i7i B I G
B IEN FA IT , fervice, o g c e ,{ Synon. ) XI. 413. a. Économie
fage qui devroit toujours régler les hommes dans la
difpenfation de leurs bienfaits. V i l . 574. a , b.
B IE N F A IT E U R S , leur indifcrétion. V III. 684. a.
B IE N H E U R EU X , fens de ce mot en théologie. Etat de
l’ame jufte au premier inftant où elle jouira de la vue de
D ieu. Bienheureux ; ceux que l’églife déclare tels. Bienheureux
en morale. Différence entre heureux & bienheureux. H.
BIEN SÉ AN C E , dans un fens moral 8c dans un fens phy-
^ B ienséaIvce , convenance , (’ Gram/n. ) I V . x 60. i . Partie de
la mufique des Grecs concernant les bienteances. Suppl. III.
933. b. ,
Bienséances , ( Belles-lettr. ) différence entre ce qu on
appelle bienféances & convenances dans l’imitation poétique.
— C e n’eft pas le progrès des moeurs, majs^ le progrès
du g o û t , de la culture d’efprit, de la politeffe d’un peuple ,
qui décide des bienféances. — C e ne fut qu’à l'époque du
C id , qu’on parut devenir délicat fur les bienféances, 8c ce
fut l ’envie qui infpira d’abord cette délicateffe. Suppl. I 888. b.
BIE N V E IL LAN C E , ( Morale) la fociété lui doit fes liens
les plus doux & les plus forts. Il n’eft perfonne qui n’en
porte 1 en fon coeur les femences. Ceux qui l’excitent le plus
font les héros infortunés. II. 2.45. b.
Bienveillance confidérée comme principe des loix naturelles.
XI. 46. b. Voyeç Philantropie.
Bienveillance , p réfent volontaire que les fujets en Angleterre
font à leur fouverain. En France on appelle ce fecours
don gratuit. Dons gratuits du clergé 8c des p rovinces d’états.
WÊÈÊÊBk • .
BIERE, efpece de boiffon forte faite avec des grains farineux.
Origine fabuleufe de la biere. O n convient que l’ufage
de la biere vient d’Égypte. II. 245- b- Deux fortes de biere
chez les Égyptiens, (1ithum 8c cartni. Elle ne tarda pas à être
connue dans les Gaules, 8c de-là dans les provinces du Nord.
Elle fut connue autrefois en Grèce. L es Efpagnols en bu-
voient au tems de Polybe. Ibid.. 2.46. a.
Biere , defeription du lieu où l’on fait la biere. II. 400.
a , b. IV . 584. a. Méthode à fuivre pour braffer la biere ,
félon la façon de Paris. II. 400. a , b. & c . Lieu où l’on fait
fécher le grain pour la biere. X V I . 4.65. b. Ufage du treffle
de marais pour la biere, à la place du houblon.. 576. a.
Comment on macéré le malt, on le fait germer & fermenter.
Obfervations fur le négoce du malt & de la biere en Angleterre.
IX. 949. a , b. Méthode pour faire la biere avec le
malt. X V I i . 293. a. Des bennes 8c mauvaifes qualités que
le houblon donne à la biere. VII I. 3 22. a. Comment pn rétablit
les petites bieres qui fe font, aigries. X V II . 297. a. La
biere dans laquelle on a mis une grande quantité de houblon
eft plus enivrante que les autres. 681. b. Châtaignes
qui feroient propres à fournir une bonne biere. III. 240. b.
Levure de biere.IX. 450. a ,b . Suppl. III. 738. a. Pourquoi
on en met dans les pièces de biere. Ibid. V inaigre de biere.
3 0*3. a.
Différentes efpeces de bieres. Celles que les Polonois font
avec la plante appellée berce. II. 206. b. Efpece de biere appellée
pectermann. X II. 239. a. Biere des Chinois nommée
tarafum. X V . 903. a. Efpece de. biere appellée aile, I. 212. b.
Biere des Turcs appellée bofa. II. 389. b. V>ye£ Brasserie.
BIERNBURG. {Géogr.) Obfervations fur cet article de
l'Encyclopédie. Suppl.1. 889. a.
BIE VRE , caftor d’Europe : en quoi il différé de celui du
Canada. II. 7 *53. b.
B IF F E R , effaçer, raturer, rayer. ( Synon. ) V . 403. b.
B IG AM É , ( Droit cation ) qui a été marié deux fois. Les
bigames ne peuvent être promus aux ordres facrés. Autres
fortes de bigames. II. 246. b.
B IG AM IE , ( Jurifp.) poffefiîon de deux femmes vivantes.
Châtiment des bigames chez les Romains, 8c anciennement
en France. Autre fens de ce terme. Bigamie réelle &
interprétative. Q u i font ceux que S. Jérôme , S. Ambroife 8c
S. AugulHn ont qualifiés de ce nom. Autres fortes de bigamies.
II. 246. b.
Bigamie de Lantech. X . 106. b. XII. 936. b. 937. b. 938. b.
B ÏG A R A U T IE R , efpece de cerifier. IL 844. b.
BIGARRÉS , habits : eccléfiaftiques 8c religieux qui portaient
de tels habits. II. 93. a.
B IG A R RU R E , diverfité, variété, différence, ce qui diftingue
ces mots. II. 247. a.
B IG EN , ( Géogr. ) correftion à faire dans cet article de
l’Encyclopédie. Suppl. 1. 889. a.
BIGN ET , forte de pâtifferie. Maniéré de la faire. II. 247.
a. Bignets d’abricots. Ibid. b. Voyeç ce dernier mot.
B1G N I , ( Conchyl.) efpece de pourpre. Naturaliftes qui en
ont donné la figure. D efeription de la coquille. Lieux où elle
fe trouve. Maniéré de la claffer. Suppl. I. 889. a.
B IG N O N , ( Jérome ) fon ouvrage fur les formules romaines:
für les formules de Marculfe: VU . 184. b.
B I L
Bignon , ( Jean-Paul) fes foins à enrichir la bibliothèque
du roi. II. 239.b. 240. b.
B IG N O N E , ( Botan. ) noms de cette plante en différentes
langues. Son caraétere générique. Enumération de fes
efpeces, diftinguées en dures, Suppl. I. 889. a. demi-dures,
& en bignones à ferres chaudes. Ibid. b. Obfervations fur
chacune de ces efpeces, fur les caraéleres qui les diftinguent;
les lieux d’où elles font originaires, leur culture, leurs ufages.
Ibid. 890. ' ■ ■ ' u r
B IG O IS , ( Myth.) fibylle étrufque. On lui attribnoit ini
livre fur l’art d’interpréter les éclairs. Suppl. I. 891. a.
B IG O R N E , ( Art inéchan. ) c’eft tantôt la partie d’une
enclume, tantôt une enclume dont le corps eft long & menu-
Defeription 8c ufage de ces outils. Defeription de toutes
celles dont on fe fert en divers métiers. IL 247. b.
Bigorne, outil dont il eft parié. V . 629. a , b. X V I I . 788. a.
829. a. vol. VII I. des planch. Orfévre-groffier, pl. 10. Foye^
les planches de Taillanderie , vol. IX. fur la maniéré de faire
les bigornes, pl. 2.
B IG O T , nom qu’on donnoit à une perfonne opiniâtrement
attachée à une opinion. Etymologie du mot. Pourquoi les
Normands fuient appellès bigots, félon Canulen. B igo t , fyno-
nyme dfc fa u x dévot. II. 248. a.
Big o t , (Guillaume) anecdote fur ce favant. IX. 308. a.
B IH O R E A U , ( Ornithol. ) defeription de cet oifeau. IL
348 .*. .
B I J O U , compofition dont on fait dans les Indes orientales
des bijoux de toute elpece. X V . 561. a. Bijoux fourrés.
V II . 233. b.
Bijou de Caftres, efpece de pierre. VIII. 421, a.
B IJO U T IE R , différence entre m etteur.en oeuvre 8c bijoutier.
X .4 73 . a- Quelques détails fur le travail de cet artifte.
Ouvrages à griffe. V IL 945. b. Maniéré de monter une tabatière
, X. 685. a. X V . 792. de fouder des bijoux. X V . 388. b.
Opération d’épailler. V . 743. b. Maniéré de polir les ouvrages
de bijouterie. XII. 914. b. — Compas à . quart de cercle
des bijoutiers. III. 758. a. Grattoir. V I I . 864. a , b. Voye^ les
planches du bijoutier, vol. VIII.
B IL A K , {Botan.) efpece d’arbre. Suppl. I. 865. a.
B IL A N , {Commj livre fur lequel les négocians écrivent
leurs dettes aétives 8c paflïves. IL 248. b. Bilan des acceptations
que portoient autrefois fur la place du change les négocians
de Lyon. C e qu’on appelle dans la même v ille entrée,
ouverture du bilan. U n marchand abfent de la place au tems des
■ paiemens eft réputé avoir fait faillite. Prélenter fon bilan.
Autre fens du mot bilan. II. 249. a.
Bilan, compte de bilan. III. 780. b.
B IL A N G , ( Ic/ithy. ) poiffon qui a l’apparence d’une anguille.
Auteurs qui en ont donné la figure. Ses différens noms.
Sa defeription. Ses qualités. Suppl. I. 891. 4. Maniéré de le
claffer. Ibid. b.
B1LBILIS, ( Géogr. anc. ) ancienne v ille d’Efpagne. Elle
étoit fomeufe par fes forges. Le poëte Martial naquit dans ce
lieu. Suppl. L 891. b.
B IL E , {Econ. anim.) liqueur jaune & amere, féparée du
fang dans le fo ie , portée dans le conduit hépatique 8c dans la
véficule- du f ie l, 8c déchargée par le conduit cholidoque
dans le duodénum. Bile hépatique , bile cyftique ou-le fiel.
C e qui a donné lieu à la diliinétion des deux biles. IL 249. b.
La bile coule de la véficule dans le canal cholidoque avec
plus de faciüté, fi l’homme eft debout. On a cru que la bile
ne fe féparoit pas du fang, mais du c h y le ; il n’y a pas de
raifon qui le prouve. Il eft confiant que la bile vient de la
veine-porte. Pourquoi la filtration de la bile fe fait par les
veines 8c non par les arteres. Différentes opinions fur la
maniéré dont elle eft féparée dans le foie. Ibid. 250. a.
Expériences que l ’on a faites fur la bile. On fait par expérience
que la bile mêlée avec des acides changé elle-même
de nature avec eux. Affinité entre la bile & les matières alka-
lines. L’eau fervant de diffolvant à la bile, la rend plus propre
à atténuer les huiles ; la térébenthine & tant d’autres corps
gras, ennemis de l’eau. Ibid. 251. a. Matières que fournit la
bile analyfée. Rapport de ces matières avec celles qui com-
pofent le favon. Ibid. b. Huile qui entre dans la compofition
de la bile. Sel de la bile. Il s’en trouve très-peu 8c toujours
de diverfe nature. L ’amertume de la bile ne vient que de fon
huile. Les efprits de la bile font une huile fi atténuée qu’elle
coule comme l’eau, & avec l’eau qu’elle rend laiteufe. Il y a
beaucoup d’air dans la bile. Importance de la bile pour l’économie
animale. Il s’en trouve dans tous les animaux. Ibid.
252. a. Diverfes couleurs qu’elle prend. Bile noire. Boerhaave
en diftingue trois fortes. M aux qui réfültent de la trop grande
évacuation de bile. Ibid, b.
B ile , qualités de cette humeur. Sa pefanteur. Son âcreté.
Il eft difficile de croire qu’elle ait jamais été véritablement
acide. Elle pourrit de maniéré à devenir alkaline. Après une
longue diffipation de fa mauvaife odeur, elle devient graffe.
Odeur quelle prend. Différentes expériences fur cette humeur.
Son analyfe chymique. Suppl. I. 891. b. La bile ne
détruit pas dans les inteffifis. Fatidité qui Kg ne dans M o m
i e , mais elle l'adoucit par le mélangé de la g raifle..txpÿ-
rience qui femble prouver que la bile n’a pas les qualités du
favon. Obfervations contraires à la conclufion tirée de cette
expérience. Autres expériences chymiques faites fur lab ile du
corps humain, Ibid. 892. a. & fur celle du boeuf. Caufe de la
faveur fucrêe que V erheyen a reconnue dans cette humeur,
lorfqu’après avoir été réduite en extrait, on la diffout dans
l’eau. Examen de la bile par l ’acide marin 8c par l’acide nitreux.
Ibid. b. Conféquences qui réfültent des expériences précédentes.
Principes conftituans de la bile. Remedes internes &
externes tirés de cette humeur. Ibid. 893. a. Son ufage dans
les arts. Ibid. b.
Bile, fecrétion, nature, propriétés de la bile. V I I . 29. ».
— 36. é. D e la préparation de la bile. Suppl. III. 79. b. Vaif-
feaux biliaires.78. b. D e la direélion & des conduits de cette
humeur. 80. a , b. Compreffion par laquelle elle eft exprimée.
Sx. a. La fituation du corps peut quelque cliofe fur fon mouvement.
Ibid. Il eft douteux fi dans l’état de fanté la bile
remonte jufques dans l’eftomac. Ibid, Son libre accès dans
l ’eftomac. Suppl. IL 877. b. Hypothefe fur le moyen que la
nature emploie pour opérer la fecrétion de la bile au moment
rie la digeftion. Suppl. IV . 577. <*. Ufage de la veine-porte
pour la formation de cette humeur. XIII. 137. k- La graiffe
paroît contribuer à la formation de la bile. V I I . 840. <*. C onduits
de la bile appellès cholidoque, III. 366. a. oCcyfiique. IV.
606. a. Baghis avoit obfervé tres-peu de différence entre la
bile de l’homme & du mouton. IV . 264. a. Diftinétion entre
le fiel 8c la bile. V I . 718 .b . Ufage de la b ile dans la digeftion.
IV . 1001. b. Les gens qui ont beaucoup de bile ont bon
appétit. V I . 375. a. Quantité de bile qui doit fe former dans
l ’homme en vingt-quatre heures. V i l . 31. b. La bile confidérée
comme caufe de la noirceur des negres. X I. 77. b. Expériences
fur la bile. Suppl. IV . 364. a. 365. a. Des maladies de
la bile. V IL 37. b. Bile porracée. X III. 128. a ,b . Colliquation
ries humeurs, caufée p arla bile. III. 6 41. b. La bile dans l’eftomac
& celle qui devient putride détruifent l’appétit. V I . 374. b.
Préfages qu’on peut tirer du pouls dans les maladies de la bile.
XIII. 233. b. Purgatifs qui agiffent particuliérement fur la
bile. III. 363. a , b.
B IL E N S C H O R A , ( Botan. )• efpece de calebaffe du Malabar.
Sa defeription. Famille de plantes à laquelle la calebaffe
appartient. Suppl. I. 894. b.
BIL IA IR E , ( Anat. ) nom d’un conduit qu’on appelle auffi
hépatique. Nature, ftruéiure & difpofition de ce conduit. Pores
biliaires, canaux qui ont leur fource dans les glandes du foie.
II. 232 .b . C anal ou pore biliaire proprement dit. Ibid. 25 3. a. ■-
Voye^ Bile.
Biliaire, ( Anatom.) defeription de ce conduit. Suppl. I.
893. a. Direélion de la bile. D ’où elle tire fa fource. Recherches
fur ce fujet. Ibid. 894. a.
B IL IE U X , tempérament b ilieux : fon régime. X IV . i i .<*.
b. Fievre bilieufe. V I . 724. b. Colique bilieufe. III. 620. a ,
b. Vomiflement bilieux. X V I I . 462. b. 464. b.
B IL IM B I , ( Botan. ) nom Malabare d’un arbriffeau. A u teurs
qui en ont donné la figure. Ses différentes dénominations.
Sa defeription. Suppl. 1.894. b. Culture de cet arbriffeau.
Ses qualités & ufages. Ibid. 895. a. Remarques. Claf-
iification du bilimbi. Ibid. b. Caraétere qui le diftingue de
la rocambole. Suppl. II. 233. b.
Bilimbi, petit arbre du Malabar. Ses ufages en médecine.
II. 233. a.
B IL L , (Jurifp.) terme de droit en Angleterre. Dénonciation
d’un a é lit, &c. A qui on le p réfente, & ce qu’il contient.
Bill en parlement, projet d’aéte, qu’on préfente aux chambres
& enfuite au roi. IL 248. b.
Bill. D e la maniéré dont les bils font propofés & débattus
dans le parlement d’Angleterre. XII. 39.' b.
B IL LA RD , jeu d’adreffe , Sec. Il fe dit auffi de la table
fur laquelle on joue. Il eft compofé de quatre parties principales
, favoir , la table, le tapis, le fer , & les bandes. II.
253-.*- •»
Billard, table du jeu de billard. X V . 802. b. IL 199. b.
Inftrumens de ce jeu : maffe. X. 178. b. Queue. XIII. 707.
a , b. Taque. X V . 901. a. Jeu de la guerre au billard. V II .
998. a. Bricolle au billard. II. 416. a. Doublets. V . 81. b.
Salle & inftrumens de billard, v o l. V I I I . des planches ,
article Paumier, planche 5 8c 6.
B IL LA R D E R , pouffer les deux billes en même tems
avec la maffe. Le joueur qui billarde perd un point. II.
B IL L E T , {Jurifpr.) promeffe ou obligation fous figna-
ture privée. C e qu’il faut pour demander paiement en juftice
en vertu d’un billet. Differentes efpeces de billet. IL 254. a.
Billets de change, caufés pour valeur .reçue en lettres de
change. Quelle en doit être la teneur. IL 254. a.
Billets de change, portant promeffe de fournir des lettres
de change. Billets que l’on nommoit autrefois billets en blanc,
abfolument défendus aujourd’hui.
Tome I. 1
B I N 173
Billets payables au porteur , également dangereux. Quels
font les plus sûrs de tous les billets, & comment ils doivent
être conçus. IL 224. b.
Billet endoffé ; billet négocié ; faire courir un billet. Con-
fultez fur ces matières , le dikïonnpire de commerce. Comment
les marchands perfans font leurs billets. II. 254. b.
Billets lombards. Billets d?tine figure & d’un ufage extraordinaires
, dont on fe fert en Italie & en Flandre , &
qui depuis l’an. 1 7 1 6 , fe font auffi établis en France. II.
254. b. Comment l’ufage de ces billets fe pratique en Italie.
Comment il fe pratique en Flandre. Ibid. 25;,5. a.
Billets de banque royale. Il y a quelques rapports & quelques
différences entre ces billets & ceux qu’on appelle lombards.
IL 255. a.
Billets de monnoie ; occafion de ces billets en 1700. Suites
qu’ils ont eues. II. 255. a. .
Billets de l ’é ta t, qui ont commencé prefque en même
tems que le régné de Louis X IV , pour acquitter les dettes
de l’état. Hiftoire de ces billets. IL 225. a.
Billets d’emprunt des anciens Romai S x v . 7 *4. ,», i .
Billets payables au porteur chez les Romains. 8x1. b. Billet
confulaire. IV . 107. a. Billet payable au porteur , payable
à un tel ou à fon o rd r e , payable à vo lo n té , 6-c. XII.'
209. b,
B IL L E T IE R , commis qui expédie les billets. Billetiers
de Bourdeaux. Leurs fonélions, & celles de leurs contrôleurs.
H. 255. b.
B IL L E T T E , ce qu’on entend par-là dans la douane de
Bourdeaux. Durée de la valeur de ces billets. H. 223. b.
Billette , ( Blafon ) pièces d’une figure quarrée , moins
larges que longues. Billettes couchées ou renverfées. C e
qu’elles repréfentent. Écu billetté. II. 233. b.
Billette, meuble d’armoiries. Son origine. Billettes couchées.
Les billettes défignent la franchife. Suppl. I. 893. b. ■
Billettes , ( Gilles Filleau des ) fa patrie , fes ouvrages.
XII. 892, b.
B IL L I , ( Jacques de ) fa patrie, fes ouvrages. V I I . 10 1 1 . a.
B IL L O N , ce qu’on entend par ce mot. _ X V I . 361. b.
Médailles de billon. X. 243. a. Monnoie de billon. 648. a.
B I L L O T , parmi les divers ufages de ce mot expliqué
dans le diélionnaire, nous n’indiquerons que ceux qui font
traités avec plus d’étendue. II. 236. a.
Billot. ( Manege ) Defeription. On met pour l’ordinaire
de \’affa-fcétida autour du billot pour réveiller l’appétit a u .
cheval dégoûté. Comment on fe fert de ce billot. Autre
forte de billots en manege. IL 236. a.
Billot , dans l’orgue : double ufage de ce mot. Defeription
des pièces qui portent ce nom. IL 236. b.
Billot d’orfevre : deftiné à porter l’enclume. Comment
cette enclume eft aflùjettie, 8c le billot fortifié. IL 236. b.
BIL SON , {Thomas) évêque d’Angleterre. X V I I .623. a.
B IM A ID É S , ( Hifl. d’Egypt. & des Turcs ) famille qui
tenoit un rang diftingue dans l’Egypte lorfqne les Mufol-
mans en firent la conquête. Leur malheureux fort. Suppl.
I. 896. b.
B IM B LO T E R IE , art de foire des colifichets d’enfans
Sc de les vendre. Deux fortes de bimblots. Marchands qui
en font le trafic. L e commerce de ces bagatelles eft affez
confidérable. II. 237. a.
BIMBLO TIERS , maniéré dont ils font la dragée. V . 101 .
a , b. Table des différentes fortes de balles 8c dragées qu’ils
fabriquent. 102. b. Moulin du bimblotier. X . 8x3. a. Son
fourneau. V IL 233. -a. Bimblotier-potier d’étain. Planches
de fon art dans le vol. VIII.
B IN A G E , ( Agricult. ) tems où les terres à bled reçoivent
leur binage. II. 237. a.
Binage, fécond labour. Suppl. III. 693. b.
B IN A IR E , arithmétique que M. Leibnitz fondoit fur la
progreffion qui fe termine à deux chiffres. La fuite fondamentale
des nombres jufqu’à dix , telle que dans notre
arithmétique ordinaire , eft abfolument arbitraire. IL 237.
a. Il eût été plus commode de la pouffer jufqu’à douze.
D eu x propriétés dans les nombres; les unes effentielles ,
les autres arbitraires. A v e c deux caraéleres 1 & o tous les
nombres font exprimés dans l’arithmétique binaire. Incommodité
de cette arithmétique dans l’ufage commun. Dans
quel but M. Leibnitz l’avoit inventée. Enigme chinoife dont
on prétendoit qu’elle donnoit la clé. Ibid. b. Méthode pour
trouver dans cette arithmétique la valeur d’un nombre
donné, ou pour exprimer un nombre quelconque. A l’im itation
de cette arithmétique on petit en imaginer une infinité
d’autres , où les nombres feront exprimés par plus ou
moins de chiffres. Principes pour trouver dans toute arithmétique
de quelque échelle que ce fo i t , un nombre quelconque
, ou pour l’exprimer. Ibid. 238. a.
Binaire arithmétique. I. 673. a.
B IN C E ST ER , autrefois Finovia. XV II . 309. b.
B IN DH A V EN , {Géogr.) erreur dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. I. 896. b.'