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.précifion analytique ; nous allons vo ir prèfentement les
^différences que nous préfenteront les corps comme agens
jihyfiques. t “. Les mafles exercent les unes fur les autres,
des aidons très-diftinéles de celles qui font propres aux
corpufcules , 8c cela félon desloix abfolument différentes de
celles qui règlent les affeâions mutuelles des corpufcules.
Toutes les maffes gravitent vers un centre commun ; la
jtravité des corpufcules n’efl pas démontrée. 3 1 Différence
l o t t e les maires & les corpufcules par la manière dont ils
adhèrent ; 4”- P»r la m n ioe <>°nt H P e,,v'f.ï H . ƒ J ;
ç0. par la volatilifation. Autres caractères diltinctits tires ae
Jia conftitution intérieure des corpufcules. x . Les agrégés
font homogènes , 8c les corpufcules font ou Amples ou compofés
de matériaux effentielleinent différens. a . Les matériaux
des corpufcules compofés different du corpufcule qui
réfulte de leur union , & par conféquent de l’agrégé. 30.
Les principes de la compontion des corpufcules font unis
■ entr’eux par un noeud bien différent de celui qui opéré
l ’union agrégative. Conclufion tirée des propofitions précédentes.
La phyfique des corps non organifés peut être divifée
en deux feiences indépendantes l’une de l’autre ; la v o ir , la
:ft prouvé que la
des maffes , 6*c.
phyfique ordinaire & la chymie. Ibid. b.
phyfique ordinaire fe borne aux afteélic
l a plupart des objets phyfiques font fenfibles ou a i euj
m êm es , ou par leurs effets immédiats. La phyfique d’aujourd’hui
eft proprement la colleélion de toutes les feiences
phyfico-matheinatiques. Les phyficiens font très-curieux de
/amener tous les pliènomenes de la nati....e. ..a..u..x.1 loix méchaniques.
Ibid. 4x4- a.
La chymie ne s’occupe effentiellement que des affections
des différens ordres de principes qui forment les corps fenfi-
bles. Autres différences entre la phyfique 8c la chymie. i° .
Quoique le chymifte ne traite que des agrégés , ces agrégés
jie font jamais proprement pour lui que des proinptuaria de
fujets vraiment chymiques , de corpufcules. Les altérations
qu’il leur fait effuyer , fe réduifent à deux : ou il attaque
directement les parties intégralités par la diffolution chymi-
que ou la fyncrefe , ou il dècompofe les parties intégrantes
de l’agrégé , 8c c’ cft l’analyfe chymique ou la diacre fe. Ibid. b.
Cependant, quoique certains changemens intefttns que la
chaleur fait éprouver aux corps agrégés , ne loient chymiques
à Ja rigueur que lorfque leur énergie porte fur la conftitution
intérieure des corpufcules , ils doivent être confidérés
par le chymifte dans toute leur extenfion. 20. Les objets
chymiques n agiiTent pas fenfiblemcnt. 3°- Les chymiftes ne
S’honorent d’aucun agent mèchanique , non qu’ils prétendent
que leurs agens font exemps de mèchanifme , mais parce
que ce mèchanifme eft encore inconnu. Ibid. 415. a. Application
de ce principe à la recherche des caufes de la fermentation
, de l’eftervefcence , de la diffolution Ç les explications
méchaniques de la diffolution qu’on donne ici , tombent par
les obfervationsfaites, vol. X. 339. J. 34° *Æ)> de la fixité ,
de la volatilité. Autres différences entre le chymifte 8c le
phyficien dans la maniéré d’envifager & de traiter leurs
fujets. Ibid. 416. a. L e génie phyficien produira les principes
mathématiques de Newton j le génie chymifte , le fpecirnen
becherianum de Stahl ; mais tout ira m a l, fi l’on traite more
chymico, les choies phyfiques, & more phyfico , les chofes
chymiques. La fcience générale fera également défeélueufe,
lorfqu’il arrivera au phyficien de defeeudre par la fynthefe
des principes qu’il prendra pour généraux , & pour des
données fur lefquelles il peut compter : il faudra néceffaire-
ment qu’il s’égare. On peut dire de la plupart des vérités
prétendues générales qui fervent de bafe aux fyftêmes généraux
fubfiftans, que c’eft dans le paffage de l’abftraétion à la
réalité , que ces vérités trouvent leur terme fatal. Ibid. b.
L e catalogue de toutes les erreurs provenant des fources
que nous venons d’indiquer , feroit très-important à l’intérêt
de la v érité , mais il feroit infini.
Définition de la chy mie. Objets particuliers de cette fcience ;
favoir , tous les phénomènes, foit naturels , foit artificiels ,
qui dépendent des féparations 8c des unions des principes
des corps. C e qu’on appelle opération chymique. C e qu’on
entend par diacrefe 8c fyncrefe. Ibid. 417. a. Les noms les
plus ufités parmi les François, font ceux d'analyfie 8c décom-
pofiuion , pour le premier effet général ; & ceux de combinaifon
& de mixtion pour le deuxieme. La plupart des effets chy-
Cjjques tiennent à la fois de l’une & de l’autre. Deux agens
généraux en chymie , la chaleur & les menftrues. Loix félon
lefquelles l’aâ iou de eec deux caufes fe complique.
i° . La chaleur feule opéré rarement «les féparations pures.
a 0. La chaleur eft néceffaireà toute aftion menftrüelle.
30. L’aâ ivitc du raennruc eft proportionnelle au degré de
chaleur .dont i l eft animé.
40. La chaleur appliquée à un compofé non-feulement
défunit :fes principes, mais les met ordinairement en je u , 8c
favorifepar-là de nouvelles combinaifons. Ibid. b. Inftrumens
que les chymiftes emploient dans leurs opérations. Nous
n’admettons pas l ’inutile diftin&ion de ces inftrumens appelles
C H Y
particuliers & artificiels par la plupart des chymiftes , & des
inftruméns appellés naturels & généraux j favoir , le feu, l’air,
l’eau 8c la terre. Quelles en. font les raifons. Ibid. 418. a.
Utilité dont feroit un traité de chymie pratique , un traité
élémentaire , des inftitutions pratiques.
Les trois régnés dé la nature font trois grandes divifions ,
dans lefquelles font diftribués tous les fujets chymiques.
Les corps de ces trois régnés font diftingués entr’eux en fimples
, mixtes , compofés & fur-compofes. Jufqu’à quel point
de décompofition l’on a pu parvenir au moyen de l’analyfe.
C e que les chymiftes ont appellè premiers principes ou élémens,
principes fecondaircs ou principes principiés. Si le chymifte
réufîit à recompofer le corps qu’il avoit analyfé, il parvient
au complément de la démonftration chymique. L ’emploi des
menftrues nous a découvert dans les petits corps une propriété
généralifée ici fous le nom de folubilité ou mifcibilitè ,
& que l’auteur met à la place de l’attraélion de cohéfion des
newtoniens. Ibid. b. On peut démontrer que cette folubilité
en aile eft fans ceffe contrebalancée par la chaleur , 8c non
pas alternée par la répulfion, en quoi l’auteur différé des
newtoniens. Les rapports 8c la chaleur font les deux grands
principes de tous les phénomènes fur la chymie. C e qu’on
vient d’expofer , font les premiers linéamens de ce qu’on
peut appeller fapientia chymica. Différence entre le langage
de manoeuvre & le langage feientifique dans les opérations
de chymie. Ibid. 419. a. La plupart des qualités des corps
que la phyfique regarde comme des modes, font des fubftan-
ces réelles que le chymifte fait en féparer , &c. Exemples
tirés de ce qu’on appelle en phyfique , feu >, couleur. Ibid. b.
Les deux brandies de la chymie qui ont été le plus cultiv
é e s , font l’art de préparer les médicamens, oc celui de
traiter les mines 8c de purifier des métaux. Les connoiffan-
ces que la chymie a fournies à la médecine rationnelle , peuvent
faire regarder aufli la théorie médicinale tirée de ces
connoiffances., comme une branche de la chymie. Enumération
de plufieurs arts , qui , à caufe de la nature de leurs
opérations , font appellés chymiques. Autres arts auxquels la
chymie fournit des fecours effentiels. La branche la plus
curieufe & la plus magique de la magie naturelle, eft celle
qui opéré les prodiges par les agens , & fur les fujets ch ymiques.
Ibid. 420. a. Deux queïUons très-importantes examinées.
i° . Jufqu’à quel point chacun des arts chymiques
peut-il être corrigé & perfectionné par la fcience de la ch ymie
? a0. Combien la fcience chymique peut-elle être avancée
à fon tour par les connoiffances particulières puifées
dans l’exercice de chacun de ces arts ? Utilité de l’habi-
tucle & de l’expérience dans les manoeuvres de l’artifte.
Ibid. b. Les pliènomenes qui naiffent à chaque pas dans le
travail , ouvrent au chymifte les fources de connoiffances
les plus lumineufes & les plus vaftes. C e qui a fait dire aux
chymiftes les plus fenfés , que le goût de la chymie eft une
paillon de fou. Les favans qui ont le courage de braver
les difficultés attachées à la chymie , méritent toute notre
reconnoiffance.
Hifioire de la chymie. I l y a peu d’arts dont les commen-
cemens foient plus obfcurs que celui dont nous traitons. Ibid.
421. a. Recherches ridicules des antiquaires chymiftes , pour
trouver l’origine 8c montrer l’antiquité de l’art. Explication
de 'la fable de la toifon d’or 8c des argonautes , félon les
chymiftes. Autres fables tournées en allégories par les mêmes
auteurs. Ibid. b. Anciens myfteres dont les chymiftes conduits
par les mêmes principes , auroient pu s’emparer. Explication
de la fable de Prométhée par le célébré Blaife
Vigenere. Ibid. 422. a. Autres auteurs chymiftes qui ont
cherché les principes 8c les myfteres de l ’art dans nos livres
façrés. C e qu’a écrit Je chymifte Olaüs Borrichius fiir l’antiquité
de la chym ie , dont if fait remonter l’origine jufqu’aux
tems qui ont précédé le déluge. Ibid. b. Autorités fur lefquelles
Borrichius fe fonde g 8c qu’un auteur célébré a
réduites à leur j ufte valeur. Selon le même ch ymifte, l’art
de traiter les métaux a été infpiré par le foufle immédiat de
J’efprit de Dieu. Ibid. 413. b. Sentiment de Hecquet ,
oppofé à celui de Borrichius. Suite des opinions de ce
d e rn ie r , fur les prétendus monumens qui conftatent l’antiquité
de la .chymie. Ibid. 424. a. Dans tout ce qu’on vient
de voir fur les recherches de Borrichius 8c autres, il faut
bien diftinguer les faits des in durions , le pofitif du raifon-
nement. Rien n’eft plus faux que toute invention foit le réful-
tat d’une vraie fcience. Preuves de cette affertion. Faits 8c
monumens qui conftatent, félon les hiftoriens chymiques ,
Je renouvellement, ou plutôt la naiffance de la chymie ,
peu de temps après le déluge. La métallurgie a été exercée
dans les tems les plus réculés. Preuves qui le démontrent.
Ibid. b. Autres arts dépendais de la chymie, dont l ’antiquité
eft linconteftable. La connojffance des mordans en peinture
eft très-ancienne : paffage de Pline à ce fujet , fur une
pratique des Égyptiens. .Cependant .nous ferons ici la réflexion
que tous ces arts n e fuppofent pas la fcience. Quant
à l’art de trajifmuex lç s métaux ou h i ’aldiyjnie , on peut
C H Y C H Y 317
le'regafder'coiliine ayant toujours été accorfipagné de fcteiicô.
Ibid. 42*. a. Preuves qui démontrent que l’alchymie doit fa
naiffance à l ’Égypte , & qu’elle a été cultivée par les hiérophantes
ou prêtres de la nation. Maniéré d’écrire la chymie
toute conforme au goût égyptien. Malgré ces preuves , il
n’en eft pas plus facile de fixer la date de la naiffance de l’art.
On eii attribue l’invention à Hermès ou à Taut j mais cette
adoption d’Hermès eft tout-à-fait gratuite 5 8c d’ailleurs,
combien de perfonnages réformateurs, inventeurs , légifla-
reurs , ont porté ce nom, de même que celui de trifinegific,
trois fois grand ? Ibid. b. Diverfes opinions des chymiftes
fur celui des Hermès , auxquels ils font honneur de l’invention
de la chymie. Aucune de ces opinions ne fe trouve
appuyée fur un titre affuré. Ibid. 426. a. Le Minerva mundï
Attribue l’invention de la chymie à Afclépias , fils d’Imuth.
C ’eft dans ce Minerva mundi que la chymie eft appellée
îroi»7iK»., d’où les chymiftes ont donné à leur art le nom de
TTtuntnç: elle a auffi été appellée du nom d’art grand & fiacrê.
Ibid. b. Les chymiftes ont prétendu trouver des traces de
leur art dans les ouvrages de Mo ïfe , dans O rphée , Homere,
Héfiode', Pindare , Sapho , Hippocrate 8c Platon. Borrichius
prétend que Démocrite d’Abdere avoit été initié en Égypte
dans les myfteres de l’art. Ancienneté de l’nfage des noms
des fept plantes -, donnés aux métaux, félon l’opinion de
Borrichius. Mauvaife opinion que cet auteur a cfe l’intelli-
gence des anciens Grecs en fait de chymie. Ibid. 427. a.
Ces oracles chymiques de l’Égypte , tranfmis jufqu’à nous
de poètes en poètes , ne forment pas une tradition affez
sûre pour prouver feulement que la chymie exiftât en
Égypte au tems où Diodore de Sicile 8c d’autres Grecs fes
contemporains y voyagèrent. Il ne paroît pas un mot de
cnÿmie dans les anciens , foit médecins, foit pharmacolo-
giftes, tels que Théophrafte, Diofcoride, G alien, ni dans ceux
du moyen âge , que nous appelions medicintz principes ; d’où
il fuit que les Romains dévoient ignorer ce que les Grecs
Cux-mêmes ne favoient pas encore. Examen de la preuve
que la chymie exiftoit en Egypte , tiré de l’immenfe richeffe
de fes peuples. Ibid. b. Conclufion tirée de ce qui précédé.
Les antiquités chymiques font pleines d’obfcurités jufqu’au
quatrième ficelé , 8c le nom de l’art ne fe trouve dans aucun
auteur. Julius Maternus Firmicus au commencement du
quatrième fieclc , 8c Æneas Gazeus fur la-fin , font les premiers
qui en ont parlé. Corps d’ouvrages chymiques publiés
fous les noms d’auteurs très-anciens , lequel fe trouve dans
plufieurs bibliothèques de l’Europe. Autres productions apocryphes
, attribuées, par des auteurs inconnus, aux hommes
les plus illuftres de l’antiquité. C eu x qu’on peut foupçcnner
avoir réellement écrit les ouvrages qui portent leur nom ,
font poftérieurs au regne de Confïantin-le-grand , 8c c’eft de
l ’alchymie pure qu’on trouve dans ces premiers auteurs.
Ibid. 428. a. Ouvrages à confulter fur les antiquités chymiques.
C e que Corringius a écrit touchant les commence-
mens de l’art dans le moyen âge. Peu de fruit que nous
pouvons retirer de ces commencemens. C ’eft ùn nommé
Geber qui a porté la chymie chez les Arabes dans le huitième
fiecle. Ibid. b. O n peut le regarder comme le pere de la
chymie é c r ite .. Éloge de fes ouvrages. Auteurs arabes qui
ont fuivi 'Geber. Leurs ouvrages n’ont point contribué aux
progrès de l’art j enforte que depuis Geber , jufqu’aux ch ymiftes
européens dont on v a parler , nous ne trouvons rien
pour la fcience. Nous n’avons point le livre qu’Avicenne
avoit écrit fur l’alcliymie. C e font les Arabes qui ont appliqué
les premiers la chymie aux ufages de médecine.
Etabliffement ae la chymie en Europe au 13e fiecle. Ibid.
429. a. Ses premiers feélateurs furent Albert-le-grand 8c Roger
Bacon. Obfervations fur ces deux auteurs, leurs travaux 8c
leurs ouvrages. Ibid. b. L e célébré difciple d’Albert-le-grand ,
Thomas d'Aquin , a aufli connu la chymie. O n trouve dans
les auteurs de médecine de ce fiecle quelque remede chymique.
Le plus célébré d’entre ces médecins, eft Arnauld de
Villeneuve. Quelques traits de fa vie. Ibid. 430. a. Ses eon-
noiffances en chymie, Son célébré difciple, R. Lulle. Son
origine : c’eft un des philofophes qui a fait le plus de bruit.
Ses ouvrages : fes traités de chymie. B a file Valentin. Ibid. b.
O n a de lui plufieurs ouvrages : ce qu’il a écrit fur l’antimoine
; il paroît être l’auteur des trois principes chymiques.
Ifiaac 8c Jean Ifaac Hollandus : ils ont particuliérement travaillé
fur les métaux. Ils paroiffent avoir connu deux des
principes de Becker. Paracelfe, l’un des plus finguliers perfonnages
que nous préfente l’hiftoirc littéraire. Il a été fauteur
de la plus grande révolution qui ait changé la face de la
médecine. Il a fait en chymie la même figure au’Ariftote en
philofophie.'Il a été le propagateur de la fafffeufe doélrine
des trois principes. Ibid. 431. a. Caraélere de fes écrits.
Ses ennemis parmi les chymiftes. Sa naiffance 8c fa mort.
Les chaires établies dans, les écoles de médecine vers le milieu
du dernïbr fie c le , Ont rendu l’étude dé la chymie plus
propre encore aux médecins! Utilité qii’en a retiré la chymie.
Ibid, b. Célébrés métallurgiftes qt)i fuivirent immédiatement
Tome ƒ,
Paracélfe : Agricola, Ercker 8c' Fachs. Il exifta dans le mèmè
tems Bernard Paliffiy , faintongeois. Génie de cet auteur. Ses
dialogues entre théorique 8c pratique. Ses leçons publiques
d’hiftoire naturelle. Pourquoi il eft mis au rang des chymiftes.
Ibid. 432. a. André Libavius, défenfeur zélé de l ’alchymie :
c ’efl: à lui que nous devons le premier corps d’ouvrage de
chymie que nous ayons. Éloge de fon traité intitulé alchy-
mia. Son commentarium alchymia. O11 voit dans fes ouvrages
que fur la bonne manière de philofopher -, la chymie eft d’un
demi-fiecle au moins plus vieille que la phyfique.
Jcan-Baptïfle Vanhelmont-. Ses rapports avec Paracelfe. Ibid. b.
En quoi il lui fut fupérieur. Caractères de fon génie. Éloge
qu’il mérite : ce qu’on trouve de n e u f 8c d’important dan£
fes ouvrages. Ibid. 433. a.
Jean-Rodolphe Glauber , l’un des plus infatigables 8c des
plus expérimehtés artiftes qu’ait eus la chymie. Découvertes
dont nous lu i fommes redevables. Il eft admirable dans Pin-
duftrie avec laquelle il a rèufli à abréger plufieurs opérations
, 8c à-en diminuer les frais. Ibid. b. Combien il importe
de le lire 8c de l’étudier. R eproches que lui fait Stahl. Autres
reproches qu’on a lieu de lui faire. Ibid. 434. a. Une époqué
confidérable pour la chymie c’eft la cpnquète qu’elle fit;
vers le milieu du dernier fiecle , de la théorie de la médecine.
Chefs 8c propagateurs de la feéte chymiqûe des médecins.
Il n’eft pas aifé de décider fi cette conquête fut plus funefte.
à la médecine qu’à la chymie. Dans le tems où cette dei-
niere effuyoit cette efpece d’éclip fe , parut l’illuflre Jean-
Joachim Becker. Principaux évènemens de fa Vie. Son éloge.
Sa phyfique fbuterreine : fpecirnen Beckerinum , de Stahl.
Éloges que ce commentateur lui donne. Ibid. b. Défauts
qu’on trouve dans fon ouvrage. La do&rine de Becker eft
lur-tout connue par l’expofition des trois principes , connus
fous le nom des trois terres de Becker. Ses autres ouvrages ,
dont la plupart font purement alchymiques. Ses traités fur
d’autres feiences.
Robert Boy le. Il a entrepris la réforme de la doélrine
chymique , lans être muni de connoiffances fuffifantes poui1
exécuter ce deffein , étant plutôt phyficien que chymifte j
6*c. Ibid. 435. a. Jugement qu’il porte de Vanhelmont. Ses
ouvrages : Chymifla fccpticus. Ouvrage intitulé : de irnperfcfla
chymicorum'circa qualitates doürinà. Effai fu r les parties dit
nitre. Traité de producibilitàte principiorum chymicorum. Ibid. b.
Effais phyfiologiques. Expériences fur la pondérabilité de la
flamme». Ouvrage intitulé, chymie philofophique, où l’auteur
avoit commencé à rédiger en un corps cette do&rine t
chymico-mèchanique , combattue au commencemei» de cet
article. Voye{ fur-tout page 4 1 a. Jugement de l’auteur fur
Boyle.
Jean Kunckel. Circonftances qui lui facilitèrent fes étutleS
8c expériences chymiques. Son laboratorium experimentale.
Théorie ridicule qu’il s’étoit faite fur le feu, Ibid. 436. a.
George-Ernejl Stahl. Principaux événemens de fa vie. É loges
de fon génie & de fe$.ouvrages. Il a porté la doéirine ch y mique
au point où elle eft aujourd’hui. Obfcurité de fon
f t y le ...... regardée comme très-avantageufe par ceux qui n’ont
vu qu’à regret que l ’art a été proffitué aux profanes. Danger
d’écrire la chymie dans un langage trop vulgaire. Ibid. b. O n
ne peut reprocher à Stahl qu’une obfcurité re la tiv e , qui
n’arrêtera jamais des lefteurs éclairés , tels qu’il s’en trouver^
toujours cinq ou fix dans iflie nation favante. Difciples de ce
maître.
Jean-Fridéric Henckel. Éloge de fes ouvrages.
Fridériç Hoffman , rival de Stahl. O n prétend qu’il fl’éut
d’autre vocation à la chymie , que la célébrité de Stahl
dans cette partie. On ne peut le regarder comme chymifte.
Léméry. Sa chymie traduite en Allemand. Il a été le feul
proprement clalnque & élémentaire en F ran c e , jüfqu’en
1723 , où s’établit le ftahlianifme.
Théorie de l’attraâion adaptée aux phénomènes chymi*
ques , par Newton, K eil & Freind. Sources où l’on peut
recourir pour trouver les fonds de doélrine 8c d’expériences
chymiques , telles qii’elles exiftent aujourd’hui. Ibid. 437. ai
Méthode à fuivre pour l’étude de 1# chyihie élémentaire.
Éloge des cours que M . Rouelle fait à Paris.
. Chymie. Inventeurs de la chymie., félon les Arabes. X V . ’
201. a. La chymie peut avoir été portée autrefois à un haut
point de perfection. Caufes qui s’oppofent aujourd’hui à fes
progrès. 1. 249. a. Union de la chymie 8c de la phyfiqüe.
Suppl. IV . 336. b. Comment la chymie a imité la naturô
dans la minéralifation des métaux. X. 341. b. Partie de la
chymie , appellée fimia par les Arabes. X V . 201. a. A v a n tages
que la chymie a tirés de l’invention du verre-. X V I I ,
92. b. ^influence des aftres établie dans la chymie par les
alchymiftes. VIII. 731. a. rétablie par Urbain Hierne. 732. b.
La connoiffance de la chymie néceffaire au médefcin. Suppl.
IH. 880. b. Façon métaphorique de s’exprimer , que les
• médecins arabes portèrent dans la chymie. X. *172. b. Chymie
hydraulique de M. le comte de la Garaye. VII I. 367. a , b.
La chymie introduite dans la médecine par Arnauld de
L L 11