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Foret, in finiment des tondeurs de drap. Defcription 8c nfa.ee.
v i i : 134. a.
FOR EZ, le, ( Géogr. ) autrefois plaga Segufianorum , province
& comté de France. Defcription 8c bornes de ce pays. Mines
qu’il renferme. François I l’a réuni à la couronne. Ses principales
villes. Ouvrage à confulter. Gens de lettres que ce
pays a produits. V i l . 134. a.
Fore[, (/ e) anciens peuples de ce pays. Suppl. IV . 763.
a. Montagne célébré du Forez. 372. a , b.
F O R F A IR E , ( Jurifpr. ) forfaire fon fie f, &c. Forfaire le
douaite, forfaire l’amende ; fe forfaire. VII . 134. a.
F O R F A IT ,_( Gram. & Synonym. ) faute, crime, forfait ;
différences entre ces mots. V i l . 134. a. Voyeç Crime.
Forfait, ( Comm. ) deux lignifications de ce mot. VII.
en matière d’eaux & forêts. ■ VII. 134. B
FO R F A IT U R E , ( Jurifpr. ) lignifications de ce mot. Forfaiture
FO R G A G F , forgagement ou forgas, ( Jurijpr.') définition de
ce droit. C e qu’on entend par forgager. Terrier fait mention
de ce droit. C e droit efi conforme à l ’ufage de plnfieurs provinces
de F rance. Ceffion du droit de forgage. V I I . 134. b.
FO R G AGN ER . Foyer Four gagner.
F O R G E , ( Arts inéch.) defcription d’une forge en général.
V II . 1 34. b.
Forge, de la forge confidérée comme fourneau de fufion.
VU . 238. d. Outils dè la forge du ferrurier. XV II . 827. b.
Forge du maréchal , vol. VII. des planch. Maréchallerie.
Forge d’orfëVre, vol. VII I. des planch. O rfevre grôfiier,
pl. ï . Orfevre bijoutier, pl. 7.
F o r g e s , ( groffes ) il fines où l’on travaille la mine de fer.
Négligences ou l’on eft tombé dans l’étude des mines de
f e r , 8c dans le travail des forges. Utilité du fer. Soins qu’on
devroit prendre pour en tirer le parti le plus avantageux au
bien public. Ordre du travail 8c des opérations qu’on a fuivi
dans cet article.
Article I. Du maître, & des qualités qu i l doit avoir. Détail
des foins 8c des démarches qu’exige le gouvernement d’une
forge , félon les divers objets auxquels elle s’étend. V II .
13 5. a. Combinez v otre famé, votre argent, a vec la connoif-
fance du terrein, des héritages voifins, du cours des e au x ,
des b ois, des mines, de la qualité du fer & du débit. Ne
perdez point de tems après cela à faire les apprêts nécef-
iàires. ËxaéHtude 8c in telligence dans le travail & dans le
commerce. Importance d’avoir un bon crédit, fur-tout parmi
les ouvriers, les marchands & les voifins. Trois fortes d’ouvriers
qu’on doit s’appliquer à bien connoître , le charbonn
ier , le fondeur 8c le marteleur. Confeils par rapport aux
fociètés qu’on forme. D e s denrées fournies par le maître aux
ouvriers. Qualités de la femme d’un bon maître de forges.
Ibid. b. D u choix des commis : moyens de s’en parier.
Devoirs d’un charbonnier. Connoiflànces que devroit avoir
le fondeur. Devoirs qu’il doit remplir. Devoirs des garde-
fourneaux. Combien il conviendroit d’établir une école de
fondeurs. Ibid. 136. a. Connoiflànces que devroient pofleder
les marteieurs. Leurs devoirs. Caraftere moral qu’ils doivent
avoir.
Article IL De la recherche des mines & de leur difpofition.
Rien de fi varié que les mines de fer. Ignorance où nous
fommes fur la nature des mines. En quel fens on peut dire
que les mines fe reproduifent. Ibid. b. O n trouve des par- !
ties de mines répandues jufqu’au fommet des plus hautes j
afiontagnes, toujours du côté du midi, aux environs des '
minières 8c des fourneaux, quoique la fouille dans l’intérieur !
n’en donne point. A quels lignes on reconnoît ces parties de
mines accidentelles. Caufes qui peuvent les avoir raflem-
blées. Moyens par lefquels on peut s’afiùrer de l’exiltence
d’une mine qui s’éloigne de-la furface de la terre. Ibid. 137.
a. Il feroit à fouhaiter que les maîtres de forges fiflent toutes
les tentatives convenables , pour que les traces des mines
fuflenr exactement fuivies quand on les d écouvre, & que fur
lés mémoires des maîtres, les féigneurs fiflent toutes les
tentatives coûteufes. Ibid. b. Diverfités dans les mines cau-
fées par différens mélanges, Fondans employés à la fufion
des mines, appellés arbue 8c c a fine. A quoi l’on reconnoît
l’arbue du meilleur ufage. Moyen de difcerner la bonne
caftine. Combien les favans devroient s’appliquer à l’étude
■ de ces fondâhs, avec lefquels on n’opere encore, pour ainfi
«lire, qu’en tâtonnant. Ibid. 138. a. Le feul moyen d’avoir
des idées jufies de ces matières , c’eft d’en faire l’analyfe.
Nature de la cafline 8c de l’arbue.
Article III. Maniéré de tirer les mines. Cinq efpeces de
mines diftingüées par les différens corps qui leur font joints.
Ce s différentes efpeces font ou fur la furface, ou dans une
certaine profondeur de la terre, ou expofées à beaucoup
deau. Traite de celles qui font à la furface de la terre. Traite
de celles qui font à plufieurs degrés de profondeur. Ibid. b.
Traite des mines qui ne font pas bien à fond.
Article IV . Droits fur la mine 6* règlemens. A qui appartiennent
le droit fur les mines 8c le droit fur la traite. Ordonnances
dans lefquelles on a diftingué clairement le droit du
r o i, celui du p u b lic , 8c celui du propriétaire. Termes du
réglement de Charles V I du 30 mai 1413. Ibid. 139. a.
Ordonnance de Henri II du-30 feptembre 1348. Ordonnance
donnée à Rheims le 10 ôétobre 1352. Extrait de l’ordonnance
de François II du 29 juillet 1360. Autres ordonnances de
Charles IX. Ibid. b. Edit de Henri IV du mois de juin 1601.
Ordonnance de Louis X IV du mois de juin 1680. Evaluation
qu’elle fait des droits du roi. D e cette fucceflion d’édits
, règlemens, ordonnances $2|1 eft aifé de conclure i° .
Q u e le premier mobile du coeur des rois eft le bien de leurs
fujets. Privilège accordé par Louis X V au fleur Marcin le
6 août 1719. Efpérances que donne cette conceflion de privilège
à ceux qui travailleront avec zele pour le bien public.
20. Q u e les minières de fer appartiennent au domaine du
roi. Réflexions fur ce droit qui a été fixé à un dixième fur
les fontes. Ibid. 140. a. 30. Q u e les propriétaires des fonds
doivent être dédommagés. Réflexions fur la maniéré dont
ce dédommagement eft établi par les ordonnances. Diverfes
fources de conteftations fur cette matière. Ibid. b. Réflexions
fur le paiement au poids, le paiement au tonneau, le paie-
’ment relatif à la fuperficie. Arrêt du parlement de Bourgogne
fur la maniéré dont le paiement doit fe faire. Ibid.
141. a. Défauts de cet arrêt. Réflexions de l’auteur fur ,1a
maniéré dont on pourroit établir 8c régler les dédommage-
mens.
Article V . De la maniéré de nettoyer les mines, félon leurs
différentes efpeces. Celles jointes à la terre feule , première
efpece : terre 8c pierre en petits volumes , fécondé efpece :
beaucoup de terre 8c peu de pierres accrochées foiblement,
troifieme efpece : moins de terre 8c plus de pierres liées plus
étroitement, quatrième efipece : pierre très-folide jointe très-
fortement , cinquième efpece. Ibid. b. L ’attelier propre à
nettoyer celles de la première efpece s’appelle patouillet. Sa
defcription. Maniéré de nettoyer la mine. Ibid. 142. a. Le
patouillet eft excellent pour les mines de la première 8c de
la troifieme efpece; Les mines de la fécondé veulent des
lavoirs 8c des égrapoirs. Defcription des lavoirs : Ibid. b.
Opérations qui s’y pratiquent. Defcription 8c ufage des égrapoirs.
D e la maniéré de nettoyer les mines de la quatrième
& de la cinquième efpece. Ibid. 143. a. Celles de cette
derniere , ou font affez riches pour être brûlées fans fépa-
ration de la pierre, 8c alors il ne s’agit que de les mettre
en petit volume par le moyen des boccards, Sec. ou demandent
à en être féparées : détails fur cette opération. Obfervations
faites fur la qualité des mines venues de l’arbue, 8c fur celles
qui viennent de la caftine. Proportions à établir dans l’ufage
de l’arbue & de la caftine. Ibid. b. D e la façon de voiturer
les mines. Defcription «de la feuillette à mines.
Article V I . Des réfervoirs & de la dépenfe de F eau. Quels
doivent être les réfervoirs. Directions fur leur établiffement.
C e qu’on entend par empalement de travail 8c empalement
de décharge. Ihid. 144. a. Moyen le plus avantageux pour
augmenter la force de l’eau. Détails fur les empalemens de
décharge 8c de travail. Ibid. b. Multiplication des empalemens
dans une grande ufine. D e la ftrnâure des roues. Ibid.
MS- a- D e l’ufage des roues à féaux 8c des roues à aubes.
Article V II . Des bois. Détails fur l’achat des bois , leur
exploitation 8c leur emploi. L ’achat doit être réglé par la
qualité du terrein, l’efpece de b o is , l’â g e , l’épaiffeur, la
hauteur 8c la traite. Comparaifon d’un bois venu dans l’arbue
avec u if bois venu dans la caftine ; du bois pris vers le coeur
ou au pied de l’arbre , avec le bois pris à l’extérieur ou
dans les parties fupérieures. Il paroît que par le poids feul
on peut faire la différence de celui qui réfifte le plus long-
tems au feu. Ibid. b. La première réglé pour l’achat d’un
bois doit être la connoiflance du terrein ; la fécondé eft fon
âge j moyen d’en juger. Il faut mettre en compte la hauteur
8c l’épaiffeur. Compte que doit faire le manufacturier pour
vo ir ce qu’il peut donner de la fuperficie d’un bois. D e
l’exploitation des bois deftinés à l’ufage des forges. Ibid. 146.
a. Détails fur la maniéré de faire le charbon. Qualités différentes
des charbons. Ibid. b. D u mélange des charbons,
quand on en a de différentes efpeces, 8c du choix que l’on
doit faire de ces différentes efpeces, félon les travaux auxquels
ils font employés. En quelles faifons il en faut faire
la provifion. Quelle doit être l’expofition des h alles, 8c la
maniéré de les bâtir. Il ne faut pas tarder, quand le charbon
eft c u i t , de le voiturer. Le charbon récent eft bientôt con-
fumé. Il faut le préferver foigneufement de l’humidité. De
la façon de voiturer les charbons. Réglé établie par l’ordonnance
pour la mefure des bois. Mauvaifé maniéré d’arpenter
les bo is , qui eft en ufage.
Article VII I. De l ’air. Nécemté de l’air pour les forgd&
Ibid. 147. a. On communique l’air à des foyers par le moyen
de l’e a u , ou des foufflets , ou des ouvertures expofées à
l’air libre. Détails fur le premier moyen. Détails fur le fécond.
Calcul de M. de Réaumur fur le volume d’air pouffé par
chaque coup de fouffiet d’une grandeur'déterminée. Defcrip-
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tien des foufflets. Ibid. h. Des moyens de donner le mouvement
aux foufflets par l’adion de l’eau. Ufage de deux
foufflets pour avoir le vent fans relâche. Maniéré de fituer
les foufflets. __ _ *
Article IX. Des fourneaux. Un fourneau doit réfifter à
trois aeens, l’e a u , l’air 8c le feu. Ibid. 148. b. Détails fur
l’établiffement 8c la conftruélion des fourneaux. Ibid. 149. a , b.
Outils pour le travail. Ibid. 1 30, b. Précautions à prendre
avant que de mettre le fourneau ,en feu. Avertiffeménr
qu’on doit donner, dans les pays de marque, au dire&eur
du département', du jour qu’on met en feu , 8c de celui
qu’on tire la pâlie. Droits de marque pour les fontes ou ,
gueufes. Ouvriers dont il-faut être muni pour le férvicè
d’un fourneau. Matériaux dont on bâtit les fourneaux. A vantage
de deux fourneaux accollés. Moule pour la fonte en
gueufes. Comment on met en tra va ille fourneau. Ibid. 1 31.
a. Attentions qu’il faut avoir pour obtenir une bonne qualité
de fonte. Pourquoi les fontes bourbeufes font fort caftantes.
Qualité des fontes bien grifes. Ibid. b. La plupart des fondeurs
font diminuer la quantité de mines, quand ils Veulent
couler des enclumes, ou autres agrès de forge. Divers degrés
de chaleur dans la fonte , félon lefquels la matière en fufion
éprouve divers changemens. Moyen d’avoir un fer doux
autant que le permet la qualité de la mine. D ’où dépend
l ’exaélitude du produit d’un fourneau. Soins à prendre pour
garantir du feu toutes les parties du bas, 8c principalement
la thuyere. Q u el peut être le produit d’un fourneau en vingt-
quatre heures fur vingt charges. Combien de tems de travail
il peut foutenir. Diverfes chofés effentielles à e xaminer,
comme les dimenfions du fourneau, l’inclinaifon des parois,
le foyer , la pofition de la thu y ere , l’ouverture du defiùs.
Ibid. 132. a. D u mélange de l’arbue SC de la caftine avec
la mine. Ouvrage du fondeur, lorfque les craffes commencent
à vouloir fortir. C e qu’annoncent des craffes trop liquides
ou trop tenaces. Défaut d’une ouverture de deffus trop
étroite. Accidens auxquels les fourneaux font fujets ; là
déflagration de la thuyere , de la ty in p e , de toute une
partie de l’ouv rag e , les barbouillages, les éruptions. Ibid. b.
Moyens de remédier à ces accidens ou de les prévenir
par les foins à donner au fourneau. Ibid. 133. a. Les éruptions
font pour les ouvriers 8c bâtimens voifins, l’accident
le plus terrible , elles portent la mort au proche 8c le feu
au loin. Eruptions dans le bas du fourneau ou dans le deffus:
éruptions totales. Ibid. b. Comment on connoît la proximité '
de ces accidens. La fuite eft alors l’unique expédient. Caufes
fies éruptions. Les mines ont entre elles une qualité de configuration
diftinétive, qu’elles ne perdent pas même dans lé
rafinement du fer. Explications de quelques-unes des planches.
Ibid. 134. a.
, Des fontes marchandes. On appelle de ce nom toutes Celles
qu’on difpofé à rendre d’autres lervices que celui d’être converties
en fer. A u lieu de les fo rg er, on fe fert de leur état
de. liquidité pour lès jetter en ffloülè. Quelle a été la première
maniéré de côiiler les fontes. Détails fur quelqües-üns
«des principaux Ouvrages qu?on fait en fonte. O n ne fait
point de cloches de fonte au-deffus de deux cênS livres.
Les bombes valent mieux coulées en terre qu’en fable. C ’eft
en terre que fé coulent les gros tuyaux pour la conduite
des eaux. Détails fur la maniéré d’en faire le moule. Comment
fé prépare le moule d’une marmite à pieds 8c
oreilles. Ibid. b. Pour les greffes pièces cin tire la fonte
.direâement du fourneau, 8ç pour les autres on les coulé à
la poche. Des moules en fable. Groffes pièces qui fe moulent
à découvert. Maniéré de faire le moule d'une enclume, 8c
d’y couler là fonte. Comment on fait l’oeil des marteaux
dans le moule. Divers modèles, matières 8c outils dont un
attelier doit être fourni pour les pièces autres que les plates
eu. folides. Comment un fàbleur fait le moule d’une marmite.
Nombre de fableurs néceffaire pour deffervir un fourneau
qui produit deux milliers en 24 heures.' Détails fur
la maniéré de couler. Ibid. b. Divers échantillons de marmites.
Matières dont fe font les modèles. Comment fe moulent
les tuyaux 8c les boulets. Modèles des boulets : détails fur
ce qu’il relie à faire quand ces pièces ont été coulées. Précaution
à préndre quand On les coule , pour que l’air puiffe
s’échapper. Manufaéhire q u i, malgré la beauté de fés ouvrages
en fonte, a eu le malheur de tomber en diferédit. C é
que M. de Réaumur a dit fur cet établiffement. Ibid:. 136.
a. Secret que poffédoit l’auteur de cet établiffement d’adoucir
le fer fondu. C e fecret retrouvé 8c publié par M. de Réaumür.
D e s fontes vives 8c provenant d’une mine qui donne du nerf.
Petits fourneaux dans lefquels on en peut faire la fufion.
Q u e l eft le fecret d’adoucir la matière : divers beaux ouvrages
qu’on pourroit tirer d’une telle manufaéhire«>
Article X. Des forges. Diverfes parties, pièces 8c appartenions
d’une forge; Des cheminées : détails fur leur fituatiorl
& leur conftruélion. Ibid. b. L’intérieur des cheminées fur
le fol doit contenir l’ouvrage 8c le bafehe. Defcription du
bafehe. L ’ouvrage eft Un creufét auquel la thuyere communique.
Plaques dont le creufét eft conftruit. C e qu’on entend
par faire un ouvrage. Affineriès de deux efpeces, chaufferie
8c renardière. Détails fur l’Une 8c l’autre. Ibid, i 37. a. D é tails
fur les thuyerés. Ouvriers néceffaires à une renardière
qui v a farts relâche. Ibid, b. Outils dont elle doit être pourvue ,
8c leurs defériptiorts. Pompe ou féringue néceffaire à une
forge. Ibid. 138. a. Equipage du marteau. Détails fur fa
conftruélion, fur toutes les pièces qui en dépendent, 8c fur
tout cé qui peut contribuer à la perfeélion de cet établiffemenr.
Ibid. b. — 160. a, b. Comment fe fait le travail du fer dans
lés renardières Sc dans les affineries de la première efpece.Ibid.
x6 i. b. Avantages deS renardières fur les affineries. Les affi-
néries ont été en vigueur , tant que dans certains cantons
on n’a point connu les renardières, dans des tems où les bois
étoient en abondance 8c de peu de valeur. La coutume 8c
la prévention font aujourd’hui le foutien des affineries. Travail
dans les affineries de la féconde efpece. On. peut travailler
utilêment dans les renardières & les affirferies de la
fécondé efpece, avec chaufferie. Intérêt que le maître auroït
de faire travailler fes ouvriers avec intelligence pour donner
à fa fonte les qualités les plus convenables: Comment on
corrige les fontes çuivreufés. Utilité de la macération. D é tails
fur l’opération de forger le f e r , 8c de le parer. Les
férs fe diftinguent en fers fins, channins 8c caftans. Les
efpeces intermédiaires font appellées fers bâtards. Les fers
fe fabriquent en marchands, fers de fenderies 8c de batterie:
dimenfions de ces différentes fortes de fer. Déchet de la
fonte réduite en fer. Ufages auxquels font defiinés les fers
fins en France, les férs approchant du fin , 8c les caflans.
Ibid. 163. a. Qualités de ces différentes fortes de fer. Villes
de France où fé fait le grand débit des fers. Service à rendre
âu public en faifant détruire les ufines qui n’ont point d’affouages
par ’elles-mêmes.
Des martinets. Us font eompofés d’un fo y er 8c d’un ou
plufieurs marteaux mis en mouvement par l’ eau. Détails fur
ces objets. Ibid. b.
Article XI. Des fenderies. Le but des fenderies eft de di-
v ifer une lame en plufieurs baguettes , fuivant l’échantillon
qu’on juge à propos. Préparations qui doivent précéder cette
-opération. To ute la bonté du travail dépend de la foliditê
8c de rexaélitiide des pièces d’une fonderie. O n les fait de
trois efpeces différentes dont on trouve ici la defcription.
Ibid. 164. à. Détail de rout ce qui concerne les fenderies, 8c
le travail qui s’y fait. Ibid. b.16^. a , b. Q u el eft le nombre des
ouvriers néceffaires dans cet attelier, 8c quelles font leurs
fonctions. Gomment la verge de fer fe met en bottes. D e f-
criotion du moulin établi à Rffonne pour profiler le fe r, Ibid.
166. a. 8c de la maniéré dont fe fait le laminage. Expérience
qui fémble montrer que le fer acquiert de la qualité par. le-
laminage. Obférvations de l’auteur fur la conclufion tirée de
cétte expérience. Caufé de la différence du poids du fer en
barré au fer laminé.
Article XII. Batterie. Equipage d’tmebatterie. Ibid. b. O bjet
des batteries , celui de rendre le fer de forge propre à
différens ùfages par fon étendue, fon peu d’epaifiëur, là
fôupleffe. Il prend alors le nom général de tô le , &lesfurnoms
particuliers de rangette, à é trille, à ferrure, à c r ic , palaftre ,
ronde, couvercle de fo u r , enféignes, fers de charrue. Détails
fur le travail de ces différentes efpeces de fer. Ibid.
167. a. Q u elle eft la quantité d’ouvrage que peuvent faire
quatre ouvriers en vingt-quatre heures. Poids de la matière
8c mefures de charbon accordés au maître pour un millier
de tôle.
Article XIII. La filerie. Objet de cet établiffement. D e s cription
des moyens employés pour filer le fer. Ibid. b.
Qualité du fer dont on fé fort pour la filiere. Travail de
l’ouvrier aux filières. Quantité d’huile 8c de charbon néceffaire
pour filer un millé de fer. Quantité du déchet. Différentes
groffeùrs de bottes de fils-de-fer. Ibid. 168. b.
Forges , ( Grojfes-} diverfités dans le travail du fe r, félon
la qualité de la mine. V I . 493. a. F er de gueufe. Comment
oii lui donne la duélilité 8c la pureté qui lui convient. Charbon
de terre à employer dans le traitement des mines de fer.
Ibid. b. D e l’accident de la mjfé hors dans la fonte de la
mine de fer. VII I. 312 .b . 313. a. Balancier dans les groffes
forges. IL 20. b. Ballotter, opération des fonderies de fer.
48'. b. Sur le travail des groffes forg es, v o ye z Fer : du
travail de fa mine. Planches relatives à cet article , IV . vo l.
des planches.
FO R G ER , battre fur l’enclume un métal avec un marteau.
C e mot varie d’acception. Chez les potiers-d’étain, il eft
fynonyme à planer. C ’eft après que la vaiffelle eft tournée,
la battre avec différens marteaux fur le tas. Détails fur cette
opératiort pour l’étain fin , 8c pour l’étain commun. V IL
168. b.
Forger. Maniéré de forger l or. II. 136. b. Maniéré de
forger le fer pour les ouvrages de férruretie. XVII . 814. a.
FôRGER un fer. ( Maneg. & Maréch. ) Qualité du fer que
les maréchaux doivent employer. C e que lés ouvriers appellent