VII. Sciences, arts, commerce, monumens. Etat des beaux-
arts chez les Athéniens, voyei G recs . anciens. L e trône des
arts & des fciences fixé dans Athènes. Suppl. III. 236.4. De
la perniiflîon qu’ils accordoient à leurs poètes de donner au
théâtre des comédies fatyriques. Suppl. IV . 743. a. Hiftoire
de l’éloquence & des orateurs chez les Athéniens. XI. 3 59. b.
— 566. b..Tableau de l’abus qu’ils firent des beaux-arts, lorfqu’ils
commencèrent à dégénérer. Suppl. I. 394. a. En quel
tems l’étude de la phyfique ceffa parmi eux. VII I. 879. a.
Q u el fut leur commerce. III. 692. a. Monnoie d’Athenes. X .
697. b. Médailles. 2,5 6. b. C e que difoit Cicéron des nombreux
monumens d’Athenes. 697. b. Chronique de cette v ille gravée
fu rie s marbres d’Arundel. VIII. 221. b. Mois des Athéniens.
X. 622. a j b. Les Athéniens fous la proteélion de Minerve.
X . 256. b. 343.. 4. -
VIII. De 1''hiftoire d ’Athenes. X IV . 15 1. b. Fondateur de
cette ville. Suppl. II. 276. b. Orgueil des Athéniens après la
bataille de Platée. VII. 913. b. Caufes de la guerre du Pélo-
ponefe 8c de la rupture des Athéniens & des Mégariens. X.
303. a. Objet de l’ambition d’Athenes & de Lacédémone.
X IV . 13 1.« . Caufes de la décadencé d’A th en es , après la
guerre du Péloponefe. IX. 765. a. Trente tyrans d’Athenes.
X V I . 784. b. Harangue par laquelle un envo yé de Byfance
engagea les Athéniens à contracter avec fa république une
alliance contre Philippe. X IV . 139. a. Athènes ravagée par
Sylla. VII. 916. b. ,
IX. Athènes moderne. Va ivode que le grand-feigneur y
envoie. X V I . 809. a , b. Etat préfent d’Athenes. X IV . 15.2. a.
Comment le peuple de cette ville réglé les intervalles de fa
journée. X . 831./;.
A TH E N IO N de Maronée, peintre célébré de la Grece.
XII. 237. a. f i r
A TH E N IS , fculpteur ancien. X IV . 817. b.
A TH É N Ô D O R E de Pergame, lurnommé CordyUon:
hiftoire de fa vie. X E L j 34. a.
A thénodore de Tarfe. X V . 9 18. b.
A T H I A S , Qofeph ) fa bible. II, 224. 4.
A TH L E T E S , ( Hifl. anc. ) cinq fortes d’athletes diftingués
par les Latins. But de leurs exercices. Dureté de leur genre
de vie. Honneurs rendus aux athlètes vainqueurs. I. 818. a.
Leurs privilèges. Ibid. b.
Athlètes, lieu où ils fe faifoient oindre : onguent dont on
les frottoit : fon ufage. II. 843. a. L 270. À .L ie u du gym-
nafe où l’on raflembloit la poufliere dont ils fe couvraient
enfuite. III. 879. a. Efpece de croûte formée fur le corps des
athletgs. X I. 433. b. Infiniment dont ils fe fervoient poùr fe
décraffer le corps. X V . 34:6.. 4 , Nudité des athlètes dans
lçs jeux. V t l . 1019. a.
Epreuves que dévoient fubir les athlètes pour être admis à
concourir. V II . 1020. a. VII I. 106,4> Des athlètes admis à combattre.
X I. 436. a , b. 437. a > b. Comment on les tiroit au fort.
II. 343. b. Efpece de bulletin dont on fe fervoit pour décider
du rang félon lequel ils dévoient combattre. VIH. 330. b.
Comment on les apparioit. 282. a. Leurs combats. IX. 7 5 7. b. - y.6 o. 4.
Récompenfes accordées aux athlètes vainqueurs. V I I ,
102.0. b. VII I. 9 1 1. b. XII. 336. a. Leurs panégyriques. XI.
8x6. a. Statues érigées en leur honneur .VIH. 10 6. b. 487. b.
X V . 301. &, 3 0 3 .4 , b.
Athlètes diofcoboles. IV . 1031. 4, b. Atliletes homogram-
mes. VII I. 282. a. Atliletes qui couraient armés dans les jeux
facrés. 293. a. A tliletes périodoniques. X II. 363. b. Athlètes
pugiles. XIII. 333. a. Atliletes olympioniques. X I. 436. a.
Trifolympioniques. X V I . 662. b. Q u el a été le plus fameux
athlete du monde. X IV . 233.«, b. Traité fur lés athlètes,
par Falconerius. V IL 1017. a. Gymnaftique athlétique. VII .
10x6. b. Sur lçs a tliletes, voyeç Lutte.
A T H O L , ( Géogr. ) province du milieu de: l’Ecoffe. Qualité
de ce pays. .Sa capitale, Dieu d’Athol. Suppl. I. 677. a.
A T H O S , ( Géogr. ) grande 8c fameufe montagne .de Macé-.
doine, &'c. prefqu’iffe où elle eft fituée. Obfervation qui
montre qu’elle eft une des plus hautes montagnes de la terre.
Habitations & villes dont fes environs étoient anciennement
couverts. Héritages & couveus qu’on y v o it aujourd’hui.
Contributions qu’ils paient. Suppl. I. 677. a. V ie & moeurs
des religieux qui,les habitent. Ibid, b.,
Atho s, projet de tailler cette montagne'ën forme humaine.
Suppl. I, 272. a.
A T H O T I S , {Hifl. d’Egypt. J après la mort de Menés*-,; le
royaume d’Egypte fut partagé entre fés quatre fils. Celui de
Thebes fut l’héritage d’Athotis, Son goût pour les fciences.
Expériences qu’il.fît pour connoître la caufe .& prévenir les
effets de la ftérilité de la terre. Il fut adoré fous le;nom de
Thot ou de 'Mercure. Suppl. I. 677. b.
A TH R O N G E , {Hifl. des Juifs') fimple berger qui profita-
de l’abfence d’Archelaüs, Ethnarque de Judée j pour ufurper
fon trône. Comment il fut puni. Suppl. I. 678.,4. .
A T IN G A , :( Ickthy.) poiffon du Brefil. Différens noms
fous lefquels il a été défignè. Defcription & moeurs de ce
poiffon. Maniéré de le claffer. Suppl. I. 678. a. Erreur de
Linnæus. Ibid. b.
A T IN I A , loi. IX. 633. a.
A T L A N T IQ U E , {ifle) origine de fon nom. C e que Platon
en dit dans fon Timée & dans fon Critéas. Selon Rudbeck,
profeffeur à U p fa l, l’Atlantique étoit la Suede & la Norvège.
D ’autres prétendent que c’étoit l’Amérique, Kircher
& Be cman, que c’étoit une grande ifle qui s’étendoit depuis
les Canaries jufqu’aux Açores. I. 819. a..
Atlantique ou Atlantide, dont il eft parlé dans Platon. X V I .
164. b. Recherches fur cette ifle. V II I. 923. b. Exiftence de
cette ifle félon le témoignage d’un prêtre égyptien. XI. 336.
b. Conjectures fur les caufes qui l’ont fait difparoître. X V I .
383. a , L Temple de Neptune dans l’Atlantide. XI. 98.b.
Obfervations.fur cette v afle contrée. Suppl. I. 347.4.
A T L A S , ( Anatomie ) première vertebre du cou qui foutient
la tète. Pourquoi ainfi appellée. E lle n’a point d’apophyfe
épineufe. Autres caraéteres qui la diflinguent des autres vertèbres,
1. 819. a.
A t l a s y ( Hifl. Mytk. Géogr. ) roi de Mauritanie. Il paffe
pour l’inventeur de l’art de la navigation & de l’aftronomie.
Il faifoit fa réfidence fur la montagne qui porte fon nom. Hauteur
perpendiculaire de l’Atlas. Qualité de fon terroir. On n’y
découvre aucun veftige de ces antiques merveilles qui en
faifoient le plus délicieux des pays. Suppl. I. 678. b.
A t la s , ( Géogr. ) pourquoi ce nom a été donné à des
recueils de cartes géographiques. Defcription du mont Atlas.
Premier atlas de cartes qui a paru fous ce titre. I. 819. b.
Voye^ Cartes géographiques.
A tla s , divers fentimens fur Atlas de Lybie. V I . 3 3. b. D e fcription
de lata^us haute montagne du grand Atlas. VII I.
132. b. Ch a în en t branches de l’Atias. X. 677'. a. Obfervation
fur les peuples: qui habitoient au pied de l’A tlas du côté du
nord. X V II . 487. b. Saifons du mont Atlas. 733.«.
A T L A S S O W , ( Wolodimir) fon voyage au nord-eft de
l’Afie. Suppl.1. 637. b. — 642. a , b.
A TM O S PH E R E , ( Phyfiq. ) étymologie de ce mot. 'Un
auteur moderne regarde l’atmofphere comme un grand vaif-
feau chymique, dans lequel flotte toute efpece de matière
& c . Inftrumëns inventés pour mefurer les changemens de
l’atmofphere. D ivers effets de ce fluide. I ..8 19 . b. Poids de
l ’atmofphere. Effets qui errréfultent. Calcul qui prouve que
la furface de notre corps foutient un poids de l’atmofphere
d’environ 33600 livres ; mais ce poids n’eft pas toujours le
même. Il fuit des obfervations faites fur le baromètre , que la
furface de notre corps foutient en certains tems 3890 livres &
demie de plus qu’en d’autres. Ibid. 820. a. Effets que ces différences
produifent dans le corps. Pourquoi nous ne fentons
point la preffion de l’air. Ibid. b. Hauteur de l’atmofphere.
Difficulté de la déterminer avec exaétitude. Idée de la méthode
que quelques auteurs ont fuivie pour cela. Ibid. 821 .4.
Obfervations qui montrent que cette méthode eft fort incertaine.
Différence entre l’air qui eft au fommet des montagnes
8c celui que nous refpirons. Raifons de cette différence.
Autres recherches fur la hauteur de l’air. Ibid. b. Les raréfactions
de l’air à différentes hauteurs ne fuivent point la
proportion des poids dont l’air eft chargé. Méthode plus
ancienne 8c plus fure que les précédentes, pour trouver la
hauteur de l’air, fondée fur lW e rv a t io n des crépufcules,
par . laquelle M /de la Hire a trouvé la hauteur de l’atmof-
phere .de 37223 toifes ou 1 7 lieues de France. Ibid. 822.4.
CorreCtion à faire à ce calcul de la fouftraétion d’environ une
lieu e. Ibid. b.
Atmofphere, divifion de l’atmofphere en trois régions. X IV .
16. b. On peut regarder le milieu dans lequel nous vivons
comme étant toujours froid, refpeilivement à ce que nous
fentons. VII. 320. b. Caufe de la couleur b leue de l ’atmof-
phere. V I . 819. a. Poids de i’atmofphere que fupporte un
homme. X V . 48. b. Les crépufcules font un des principaux
avantages que nous retirons de. l’atmofphere. IV . 433. b.
Maniéré de déterminer la denfité de l’atmofphere. X. 409. b.
Denfité de l’atmofphere affez ordinaire lorfqu’il gele. VII.
340. b. R echerches fur la hauteur de l’atmofphere; i° . par le
baromètre. JI. 80. a. 20. par les crépufcules. IV . 456. a.
Recherches fur les caufes de fes variations. II. 8 1 .4 ,$ . X V I .
117 . a y b. 8cc. Des vapeurs qui s’y élevent. V I . 124. 4 , b.
Des corps élevés par l’aétion de la chaleur. Ibid. a. Combien
l’état de l’atmofphere influe fur la fanté. VII I. 738. a. Atmof- •
phere particulière à chaque corps confiftant, félon B o y le,
IV . 47. 4. & félon Newton. VI. 619. b.
A T O L L E , bouillie de farine de maïs, dont les Indiens fe
fervoient en préparant le chocolat. III. 339. b.
A T O M E , voyeç Crépuscule, Particule, Principe ,
Élément. Il n’y a pas deux atomes rigoureufement fem-
blables. X. 602. a.
A TO M ISM E , ( Philofoph. ) phyfique eorpufculaire très-
ancienne. Son antiquité. Doétrine des atomiftes. I. 822. b.
Cette doétrine n’a été proprement réduite en fyftême que
par Leucippe & Démocrite. Fonds du fyftême des atomiftes,
A T T
tiré du poëme de Lucrèce. L ’ancien atomifme étoit un pur
athéifme; mais on auroit tort de faire rejaillir cette accufarion
fur la philofophie eorpufculaire en général. Ibid. 823. a.
Atomifme , voyeç CORPUSCULAIRE PHILOSOPHIE. Leu-
eippe d’Abdcre imagina l’atomifme. Comment Epicure le
perfectionna. Rapport entre cette doCtrine & le cartéfianifme.
Atomifme de Démocrite. V . 431. a , b. 8cc. VII I. 391. b.
DoCtrine des atomes félon la philofophie d’Epicure. V . 780.
b. VIII. 391. b. Différence entre les atomiftes §c les athées
hylopathiens. VII I. 390. b. Sentiment des atomiftes fur le
vuide. X V II . 372.4. La doCtrine de la formation des animaux
par la rencontre fortuite des atomes, réfutée.IV. 982/4, b.
A TO N IE , ( Médec. ) défaut de ton ou de tenfion dans
les folides du corps humain. Elle eft ou caufe de maladie ,
ou fymptomatique. Remedes pour les deux cas. I. 823. a.
A tonie -de la matrice, ( Médec. ) les fondions de ce vifeere
rendent très-important le ton des fibres qui le compofent.
Maux qu’entraînent la rigidité de ces fibres, leur trop grande
dudilite 8c leur diftenfion exceflive. "En quel cas l’atonie a
lieu dans la groffeffe. Ses dangereux ‘effets lbrfqu’elle fub-
fifte après l’accouchement. Suppl. I. 679. a. Découvertes
de divers anatomiftes qui peuvent conduire aux moyens
de guérir cette maladie. C ’eût particuliérement d’après M.
Lev ret qu’on indique ici ce qu’il faut faire lorfqu’oh a lieu
de redouter cette atonie, 8c les reffôurces à employer pour
en diminuer les effets quand on n’a pu la prévenir. Ibid. b.
A TR A B IL A IR E cap f u i e ( A n a t.) IL 640. a. Suppl. IV .
602. b.
A T R E , ( Architecture ) partie d’une cheminée où l’on fait
le feu. C e qu’il faut employer pour le faire. Sa forme &
fes dimenfions. I. 823. b.
A T R É E , ( Hifl.poèt. ) fils de Pelops, fuccéda à Eurifthée,
roi d’A rg o s , dont il avoit époufé la fille. Sa haine contre
fon ffere Thiefte. Q uels en furent les effets. Suppl. I. 680. b.
A T R É E , fils de Pélops. Ve rs à fon fujet. X V I I . 742. b.
A T R IB A , *dodeur Juif. IX. 4 1. a , b.
A T R ID E S , ( Hifl. poét. ) pourquoi Agamemnon & Me-
nelas furent appellés de ce nom. Suppl. I . 680. b.
A T R IU M , ( Hifl. anc. ) lieu particulier des édifice^ des
anciens. Martial confond le veffibule avec l’atrium. Quel^
ques - uns ont cru que Vatrium & L’impluvium étoit le même
endroit. Ufages qu’On faifoit de l’atrium. Atrium libertatisi
cour ménagée dans un des temples de la liberté. I. 824. 4.
A TR O PH IE , ( Médec. ) ou marafme, maigreur extrême
de tout le corps. Caufes de l’atrophie effentielle , & de
celle qu’on appelle fymptomatique. L’une & l ’autre doivent
être foigneufement diftinguées. D e là fievre lente qui les
accompagne. Caraéteres auxquels on peut diftinguer ces
deux fortes d’atrophie. Suppl. I. 681. a. Heétifie des v ieillards.
Défordres internes caufés par l’atropliie fymptomatique.
Accidens qui fuivent le marafme effenriel, Ibid. b.
Traitement de l’atrophie. Rëmedes convenables aux v ieillards
8c aux enfans. Ibid. 682. 4. Atrophie des extrémités.
Ses caufes. Méthode curative. Ibid. a.
Atrophie, voyez MAIGREUR, CONSOMPTION, MARASME.
A T T A C H E , ( Jürifpr.) lettres d’attache. IX . 413. 4.
A T T A C H E , adhérent, annexé : différence entre ces mots.
I. 132. b.
A T T A C H E M E N T , attache , dévouement, {Synôn. ) différences
entre ces mots. I. 824. b.
l’amour-propre toute forte d’attachemens. 371. b.
A T T A C H E R , lier , ( Synonymes ) différences entre ce
mots. I.824. b.
Attacher les rames, ( Rubannerie ) comment cel;
s’exécute. 1 .825. a.
A ttacher le mineur à un ouvrage, ( Attaque des places
faire entrer le mineur dans le folide de l’ouvrage pour 3
faire une breclie par le moyen de la mine. A quelle parti«
de 1 ouvrage doit fe faire cet attachement. Travaux qu
doivent précéder. Comment l’ouvrage du mineur fe com
mence. Dangers auxquels il eft expofé. Comment on l’ei
8ar^ i l . en Partie, & on lui facilite l’ouvrage. I. 823. a.
A T T A L U S I , roi de Pergame. XII. 333. b. Attalus n
régent du royaume. Attalus III , furnommé Philometor
A l i . 334. 4. Attalus, inventeur de la forme des livres. IX
A T T A Q U E bmfqui, Qu { A ii milit.) & s mie
cas on peut la tenter. Ohjef mt M i de ces fortes' d’attaques
faut faire j o u r y réuffir.-Circonflances où elle'
peuvent fe tenter. I. 823. b.
Attaque de battions : comment elle fe fait. Article tire
de U attaque des places par M. le Blond. I. 823. b.
Attaque d’ùne citadelle. Elle n’a rien de différent de celk
des villes. Obfervations fur le fiege d’une place où il v a une
citadelle. 1 . 828. b. * y :~
Attaque de flanc. Attaque d’une troupe fur le flanc. Moyen
desenpréferver.I.829.4.
A T 12
'Attaqués M l t e u ? i i Ji^onyJlailon. l e plus; difficile de
.cette attaque eft lé comblement du foffé. E x p éd ie s à a n -
ployer pour cela. I. 829; 4. , ‘ -
/’/a«. Maximes ou principes qu’on doit
oblerver dans 1 attaque des places. I. 829. b. Choix,du côté
où doit fe faire l’attaque. Obfervation à foire , fi la place
eft toute environnée de terres baffes & de marais , & qu’elle
ne foit abordable que par des chauffées. Ibid. 830. 4 C omment
on s’inftruit de la qualité des fortifications de la place
qu’on doit attaquer. Ibid. b. Examen des accès à la place,
8c de ce qui peut en fovofifer lés approches. Obfervations
lur la qualité du terrein: Cho ix d’un front déplacé en terrein
égal le plus favorable pour l ’attaque. Ibid. 831. a. Il n’eft
pas avantageux de foiré de fouffes attaques, ni d’attaques
léparées. L es meilleures font les doubles qui font liées. Autres
objets qu’il faut faire, entrer dans la reconnoiffance des
places. Ibid. b. Les attaques étant réfolues, on réglé les gardes
de la tranchée. Proportion qu’on doit établir entre l’armée
affiégeante & la garmfon de la place. Ibid. 832. 4. Attaque
dune place entourée de marais. Ibid. b. Attaque d’uneplice
lituèe le long dune grande rtviere. Ibid. 833. 4. Attaque
des places fituées fur des hauteurs. Ibid. b. Attaque* des
.villes maritimes. Ibid. 834. a. Attaque des petites villes
oc châteaux. Ibid. b. Attaque de la demi-lune. Ibid. 833. 4.
Attaque du chemin couvert. Ibid. 836. 4,
Attaque. Sur les attaques , voye^ l ’article Sié g é . X V .
173. 4 , b. Fauffe attaque. V I . '430. a. Attaque imprévue.
. ‘ 6V , r bm Colonne d’attaque, dans les évolutions mili •
taires. V I . 194. 4 , b. Attaquer l ’ennemi : détails fur ce
fujet à l’article Feu. V I . 624. b. D e l’ufage des abattis pour
foutenir une attaque. D e l’attaque de cette forte de retranchement.
Suppl. I. 12. 4. D e s cas pù un général doit ou ne
doit pas en venir à un combat particulier. Suppl. II. 313. 4.
Eloge des François dans l’attaque. 813. 4. Note. V
A T T E H U , {B 0tan.) genre de plante, de la famille des
putachiers, dont on connoît aux ifles Moluques deux efpeces
nommées attehu 8c rima-tchu, dont on donne ici la defer-ip-
tion & on indique les qualités & ufages. Suppl. I. 682. b *
A T T E IN D E R , a(le d‘ { Jurifpr. angl.) III. 834. b.
A T T E IN T E , ( Manege ) mal qui arrive au derrière du
pied d’un c h e v a l, lorfqu’il s’y b leffe, & c . Atteinte fourde ;
atteinte encornée. A quels.figues on reconnoît ces accidens.
I. 839. 4. Circonftances d’où -réfulte une atteinte
encornée. Traitement de cette maladie dans fes différens
degrés. Ibid. b.
Atteinte encornée. V . 632. a. Atteinte. Suppl. III. 404. b.
A T T E L IE R , boutique, magafini chantier, {Synon.) différences
entre ces mots. I. 839. b. Attelier des terrafliers ,
des foifeurs de train, desciriërs, des manufactures déglacé.
Atteliers de vérs à foie. Ibid. 840. a.
Attelier , _où l’on enferme les vagabonds : ceux de Londres.
Celui d’Amfterdam. I. 840. a.
A ttelier de fculpteur, ( Aftrpn. ). nom d’une conftella-
tion méridionale introduite par M. l’abbé de la Caille. Suppl
1.68 J: è f :
A T T E L A G E S de chevaux, voyez les planches du bourrelier.
Vol. H.
A T T E L L E S , ( Chirurgie) matière dont on doit les faire.
V . 309 f b. Précautions avec lefquelles il fout en faire ufage.
A ttelles , ( Maréch. ) V . 301. p.
A T T E N T IO N , exactitude, vigilance , ( Synoti. ) différences
entre ces mots. L 840. b.
Attention , ( Logiq, ) moyens d’augmenter l’attention.
i° . I l fout écarter tout ce qüi pourroit la troubler. Eloigner
les objets qui pourroient agir fur nos fens. I. 840; b. Bannir
de notre imagination tout ce qui la remue trop vivement;
20. Il fout chercher des fecours pouf aider l’attention. Telles
font les pallions qui nous font furmonter la peine qu’on,
trouve à être attentif. Choix à faire entre ces paflions; il
faut bannir l’ambition, la Vanité, &c. Quelle eft la forte
de gloire dont le defir doit nous enflammer. Ibid. 841. a.
Secours qu’on peut tirer des fe n s , pour rendre l’efprit
attentif. La lumière 8c le bruit nè font pas un obftacle à
l’attention. I l n’y a que les révolutions inopinées qui puif-
fent nous diftraire. Ibid. b. Objets extérieurs qui foutiennent
l’attention. L ’effentiel confifte à favoir lier \nos idées aux
objets, de maniéré à faciliter l’exercice d$ la mémoire &
de l’imagination. Abfurdité de ces philofophes qui s’éloignent
de tous les objets pour méditer fur la phyfique, &
ferment les yeux à l’univers, pour bâtir plus à leur aife leurs
fyftêmes fur l’uhivers. Exemples de divers degrés de force
d’attention : M. Montinort, Ibid. 842. a. Cla vius , Jules-Céfar,
Léibnitz, Archimede , cités. Ibid. b. L’habitude dupliquer,
tous les jours fon efprit, augmente infenfiblement la force
de l’attention. C e qui fait le plùs dé tort aux hommes, c’eft
l’ignorance dé leurs forces. Ibid. 843. a.
Attention, mèchanifine par lequel cet aéte de l’efprit s’opère.
X V . 32. b, L’attention augmente l’intenfité des moûvemens