É l C H A C H A
dînent le fond de l ’aine de toutes les pièces eft arrondi. Avantage
de cet àrrondiffement. Ibid. 64. a.
Chambres, dans les canons de fufil. Suppl. II. 831. />.
Chambre ou fourneau , où fe met “la pondre d’une mine.
Obfervations pour que la poudre agiffe efficacement dans ia
mine. Détennination de la grandeur du fourneau. Combien
de livres contient un pié cubique de poudre. -Forme de la
chambre. III. 64. a. Maniéré de déterminer un cube qui
tienne telle quantité de poudre qu’on - voudra. Table pour
la charge des mines, fuivant M. de Vauban, dans laquelle on
trouve la mefure des chambres des mines déterminée à la
quantité de poudre qu’elles doivent contenir, & à la hauteur
des terres du rempart, au-deffus des chambres. Ibid. b.
Chambre, cylindre. Enfoncement cylindrique dans le mortier.
Autres formes de chambres pour le mortier. III. 6 3. a.
Chambre, ( Marèchall. ) vuide qu’on pratique dans une
•felle de cheva l, &c. lorfqu’il eft b leffé, &c. III. 63. a.
CHAMBRE,.(Manufafl. en toiles coton> ) intervalle compris
entre deux lames du peigne. III. 63. a.
Chambre , ( Verrerie) Ouvertures pratiquées dans les murailles
du four , &c. III. 63. a.
Chambre , ( Vitrier) III. 65. a.
Chambre, ( Chaft'c) piege qu’on tend aux loups , &c.
Defcription de ce piege. III. 6 5. a.
Chambre , { Marin Cureau de la ) fa patrie, fes ouvrages:
•IX. 882. a. .-C : - . ‘
CHAMBRE, ( François Illarrhart de la) fes obfervations fur
•les déifies. IV . 7 74. a , b. Réglés de critique pour l’intelligence
d e l’écriture-fainte. V I . 762. a , b'. '
Chambres , ( Géogr.anc. ) peuples anciens de la Germanie
inférieure. Leurs divers changement. III. 43. a.
CHAMBRÉE de foldats. Uftenfiles dont elle doit être
pourvue.XIII. 8.b.
CHAMBRERIE , ancienne juftice attachée à l'office de
chambrier de France, & à la maifon de Bourbon , qui poffé-
doit cét office. Sa fuppreffion. III. 65. b.
Chambrcrie, office dans certaines églifes collégiales , & dans
quelques m onafteres.III. 65. b.
CHAMBRIER de France, ( grand ) dignité de cet officier.
Ses fonctions. Il tenoit fa charge à fief & hommage du roi.
Maifon royale qui poffédôit cette charge. III. 65. b. Sa fuppreffion
en i f 45. Ibid. 66. a.
Chambrier, dans quelques églifes & monafteres. Autres noms
qu’on donne à cet officier. III. 66. a. ■
CHAMBRIERE & fon martinet , efpece de chandelier à
l’ufage des charrons, &c. III. 65. a.
Chambrière, fouet dont on fe fert dans les maneges.III. 66. a.
CH AM CH U , efpece de liqueur que font les Chinois. VIII.
3.44. b.
CH AM E , ( Conchyliol.') coquillage. Ses autres noms. III.
C6. a.
CH AM E AU , ( Zoolog. ) animal quadrupède ruminant.
Comment on en diftingue les efpeces. Chameau à deux
boffes. Chameau à une boffe, appelle dromadaire. Trois efpeces
de chameaux en Afrique. III. 66. a. Defcription des
chameaux à une boffe. Chûte du poil des chameaux, ufage
qu’on en fait. Nourriture des chameaux. Ibid. b. Caufe &
effets de l’amaigriffement des chameaux en voyage. Leur
fobriété dans le manger & dans le boire. L e froid funefte à
ces animaux. Leur utilité en Afie & en Afrique. Leur force
Sc. leur vîteffe. Comment on les charge. Ils deviennent furieux
lorfqu’ils-font en rut. Tems du rut. Portée de la femelle. On
coupe les mâles pour les rendre plus forts. On ne les charge
qu’à trois ou quatre ans. III. 67. a. Comment on les paillé.
Utilité de leur fumier. Maniéré de gouverner leur marche.
Durée de leur v ie. Ibid. b.
Chameau. En quoi cet animal eft diffèrent des autres animaux
qui ruminent, par la difpofition de-fes dents. IV . 837.
b. Pourquoi lès chameaux peuvent long-tems fe paffer de
boire. X lV . 434. b. X V . 306. b. Effet de la mufique fur c e s .
animaux. X. 905. a. Efpece de chameau appellé pacos , en
Amérique. X L 737. b.
Chameau , ( Matière mèdic. ) III. 6 j . b.
Chameau, figurofymboliqiie, X V . 733^ a.
C hameau, ( Blafon) meuble de l’écu. Signification de
cette figure. Chameau emmufelé. Suppl. II. 315. a.
Chameau de Ceram , ( Ichthy. ) poiffon des Moluques. Sa
defcription & fes moeurs. Ses qualités & ufages. 2e efpece
kamel-vifch. Sa defcription. Maniéré de claffer ceS deux efpe-
ces. Suppl. II. 3-15. a..
Chameau , ( Marine) machine inventée à Amfterdam en
1688 , par laquelle on enleve un vaiffeau à la hauteur de 5
à 6 piés , 6»c. Defcription de cette machine. Son ufage. III.
6 7 . bi
CH AME LÉE , ( Botan. ) laurier de S. Antoine:Suppl. II.
a. Ses noms en différentes langues. Etymologie du mot
fhamelée. Garaétere générique de cette plante. Sa defcription.
Sa Culture. Ibid. b.Voyeç fur fa claffification, SupplAI.487. a, b.
CHAMFREIN,lignification de ce mot en 'arehitefture .,
inenuiferie , horlogerie, jardinage, manege, ferrurerie. IIL
68. a.
Chamfrein , terme de manege', voye[ Face. V I . 337. b.
Cliamfrein, arme défenfive , anciennement en ufage pour
les chevaux. I. 688. b. 689. a. Vous en trouverez la figure dans
•les planches de l’Armurier, vol. I.
C H AM IC O , ( .Botan.) graine qui croît au Pérou.- Vertu
merveilleufe qu’on lui attribue. III. 68. a.
CH AM O IS , ( Zoologie) quadrupède ruminant, du genre
des chevres. Defcription de cet animal. III. 68. a. Celui dont
Un a donné la defcription dans les mémoires de l’académie
royale des fciences. L ieux où on v oit les chamois par troupes.
Leur nourriture, leur agilité. Ibid. b.
Chamois. Il n’eft pas une efpece de chevre, comme le penfe
M. de Buffon. Suppl. II. 606. b. Elpece de chamois, nommé
corine. Ibid, a , b.
C hamois , ( Mat. mèdic. ) les propriétés attribuées au
fang, fu i f , foie , fiel & fiente de chamois , font communes
avec celles des mêmes matières tirées des animaux dé la
même claffe. Son ægagropile ou béçoard germanique. — III. 69.
a. Voyeç Boule de chamois. II. 361. b. ' ■ •
Chamois , ( Art méchah. ) utilité de fa peau. O n la contrefait
avec les peaux de boucs , &c. III. 69. a.
CHAMOISEUR. On ne fépare point ici le travail du
chamoifeur de celui du inégiffier , voyeç dans le vol. II. des
planch. celles qui fe rapportent à cet art. Détail de ce travail
dans toutes fes circonftances. Soin qu’il faut avoir des peaux
quand on les a achetées. Trempage & lavage. III. 69. a.
D u retalage des peaux. O n les met en chaux. Ibid. b. On les
met en pile. On les déchauffene. Autres opérations ; celle
de dépeler , Ibid. 70 .a . de jetter les cuirets en plains, de les
rincer de chaux. O n les effleure : après q u o iI on les met à
l’eau: Ibid. b. Travail fur le chevalet a v e c le fer à éeharner.
Façons de fleur & façons de chair. Opération du foulon.
Celle de donner l’huile. Ibid. 7 1 . a. On continue la foule &
les vents alternativement-jufqu’à huit vents. On met les
peaux en échauffe. On les remue. Leffive des peaux , après
quoi on les tord avec la bille. Defcription de la bille. Ibid. b.
Dégraiffage. Ou ouvre les peaux fur un inftrument appellé
paliffon. Defcription du paliffon fimple. On pare à la lunette.
Defcription des paroirs, Ibid. 72. a. & de la lunette. S’il
refte de l’eau quand on met les peaux en échauffe, fi elles
font mal paffées , c’eft autant de gâté. Ufage qu’on fait du
dégras. O n ne fe fert plus d’ocre. C e qu’il faut obfervèr par
rapport aux peaux de ..boucs , de chevres , de chamois, de
biches, de cerfs, quand elles font revenues du foulon , &
qu’elles ont fouftert l’échauffe. Opération du râmaillage. C e
qui fuit cette opération. Des vents & des foulés, félon la
force des peaux. Ibid. b. Attention dans l’emplette des peaux,
qu’elles ne foient point coutelées. Prix qu’on paie au foulon.
Tyrannie qu’exercent le tanneurs fiir les chamoifeurs & le s
bouchers. Apprêt des peaux de caftor. Divers ufages des
peaux travaillées par les chamoifeurs. Inconvéniens en vendant
unepeau forte avec une foible. Ibid. 73. a. Différence entre
le mégiffier & le chamoifeur. Manoeuvr-e du premier. Ibid.
b. Précautions qu’a prifes la police contre la corruption de
l’a i r , occafionnée par le travail dont on, vient de parler.
Ibid. 74. b.
C H AM O S , ( Myth. ) idole des Moabites. Autres divinités
avec lefquelles les mythologiftes l’ont confondue. Salomon
lui éleva des autels par complaifance pour une de fes maî-
treffes. III. 74. b.
CH AM O U N I , glacier de Chamouni en Savoie. VII.'
692. b.
CH AM P , plufieurs chaipps forment la pieçe d e 'te r r e ;
plufieurs pièces forment un territoire. Champ feprerid en
général pour la campagne. Exemple tiré d’iin poète. III.
75- a -
Champ, ( Agricult. ) des différentes fortes de champs ou
terres à b lé , voye^ T erre. Proportion entre les châmjps &
les prairies dans un domaine bien monté. Suppl. I. 326. b.
D e la culture des champs: voye% les articles particuliers*des
différentes opérations de cette culture, & des plantes qu’on
y cultive. D e la quantité de femence néceffairè pour ènfe-
mencer un champ d’une grandeur déterminée. X IV . 942. a.
D e la maniéré de l’enfemencer. Ibid, a , b. Diverfes productions
que les Anglois font porter alternativement à leurs
champs. IV . 363. br Sur l’alternative dans la culture des
champs , voye^ Suppl. I. 323. a , b. — 329. b. Suppl.ll. 871.
a , b. Utilité des arrofemens pour convertir les terres à différens
ufages. Suppl. II. 186. b: Des mauvaifes herbes des
champs & des moyens de les extirper. VIII. 148. b. A vantages
de la clôture des champs. Suppl. IL 468- b. Foffé autour
d’un champ. V II . 209. a , b. — Viye{ T erre , ( Àgric. )
C hamp, ( Hift. anc. ) lieu ouvert dans la campagne , fréquenté
pour certains exercices , fpeétacles où affemblées.
Grand nombre de cès places à- Rome. Campanus agonius.
Champ d’Agrippa. Champ Brutieri. Le CaudetànusLLe Celi-
montanus. VEfquilinus : ufages auxquels on le deftina. Le
C H A
Ficulmus. Campus Flora : exercices qu’on y pratiquoit. -Jeûx
' floraux. III- 73. a- Campus Horatiorum. Campus îovis. Le
Lanatarius. Campus Martialis. Campus Martius : fà confécra-
tion au dieu Mars : ufage qu’on en faifoit : fon étendue. Dans
quel tems il fut enfermé dans la ville. Nombreufes ftatues qui
le décoroient. Ses autres ornemens. Son obélifque relevé par
les foins de Benoît X IV . Chofes remarquables qu’il compre-
noit. Campus Martius minor. Ibid. b.
Champ de Mars, partie de cette place appellée ovilia ou
fepta. XI. 709. a. Lieu élevé dans le champ de Mars d’où
l’on haranguoit le peuple. X V . 639. a .
Campus ottavius. Campus pecuarius. Campus rediculi. Campus
fceleratus. Campus tergeminorum. Campus vaticanus. Campus
viminalis. III. 76. b.
Champ de Mars, ou de Mai. Affemblée générale de la
nation françoife que le roi convoquoit tous les ans , &ç.
Origine du nom. D ons annuels ou royaux qu’on payoit alors
au roi. Les eccléfiaftiques fournis à ce trib u t , ainfi que quelques
monafteres. Sous la fécondé race on tint ces affemblées
deux fois l’an. Sous la troifieme elles prirent le nom de parlement
, d'états généraux. III. 76. a. C e même ufage d’affem-
blées annuelles établi chez les anciens Anglois. Ibid. b.
Champ de Mars , bu de M a i , affemblées de la nation françoife.
V I . 21 .b. Exercices militaires que les foldats y faifoient.
'2.39. b.
Champs élyfées. V . 332. b.
Champ clos. III. 76. b.
Champ de bataille. III. 76; b.
C hamp , ( Blafon ) fond de l’écu. Origine de ce nom. Ordre
.à obferver en blafonnant un écu. Émail du champ, ou fem-
blable à celui d’un champ. Suppl. II. 313. b.
Champ. Origine de l’ulage de ce mot en blafon. III. 76. b.
Champ dans les armoiries. Suppl. II. 743. a. Champ éman-
ché. 796. b i Voye^ÊCU. Champ d’ime médaille. X. 239. b.
Champ d’une lunette. La grandeur du, champ nuit fouvent
à la netteté des objets^ Comment on y remédie. III. 76. b.
C hamp , en terme d’orfevre en grôfferie. En terme de
menuiferie. III. 76. b.
C hamp , ( Peinture , Haute-lijfe , &c. ) fynonyme à étendue.
III. 76. b. Quelques perfonnes ont donné une autre acception
à ce terme : ils ont dit qu’un corps étoit de champ à un
au tre , quand celui-ci étoit p lacé derrière.... C e terme fe ref-
traint quelquefois à une feule partie d’un tableau, d’une ta-
pifferie , &c. Explication du terme être de champ , en menuife
rie , charpenterie, horlogerie. III. 77. a.
Champ befiale, dans la coutume d’Acqs. III. 77. a.
CH AM P A C AM , ( Bot. ) arbre des Indes orientales. Réflexion
fur les prétendues vertus qu’on lui attribue. III.
C h a m p a c am , arbre du Malabar. Ses différens noms.
Suppl. U. 315 .b> Defcription , culture , qualités & ufages de
cet arbre. Ibid. 316. a. Erreurs de Linnæus fur le champaçam.
Maniéré de le claffer. Autres efpeces de champacam. Ibid. b.
■ Voye[ C h am p e .
Champacam, plante parafite qui croît fur cet arbre. Suppl.
II. 483. h.
CH AM P A D A , arbre qui croît au Malaque. Defcription
de l’arbre & de fon fruit. Les habitans du pays l’aiment parce
qu’il échauffe & entête. III. 77. d.
CH AM P A G N E , ( Géogr. ) étendue de cette province. Ses
bornes. Ses rivières. Sa divifion. Produirions naturelles & de
l’art. C araâere des Champenois. La Champagne eft à la France
ce que la Béotie étoit à la G rece. Poètes nés dans l’une & dans
l ’autre. III 7 7 s "
> Champagne, vins de. X V I I . 291. a , b. L e projet d’un canal
d’arrofement dans cette province. Suppl. III. 190. a.
C hampagne , Ç Droit de ) droit que les auditeurs des
comptes prenoient fur les baux à ferme des domaines de
Champagne, pour être payés aux préfidens, maîtres & auditeurs,
valeur en argent. III. 77. a.
Champagne, (Droit de) cour de Champagne. VIII.894. b. Pairs
de Champagne. XI. 766. a. Chartre de Champagne. III. 220. b.
Chancellerie de^ comtes de Champagne. III. 1x3 .a , b. Chancelier
de Champagne. 92. a. Grands-jours des comtes de
Champagne. VII. 833. b. Entre-cours entre les feigneurs de
Champagne & de Bar. V . 729. a , b. La nobleffe utérine
reconnue en Champagne. XI. 180. a , b. Foires de Champagne
& de B r ie , voye^ Foire.
Champagne ,point de (Blafon ) Suppl.IV . 394. b. 4? 1. b.
Champagne, (Teinture) cercle de fer , &c. Son ufage.
n i . 78. b. b
Champs
. 3 1 6,'b,^
Champagne , ( Philippe de ) peintre. V . 320. «. ••....
CH AMPANE , ( Marine ) bâtiment en ufage, .au, Japon.
Defcriptidn.il ne peut naviger dans la haute mer. III. 78 a
, CHAMPANELLES , grands finges fort reffemblans ,à
1 homme. On en a trouvé à Bornéo. Les Indiens les nomment
Ourang-outang. III. 78. a.
C H A
C H AM P A R T , redevance qui confifte en une portion de
fruits , &c. Etym. du mot.. Autres noms qu’on lui donne. C e
droit a lieu en differentes provinces. Coutumes qui en font
mention. Trois fortes de champart. III. 78; a. Le plus anciefi
réglement fur le droit de champart. C e que les établiffemens
de faint Louis difent de ce droit. C e qu’en difent Philippe
V I dans un mandement de 1331 , le roi Jean dans des let>-
très de 1 3 6 1 , Charles V I 1393’ Ufage qui s’obferve pré-
fentement par rapport à ee droit. Autre droit fur les vignes,
femblable au champart. Ibid. b. Q u el eft le droit de champart
dans les pays de droit écrit- La dixme fe perçoit avant ce
droit. Maxime des pays edutumiers que le champart n’eft pas
Vraiment feigneurial, à moins qu’il ne tienne lieu du cenSs
Et dans ceux de droit é c r it , il n’eft feigneurial que quand il
eft ,oint au cens. Prérogatives du champart feigneurial. Q u o - ■BBS u n B H B i fournis à 'c e .
droit. IbüL 79. a. L e champart fe prend chaque année dans
w n s n i
dépouillé. Tems ou le feigneur doit comparoître. Le cliam-
part feigneuria1 & qui tient lieu du cens eft imprefcriptiblei
1 refeription de celui de. Dauphmé appellé vingtain. Ouvrages
a confulter. Ibid, b,
Champart, droit de champart appellé cinquième. III a<-7
: CH AM P A R T AG E , fccond ,‘dVoit de : cW m p a r t 'd is S
coutume de Mantes. III, 79 ,4 . E iim ioH l eoiififte. Ouvtaees
a confulter.^Ibid. So. a, . . °
CHAMPARTERESSE , ( Grange ) poffeffeurs d’héritage
obhges de p orterie champart e n la grange champarteréffe du
feigneur. Ouvrages à Confulter; Dame ehampartereffe. I IL
xrv. ,prenare
-----, . .. j t eft en ufage. III. 8o. a.'
CH AM P E , ( Botan. ) nom javanois d’une efpece de chant-'
pacam. Ses différens noms. Caratteres qui diftinguent cette:
plante. Suppl. II. 316. b. Sa culture & fes qualités. D iv e r s
ufages qu’on en retire. Ibid. 3 x 7^ . A utres efpeces de champacam
dites cambang, biru , cubane , copattum. Leur defcription.
Lieux où elles croiffent. Leurs qualités & ufages. Claffi-:
fication de c es p la 11 tes. Ibid. b. \
CH AM P E A U X , ( Guillaume d es) philofophe fcholaftiquej
X IV . 7 7 1 . a. ' - ,
CH AM P Ê T R E , voyei Rustique. Danfes champêtres. IV .
623, b. : .
CH AM P IG N O N , ( Hift. nat. ) Néron appelloit les cham-i
pignons le ragoût des dieux. Négligence des phyficiens à en
examiner la nature. Utilité de cette connoiffance.' Compa-*
raifon des champignons aux lychens. III/ 8.0. b. Auteurs qui
fe font perfuadés que les champignons étoient , ou des maladies
des plantes fur lefquelles ils croiffoient , 011 des expan-,
fions de quelques fibres de plantes.pourries, ou des produc-'
rions caufées par la fermentation de: certains fucs. Toutes ces:
idées fe détruifent par l’examen .de leur fubftance , de leu r
organifation, &c. Exiftence àpperçue de leur femence. Obfer-'
varions qui ne permettent pas de douter qu’ils ne foient de.
véritables, plantes. Ibid. 8 ï. b. Caraéteres effentiels des champignons.
D eux ferions générales des plantes fongueufes ; les
tychens & les champignons. Subdivifion des champignons.:
Ceux qui ne portent que des graines , ceux qui ont des graines*
& des fleurs. Hiftoire botanique des champignons , projettée
par M. de, Juffieu , mais ;qu’il n’a: pas exécutée. C e qu’on a'
raconté de. ,1a groffeur prodigieufe de quelques champignons,
doit être mis au rang des fables. Champignons diftingués en-
nuifibles , & en bons à manger. Ibid. b. Defcription du cham- ,
pignon:- ofdinaire. Lieux ou il vient. Maniéré d’élever des
champignons de couchés..Ibid. 82. a. A qui on doit la décou-!
verte.de l’origine de cette .plante dans le crotin .du cheval..
Il n’eft-point néceffaire de l’arrofer avec de la lavure de
champignon. Ibid. b. Champignons produits d’une bien étrange-
manière. Le, bois du peuplier a la vertù d’en produire beaucoup
, de même què les .collines dont on a brûlé le chaume
ou les landes. O n peut encore élever des champignons en'
plaine campagne. Lieux de la campagne où croiffent les bons.-
Ibid. 8 p .a. Càrafteres diftinâife.des bons & des mauvais;
Leur analyfe. Elle rend fort fufpeéle leur nature , même
celle qui eft réputée bienfaifante. Danger d’en faire ufage:
Symptômes que caufent jè s ‘mauvais. Ibid. b. L ’odeur de
quelques-uns eft même. dàngereufe. Champignons qui ont
caufe la folie. A quoi l’on peut attribuer cette propriété vé-
néneufe. Çojnment on prétend la corriger. Remedes à employer
s’il; arrivoit qu’on eût mangé des champignons em-
poifpnnés, Ibid, b: .
Champignon , pierre qui a la propriété dé produire des!
champignons, V I I . 373. b. Différentes efpeces de champignons.
appellées oreille de Judas. XI. 620. b. Vefce-de-lonp;
X V I I ; 190. b.[ Sa qualité malfaifame. Ibid. Agaric de chêne.
I. 166. A , b. Agaric de m éléfe. X. 314. fl. Moufferon.-X.
824. 4 . Morille. 713. a , b. Truffe. XVI., 723. J. Champi