiffon des M oluques. Sa defcription
& fes moeurs. Sa claffification. Suppl. II. 147. b. ■
C am a il couvre-chef à l’ufage des eccléfiaftiques pendant
1-hiver. IL 567. b.
CAMAIL, ( ordre du) XIII. 105. a,b. Suppl. IV . 506.
-Ca m a il , {-terme de Bldfion) dérivation de
valiers armés de camails. H. 3 67. b.
: mot. Che-
C AM A LD U LE S , ordre de religieux. Premier nom qu’ils
porterait. Q u i étoient ceux qu’on appélla d ’abord Camaldules.
Pourquoi ces religieux ont porté ce nom. Maifon de camaldules
en France. Branche de camaldules appellée la congrégation
des hennîtes de S . Romuald. II. 56^7. b.
' C AM A N IO C , efpece de manioc. X . 40. a.
C AM A R A -JA PO , Camara-mira, Camara-tinga, Camara-
cuba, Camara-baja, ( Botan. ) defcription de ces quatre plantes
du B refit. IL 568. a.
C AM A R IG N E , ( Bot. Jard. ) bruyere à fruit ou empetrum. y. C77. b.
CAMARIN -B AS , ou Umari, defcription de .cet arbre
d’Amérique. IL 368. a.
C A M A Y E U , pierre naturelle fur laquelle fe trouvent plusieurs
figures. Autres pierres appellées camayeux. O n fait
aufli des camayeux fur des coquilles. Camayeu, tableau de
deux couleurs. II. 368. b.
Camayeu : ce que les anciens en fàifoient. Suppl. II. 631. b.
Tableaux en camayeu des Etrufques. 901. a. D e la gravure en
camayeu. VU . 897. b. &c.
•C AM B A L A , ( Géogr.) véye^ K h a n b u g & Pé k in .
C AM B A N G , (Botan. ) efpece déplanté. Suppl. II. 317. b.
C AM B A T , (Ichthy. ) efpece de murene des Moluques.
Sa defcription. L ieux où il fe pêche. Suppl. II. 14 j .b .
C A M B A Y E , (Géogr.) obfervation fur les habitans de ce
royaume d’Afie. V II I. 346. a.
-C AM B IN G , (Ichthy.) poiffon d’Amboine. Sa defcription.
Suppl. IL 147. b. Ses moeurs. Maniéré de le claffer. Ibid. 148. a.
C AM B IS E , il tue le dieu Apis & maltraite fes prêtres.
^CAMBISTE, nom qu’on donne à ceux qui fe mêlent du
négoce des lettres Sc billets de change. Etymologie de ce
nom. IL 3-68. b.
C A M B O T O , ( Ichthy. ) poiffon des Moluques. Sa defcription.
Lieux où il eft commun. Ses ufages. Deuxieme
e fpece, alphoreefe. Auteurs qui en ont donné la figure. Caractères
qui diftinguent cette efpece de la précédente. Lieux où
l’on pèche ce poiffon. Maniéré de le claffer. Suppl. IL 148/a.
C AM B O U IS , graiffe de porc dont on enduit l’effieu des
roues de voitures. Vieux oing appellé cambouis : fes propriétés
en médecine. Des charlatans en ont fait pendant long-
tems un fecret. IL 3 68. A.
C A M B O Y A , royaume d’Afie. Principaux officiers de la
cour du roi. XI. 446. b. Trois ordres, de prêtres dans ce
royaume. X . 177. b. Roi des prêtres de ce pays. XIII. 760.
C AM B R A I , ligue de Cambrai. X V II . 12. a , b. Concordat
germanique de l’an 1448, reçu à Cambrai comme loi. V . 1 22. b.
C AM B R E R , différences entre cambrer 8c courber. Cambrer
un liv r e , en terme de relieur. IL 369. a.
CAM B R E S ÏS , commerce de cette province. II. 369. a.
C AM B R ID G E , univerfité dfc cette ville. X V II . 407. E
Chancelier de cette univerfité. IIL 107. a. Des degrés dans
cette univerfité. IV . 704. a.
C AM B R IL LO N , ( Cordonnier) morceau de cuir de vache
employé dans la fab» cation du foulier. Suppl.W. 148. a.
C AM -CH A IN , efpece d’orange qui croît dans leTonquin.
Sa qualité. IL 369. a.
C AM E , ( Conchyl.) genre de coquille. IV . 189.a. Efpeces
de cames, palourdes, X L 802. b. patagans. XII. 139. b. clo-
niffe. Suppl. IL 467. b. conques Vénus. 330. a.
CAM ÉE , agathe-onyx gravée. XI. 488. b. Jafpe-camée.
V I I I . 467. b. Recherches de * modernes pour égaler les
Romains dans l’art de contrefaire les camées. XII. 163. b.
Beauté des camées de quelques artiftes modernes. 388. a , b.
Sur les camées, voye[ l’article GRAVURE en pierres fines. XII.
383'. b. — 392.4.
C A M FJ-AIN E , efpece de fauçe, X IV . 70 6. b.
C A M
C AM É L É O N , petit animal du genre des quadrupèdes qui
font des oeufs. Defcription qu’en donne M. Formey. II. 369. a.
Comment il fe nourrit. Excès de maigreur auquel il eft fujet.
C e qu’il fait lorfqu’il eft en danger d’être pris. Comment il
fe défend du ferpent. L ieux qu’il habite. Son changement de
couleur. D ivers fentimens fur les caufes de ce changement.
Caméléons de Mlle, de Scu d e ry, qui vécurent long-tems fans
manger. Ibid. b. Diverfes fuperftitions des anciens fur cet
animal. Grandeur des caméléons d’Egypte. Celle des caméléons
d’Arabie 8c du Mexique. Pourquoi les Grecs ont donné
à cet animal le nom de petit lion 8c de chameau-lion. Les caméléons
ne marchent aifément que fur les arbres. Defcription
de caméléons vivans apportés d’Egypte. Mouvement
de dilatation & de contraction dans ces animaux. Caraélere
de leur peau. Ibid. 370. a. C e qu’on obfervoit dans la couleur
du caméléon, lorfqu’il avoit été à l’ombre 8c lorfqu’il étoit
expofé au foleil. C e qu’on obfervoit en le touchant, & . lorfqu’il
avoit été enveloppé d’un linge. Defcription de la tête
de ce caméléon. Ibid. b. Etendue de fon thorax. Defcription
de fes pattes. Ufage qu’il en faifoit. Lenteur de fa marche. Sa
queue. On l ’a v u prendre des mouches & autres infeéles avec
fa longue langue, qu’il rendoit prefque aufli entiers qu’il les
avoit pris. Ibid. 371. a.
Caméléon, - obfervation fur fa langue, IX. 247. b. 8c liir le
mouvement de fes yeux. XL 389. b. Sa defcription. V o l. V I
des planches, Régné animal, pl. 23.
C améléon , (Aftron. ) conftellation méridionale. Nombre
de fes étoiles. Afcenfion droite 6c déclinaifon de la principale.
Suppl. II. 148. b.
C A M E L O T , étoffe non croifée qui fe fabrique comme
la toile ou l’étamine. Diverfes fortes de camelots. Camelots
teints en f i l , IL 371. a. 8c teints en piece. Ufage qu’on en
fait. Lieux où ils fe fabriquent. Précautions que le cohfeil a
prifes pour que la fabrication en fut bonne. Camelots ondés. '
Camelots à eau. Il ne faut pomt laiffer prendre de mauvais
plis au camelot. Ibid. b.
Camelot, différentes efpeces de camelot. Bouracan. IL 366.’
b. Camelot changeant. III. 132. b. Camelot appellé cinq-hui-
tiemes. 436. b. Quinette. XUI. 713 . a. Table de camelot,
terme de commerce. X V . 802.a.
C A M E L O T T E , relïeure. En quoi elle confifte. II. 371. b.
C AM E R A R IU S , (Joachim) ouvrages de ce favant. X I.
283. b.
C AM ER L IN G U E , c’éto it, félon M. D u cang e, un tréfo-
rier du pape 8c de l’empereur. Etymologie de ce mot. C e
qu’on entend aujourd’hui à Rome par ce nom. Dignité &
pouvoir du cardinal camerlingue. Celui qui’ l’étoit en 1730.
IL 372. a.
C AM E R O N , ( Jean ) né à Glafcou: détails fur ce favant.
V IL 704.b.
C AM ER O N IEN S , fefte du dix-feptieme fiecle en Ecoffe,
dont le chef étoit Caméron. En quoi confiftoit le fchifme des
caméroniens. Leur révolte. Leur réunion à leur églife en
1690. Nouveaux troubles qu’ils excitèrent en 1709. II. 372. a,
C A M E T T I , (Botan.) arbre du Malabar. Ses différentes
défignations. Defcription. Suppl. II. 148. b. Cu ltu re, qualités
8c ufages de cet arbre. Sa claffification. Ibid. 149. a.
C AM IL L E , jeune garçon qui fervoit dans les facrifices
des Romains. Maniéré dont il étoit vêtu. Cérémonies auxquelles
il afliftoit. II. 572. a.
Camilles, enfans défignés à Rome par ce nom. X. 377. b.
C amille, prife de Veïes par ce général romain. X V I .
873. b. 874. a. Evocation qu’il lit des dieux de cette ville. V I .
161. b. Il délivre Rome des Gaulois. V IL 328. b.
C AM IS , idoles’ des Japonnois, qui repréfentent les plus
illuftres feigneurs du Japon. IL 372. b.
C AM IS Â D E , attaque par furprife. Origine de ce mot.
II. 572. b.
C AM ISA R D S , calviniftes des Cevennes qui fe liguèrent
en 1688. Incertitudes fur l’étymologie de ce mot. Autres
camifards du commencement de ce fiecle. IL 372. b.
C AM M U S , (Ichthy.) poiffon des Moluques, Sa defcription
8c fes moeurs. Ufages qu’on en tire. Maniéré de le claffer,
Suppl. II. 149. a. ,
C AM O E N S , ( / e ) poëte portugais. Suppl. III. 821. b. D iverfes
particularités fur ce poëte. IX. 373. b. Remarques fur
fa vie 8c fon poëme intitulé la Lufiade. XII. 820. b.X, 393 -b.
C AM O M IL L E , caraéteres de ce genre de plante. Sa
culture. Qualités de celle qui eft d’ufage en médecine. Ses
propriétés, en décoétion, infufion, ou v in de camomille.
Diverfes maniérés d’en faire ufage. Huile de camomille. Eau
de camomille. II. 373. a.
Camomille, efpece de camomille, dite puante. X. 133. b.
C AM O U F L E T , donner un ( Art milit.) c’eft chercher à
étouffer le mineur ennemi dans fa galerie. Maniéré de donner
le camouflet , lorfime le mineur eft bien voifin. II. 373. a.
C AM O U R O , (Ichthy.) poiffon des Moluques. Sa defcription
8c fes moeurs. Maniéré de le claffer. Suppl. IL 149- b.
C AM P , dans l ’art militaire. C e qu’on entend par les tentes ,
CAM C AM 219
comment elles doivent être di&ofées. Camps des anciens,'-
ceux des Turcs. En quoi confifte la fureté du camp. Les
troupes doivent camper de maniéré à pouvoir fe raffembler
.promptement en ordre de bataille. C ’eft cet ordre qui doit
décider de celui du campement. L ’étendue de droite à gauche
des camps particuliers des bataillons 8c des efeadrons doit être
égale au front que ces troupes occupent en bataille. Ainfi
l’etendue du front de tout le camp eft égal au front de l’ordre
de bataille. IL 373. b. Remarques fur les intervalles qu’on
doit laiffer entre les camps des différentes troupes de l’armee.
Sentimens de différens auteurs fur -ces intervalles. Il doit
toujours y avoir devant tous les corps des bataillons 8c des
efeadrons un terrein libre, où l’armée puiffe fe mettre en
. Le bataille. Ibid. 374. . . . ï d. if..p. of. é. . d. u .c.ô. té-de
l’ennemi par une ligne droite felon l’ordre de b ataille, lorfque
le terrein le permet. C e qu’on place fur cette ligne. Sur quoi
eft déterminée fa profondeur. La fécondé ligne doit avoir
devant elle un terrein affez grand poùr fe mettre en bataille.
Eloignement du front debandiere de la premiere ligne à celui
de la fécondé. C e qu’il faut obferver lorfqu’on établit un
retranchement devant le front du camp. En quelles milices
tous les officiers fe fervent de tentes. En quelles autres les
officiers généraux peuvent loger dans des maifons. Les officiers
doivent *etre logés à côté des parties de l’armée qu’ils commandent.
Ibid. b. ' ..
Camp , ( Art milit. ) circonftances fur lesquelles on doit
fe régler pour affeoir un camp. Maximes générales fur le
campement des armées. i° . Connoiffance qu’on doit acquérir
du pays où l’on e ft, 8c du terrein qu’on doit occuper. Suppl.
IL 149. b. 20. Qualités du lieu qu’on doit choifir. 30. Etendue
du terrein. 40. Soin de conftruire le camp près des eaux, ou
de s’en procurer de bonnes par divers moyens. 3 °. Chofes
néceffaires à la vie des hommes 8c des chevaux, à portée
defquelles le „camp.doit- être confirait. 6°. Q u e le terrein ne
foit pas fujet à être inondé par des torrens 8c des déborde-
mens. 70. Utilité de fuivre toujours le même ordre dans les
càmpemens 8c dans les marches. 8°. Avant de camper, faire
mettre les troupes en bataille 8c placer les gardes. 90. Emplacement
de l’infanterie 8c de la cavalerie. Ibid. 130. a. xo°.
Etendue du terrein devant le camp. xx°. Communication
facile des différentes parties du camp. 12“. Emplacement de
i ’artillerie. 130. Quartier général. 140. Lieux où les vivres
doivent être parqués. 130. Hôpital ambulant. 160. Nécefiigé
de fe camper de maniéré qu’on puiffe fe porter en une marche
au camp qu’ôn doit prendre enfuitc. Ibid, b, »
Camp. Des camps des anciens Grecs. Suppl. III. 932. a.
D e s camps des Romains, IX. 633. a , b. Suppl. IV . 673. b.
674. a. IX. 6}6. a , b. 637. a. X. 309.a ,b . 312. a. Pourquoi
les anciens confultoient les entrailles des viétimes avant que
de fixer un càmp. V I . 328. a. Efpace d’un certain nombre
de piés que les Romains marquoient pour le campement des
troupes. XII. 236. a. Perche qui leur fervoit à mefurer un
camp. V II . 931. b. Pieux dont les Grecs 8c les Romains
fortifioient leurs camps. XII. 604. a. Quelle étoit la place du
général. V II . 330. <i. Celle du quefteur. XIII. 703. a. A qqi
appartenoit la garde du camp. X V II . 221. b. Préfet des camps
des Romains. Suppl. IV . 3 2.6. b.
Des camps des modernes. Choix du lieu ou doit camper
l’armée. V i l . 989. a. X V . 382. b. Devoirs du maréchal de
camp, lorfqu’il s’agit de marquer 8c d’établir un camp. X.
03. b. D e l’ufage des tentes dans les camps. X V I . 141. a.
Intervalle entre les lignes du camp. VII I. 838. a. Front de
bandiere. V II . 339. a. Par qui doit être faite la clôture du
camp. XII. 647. a. Places d’armes dans le camp. 672. a.
Pieces d’alarme à la tête du camp. I. 243. b. Circonvallation
autour du camp. III. 463. b. Quartier du r o i, ou quartier
général dans un camp : quartier d elà droite 8c de la gauche.
XIII. 686. a. Garde du camp. VII . 483. a. Pas de camp.
XII. 109. b. Rondes dans le camp pendant la nuit. Suppl.
IV . 678. b. Cavaliers envoyés pour reconnoitre les environs
d’un camp. IL 134. a. Abandonner le camp : diverfes
obfervations fur ce fujet. IV . 661. a , b. Sur l’art de
marquer le camp 8c d’en déterminer les proportions, voye^
C astramétation : voyer auffiles planches de l’art militaire,
vol. 1.
Camp de rafiemblernent, lorfqu’on doit agir offenfivement.
Quand on eft loin de l ’ennemi, on ne doit chercher dans
un tel camp , que la commodité de l’armée. Attention qu’on
doit y avoir aux mouvemens de l’ennemi. Fréquent exercice
des troupes. — Des camps de raffemblement lorfqu’on eft «à
portée de l’ennemi. D e leur choix dépendent prefque toujours
les fiiccès d’une c:ampagM. Princkraies maximes à obferver
dans cette forte de camps. Suppl. IL 130, b. i° . Se conformer
aux maximes gén<indes .du pays. 2e’. Pofition la plus avantageufe.
30. Etendu'e du c;amp. Maniéré de remplir le terrein.
4". Maniéré de caimper ■en plaine. 30. Dans un pays cou p é ,
où l’on ne peut camper régulieren-lent. 6°. Dans un pays de
montagnes. 70. M anierc de difpofet■ la cavalerie 8c de la foutenir.
8°. Différent:es difj:lofitions à l V-gavd defquelles il faut fe
régler fur le terrein. Ibid. 131.«. 90. Comment on doit camper
fur le bord d’une riviere ou d’un ruiffeau. io ° . Lorfque l’ennemi
eft fur l’autre bord. 1 1°. Reconnoitre les environs du
camp 8c les faire occuper felon leur importance. 1 20. Les
derrières du camp doivent être libres 8c ouverts aux v ivres.
130. Quartier général ; maniéré de le couvrir lorfqu’il eft à'
la tête de l’armée. 140. Q u e les mouvemens de l’ennemi ne;
pniffent vous obliger à quitter votre pofition. 15°. Vigilance
8c exaétitude.
Des camps de rafiemblernent dans la guerre défenfive. D u tems
8c de la maniéré de les dilpofer lorfqu’on eft loin de l’ennemi.
Maximes générales qui concernent ceux qui font près
de l’ennemi. Ibid. b. Maximes particulières. 1 °. Eviter autant
qu’on le peut dé camper en plaine. 20. D e l’étendue du
terrein. 30. Retranchement du camp. 40. Faire beaucoup de
communications. 30. Q u e le camp ne puiffe être enfilé ni
incommodé d’aucune part. 6°. Lorfqu’on eft couvert par une
riviere. 7 0. Reconnoitre les marais qui fe trouvent à la tête
ou fur les flancs. q8o° . D u cas où il y a dj .e s ■i noI nd1 at■io. ns à c. rai•n-.
dre. 90. Ne point camper l’une- des ailes derrière un marais
ou quelque autre obftacle. xo°. Emplaceirlent de l’artillerie.
i i °. Maniéré d’affurer fa retrai te. Ibid. 13 2. a. i2°. Précautions
lorfqu’il s’agit de fourrager. 13». Q a e Tennemi ne puiffe
fe mettre trop près de v o u s , fans s expofer à quelque é chec,
ni pénétrer plus lo in , fans être obligé de vous venir cherch
e r, 8c de combattre avec défavantage. 140. Choix d’un
camp qui empêche l’ennemi d’aller à ton bu t, 8c qui vous
mette à portée de le prévenir par-tout. 130. Obferver conti-;
nuellement l’ennemi. 160. Enlever à l’ennemi tous les avantages
qu’il pourroit trouver à v enir occuper le camp que vous
voulez quitter.
Camp de pafidge, dans la guerre offenfive, 8c dans la guerre
défenfive. Maximes concernant cette forte de camp.
Camp fiable. Ses d ivers objets fuivant qu’on agit offenfive-
«îent ou défenfivement. Ibid. b. Maniéré de, camper devant
une place dont on fait le fiege. Maximes félon lefquelles
l’armée d’obfervation doit camper. Maximes qu’on doit fuivre
en prenant un camp ftable dans quelque vue que ce foit.
Ibid. 13 3, a.
Camp retranché, efpace fortifié pour y renfermer un corps
de troupes, 8c le mettre à couvert des entreprifes de l’ennemi.
Dans quel but On conftruit ordinairement ces camps.-
En quoi confifte le retranchement. Dans quel cas il eft à
propos de conftruire ces camps. IL 373. a. Protection que
ces retranchemens doivent donner aux troupes. Ufage des
camps retranchés pour la cavalerie. U ne faut pas avoir trop
de camps femblabïes, parce que leur garde confommeroic.
trop’ d’hommes au préjudice du corps de l’armée. Ibid. b.
Camp retranché , i° . en campagne. Nécefiité de retrancher
toujours fon camp dans une guerre offenfive. Suppl. II. 133.
a. Utilités de cette précaution. Son importance dans la guerre
défenfive. Réglés fur la maniéré de fe retrancher dans un
pays de p laine, 8c dans un pays de bois 8c de montagnes-
Maniéré de couvrir un pays par des lignes, Ibid. b. 2°. Devant
une place. Q u el en eft le but. C e qu’on doit obferver en
conftruifant les lignes de circonvallation 8c de contrevallation
entre lefquelles on campe l’armée. Précaution à prendre au
lieu d’employer un tems confidérable à fe retrancher devant
une place. — L a meilleure façon dé couvrir un fie g e , eft
d’avoir une armée d’obfervation. Pofte qu’elle doit occuper.—
Réglés générales à obferver dans la conftruélion des camps
retranchés. Ibid. 134. a. 30. Sous une place. C e t article fait
partie de la guerre défenfive feulement. Objets que peut avoir
cette forte de camp. Réglés à fuivre en le conftruifant. Voye\'
dans l’article Camp retranché, de l’Encyclopédie, les obfervations
du marquis de Feuquieres fur cette maniéré de camper.
Ibid. b.
Camp-volant. Q u el eft le but des corps d’armée qui portent
ce nom. IL 376. a.
Camp - volant ; objets d’un tel camp dans la guerre offenfive
8c dans la défenfive. Maximes que doit obferver le général
qui le commande. Suppl. IL 134. b.
Camp prétorien. IL 376. a. '
Camp de paix 6* d’exercice. Son objet. Service .qu’on doit-y
faire. Son utilité. Suppl. IL 133. a.
Camp , (Comm. ) ce.que les Siamois 8c autres peuples des
Indes entendent par-là. IL 376. a.
C AM P A G N E , ( terme de guerre. ) T ems où les Allemands
8c les François ouvrent la campagne. C e qui doit décider de
l’ouverture de la campagne. II. 576. a.
Campagne , (A rt milit.) I. Objet d’une campagne : moyens
de le remplir. II. Pian général d’une campagne. Confidéra-
tions à faire pour l’établir avec prudence , dans la guerre
offenfive. Suppl. II. 133, a. Dans la guerre, d é fenfive, 8c
lorfqu’il s’agit de donner des fecours à un allié. Maniéré de
juger des forces d’une armée. Attention qu'il faut avoir à la
nature du. pays. L e commandement en chef ne doit être
confié qu’à un feul. Manière de faire fes préparatifs 8c d’ouvrir
la campagne. Nécefiité de fe concerter avec fes alliés. Ibid. b.