a73 C H A C H A
Chanfon lugubre en mage parmi eux. 430. a , b. Chanfon de
leurs moilTonneurs. IX. 393. a. Chanfon nuptiale. V . 818. a, b.
Chanfons à boire des Grecs: cérémonie qu’ils obfervoient en
chantant dans leurs feftins. X IV . 801. a. Chanfons en l’honneur
de Bacchus, appellèes thytnelèes. X V I . 310.«. Voye^ BACHIQUE.
Chanfons employées par certains peuples avant les
combats. Suppl. 1. 806. b. 8cc. Ibid. 934. a.
Chanfons modernes. Différence entre l’aria & la chanfon.
X III. 8 z6. a. Efpecc de vers propre à nos chanfons. X V II .
î6 o . a. Grâces qui doivent caraétérifer les chanfons érotiques,.
V . 900. a. Chanfons appelléeS vaudevilles. X V I . 861. b. 86a. a.
Sorte de chanfon nommée canevas. II. 397. a. Efpece de
chanfon appellée brunetle. Suppl. II. 74. a. Parodie. Ibid. IV .
2.4p. b. Romance. 675. a. Rondeau. 678. b. Des chanfons à
boire. Suppl. II. 730. b. 731 . a. Ibid. IV . 94. a.
C H A N T , ( Mufique ) différence entre la parole & léchant.
III. 140. b. Diverfes acceptions de ce mot. Inventer des chants
nouveaux n’appartient qu’à l’homme de génie, trouver de beaux
chants appartient à l’homme de goût. L e chant eft l’ame des
remieres expreflions du fentiment données par la nature,
a formation des mots fuccéda à ce premier langage. C e chant
naturel s’unit dans tous les pays avec les mots, mais il perd
alors une partie de fa force. On l’appelle accent. Il éft plus
ou moins marqué félon les climats. Lorfque les mots furent
t ro u vé s , les hommes qui avoient déjà le chant s’en fervi-
rent pour exprimer plus vivement le plaifir 8c la joie. Les
réglés fuivirent long-tems après. III. 14 1 . a. Ufages folem-
nels auxquels le chant fut appliqué. O n trouve l’ufage du
chant dans l’antiquité la plus reculée. Chants imitatifs. Ufage
des irtftrumens. Premiers chants connus chez les Juifs, dans
l’Egypte & dans la Grece. Les Grecs n’eurent point de
poéfie qui ne fut chantée. Les Latins ne chantèrent point
leur poéfie. Les inflexions de la vo ix des animaux font ün
v ra i chant. Ibid. b. Defcription d'un orgue qui au lieu de
tuyaux renfermoit des chats ,& . .dont les touches tiroient leurs
queues : cet orgue étoit joué par un ours. Danfe bizarre qui
accompagnoit ce jeu. Morceau de mufique où l’on entend
un choeur de grenouilles 8c une imitation de différens cris
d’oifeaux. Différences dans le chant mufical des peuples félon
les variétés de leur chant naturel, <5’c. La mufique inflru-
menfalc des différentes nations doit avoir néceffaitement
quelque air du pays où elle eft compofée. Mais ce qui eft
vraiment beau doit l’être par-tout. III. 142 . a . ,
C hant , ( Littér. Poéfie lyriq. ) ce n’eft pas la v é r ité , îliais
une reffemblance embellie que nous demandons aux arts.
C ’eft à nous donner mieux que la nature, que l’art s’engage
en l’imitant. To us les arts font pour cela une efpece de
p a â e avec Tante 8c les fens qu’ils, affeélent; ce paéle confifte
à demander des licences , 8c à p romettre des plaifirs, qu’ils
ne donneroient pas fans ces licences heureufes. Suppl. II. 320.
b. — Vo ilà fur quoi fe fonde la licence du chant, 8c pourquoi
il a été permis d’affocier la parole avec la mufique.
— Le drame, lyrique doit .donner lieu à ,une .expreflion
v iv e , mélodieufe oc variée. — C ’eft le mélangé des ombres
& des lumières qui fait le charme 8c la magie du poème
deftiné à être mis en chant. Ibid. 321. a. C e doit être l’ef-
quifle d’un tableau: le poète le compofe, le muficien l’a-
cheve. C ’eft au premier à ménager à l’autre les paffages du
clair - obfcur ; mais ces paffages ne doivent être ni trop
fréquens, ni trop rapides. — D u chant françois: p-^Nombre
«Tenais en divers genres, Ont prouvé que ni la fynta xe, ni
la p rofodie , ni les élémens de notre langue, ni fon génie ,
n’ètoient incompatibles avec une bonne mufique. — Mais
l’homme de lettres qui a pris la défenfe de notre langue,
contre celui qui vouloit lui interdire l’efpérance même d’av
o ir une mufique, a été trop loin en avançant que la mufique
eft indépendante des langues. Ibid. b. — Si notre langue
eft muficale, ce n’eft point parce que toutes les langues font
indifférentes à la m ufique, mais parce qu’elle a réellement de
la mélodie Sc du nombre, 8c que fes inflexions naturelles
font affez fenfibles pour fervir de modèle aux inflexions du
chant. — Un autre homme de lettres non moins éclairé , a
donné dans un excès contraire. Ibid. 32a. a. I l diftingue
deux fortes de mufique , favoir une mufique dé concert,
pour laquelle on doit choifir de beaux motifs, fuivre bien
fes chants, les phrafer exactement, 8c les rendre périodiques
; 8c une mufique de théâtre pour laquelle il ne fau t ,
félon cet auteur, avoir égard qu’aux paroles, 8c fe contenter
d’en renforcer l’expreflion par toutes les puiffances de l’art.
~ Réflexions par lefquelles cette diftinétion eft combattue,
& démontrée contraire aux réglés de l’art 8c du goût. Ibid. b.
Chant. L’imitation de la nature par le chant à dû être uné
des premières qui fe foit offerte à l’imagination. XII. 823.
b. Sources d’où léchant tire fa force efthétiqüe. Suppl. IV ,
643. a. Obfervation fur ceux qui ont appellé le chant le plus
fabuleux de tous les langages. XI. 495. a. XIL 824. *. Analogie
entre l'harmonie des vers 8c la mélodie du. chant. VIII.
53. a. Chants 8c danfes facrées en ufage chez tous les p eup
les , Sc dans tous les tems. IV . 623. a , b. 624. a. V ive s
impreflions que le chant fait fur les homines. XI, 495.
X. 903. a , b. Effet du chant fur la famé. Ibid. Ik î. 407. a. ...
Des charmes du chant. Suppl IV . 584. a y b. 583. b. Combien
la mufique inftrumentale eft. éloignée de l’énergie du
chant. X V . 348. b. Pourquoi il convient d’accompagner le
chant de quelque infiniment. I .7 7 . a. Effet de la reunion du
chant avec les iuftrumens. Suppl. Ill- 618. a. La danfe 8c lé
chant partagés entre deux aCteurs fur le théâtre des anciens,
IV . 686. b. D e l’expreflion que le chant doit avoir. V I . 313. a.
318. a , b. Suppl. IL 923. b. D u gefte qui doit accompagner
le chant. V I I . 652. b. Goût du chant. 770. b. Agréipens dans
le chant, voy. A grément. Chants appellés cantabiles. Suppl. IV .
2 x4. b. Chant exécuté avec propreté. Suppl. II. 539, a. D u
chant de l’aria. Suppl. I. 554. a , b. 555. a. D u chant 'des
caftrati, voye^ ce mot. Chevrottement dans le chant. Suppl.
II. 397. a. Pourquoi les Grecs chantoient ju fte , 8c nous chanr
tons faux. Suppl. III. 258. a. Sur le chant, voye^ Exécution
, Mélodie.
Chants lugubres, dans les funérailles des Romains. V I . 893. b.
Chant des anciens Germains, nommé bardit. II. j&. a. Chant
de viéloire. V . 808. a. Chant nuptial. 818, a ^ b. Pourquoi
Ton appelloit nome le chant des muficiens. V I. 894. a. Chant
magadifé dans la mufique grecque, Suppl; III. 830.'b. Sorte
de chanr appellé pavane. XIL 192, b. Chant françois: la lenteur
eft un de fes grands défauts : moyen d’y remédier. IV ,
631. b. Progrès que le chant fit fous Lulli. V I . 234. b. D é faut
des chants de ce muficien. V I. 3 x6. b.
D e la vo ix de chant. IV . 687. b. D e l’étendue de la voix.
V I . 46. a , b. Chant avec effort. V . 410. a. D u débit dans le
chant. IV . 65 1. b. 652. a.
Chant fiacre, Du chant dans le fervicé divin. D e ’Torigine
du chant dans le culte, IX. 598. b. D avid Tintroduifit parmi
les Hébreux. 596. b. Diverfes obfervations fur le chaut de>
l'office divin, XI. 413. a , b. Religieux qui obfervoient une
pfalmodie perpétuelle. I. 1O9. a. b. Chant de Y alleluia dans
Téglife. 281, a. L e chant des pfeaumes introduit en Occident
par S. Ambroife. I. 326. b. Chant grégorien. V II . 928. b.
Chant des antiennes, I. 500. b. Origine de la pfalmodie à
deux choeurs dans Téglife. V I . 212. b. D e l’ufage des profes
dans le fervice divin. XIII. 494. b. 493. a. Sur le chant facré ,
voye{Cantique 8c Plain-chant. Chant à quatre parties,
voyeç ÇoNTRE-POlNÏ.
Chant en i f on , ou chant égal, pfalmodie qui ne roule que
fur deux fons , 8c ne forme par conféquent qu’un feul intervalle.
Suppl. IL 3 23. a.
Chant fur le Vivre, plain-chant ou contre-point à quatre
parties, que leS muficiens compofent 8c chantent in-promptu
fur une feule. — C e chant demande beaucoup de feience,
d’habitude 8c d’oreille dans ceux qui l’exéciitent. Suppl. II. B *•
Chant , ( Littér. ) une des parties du poème épique.
D ’où vient cette divifion par chants. Diverfité d’intérêts que
peut caufer un même chant. En quoi paroît l’art du poète
dans la diftribution de fes chants: le Taffè pris pour exemple
en cela. Les Italiens ont plus droit que nous d’appellér
les parties de leurs poèmes épiques des chants. L’intérêt de-
vroit croître dans ie poème épique d’événement en événement
, de chants en chants jufqu’à la conclufion. III. 142. a.
C hant, ( Btlles-l ettr. ) pieces de notre ancienne poéfiél
Chant "royal. III. 142. a. Chant de mai. Chant nuptial.
Chant de joie. Chant paftoral. Chant de folie. Ibid. 143. a.
Chant. D u chant des o’iïèaux. X V I I . 432 .a , b. 433. a , b.
73 -5- ffa t
C H A N T A L , ( Sainte Françoife de ) lieu où elle paffa le
tems de fa viduité. Suppl. 1. 7 1 1 . a. Mariage de fa fille. Ibid.
C H A N T E A U , ( Jurifp. ) fignifiepart. ou partage. Sens de
cette maxime , le chanteau part le vilain, qui eft de la coutume
de la Marche. Article de la Coutume d’A uve rgne , où
il eft parlé du chanteau, & qui fert à expliquer le fens dé
ce mot, C e terme peut auffi. être pris pour painfièparè. III.
143. a. Coutumes àconfulter. Conclufion à tirer pour l’explication
delà maxime déjà citée. Ouvrages# confulter. Ibid. b.
Chanteau , terme de tailleur, terme de tonnelier. III. 14 3 .1.
CH A N T E L A G E , ( Jurifp. ) droit dû au feignéür pour la
vente du vin. O ù il en eft parlé. Autre cas dans lequel fe
payo itee droit. Arbalétriers exempts de charitelage par let-,
très de 1339- Recueil à confulter. III. 143 . b. ‘
CH A N T É L L E , ( Jurifp. ) taille perfonnelle en quelques
provinces. O rigine de ce nom! III. 143. b. La coutume d eBour-
bonnois parle d’un droit âppëllé les quatre deniers de chant elle.
Raifon que M. de Laurière donne de cette exprdfion. Ibid.
4CH AN TE -LO U P , édit de, V . 391. b.
CH ANTEPLEURÉ. (Archi't.) III. 144. fl.
C hantepleure , ( Tonnel. ) efpece d’enfonnoit. Sa defcription
8c fon ufage. III. 144. a.
C hante p leure , (fÉcon. rufi. ) candies qu’où adapte à
la campagne au .bas dès yaifl'eaux remplis de liqueur. 1IL
144. a.
C H A , C H A 279
CH AN TER 3 méthode par laquelle on apprend à chanter,
f i l 144 b. Obfervation, fi Ton devroit commencer à exer-
Wcer fa vo ix par les confonnances; Difficulté d’intonation
^ d u fa sa f i. On a fait un art du chant; mais il y a bien des
découvertes à faire fur la maniéré la plus facile de l'acquérir.
Sans fon fecOurs tous les hommes chantent. C ’eft de
toutes leurs aâions la plus familiers. Le chant eft une ex-
preffion propre, diftinéte de la parole. Perfonnes obligées par
état à exceller dans l’art de chanter. Ibid. b. L’opéra eft le
lieu d’où la médiocrité dans la maniéré de chanter devroit
être bannie ; mais'l’art eft cependant bien loin encore de
cette perfeïlion. Caraétere que doit avoir l’opéra > comme
poème qui doit être chanté. Ibid. 143. a.
Chanter-. Lieu deftiné chez les anciens-pour la répétition
de la mufique qui devoit être chantée fur le théâtre. XI.
^49 a , b. Pourquoi des perfonnes qui ont la v o ix agréable
tn parlant, l’ont défagréable en chantant, 8c au' contraire.
X V I I . 431. b. Etendue d’une v o ix qui chante fans s’efforcer.
4 4 6 , b. D e la v o ix des femmes dans le chant. Ibid. Chanter
à livre o u v e r t , Suppl. III. 766. fl. proprement. Suppl. IV .
33 9. a. Chanter fau x , caufe de ce défaut. V I . 442. a. Pourquoi
Ton chante ordinairement fur la fin des repas. X . 903.
b. Comment les anciens chantoient leurs poèmes. Suppl. IV .
5861 à: 389. b. Maître à chanter. Suppl. III. 833. a.
■ CH AN T E R E L L E , cliafle de la perdrix au filet 8c à la
Chanterelle, vol. III. des pl. article Chajfe, pi. 13 .
CH AN T E R R E S , poètes provençaux. XII. 840. a , b. V o y .
T roubadours; ’
CH A N T E U R , chanteufe. Chanteurs récitans 8c choriltes.
Chanteurs diftingués par la partie qu’ils exécutent. Différence
entre les premiers chanteurs 8c les doubles. III. 143. fl. Comment
eft eompofé actuellement l’opéra de Paris. Eloge du
chanteur Jéliote 8c de la chanteufe Fel. Les chanteurs 8c
chanteufes de l’opéra ne dérogent point. GhantèUrs 8c chan-
teufes ordinaires de la mufique du roi. Bonté de Louis X IV
pour les muficiens, 8c pour les caftrati de fa chapelle. Ibid. b.
• Chanteurs d’hymnes. VII I. 397. a.
• C H A N T IE R , diverfes acceptions de ce mot. III. 143.b.
CHANTIER, {Marine) Heu qu’on entend par-là. Ce qu’il
faut faire pour bien mettre la quille fur le chantier. Chantier
dans Un arfenal. Ibid. 146. a.
Chantier. Différence entre attelier, boutique, chantier 8c
imagafin. I. 839. b. Ghahrier de charpenterie , vol. I I des
pianch. Charpenterie, pl. I. Chantier de marine , vo l. V I I
des pl. Marine, pl. 8. Terrein creufé dans un chantier de-
conftruélion , • pour tirer les vaiffeaux à terre. II. 348. ^.
Chantier de menuiferie, vol-. V I I . des pl. Menuiferie en bati-
mens, pl. 1 .
Chantier, en terme de menuifier 8c charpentier. — En
terme de marchand de bois, de marchand de v in , de con-
ftruéleur de trains > de marchand de blé. III. 146; a.
• Chantier à commettre. ( Corderie ) Defcription. Façon de parler
à laquelle ces diverfes acceptions du mot chantier ont
donné lieu. 111. 146. a.
CH A N T IL L I , ftatue du connétable de Montmorenci à
Châiitilli. II. 442. b. Fêtes données à Chantilli-, loirs du facre
de Louis X V . 393. b.
C H A N T R E , les chantres "de îa mufique des chapitres
font fournis au grand chantre, Muficiens qui s’offenfent du
nom de chantre. M oquerie réciproque des chantres romains,
& de ceux de Charlemagne, en faveur defquels prononça
l ’empereur. O n ôitchantre en poéfie, pour dire poète. III. 146. b.
C hantre, (ju r ifp .) Conciles qui en parlent. Fondions
d’un chantre. III. 146. b. Ses armes. Voye\ planche 14 du
blafon, vo l. II. Nom qu’on lui donne. Jurifduftion, de chantre
dans le chapitre de Téglife dé Paris. Arrêt pour les cm
rés contre le chantre, au fujet des écoles de charité. D ivers
degrés dé cette dignité félon lès églifes. Ibid. 147. a.
Chantre, premier chantre des églifes. XIII. 268. <7-. Bâton
de chantre. II. 144. a.
CH A N V R E , ( Bôtan. ) caractères de ce genre de plaiite.
Chanvre fauvage. Ghanvre domeftique. Chanvre à fruits,
chanvre à fleurs. III. 147. a. Sa defcription. Climat 8c qualité
des terres qui conviennent au chanvre; Engrais des
chenevieres. Ibid. b. Culture de cette plante. Ibid. 148. a.
Caraétere auquel on reconnoît que le chanvre qui rte porte
point de graine, doit être arraché, ce qui arrive vers le
commencement d’août. Maniéré de 1’arracher, de le dépo-
fer 8c de le fécher. Bottes de chanvre qu’on porte au rou-
to ir , ( defcription de ce lieu ) pour le rouir. Maniéré de le
rouir. Ibid. b. Obfervations fur cette opération. Récolte de
l ’autre efpece de chanvre que nous appelions chanvre femelle ,
parce qu’il porte graine. C e qu’on pratique en certains pays
pour achever la maturité du çhenevis. Ibid. 149. a. Ufage
de Tinftrument appellé égrugeoir. Enfuite on porte le chanv
re au routoir pour y fouftrir la même préparation que lé
chanvre mâle. Opération de le fécher. Opération de le tiller.
Ce lle de le broyer. Ibid. b. Defcription du hâloir , 8c du
travail qui s’y fait : après lequel on porte le chanvre à la
broie. Defcription de cet infiniment. Maniéré de s’en fervir.
Ibid. 130; et. Il faut plus ou moins rouir le chanvre felori
Tufage auquel on le deftine; Gaufes qui doivent concourir
pour avoir de la filaffe fine. Examen qu’il faut faire des ballots
de chanvre lorfqu’ôn. l'achete. Ibid. b. Queues de chanv
re j comment elles font faites , comment elles doivent
être f pour être bien conditionnées. Ibid. 131. a. Avantages
8c défavantages des deux pratiques dont ort a parlé , l’une
de tiller , l’autre de broyer. Couleur que doit avoir le chanvre,
I l vaut mieux encore s’attacher à fon odeur qu’à fa couleur,
Différence de bonté entre les Brins plats 8c les ronds.
Ibïd\ b. Autres obfervations fur la qualité que doivent avoir
les chanvres pour être bons. Ibid. 132, a. Précautions à prendre
pour conferver les chanvres dans les màgafins fans aucun
rifque. Ibid. b. Continuation de la préparation du chanvre*
Celle que doivent lui donner les efpadeurs dès que le chanv
re eft dans leur attelier. L e débarraffer des petites parcelles
de chenevottes qui y retient, &c. Séparer les unes des autres
, lés fibres longitudinales q u i, par leur union , forment
des efpeces de rubans : méthodes indiquées pour cela. D e f cription
de l’attelier des efpadeurs. Ibid. 133. a. Opération
d’efpader. Ibid. b. Defcription de l’attelier des peigneurs;
Ibid. 1,34. a. Leurs opérations fur le chanvre. Ibid. b. Q uel-
qu’habile que foit un peigneur , jamais le milieu des poignées
ne fera auffi bien affiné que les extrémités ; parce qu’il n’eft
pas poffible que le milieu paffe auffi fréquemment 8c auffi
parfaitement fur le peigne. Fers ou frottoirs que M . Duhamel
a inventés pour remédier à cet inconvénient. Defcription
de ces machines 8c de leur ufage. Ibid. 133. b. Diftinélion
du premier brin 8c du fécond brin que tirent les peigneurs.
Comment on prépare le fécond brin. Celui-ci eft beaucoup
moins parfait que le premier. Ibid. 136. a. Défauts des cordages
faits du fécond brin. Ufage qu’on fait des étoupes. O n
examihe fi Ton doit tirer peu ou beaucoup du p remier brin*
Ibid. b. D e la maniéré de faire ce qu’011 appelle lés ceintures
Ou peignons. Quantité de chanvre qu’un peigneur peut
préparer par jour. I l ne faut le peigner qu’àmefure qu’on
en a befoin pour faire le fil. Ibid. 137. b.
Chanvre, obfervations fur l’opération de femer le chanv
re , III. 289. a. fur le terrein où on le feme 8c les labours
qu’il exige. Ibid, a , b. Maniéré de le fécher, III. 8. a-. Fofle
où l’on met pourrir le chanvre : différentes maniérés de lé
touir. X IV . 328. b. 8CC.409. a. Infeftion qu’il donne aux eaux
où on Ta fait rouir. 329. a , b. Outil à préparer les chanvres *
appellé feran : fon ufage. X V . 781 a. Tiller lé èhanvré, XVI*
3-29. b. Tillotte pour brifer le chanvre. 332. à. Maniéré de le
brifer au moyen de la broie. II. 446. b. 447; a. D e la filaffe dé
chanvre. V I . 791 . b. C e qu’on entend par queue de chanvre
ou filaffe brute. II. 447. fl. Efpader le chanvre i préparation
qu’on donne à la filaffe après avoir été broyée. V . 932. £. Opé-1
ration de peigner le chanvre. XII. 243. a. M oucherle chanvre*
terme de corderie. X. 7 7 7 . a. Poflibilité de faire du papier
avec la filaffe de chanvre. XI. 847. a. Encouragemens à per-
fetftionner les apprêts des chanvres du B.erry. V I , 793. a.
Efpece de chanvre qu’on tire én Suède de la tige du hoùblbn *
maniéré de le tirer. VII I. 3 22. a. Efpece dé chanvre d’Amérique
appellé pite. XII. 662. a. Chanvre des Indes. II. 59. a*
Chanvre nommé bangi. Voyef ce mot. .....................
Chanvre , ( Mat. médic. ) ufage 8c propriété de fa fe-
ïnence. Çataplafmes de femence 8c feuilles ècrafées. III .
137, a. Q ualité empoifonnante de l’eau où Ton a fait rouir
le chanvre. Ufage de Thuile du chenevis. A'uteurs où Ton
trouve des émulfions décrites fous le nom à'emulfio cannabina-.
Ibid, b .
Chanvre , fes effets fur les affe&ions de Tame, Suppl. I. 792.'
b. fur le fperme. Ibid, a, _
C H A O L O G IE , hiftoire du chaos. Celle d’Orphée, Celle
du dofteur Burner. III. 137. b.
C H A O N IE , ( Géogr.) faute à corriger dans cet article de
l’Encyclopédie, Suppl. II. 323. a,
C H A O S , pere de Térebe 8c de la n u it , félon les poètes;
C e que les anciens philofophes ont entendu par ce nom. Ils
regardoient la création comme une idée contradiéloire. III*
r 37. a . Peuples, philofophes, naturaliftes, &c. qui ont regardé
le chaos comme é ternel, le premier des principes de Tunij
vers. Il n’eft pas impoflîble que cette idée du cahos n’ait été
tirée de Ce que dit Moïfe du premier état du monde qu’il
repréfente comme n’ayant été d’abord qu’une maffe informe,
&c. L e cahos de Moïfe renfermoit dans fon fein toutes les
natures déjà déterminées, 8c leur affortiment ménagé par la
main du Tout-Puiffant enfanta bientôt l’univers avec fes
beautés. Ibid, 138. a. Syftême de Whifton fur la formation
du monde, combattu. Préférence que nous devons donner
à la phyfique de Moïfe fur les fyftêmes des philofophes*
Variations des philofophes dans leurs principes fur Torigine
de l’univers. Ibid. b. Comment nous devons entendre le récit
de Moïfe fur la création. T o u s les peuples parodient avoir tiré
de la même fource que nous l’idée qu’ils ont eue d’un état de
ténèbres $c de confiuion antérieur à l’arrangement du monde*