i3° A V O
de la primitive églife fe faïfoient le dimanche. I. 881. a-
Femmes qui dès le quatrième ficelé recueilloient les aumônes
pour les prifonniers. C e que reçoit un prêtre pour remplir
quelque fon&ion particulière eft à titre d'aumône. Les dons
faits aux églifes font des aumônes ; fes miniftres n’en font
que les économes. Terres appellées tenurcs en aumônes*
Aumônes fieffées. Aumônes des charrues en A ng lete rre ./^, b.
Aumône, fecours qüe les Athéniens donnoient à ceux
d'entre leurs pauvres qui avoient bien mérité de la patrie.
X I I I . <36. b. Humanité des anciens envers les véritables
pauvres. X. 331. b. Infpefteur des aumônes chez les anciens
Grecs. V . 899. b. Dans la plupart des facrifices, les anciens
réfervoient une- portion de la viétime a ceux qui ne pouvoient
travailler. VIII, 93. b. Les aumônes chez les Juifs fàifoient
une paMie effentiefie de la fanélification des fêtes 8c du fabbat.
X lV f f io ô . b. 607. a. Soin des pauvres recommandé dans la
lo i de Moïfe. XII. 209. a. Bel exemple d’aumône exercée
par un patriarche de Conftantinople envers les indigens de
toute religion. X IV . 852. a. Tablettes où l’on v o it un article
des aumônes de nos rois. X V . 808. *. Les Marguilliers
croient autrefois adminiftrateurs des aumônes. X . 101. a.
Diftinéfion entre franche aumône & pure aumône. V II . 283.
a. V I I I . 578. b. Aumône fieffée. V I . 699. b. Réfer voir général
des aumônes, d’où devroient partir les diftributions particulières.
Vin. 294. a. Aumônes des Turcs. X V I I . 680. a.
AUM O N IE R , grand, ( Hifl. mod. ) officier de la couronne
de France. Ses fondions, fa jurifdiélion. I. 881. b.
Premier grand-aumonier. Grand ou lord-aumonier en Angleterre.
Ses officiers fubalternes. Aumôniers de marine, dans
un régiment. Ibid. 882. a.
A UM O N T , (AT. le duc d’ ) fon goût pour les fpe&acles
8c les fêtes. V I. 582. b. 584. b.
AUM U S SE , vêtement de tête & d’épaules dont on fe
fervoit anciennement en France. Divers changemens qui lui
font arrivés. Q u i font ceux qui s’en fervent aujourd’hui. 1. 882. a.
A U N A G E , ( Comm. ) réglemens 8c ufages fur le bon
aunage. I. 882. a.
Aunage, pouce-évent dans l’aunage. V I . 138. b. XHI. 186.
k Bénéfice d’aunage. II. 203. a. Table du bordereau d’aunage.
II. 334. b.
AU N E , ( Comm.') mefures étrangères avec lefquelles l’aune
de France a du rapport. Aune Angloife 8c celle de Flandre.
Aune de Paris. Aunes ferrées 8c marquées dont les négocians
doivent fe fervir. Réduction des aunes de plufieurs lieux. I.
882. b.
Aune de Paris, fon rapport avec la verge angloife. X V I I .
663. a. Aune métallique. V II . 638. b.
A U N É E , ( Botan. ) plante. Ses propriétés. Son analyfe.
Onguent d’aunée. V in d’aunée. Ses propriétés. I. 883. a.
A u n ÊE , ( Mat. médtc. ) erreur à corriger dans cet article
de l’Encyclopédie. Analyfe .de la racine de cette plante.
Suppl. I. 713. a.
Aunèe. M. Geoffroy penfe quç l’aunée eft une racine fort
approchante du coftus. IV . 299. b. Sur l ’aunée, voye^ Hele-
nium. VII I. 99. a.
Enula campana, conferve d’aunée. IV . 43. a.
A U N E U R , ( Comm. ) officier commis pour vifiter les aunes
des marchands. Office des auneurs à Londres. Communauté
à Paris de cinquante jurés auneurs, vifiteurs de toile. I. 882.
j . Il y a auffi douze auneurs de draps 8c autres étoffes de
laine. Auneurs établis dans les lieux des fabriques du Royaume.
Ibid. b.
A V O C E T A , ( Omithol. ) efpece d’oifeau. Sa defeription.
Pays où on le trouve. I . 883. b.
Avoceta, defeription de cet oifeau. V o l. V I . des planch.
Régné animal, pl. 39-
A V O G A S S E , ( Géogr. ) life{ Av OGASIE dans cet article
de l’Encyclopédie.
A V O IN E , (B o t.) caraéteres de ce genre de plante. On
diftingue la fauvage 8c la cultivée. Folle avoine. Avo ine des
Canadiens. Propriété de la rouge 8c de la blanche. Culture
de cette plante. I. 884. a. Son rapport. Maniéré de la confer-
v er. D e la vente de l’avoine. Son ulage. Son analyfe. Ses
propriétés en médecine. Ibid. b.
Avoine, article fur cette plante. Suppl. IV . 411 .b . 412. a.
Pour remettre un champ en pré naturel dans les pays à
b led , l’avoine convient mieux que tout autre grain. Suppl. I.
328. a , b. Soins que le laboureur doit prendre de l’avoine,
foit pour la préferver du mélange des mauvaifes graines,
foit pour la conferver. VII. 248. 9. b. Ufage de la houille
pour fa culture. VIII. 324. b. A vo ine javellée. 470. b. Avoine
fpontanèe, nommée fromental. Suppl. III. 150. a. Minot
d ’avoine. X: 338. a. Pain d’avoine. XI. 749. b. Boiffeau
d’avoine. II. 310. b. Farine d’avoine. V I I . 971 . a. Suppl. III.
3. b. D e l’avoine confidéree comme nourriture des chevaux.
V I I . 248. — 9. b. 249. b. Mal qu’elle fait au poulain: Suppl. III.
294. a. Ge lée d’avoine. V U . 343. a. Redevance feigneüriale
appellée chien d'avoine. III. 332. b.
A V O IR , pojféderi différence. XJIL 162. aK
A U R
A V O R T É , bled, ÇEcon. ruflique) caraéleres aufqüèls on
le reconnoît. Suppl. I. 7Ï9 . b.
A V O R T EM E N T , ( Médec. ) fes caufes. Symptômes qui le
précèdent. Dans quels cas il eft dangereux. Traitement qu’il
exige, I. 883. a.
Avortement, terme des groffeffes fufceptible d’avortement.
V I . 444. b. V I I . 960. b. In)estions dans la matrice après les
fauffes-couches, lorfqu’il y refte des portions de l’arrierc-
faix. VIII. 730. a. Remede contre l’avortement. IX. 121. b.
Remedes contre les indifpofitions caufées par le relâchement
de l’utérus après l’avortement. X V I I . 338. a. Obfervation,
fur l’avortement procuré par la plante appellée fabinc. X I \ .
461. a , b. La matière de l’avortement en traitée aux articles
Fausse-couche, V I . 430. b. 8c Faux-germe.443. b. 8cc.
A vortement, ( Med. lég.) incertitude fur le ternie de
l’avortement. Etymologie du mot. On ne doit point regarder
comme avortement la naiffance d’un foetus qui a acquis fa
perfeélion 8c fon aptitude à v iv r e , à quelque terme qu’il
naiffe. Mais d’un autre cô té , il ne faut point mettre au rang
des avortons un foetus qui ayant le terme preferit, auroit le
malheur d’être foible Semai conftitué. Suppl. I. 713. a. Il
faut remarquer auffi qu’on ne peut s’empêcher de foupçonner
les meres d’un foetus de quatre ou cinq mois après le mariage
, qui furvit à l’accouchement. Une femme qui furvit
à fon mari p eu t , au bout de huit ou neu f mois après fa
mort, mettre au jour un enfant infirme, exténué; ce ne
feroit donc pas une raifon de mettre fa naiffance au rang des
avortemens, 8c de douter de fa légitimité. Différentes eau les
qui peuvent nuire au parfait développement du foetus, 8c en
faire varier les formes , Ibid. b. 8c le vicier. Signes de l’avortement,
tirés de l’infpeélion de la mere morte ou vivante.
Ibid. 7 16 . a. D e l ’examen du foetus 8c de la connoiffance
des chofes qui ont précédé ou fuivi. Ibid. b. Examen des cas
où l’on a prétendu qu’il éroit permis d’exciter l'avortement.
Ibid. 7x7. a. Danger de le procurer par aucun moyen. Ibid-, b.
Examen de la queftion fi le foetus ayant atteint le neuvième
mois, 8c ne pouvant fortir vivant par la mauvaife conformation
de la mere, ou les inconvéniens de fa fituation, il eft
permis de le tirer dans l’utérus, 8c de le fortir par pièces, dans
le dcffein.de conferver la mere. Peine portée par les loix contre
ceux qui excitent l’avortement par des cailles violentes. Ibid.
718.«. Réfutation du fentiment de Zacchias qui prétend que
l’animation du foetus met obftacle aux avortemens. En quels
cas l’avortement fe fait fans hémorrhagie. Signes auxquels on
reconnoît qu’il a été p rocuré par des moyens v iolens, quoique
fans hémorrhagie. Ibid. b. Signes de la mort de l’enfant
dans le cours de la grofîeffe. Réflexions fur les moyens
fuperftitieux qui ont été employés pour caufer l’avortement.
Examen des vertus réelles de quelques fubftances qui paffent
pour abortives. Ibid. 719. a. Gaufes d’une autre efpece donc
l’aftion eft plus évidente. Confidérations à faire, lorfqu’on
recherche la caufe d’un avortement. Ibid. b.
A V O R T O N , traité fur le baptême des avortons. I. 883-/7.
A V R A N C H IN , ( Géogr. ) contrée de France en baffe Normandie.
Ses bornes 8c fon étendue. Ses produirions. Ses principales
rivières. Suppl. 1. 720. a.
A U R A T , (d ’ ) obfervations fur ce favant. IX. 346. b.
AU R E A-A LEX AN D R IN A , ( Pharm.) opiate, ou antidote
renommé par les anciens. Origine de fon nom. Propriétés
qu’on lui attribue. C e qu’on en doit penfer. I. 883. h.
A U R E L IA , loi. IX. 633. a, b. V o ie Aurélienne. III. 273. b.
XV II . 419. b.
AURE LIAN U S , ( Coelius) médecin. X. 281. b.
A U R E L IEN , ( Hifl. rom. ) hiftoire du régné de cet empereur.
Suppl. I. 720. a.
Aurèlien, obfervations fur cet empereur. X V . 227. b. Il
prend la ville de Palmyre. X I. 801. a , b. Il confulte les livres
fibyllins. X V . 139. a. Cirque d’Aurélien. III. 476. b.
A U R E L IU S , Pons. XIII. 7 1 . a.
AURELIUS P R O BU S , ( Hifl. rom. ) empereur romain.’
Principaux événemens de fon régné. Suppl. 1. 721. a.
A U R E O LU S , {Hifl.rom.) général de l’armée d’Ulirie fous
Gallien , proclame empereur par fes foldats. — Claudius le.
fait affaffiner. Suppl. I. 72 1. a.
AUR ICU L AIR E . ( Anat. Méd. ) Nerfs auriculaires. VII I.
264. b.Suppl. IV . 38. a , b. 39. a , A Vers auriculaires. XVII . 43. a.
A V R IL , origine de ce mot. Signes où le foleil fe trouve
dans ce mois. I . 886. a.
A v r il, mois du calendrier romain. Suppl. II. x 19. Fête que
les Romains célébroient le 3 avril. VII . 128. a. Travaux du
laboureur dans ce mois. 1. 186. b. Orneinens ou âgréinens des
bofquets en ce mois. Suppl. II. 24. a. Poiffon d’avril. Suppl. IV .
465. A
 U R IO L E , c’eft le nom d’un roi 8c non d’un royaume -
comme le dit l’Encyclopédie. Paffage tiré du voya ge de
Pyrard, où il eft parlé de ce roi. Suppl. I. 721. a. '
A U R IS P A , (Jean) fa patrie, fes ouvrages. XI. 233. A
AU R IV IL L IU S , ( Samuel) phyfiologifte. Suppl. IV . 361. A
AU R O N E ,. (iù>f<7rt. ) genre de plante peu différente de
A U S 1 y
Tabfynthe. Tro is éfpeees d’auroae en xifage en médecine.
| 886. A Foyei Santoline.
Auront-, efoeces de plantes de ce nom. Suppl* 1. 362. a.
A U R O N IT IS , voyei Iturée. |
A U R O R E boréale. C e phénomène n’a pas été inconnu aux
anciens. Ouvrage de M. de Mairan fur cette matière. D ivers
noms que les anciens ont donné à ce phénomène, félon fes
diverfes apparences. I. 886. b. I l eft très-fréquent dans les
pays du nord, mais très-rare dans le midi de l ’Europe. Deux
efpeces d’aurores boréales ; celles qui ont une lumière douce
& tranquille, & celles dont la lumière eft refpiendiffahte.
Variations qu’on y obferve. Ibid. 887. a. Durée de ce phénomène.
Plufieurs philofophes croient que la matière de
•l’aurore boréale eft dans notre atmoffiliere. Raifons fur lefquelles
ils fe fondent. Ibid* A On ne iauroit déterminer avec
certitude la nature de cette matière. E lle fo r t , félon quelques
phyficiens, de quelque région feptentrionale de fa terre.
Pourquoi il s’en eft évaporé de nos jours une plus grande abondance
qu’auparavant, Ibid. 888. a. M. de Mairan attribue ces
aurores à une atmofphere folaire. Lumières feinblabl;s, vues
vers d’autres points de l’horizon que le nord. Deux repré-
-fentations d’aurores boréales dans les planches de l ’Encyclopédie.
Defeription que donne M. de Maupertuis des aurores
boréales qui paroiffent l’hiver en Laponie. Ibidi b. Sentiment
de M . Lemonnier fur la formation des aurores boréales. Ibid.
889. a.
A urore boréale, (Phyflq. Météorol.) rapport de cette lumière
a v e c réle&ricité. Suppl. I. 72 1 . a. T able des aurores boréales
depuis l’année 394 jufqu’à l’année 1731. Ibid* A
Aurore boréale fréquente en Laponie. Suppl. III. 706. a.
Hypothefe de M. Halley fur ce phénomène. IX. 860. A Phénomène
auquel il paroît que les aurores boréales ont donné
lieu dans la Calabre & dans la Grèce. Suppl. III. 9. A 10. a.
Repréfentation de deux aurores boréales. V . vol. des planch,
article phyfunte. pl. 1. Aurores auftrales. Suppl. III. 10. A
A U R Ô R E , ( Myth.) déeffe du paganifme. C e que la fable
nous en raconte. I. 889. a.
Aurore, comment les anciens reprèfentoient cette divinité.
VII I. 89x. A Amours de Tithon 8c de l’Aurore. X V I .
336. a , A . ■ t
A urore , ( teinture ) comment les teinturiers font cette
couleur. I. 889- A
 U R U M M U S ICUM , ( Chym.it ) étain fublimé par le
mercure & rendu de couleur d’or. Comment on le fait. Maniéré
de faire Yargentum muficum. I. 889. a.
A USBO UR G , ( ConfeJJion d ’ ) expofé de cetre confef-
fion. I. 890. a. Les Luthériens n’adhérerent pas conftam-
m-nt à tous fes articles. Elle avoit été publiée en plufieurs
maniérés 8c avec des différences confidérables. Elle renfer-
moit plufieurs équivoques &. obfcurités. Ibid. b.
A usbourg , fleuve qui arrofe cette v ille au couchant.
X V I I . 308. a. 398. a. de l’évêque^ d’Ausbourg. IV . 68, a.
Confeifion d’Ausbourg. Voyeç Luthéranifme.
A U SO N E , ( Decius magnus ) poète & grammairien. Lieu
de l’Agenois où l’on croit qu’il avoit une maifon de campagne.
Suppl. III. 63. A
A U S P IC E , ( Hifl. anc. ) efpece d’augure ou de divination
par le chant & le v o l des oifeaux. Son inventeur. I.
890. a. Etym. du mot. Oifeaux de préfage. Mots confticrès
par les aufpices. Diftinâion de Yaufpice 8c de \‘augure.
Ibid. 891. A
A uspices , obfervation des aufpices pour la conftruc-
tion d’un temple. X V I . 63. a. Ceux qu’on droit des poulets
îaerés. X III. 203. a. Aufpice appelle tripudium. X V I . 660. b.
AUSSIERES, ( Corderie) cordages Amples qui n’ont été
commis qu’une fo is , &c. Maniéré de fabriquer les auffieres à
trois torons 8c à quatre torons. I. 891. a. b. Auffiores à cinq
& à fix torons. M. Duhamel prétend qu’il eft avantageux de
multiplier les torons des auffieres. Auffieres en queue de rat.
Maniéré de les ourdir. Ibid. 892. a , b. 8c de les commettre.
Ibid. A
Auffieres , forte de corde. IV . 203. a. 217. a. 218. a.
2,30. A 233. A Auffieres en queue de rat. 237. a, Gros cordage
de ce nom, qui fert à touer un vaiffeau ou à le remorquer.
VIII. 39. A
A U S T E R E , Sévere, rude. ( Synon. ) différence entre ces
mots. 1. 892. A
AUSTÉRITÉS , quelles font les auftérités auxquelles le
Chriftianifnie veut nous foumettre. V I . 371. a. A Abus des
auftérités coipôrelles. XI. 601. a.
AU STR AL . Des terres auftrales. X V I . 180. a. T e rre auf-
trale du S. Efprit. Te rre auftrale propre. Ibid. a. A-Mer auf-
trale. X. 363. a. Glaces obfervees dans cette mer. 688. A.
Etoiles auftrales. Suppl. IV . 914. b. ■
A U S T R A S IE , (Géogr.) pays quecomprenoit cet ancien
royaume. Succeffion de fes rois. Changemens qu’il fubit.
A ustrasie, partie de l’ancienne Lombardie. X I, 118. a.
D u royaume d’Auftrafie. Suppl. IV . 33. A
A U ST R EG U E S , (H ifl. mod.) juges ou arbitres d e va it
îefquels les princes d’Allemagne, bat droit de portât certaines
caufes. 1. 892. A Etym. du mot. Leuf fo n â io a eft de
pacifier les différends. Comment on a recours à eux. Gomment
les parties plaident devant eux. Tous les membres de
l’Empire n’ont pas le droit d’auftregues. Les auftregues ne
connoiffent point des grandes affaires. Ibid* %at. A
AU SW ÎST ERN , ( Hifl. nat. ) mine dépendante. I, 893.
A U T A N T , ( Grarnm. ) remarques grammaticales fur
d ’autant, d’autant que , d’autant mieux que. III. 873. a.
A U T E L , autels des Juifs. Autels des Romains. I. 893. a.
Autels des d ieux célèftes, terreftres & infernaux , félon Ser-
vius. Les G recs diftinguoient deux fortes d’autels ; l ’un pour
les dieux -, l’autre pour les héros. A u commencement les autels
étoient portatifs : ils étoient communément dans les
temples. Tro is autels dans les grands temples de l’ancienne
Rome. O n juroit par les autels. I l s fervoient d’afyle. Evéne-
mens en mémoire defquels on élevoit des autels. Autels ait
milieu d e là campagne, dont il eft parlé dans l’écriture. Ibid,
b. Ceu x du temple de Salomon. C ’étoit viole r la loi que
d’offrir des facrifices en tout autre endroit que fur ces autels.
Autel parmi les chrétiens catholiques. C eux de la première
églife. Dans les premiers fiecles il n’y en avoit qu’un dans
chaque églife : leur multiplication. Conftru&ion 8c forme des
autels des chrétiens. Conlécration des autels. Ibid. 894. a*
Autel , (H ifl. des relig.y étymologie de ce mot, L ’orig:ne
des autels remonte à la plus haute antiquité. Matière 8c forme
des premiers que .les hommes ont érigés. Suppl. I. 722. A
Comment on les perfeftionna dans la fuite. Différentes fortes
d’autels. Les plus élevés étoient confacrés aux dieux du ciel.
Ii y en avoit de portatifs pour certaines folemnités. Différens
lieux où l’on en conftruilc.it. A utels proferits par Moïfe. Cérémonies
que les païens célébroient auprès des autels. Ibid.
723. a. D e s arbres plantés à l’entour. O n croyait que les d ieux
réndoient dans leurs ftatues 8c dans leurs autels. Sermens
prêtés en face des autels. Ori fanélifioit les feftins, on répti-
moit la débauche , en mettant un autel dans les falles de
feftins. Autels les plus redoutés. Obfervation fur celui qui fut
élevé en l’honneur d’H ercule dans la campagne, où Rome
dans la fuite fut bâtie. Refpeft qu’on avoit pour celui que
l’imagination avoit placé parmi les conftellations. Ouvrage à
confulter. Autels antiques repréfentés dans les planches d’an*
tiquités du Supplément. Ibid. A
A u te l, efpece d’autel qu’élevoient les peuples du Nord.
X V . 333. A Trois autels principaux érigés dans les temples
des païens. X V I . 66. a, Autel au dieu inconnu dont parle S .
Paul. XII. 484. A Confécration des autels par l ’onélion. X I.
473. A Rachat des autels. XIII. 742. A Ufages du mot autel,
dans le nouveau teftament 8c parmi lès chrédens, X V ,
799- b•
Autel de Prothefe, chez les Grecs modernes. Voye^ Pro-
thefe.
Autel-, fens figuré dans lequel ce mot eft pris dans l’hiftoire
eccléfiaftique. I. 894. a.
A U T E L S , ( Guillaume des ) poète. Suppl. II. 369. A
A U T E U IL , école d‘ ( Epicurèifm, modem. ) V , 78.3. A
A U T E U R , étym. du mot. Auteur pris dans le fens d’inventeur.
I. 894. b.
A uteur, (Littérature) diftinélion des auteurs en différentes
claffes. Auteuf original.
Auteur, différence entre auteur 8c écrivain. V . 372. a.
Obfervation utile à tout auteur qui veut donner à fes ouvrages
un charme éternel. V . 637. d. 647.% c. Des caractères
qui diftinguent les auteurs. II. 668. a , A Auteurs qui
plaifent davantage. V II . 763. a. Pourquoi le ftyle de certains
auteurs a moins vieilli que celui de leurs contemporains.
Suppl. II, 784. a. D e la maniéré propre à chaque auteur.
Suppl. IV . 340. a. R éflexion fur les effets de là coutume
8c de l'habitude chez quelques auteurs. IV . 41 1. a. Gomment
il eft arrivé que quelques auteurs ont infpiré l’amour des
vertus qu’ils n’avoient pas. V . 321. b. Qualité qui diftingue
les grands écrivains des médiocres. 323. A Rien ne peint fi
bien la vie 8c le caraélere d’un auteur que fes pièces fugitives.
V II . 360, a. D u dr.oit d’un auteur fur fon ouvrage.
V . 146. a , b. 147. a. Abus réfultant de ïa publication des
ouvrages d’un auteur après fa mort. 396. A État des
auteurs qui attendent l’approbation du cenfeür. II. 819.
a. Avantages que retireroit la _ république .des lettres , fi
les auteurs blanchis dans de favantes v e ille s , daignoient
préfider aux effais des jeunes g en s , 8c les guider dans
la carrière. IV . 497. <*• Influence des bons auteurs fur
le langage de la nation. X V II . 317. a -, A Principaux auteurs
françois du dernier fiecle, I. xxij. 8c du fiecle où nous
vivons. I. xxxij. Auteurs critiques. IV . 489. A Ces auteurs
comparés aux chauderons de Dodone. III. 234. a. Auteurs
qui fe proftituent. XIII. 302.. a. Auteurs plagiaires. XII.
679. a , b. 680. a. — Auteurs fcrupuleux. X IV . o lÿ .a . Voyeç
les articles écrivain, livre, ouvrages.
Auteurs clajfiques , III. 307. Suppl. II. 433. A Auteurs
grecs 8c latins qui ont montré le plus d’urbanité dans leurs