
5 o 8 D ï E D I F
queftion fi Dieu agit de toute éternité. I . 175. b. Réflexion
fur la puiffance de Dieu. V I I I . 556. a. D e l’immenfité dé
.Dieu. 574. b. 575. a. D e fa fcience. X IV . 789. b. — 7 9 1 -a-
D e fa prefcience. XIII. 310. a , b. Des volontés de Dieu.
X V I I . 434. b. Réflexions fur la liberté de Dieu. IX. 470. a.
Examen des objections contre la fagefl'e 8c la bonté de D ieu »
tirées du mal qu’il y a dans le monde. 916. 6 .-9 19 . b. Difficulté
de concilier quelques attributs divins , fort e n t re u x ,
fo it avec la liberté humaine. I . 857. a. Delcription de la
grandeur de Dieu tirée du poète Sadi. XII. 840. a. Trône
de Dieu décrit par les prophètes. X V I . 301. a. Doctrines
oppofées de deux feéles maliométanes fur les attributs divins.
X . 589. b. Si nous confultons les idées de l’ordre , nous
verrons clairement que l’unité, le pouvoir infini, & le bonheur
appartiennent à Dieu. 23. b. Sur les attributs divins, voyq;
Perfection, Divinité.
30. Des noms de Dieu. Obfervations fur le nom Jehova.
I. 141. b. II. 478. b. X V I . 210. a. Comment on défigne le
nom de D ieu en chaldéen. VIII. 866. a. D u nom Adonaï ,
donné à D ieu. 1. 14 1. b. t
6°. Nos devoirs envers Dieu. IV . 91 j . b. Voyez PlÉTÉ. ,
Religion, Culte, Amour de D ieu. Refpeél de Defcartes
pour la Divinité. II. 724. b.
7° , Symbole de la Divinité : comment l ’être fuprême étoit
‘ repréfenté par les Egyptiens. III. 3 5 3. b.
D ieu & mon droit, ( Hift. mod. ) devife des armes d’Angleterre.
Quels font les rois d’A gleterre qui ont pris cette
devife. IV . 983. a.
D ieux , (Mythol. ) quels font les êtres que les Grecs 8c
les Latins appelaient de ce nom. Les poètes étoient théologiens.:
comment ils perfonnifierent les attributs divins. Quels
font les premiers faux dieux que les hommes ont adores..
Comment ces dieux fe multiplièrent à l’infini. Comment
les païens autoriferent le crime & la débauche par l’invention
de leurs dieux. Principaux dieux & demi-dieux des Romains.
IV . 983. b. Voyeç dans le dictionnaire de T r é v o u x , le détail
de tous les'dieux du paganifme. Enumération de quelques-
uns de leurs dieux fubalternes, qui n’étoient que des paflïons
ou affeCtions humaines déifiées. Divinités ridicules qui fai-
foient fur-tout la honte des païens. Ibid. 984. a.
Dieux. Origine de l’opinion & du culte des dieux, voye^
Idolâtrie & Polythéisme. Origine des .dieux , voye^
T héogonie. Ils étoient originairement des perfonnages allégoriques.
Suppl. I. 3,00. a.
i° . Diftribution des dieux en différentes clajfes. Trois fortes
de dieux ; les poétiques , les politiques, & les philosophiques.
XII. 961. a. Autre diftribution en trois claffes. IV .
1073. a. Différence entre les dieux des Grecs & ceux des
Romains. X IV . 84. a , b. 83. s.. Grands 8c demi-dieux des
Romains. V I IL 503,. a. Dieux averrunques. I. 869. b. Dieux
âzones. 91a. a. Divinités confervatrices. X V . 384. a. Dieux
communs. III. 716. a. Dieux confiai tes. IV . 33. a. Dieux des
eaux. VII. 107. b. Dieux qui protégeoient les enfans, voye^
Enfant. Dieux qui avoient le pouvoir de lancer la foudre.
Suppl. III. 105. b. Dieux géniales. V I I . 581. a. Dieux hermaphrodites.
IV . 730. a. Dieux infernaux, voyeç Infernal.
Dieux indigetes. V ï ï l . 679. a. Dieux inconnus. XII. 484, b.
D ieu x qui préfidoient aux fondions du mariage. VII I. 636.
b. Dieux patrices. XII. 178. b. Dieux de la patrie- 180-. b.
Dieux prodomiens. XIII. 424. a. Dieux purs. X V I . 78. a.
Dieux rufliques. X IV . 445. b. Dieux fabafiens. 434. b. Dieux
fauveurs. 730. b. Dieux fémons. 948. b. Dieux du fommeil.
X V . 342. b. Dieux tutélaires. X V l. 763. a. Dieux tutélaires
..des villes 8c provinces. IX. 292. b. Evocation de ces dieux.
V I . 16 x. b , &c. Dieux v iales, qui préfidoient à la sûreté
des chemins. X V II . 228. a. Dieux zogonoi, chez les Grecs.
722. b. Fils des dieux. V I. 804. a , b.
20. Leurs qualités. Pourquoi les dieux des païens faifoient
fouvent un double perfonnage. II. 3 23. b. Les païens croyoient
honorer leurs dieux en leur fuppolant les deux fexes. IX.
928. a. Triple pouvoir qu’ils leur attribuoient. X V I. 161.
a. Caraderes par lefquels les Grecs diftinguoient les traits
propres à chaque divinité. Suppl. III. 257. a , b. D e la nature
que les poètes leur ont attribuée. IV . 1001. b. Défauts
attribués à ces dieux. XII. 959. b. 960. a , b. Influence des.
dieux vicieux fur les moeurs. 963. b.
30. Apparitions des dieux. X V l. 252. a. I. 520. a. Fuite
des dieux en Egypte. V IL 538. 6.
40. Leurs reprèfienlations , Jymboles , fîmes & flatues. Attributs
des principales divinités des Grecs 8c des Romains. V III.
488. a. Les païens ont cru relever la majeflé de leurs
dieux en les peignant montés fur des chevaux ou fur des
‘ chars. Suppl. III. 376.-6. Les Egyptiens donnoient fouvent
a leurs dieux un corps de ferpent. X V . 110. a. Ornemens
de têtes des divinités fur les médailles. X V I . 201. b. Cou-
tonnes affedées à chacun des dieux. IV . 393. a. D és fta-
tuès des dieux. X V . 498. a , 6. Symboles des divinités. X V .
y 28. a , 6. 730. a , 6. 731. a , b.
5°. Leurs temples & leurs cultes. Des temples des dieiijj.
X V I. 62. a , b , & c . Culte & temple des grands dieux dans
Tritée. 663. 6. Autels des dieux céleftes & des divinités de
l’enfer., Suppl. I. 723. a. On croyoit que les dieux réfidoient
dans leurs flatues & dans leurs autels. Ibid. b. Fête des A théniens
où l’on facrifioit à tous les dieux. 261. 6.
D IEU Z E , dans le pays de Salins. Suppl. IV . 750. 6. Saline
de Dieuze. X IV . 556. a. vol. V I. des pl. travail du fel.
D IE Z , S a in t, ( Géogr. ) Suppl. IV . 698. a.
D IF F AM A T O IR E S , difcours. VII I. 753. 4. Libelles. IX.
459- * , b .
D lF F A R R É A T IO N , ( Hift. anc. ) cérémonie chez les
Romains, par laquelle on publioit le divorce des prêtres.
Etymologie de ce m ot : ce qu’en difent Feftus 8c Vigénere.
IV . 984. a. Voye^ÇjONFARRÉATION.
Dffarréation, erreur dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 720. a.
DIFFÉRENCE. ( Métaphyf. ) L e premier attribut effen-
tiel que comprend chaque e fpe ce , de plus que le genre ,
s’appelle fa différence; 8c l’idée que nous en avons efl une
idée univerfeîle. IV . 984. a. Le corps & l ’efprit font deux
efpeces de la fubflance ; mais la différence du corps fera
l’étendue, celle de l’efprit fera la penfée. D ’où l’on v o it ;
i° . que la différence a deux rapports , l’un au genre , qu’elle
divife & partage , l’autre à l’efpece , qu’elle constitue 8c
qu’elle forme ; 20. que la différence doit avoir la même
étendue que l’e fpe c e , & qu’il faut qu’elles fe puiffent dire
réciproquement l’une de l’autre ; 30. Quand un attribut ne
fuffit pas pour, conftituer la différence d’une e fp e c e , on en
réunit plufieurs , dont l’affemblage ne convient qu’à cette
efpece ; 40. il n’efl pas néceffaire que les deux différences
qui partagent un genre foient pofltives , il fuffit qu’il y en ait
une. Ibid. b.
D ifférence. (Gramm. Phyfi. Métaphyf. ) Différence, bigarrure
diverfité, variété : diftinétion entre ces mots. II. 247.
a. Autre diftinétion entre inégalité, difparité & différence.
IV . 1037. a. Différence & reffemblance des chofes. X V .
201. 6. Différence en logique. X V I I . .405. 6. Caufe de la
différence entre les végétaux 8c les animaux ; entre chaque
ordre, chaque efpece > chaque individu, même parmi les
animaux. V I . 670. a. Caufe de la différence de tempérament
& de conftitution. Ibid.
D ifférence , (,Arithmètiq. Algeb. ) ’excès d’une quantité
fur l’autre. Différence de longitude de deux endroits. IV .
684. b.
D ifférence , ( Géom. de lin fini ) nom que Ton donne
aux grandeurs différentielles. Comment on appelle la différence
d’une quantité finie , celle d’une quantité infiniment
petite , celle d’une différence fécondé , d’c . IV . 984. 6.
Différence. Equations aux différences finies. Suppl. II. 837.'
a , b. Equations aux différences finies & infiniment petites.
83 8. 6. Equations aux différences partielles. Suppl. IV . 243.
a , 6. Différencier par parties. 245. a.
D ifférence afcenfionnelle..( Aftron. ) Différence entre l’afi-
cenfion droite & l’afcenfion oblique d’un aftre. Différence
d’afeenfion droite entre deux affres. Moyen de connoîtré
l’afcenfion droite d’une planete en la comparant à une é toile
connue par le catalogue donné au m ot afcenfton droite. Suppl.,
I I . ' 20.6.
Différence , ( Médec. ) diftinétion 1 entre deux états de
famé, deux états de maladie. On ne doit pas rechercher
ces diftinétions jufqu’à la fubtilité. Comment elles doivent être
établies,, 6-c.IV . 985.a.
DIFFÉREND , ( Gramm. Droit nat. ) Différence entre
difpute, querelle 8c différend. Deux moyens de vuider les différends
; l’un par la difeuffion des raifons j ce qui convient
proprement à l’homme ; l’autre par la fo r c e , ce qui n’appartient
qu’aux bêtes. Quatre maniérés dont fe fait la difeuffion des
raifons. Suppl. IL.720. b.
D IFFÉRENTIEL. ( Géom. ) quantité différentielle , moindre
que toute grandeur afîïgnable. Pourquoi on l’appelle
différentielle. Newton l’appefle fluxion ; Léibnitz, quantité
infiniment petite. IV . 985. a.
Différentiel, calcul, fa définition. Signe par lequel Léibnitz
exprime les grandeurs infiniment petites. Pourquoi Newton
appelle ce calcul, méthode des fluxions. Signe par lequel il
marque les fluxions. Réglés du calcul différentiel. IV . 985.
a. Ouvrages de M. de l’Hôpital à lire fur cette matière :
autres ouvrages de M. Jean Bernoulli, 8c de M. de Bougainville
le jeune. C e que l’auteur fe propofe fur-tout, de
traiter i c i , c’eft la mètaphyfique du calcul différentiel. Comment
on démontre que les principes fur lefquels ce calcul
eft fondé, font fimples & certains. M. Léibnitz embarraffoe
des objeétions qu’on pouvoit lui faire , a réduit fes infiniment
petits à n’être que des incomparables, ce qui ruine-
roit l’exaétitude géométrique des calculs. D ’autres, comme
Nieuwentit, admettoient feulement les différentielles du premier
ordre , 8c rejettoient celles des ordres plus élevés ; ce
qui n’a aucun fondement. M. Newton eft parti d’un autre
principe : il n’a point regardé le calcul différentiel comme le
D I F
Calcul des quantités infiniment petites , mais comme la mè*
thode de trouver les limites des rapports .Ibid. b. Auffi n’a-
t-il jamais différentié des quantités , mais feulement des
équations ; parce que tbute équation renferme un rapport
entre deux variables , & que la différentiation des équations
ne confifte qu’à trouver les limites du rapport entre
les différences finies de deux variables que l’équation renferme
c’eft ce que l’auteur éclaircit ici1 par un exemple ,
qui donne tout-à-la-fois l’idée la plus nette & la démonftra-
tion la plus exaéte de la méthode du calcul différentiel. Ibid.
986. a. La fuppofition de quantités infiniment petites n’eft
que pour abréger les raifonnemens ; mais le Calcul différentiel
ne fuppofe point riéceffairement l’exiftence de ces quantités.
Définition nette & précife de ce calcul. Onp eu tap p li
quer les principes développés par l’auteur aux differens problèmes
que l’on réfout par le calcul différentiel , comme
l’invention des maxima 8c minima, des points d’inflexion ,
&c. Comme il n’y a point proprement de quantités infiniment
petites du premier ordre dans le calcul d ifférentiel, il
en eft de même des différences fécondés 8ç des autres d’un
Ordre plus élevé. C e qu’on entend par le calcul dffèrentio-
diffcrenticl ; 8c par les quantités différentio-différentielles. Signe
par lequel on caraâériie la différentiellé d’une différentielle;
Différentielle du premier degré , du fécond, du troifieme.
Les différentielles du premier ordre s’appellent différences
premières, 8c ainfi des luivantes. La puiffance fécondé d une
différentielle du premier ordre , eft une quantité infiniment
petite du fécond ordre. Les puiffances différentielles fe diffé-
rentient de la même maniéré que les puiffances des quantités
ordinaires j 6>c. Ibid. 987. a. Explication précife de
la différence de d y devenue égale à l’infini, dans certains
points d’inflexion. Il réfulte de ce qui a été dit ; 1 °. que le^ u an -
tités qu’on néglige , ne font négligées que parce qu’elles
doivent l’être pour l’exaéiitude rigoureufe ; 20. Il ne s’agit
point dans le calcul différentiel, de quantités infiniment petites
, mais uniquement de limites de quantités finies. On
parlera plus au long de la mètaphyfique de ces quantités à
l ’article Infini. Ibid. b. Avertiffement fur une erreur de
Newton qüi a déjà été relevée dans quelques ouvrages. Obfer-
vation fur la différence des courbes polygones & des courbes
rigoureufes. Equation différentielle. Les équations différentielles
à deux variables appartiennent aux courbes méchaniques.
Ibid. 988. a. Leur conftruélion fe trouve au mot Courbe. Dans
les équations différentielles du fécond o rdre , où d x par exemple
e u fuppofé confiant ; fi on veut qu’il ne foit plus confiant j
regie à luivre pour cela. D e la différentiation des quantités
fous le figne fi. D e l’inventeùr du calcul différentiel. L e calcul
différentiel n’eft autre chofe que la méthode de Barrow
pour les tangentes , généralifée : & il eft poffible que ce ne
foit ni N ew to n , ni Léibnitz, mais Barrow qui ait trouvé
le calcul différentiel. Ibid. b. C e qu’il y avoit à faire pour
généralifer la méthode de Barrow. Examende différens faits,
d’où il réfulte, que fi on ne peut refufer à Newton la gloire
de l’invention du calcul différentiel, il n’y a pas non plus
de preuves fuffifantes pour l’ôter à Léibnitz. Ibid. 989. a.
Réponlè à quelques objeétions qu’on peut faire contre Léibnitz.
C ’eft dans les aétes de Léipfic 1684 , que Léibnitz a
donné le calcul différentiel des quantités ordinaires. L’inven^
non du calcul des quantités exponentielles appartient à M.
Jean Bernoulli. Méthode différentielle. Objet de l’ouvrage de
N ew ton , qui porte ce titre. Cette méthode expliquée &
commentée par d’autres auteurs. Ibid. 989. b.
Différentiel. Léibnitz adifputé à N ewton l’invention de la méthode
du calcul différentiel. IX. 371. b. Ufages des courbes
méchaniques pour la conftruétion des équations différentielles.
IV . 389. a , b. Méthode fluxio-difterentielle. V I . 922.
6. Différentielles des quantités exponentielles. V I . 31 1. a ,
b. Triangle différentiel d’une courbe. X V I . 616. 6. Méthode
pour intégrer toute fraétion différentielle rationnelle. V II .
266. a. La méthode de réduire à des quantités irrationnelles
eft fort utile pour réduire une différentielle donnée en fraction
rationnelle. IV . 1014. a. Equations différentielles qui
ont des intégrales finies. Suppl. IV . 516. a , b. Intégrer des
différentielles exactes du premier ordre & de plufieurs variables.
557. 6. Méthode des fubftitutions dans les équations différentielles.
83 5. 6.
D IF F ID A T IO N , ( Hift. ) efpece de guerre ou de brigandage
que chaque prince fe croyoit en droit d’exercer en
Allemagne. Pourquoi cet abus fut long-tems toléré. Formalités
qu’on fe contentoit d’exiger dans ces fortes de guerres.
Abolition de ces abus par Maximilien I * en 1495- IV .
S lF F O R M E , laid, ( Synonyme ) IX. 176. a.
DIF FORMITÉ . (Médec.) Les difformités peuvent venir
de naiffance , ou de plufieurs accidens après la naiffance.
Effet des difformités. D e la guêrifon des difformités ou de
la maniéré de les prévenir après l’accident. Mere extravagante
qui vouloit défigurer fa fille , afin que fa beauté ne fut
■ pas un obftacle à fon falut. IV . 990. a.
Tome I.
D I G 509
Difformité des épaules, V . 756; a j b. des jaiùbes, VII I. 440.
b. de la taille , voye1 ce mot; Voyez fur les difformités ^article
Jeux de la nature.
D IF F R A C T IO N , ( ôptiq. ) déviation des rayons de
lumière lorfqu’ils rencontrent un corps opaque. Quatre
maniérés dont la lumière pfeut fe répandre. Effet de la diffraction.
Maniéré de fe convaincre aifément de ce phénomène.
C e qii’en a dit Newton. IV . 990. a. Explication détaillée de
la diffraétion. ‘ Q u e l efl? le premier qui a découvert cette propriété
des rayons de lumière. Ibid. b. Voye^ Inflexion.
DIFFUS. (Bell. letti ) Le ftyle diffus oppofé au ftyle concis.
Un diélionnaire ne doit pas être diffus. IV . 990. 6.
D IF FU S IO N , (•Phyfîq. ) aétion par laquelle une qualité
fe propage & s’étend. Trois maniérés dont cela fe fait. L e
mot propagation eft plus en ufage. IV . 990. 6.
D iG A M M A , lettre que l’empereur Claude voulut ‘in troduire.
V II I. 423.6. Ufage que les écoliers en firent. V I. 341. a.
D IG A S T R IQ U E , (An a t.) étymologie de ce mot. Def-
cription du mufcle digaftrique de la mâchoire inférieure.
Celle du mufcle digaftrique de la tête. IV . 091. a. V o y ez Suppl.
III.862 .b. .
D IG B Y , ( Kenelme ) fâ poudre fympathique. X V . 740:6.
D IG E S T E , ou PandeÜes. (Hift anc* & Jurifip. ) Compilation
faite par ordre de Juftinien. Connoiffances néceffaires
pour bien entendre ce qui en fait la matière. Recueil des
premières loix de R om e , appelle le droit Papyrien. Son autorité
abolie par la loi tribunitia. Comment la juftiee fut rendue
à Rome fous les confulSi Loi des douze tables. IV . 991. <z4
Origine du droit Flavien; 8c du droit Ælien. Fragmens con-
ferves des douze tables après qu’elles eurent été détruites.
Edit perpétuel. Ordonnances des empereurs appellées, conftti-
tutiones principum/ Origine des codes Grégorien , Hermogé-
nien 8c Théodôfiem Première édition du code Juftinien. Les
loix ci-deffus nommées furent obfervées jufqu’à la confeélioh
du digefte. Réponfés des jurifconfultes qui faifoient auffi partie
du droit des Romains. Diverfes perfonnes qui s’étoient
adonnées à l’étude des loix. On ne trouve aucune de leurs
réponfés dans4e digefte. Ibid. b. Autres jurifconfultes dont on
a rapporté^ des fragmens dans le digefte , diftinguès félon les
âges où ils; ont vécu. Ceux qui ont vécu du tems de la république
, jufqu’au fiecle d’Augufte. Autorité qu’acquirent leurs
confultations & réponfés. Quels furent ceux à qui Augufte
permit d’expliquer publiquement le droit. Leurs décifioas
furent appellées refiponfia prudentum. D eu x feétes dans le s quelles
fe partagèrent les jurifconfultes qui expliquèrent le
droit fous Augufté. Ibid. 992. a. T roifieme feéte m itoyenne qui
fe forma enfuite. Enumératipn des plus fameux jurifconfultes
qui ont vécu depuis Adrien jufqu’à Conftantin. Codes faits
fous Conftantin par Grégoire & Hermogénien. O n comptoit
du tems de Juftinien plus de deux milles volumes de droit.
Pour lever les contrariétés d’opinions qui fe trouvoient entre
ces auteurs , lès empereurs Théodofe le jeune & Valentinien
, ordonnèrent qu’on ne confulteroit plus que les ouvrages
de Papinien , de Caïus x de Paul, d’Ulpien & de Modeftin.
Mais tous les anciens jurifconfultes ont été cités dans le digefte-
Jurifconfultes qui travaillèrent au code de Théodofe le jeune.
Soins que prit enfuite Juftinien pour la confection d’un nouveau
code. Ibid. b. Seconde compilation dont il chargea T r i-
bonien, & qui fut appellée digefte ou pandefles. Autres livres
qui étoient déjà connus fous le nom de digefte. Etymologie
du nom de pandefles. Autres ouvrages qui avoient été intitulés
dû même nom. Ordres de Juftinien fur la maniéré d’écrire
le digefte. Défenfe de le commeijter. Jurifconfultes affo-
ciés à Tribonien. Tems où parut le digefte. La diligence dés
compilateurs louée par Juftinien. Ibid. 993 : a. Directions qùi
leur furent données fur les jurifconfultes dont ils pourroient
prendre les fragmens & les notes, furies contradictions qu’ils
devroient éviter , fur les corrections qu’ils pourroient-faire
aux écrits des jurifconfultes. Le digefte fut écrit en latin & a
été enfuite traduit en grec. D e l’ordre que Tribonien a fuivi
dans l’arrangement du digefte. Deux d ivifions du digefte, qui
font l’une & l’autre de Juftinien. La première eft en cinquante
liv re s , 8c chaque livre contient plufieurs titres, qui font diyi-
fés en plufieurs lo ix , 6*c. Expofé du contenu de chacun de cès
liv r e s , jufqu’au cinquantième. Ibid. b. Aun-e divifion du
digefte en fept parties : la raifon de cette divifion fut la con-
fidération qui étoit alors attachée au nombre feptenaire. T ro ifieme
divifion du digefte en trois parties, attribuée au jurif-
confulte Bulgare, qui v ivoit dans le douzième fiecle. P remière
partie, intitulée digeftum vêtus. Seconde partie, in titulée digefi-
turft infiortiatum. Voye{ ÏNFORTIAT. Troifieme p artie, intitulée
digeftum novum. Ibid. 996. 6. Cujas a relevé plufieurs fautes
dans le digefte. Reproches faits par quelques auteurs à TriÉo-
nien. Reproche fait à Juftinien lui-même ou à Tribonien,
d’avoir fupprimé les écrits des anciens jurifconfultes, dont il
fe fervit pour compofer le digefte. Réponfe à ce reproche.
Quels font les ouvrages qui nous reftent de tous les anciens
jurifconfultes. Autre compilation faite en Orient fous le nom
de bafitliques. Quels étoient les ouvrages de droit qu’on fui-
• - N N N n n n