a7* C H A
«non de la Martinique , qui croit fur les corps morts des
cigales du pays. SuppL III. 966. b.
'C hampignon de mer, ( H jl. nat, ) il eft fort analogue a
l'adroite & à l’oeillet de mer. Il doit être mis au nombre des
productions des infeéles de mer. Defcription. III. 84. a.
* Champignon de mer, vo)H FuNGiTES. VIII. m * « •« *
de Neptune. X I. 90. a. Champignons repréfentés V I. vol. des
( M J t.n * .
nat. du Suppl. Defcription de ce aoophyte. Suppl. 11. 317.*.
C hampignon d'eau , ( Hydrauliq. ) III. 84. a-
Champignon formé à l'extrémité du lumignon des lampes
ou des chandelles. Les champignons peuvent caufer des in*
cendies. 111. 84. <*•
Champignon philofophique. X V I I . 366. b.
Champignons dans les urines. X VÜ . 513. fl.
CH AM P IO N , proprement , celui qui entreprend uncOHl*
bat pour un autre. C e s gens-là palToicnt pour infantes. Q u elquefois
cependant le vaffal devenoir champion de fon let-
gneur. Quelles perfonnes étoient reçues à lervir de champions.
Quelles perfonnes en dévoient fournir pour prouver
leur innocence. Origine de cette coutume de décider les différends
par un combat. III. 84. a. C e qui fe pratiquent lorf-
que les champions avotent été chüifis. Peine du vaincu 8c
de la partie qu'il foutenoit. Réflexions de M. de Montefquieu
fur cet objet. Moeurs des anciens Germains qui y donnèrent
beu. Ibid. 85. a. Cette forte de preuve avoit quelque raifon
fondée fur l’expérience. C e t ufage fut une des caufes de 1 oubli
des loix faliques , romaines & capitulaires , & l’origine
du point d’honneur, 6*c. Ibid. b.
Champion , -voyez COMBAT. III. 662. b. voyeç VICAIRE.
X V II . 232. a. Déh d’armes entre les champions. IV . 743.
a , b.
Champion du roi, en Angleterre, qui prefente un cartel
à quiconque oferoit nier que le prince qu’on vient d’élire
foit légitime roi d’Angleterre. Q u e l eft le premier dont 1 hif-
toire lait mention. Ancienneté de cette coutume. III. 85. b.
CH AM P LA IN , gouverneur du Canada. Suppl. II. 166. a.
CH AM P -LE V ER , terme de bijoutier : terme de fourbif-
fêur 8c de cifeleur. III. 85. b.
CH AM Y N A , furnom fous lequel Cérés étoit adorée à
P yfe . Son temple dans cette ville. III. 83. b. Étymologie du
mot. Ibid. 86. a.
CH A N A A N , Chanar.éens. Quels étoient ces p e lle s .L e u r
premier pays. Leur deftruétion &. difperflon. III. 86. b. Voye{
Phénicie.
C hanaan , conquête de ce pays par les Juifs. Suppl, III.
654
'CH AN AN É EN S , voyez C ananéens.
CH AN C E , bonheur. D ifférence entre ces mots. III. 86. a,
CH A N C E A U , Chancel 3 ou Cancel. C e qu’on entend par
eancel dans les églifes. A qui étoit accordé le droit d’entrer
au cancel. A qui appartient le loin de faire réparer le Choeur
ou cancel. Ouvrage à confulter. Cancel, lieu où fe tenoit le
grand référendaire pour fes expéditions. III. 86. a. Étymologie
du mot chancelier. Ibid. b.
C hanceau , ( Géogr. ) bourg du diocefb d’Autun. Mar-
chandifes qu’on y fait. Lieu où la Seine prend là fource. Moulin
à poudre autrefois près de Chanceau. Monument trouvé
en 1763, dans une cheneviere près de ce même lieu. III. 86. b.
C H A N C E L A G U À , ( Botan. ) plante de la nouvelle Ef-
pagne. Lieux où elle croit. Son goût 8c fon odeur. Ses propriétés.
Maniéré d’en faire ufage. On l’emploie allez peu. 1IL
86. b.
CH AN C E LER , yoye^ D e bo u t . III. 86. b.
CH AN CE L IER de France. C h e f de la juftice & de tous
les ccnfeils du Roi. Ses privilèges, fa dignité , fes fonétions.
ITT. 86. b. Ses pouvoirs, &c. La foi 8c hommage des fiefs de
dignité monvans immédiatement du r o i, peut être faite entre
les mains du chancelier. L e chancelier Duprat abolit Fufage
des hommages que le roi faifoit par procureurs pour certaines
feigneuries qui étoient mouvantes de fes fujets. Étymologie
du mot chancelier ; 8c origine de cet office. Il revient
à-peu-près à celui qu’on appelloit quefleur du fiacrépalais chez
les Romains, 8t qui fut établi par Conftanrin. Ibid. 87. a. C et
office en France eft prefque auffi ancien que la monarchie. D ivers
officiers qui portoiem le nom de chanceliers. Premiers chanceliers
connus dans Fhiftoire de France. Autres noms qu’ils
poTtoiem. Ibid. b. Chanceliers fbtts la fécondé race. Sons la troi*
üeme. Depuis Baudouin ils n’ont plus été appeliés que chanceliers
de France. Prétentions de l’archevêque de Rheims fur
cette charge. D e Fèleétion du chancelier. Anciennement cei
office n’annobliffoit point. Aujourd’hui le chancelier eft qualifié
de chevalier & de monseigneur. Droits & pouvoirs du
chancelier en divers teins de la monarcltie. Und. 88, a. Chanceliers
qui ont été de grands capitaines 8c ont commandé
dans les armées. Ibid. 89. a. Habit de cérémonie du chancelier.
Comment il marche dans les cérémonies. Anciennement
il p o n o k le deuil & affufoit aux obfoques des rois. Gages
C H A
du chancelier fous le roi faint Louis 8c dans les tems fuivan?K
Exemptions dont il jouijfbit. Ce t article peut être complété
par celui de Chancelier de France. Voyc{ suffi Garde DES
sceaux de France. Ouvrage à confulter. Ibid. b.
Chancelier des académies , leurs fonétions. Leur êleétioh.
Chancelier des univerfités d’Allemagne. III. 90. a.
Chancelier d’Alençon. Enumération de quelques - uns ub
ces chanceliers. Il n’y a plus de chancelier d’Alençon fous
ce titré, III. 90. a.
Chancelier d'Angleterre. Premiers chanceliers dont parlent
les hiftoires 8c chroniques. 111. 90. a. 11 eft le feul juge de
la chancellerie. Il peut modérer la rigueur de la loi. Cou r
de la chancellerie. Droits 8c fonélioh du chancelier. Thomas
Morus 8c François Baçon ont poffédé cette charge. Chanceliers
du duché de Lancaftre 8c de la cour de l’échiquier.
Ibid. b.
Chancelier du comte ou du duc d'Anjou & dit Maine. Enumération
de quelques-uns de ces chanceliers. III. 90. b.
Chancelier d ’Aquitaine , cette fonction a été éteinte autant
de fois que l’Aquitaine a été réunie à la couronne. III. 90. b.
Difpute entre le chancelier il’Aquitaine 8c celui de France en
1412. Suppreffion des chanceliers d’Aquitaine depuis 1433.
Ibid. 91 . a.
Chancelier de l ’archiduc d'Autriche, Inftitution de cet office ,
lorfque l'Autriche fut érigée en arclüduché en 1477. C it-
confiance qui prouve qu'en 1409 l’archiduc avoir fon chancelier.
III. 91. a.
Chancelier des arts, celui de l’églife de fainte G enevièv e.
Origine de ce titre. Chancelier des ans dans l’univerfné de
Montpellier. III. 91 . a.
Chancelier d'Auvergne. I l y avoit de femblables chanceliers
dans différentes provinces. O ù 8c comment il eft parlé des
chanceliers d’Auvergne. III. 91 .a . Ilparoîtauffi que quelques
feigneurs particuliers de la province avotent leur chancelier.
Ibid. b.
Chancelier de la bafoche, préfidefit d’une jurifdïétion où fe
jugent les conteftations qui furviennent entre les clercs des
procureurs au parlement de Paris. Il y avoit autrefois un roi
&. un chancelier de la bafoche. Election du chancelier. D u rée
de fon emploi. Il né peut être marié ni bénéficier. Son
habit de cérémonie. III. 9 1 . b. Mandemens de convocation
qu’il peut donner. Ibid. 92. a.
Chancelier du duc de Berri. O ii il eTl eft fait mention. Deux
de ces chanceliers ici rapportés. III. 92. a.
Chancelier de Boheme. 111.9 2 . a.
Chancelier de Bourbon. III, 92. a.
Chancelier de Bourgogne. Ce tte dignité fut accordée aux
archevêques de Vienne. III. '92. a.
Chancelier de Bretagne. Abolition de cet office en 1494.
III. 92. fl.
Chancelier de Champagne. III. 92. a,
Chancelier du chaflelain du chajlel narborirtois. III. 92. b.
Chancelier de la coutume de Meaux. III. 92. b.
Chancelier des conjuls de France. Lieux où ils font établis.
Ordonnance de la marine, du mois d’août 1681 , où il eft
parlé de la chancellerie 8c de ,1’éleétion des chanceliers des
confuls. C e qui regarde cette éleétion a été changé par l’édit
de juillet 1720. III. 92. b. Détail des fonctions de ces chanceliers.
Ibid. 93. fl.
Chancelier de Dancmàrck. Confeil de la chancellerie dont il
eft le chef. III. 93. a.
Chancelier du dauphin. Inftitution de cet o ffice.C’étoit le plus
confidérable des officiers du dauphin Ses principales fbn-
étions. III. 93. a. Outre cet office , il y avoit celui de garde
du ficel du confeil delphïnal. Quand le Dauphiné eut été cédé
à la couronne , le dauphin 8c fes fuccefleurs continuèrent
d’avoir un chancelier. Il avoit entrée au confeil du r o i , 8c
à la chambre des comptes de Paris. Ibid. b. Il ne paroît pas
qu’il y ait eu de chancelier du dauphin depuis Louis X Î.
Ibid. 94, a.
Chancelier de Dotnbes, fes fonétions 8c pouvoirs. T itre que
lui donne le prince. T en » de l’inftitution de cet office. III. 94. a.
Chancelier de l'échiquier, en Angleterre. III. 94. a.
Chanceliers des églifes, ce qn’ils étoient dans l’origine. Ancienneté
de leur etabliffemenr. Il paroît qite les chanceliers
d’églifë ont emprunté ce nom des chanceliers féculiers. IIL
94. a. Différens noms que reçoivent ceux qui font prépofés
pour avoir infpeétion fur les études. Variétés dans la dignité
des chanceliers, félon les églifes. DHpofttions du concile de
Toursen 1383 , fur les chanceliers. I l y on a encore dans plu-
fleurs églifes cathédrales 8c. collégiales. Ouvrages à confulter.
Ibid. b.
Chancelier de l ’églife de Pâris, on de Notre-Dame & de l ’uni-
verfité. Sa fonction comme chancelier de Féglifc de Paris. Sa
fonétion comme chancelier de Tuniverfité. Ecoles publiques
fur lefquelles l’évêque avoit infpeétion du tems de la première
oc de la fécondé race. III. 94. b. Celui qui fcelloit les
lettres par lefquelles on étoit reçu maître en quelque fcience *
fut appellé chancelier. Ancienneté de Fiiiftitutiondu chancçiieide
C H A C H A
de l’églife de Paris. Tems où il prit le titre de chancelier de
l ’unïverfiié. Bulles 8c lettres des papes qui font mention
du chancelier de l’églife de Paris, Boniface VII I fe réferva
la place de chancelier de runiverfité, qui après fa mort fut
rendue à Funiyerffié, attachée à un chanoine de l’églife de
Paris. Cependant il n’y a point de canonicat attaché aujourd’hui
à la dignité de chancelier. Pouvoir d’enfeigner par toute
la terre,. qu’il obtint de Bençît XI. Il étoit quelquefois de
ceux qu’on nommoit ppur tenir le parlement. Ibid. 93. a.
Son miniftere devoit être gratuit. Il donne feul la bénédiction
de licence dans les facultés de théologie 8c de médecine.
A v e c qui il partage le droit de donner le degré de
mditre-ès-arts. Comment fe fait la cérémonie de donner le
bonnet de dqélcur aux théologiens 8c aux médecins. Ordonnance
de Phuippe V I , fur l’examen que doit faire le chancelier
des écoliers en médecine, pour être licenciés. Autre
arrêt de réglement au fujet des licenciand'es, concernant auffi
les fondions de chancelier. Ibid. b. Accord entre le chan-
celier-8c la faculté de droit, fur le fujet des licenciés. Autres
droits du chancelier de Notre-Dame. Ouvrage à confulter.
Ibid. 96. a.
Chancelier de l ’églife de feinte Geneviève & de l ’univerfité. O rigine
de cet office. D e quoi fut chargé le chancelier. Dans
quel tems il prit le titre de chancelier de l’univerfité. Difpute
en 1240, entre le chancelier de fainte G enevieve 8c celui
de Notre-Dame. III. 96. b. Prérogatives de l’abbé 8c du chancelier
de fainte Gene viev e confirmées par la bulle d’A le xandre
IV . Il fut le feul chancelier de l’iuiiverfité jufqu’en
f'334. Fondions qu’il partagea dès-lors avec le chancelier de
l’eglife de Paris. Dans le douzième 8c treizième fiecles il rece-
yo it les candidats ffins le concours d’aucun examinateur,
jufqu’en 1230. Lui-même a le droit de choifir chaque année
quatre examinateurs.. Deux lots: de tons les colleges de l’uni-
verfité par lefquels certaines fonctions des deux chanceliers
font partagées entr’eux. Ibid. 97. a. Ordre 8c maniéré dor.t
ces chanceliers ont coutume de procéder aujourd’hui dans
l’exercice de leurs fonctions. A éie du cardinal de Vend ôm e,
légat en France, qui confirma en:i668 le chancelier de Sainte-
G enevieve dans plufieurs droits. Il doit être maître-ès-arts
ou élire un fous-chancelier qui le foit. Ibid. b.
Chancelier dç L’églifie romaine. Ancienneté de cet office. III.
97. b. Boniface V I I I ôta le chancelier dé Rome , 8c établit
feulement un vice-chancelier , à ce que quelqres-uns prétendent.
Onaphre dit que ce fut du tems d’Honoré I I I , qu’il
n’y eut plus de chancelier. D ’où l’on prétend que ce changement
provint. Ouvrage à confulter. Ibid. 98. a.
Chancelier dp l ’églifie de Vienne en Dauphiné. Lettres où il en
eft parlé. Di'oit que s’attribuoit ce chancelier, qui fut fup-
primé par le roi. Ouvrage à confulter. III. 98. a.
Chancelier de l ’empire ( grand ) ou archichancelier. Divifton
de cette dignité entre les trois, électeurs eccléftaftiques. III.
98. a . L ’éleéteur de Mayence eft grand-chancelier de l’empire
en Allemagne, l’éle&eur de Tre v es dans les Gaules ,
celui de Cologne en Italie. Ouvrages à confolter. III. 98. b.
Chancelier de l'empire de Galilée. Le ch e f de cette jurifdi-
étion prenoit le titre d’empereur; mais Henri III ayant fup-
primé ce titre, le chancelier devint le premier officier. Le
chancelier eft fournis au protecteur, qui eft le doyen des
maîtres des comptes, 6>c. Cérémonies de l’éieétion du chancelier.
III. 98. b. Préfident de la chambre de l’Empire,
quand la place de chancelier n’eft pas remplie. Droits 8c
privilèges du chancelier. R églemens à confulter. Ibid. 99. a.
Chancelier d'Ecoffie. Ancienneté de cet office. Fonétion 8c
pouvoir de ce chancelier. III. 99. a.
Chancelier d ’EJpagne. Origine de cette dignité. Ses anciennes
prérogatives. Comment on appelloit le chancelier, du
tems des Goths. III. 99. a. Q u i furent les premiers qui prirent
le titre de chancelier. Haute confidération dont jouiffoit
le chancelier. Chanceliers de Caftille 8c de Léon. Séparation
de l’office de notaire mayor , de celui de chancelier, en
1 180. Extinétion de l’autorité des chanceliers de Caftille 8c
ÿ Léon. Comment eft compofé le confeil-fuprême des Indes.
Chancelier de l ’évêque de Clermont. Lettres OÙ il en eft parlé.
III. 9a. b.
Chapçclicrs des facultés de l'univerfité de Montpellier. Ces
facilités ne font point unies ; elles ont chacune leur chancelier.
Lettres où il eft parlé du chancelier de l'étude de médecine.
III. 99. b. Recueil à confulter. Ibid. 100. a.
Chanceliers des fils & petits-fils de France, donnés à ces
princes pour leur maifon Sc appanage. D e quels officiers
font compofés la chancellerie pour l’appanage, 8c le confeil
«es finances du prince. Tous le$ puînés de la maifon royale
ont leur appanage 8c un chancelier. Création que fit le roi
en 1724 , pour le feu duc d’Orléans , d’un chancelier 6c
autres officiers. III. 100. a. Foyer G ard es des s c e a u x des
APPANAGES.
Chancelier des foires de Champagne & de Brie. Création de
cet onice. ÏH. 1Q0, a. Fonétions 8c autorité de ce chancelier.
Tome I.
273
DifpofitionS de deux ordonnances de Philippe V ï l’une de
13 4 4 , l autre d e 1349 , f „ r cet office de Lettres
dp rot Jean , 13 62, oui fuppofent que le chancelier étoit
alors regarde comme le premier officier de ces foires r é fla tion
de cèc office. Ibid, b.
Chancelier du roi de Jêrufialcm & de Chypre. Philippe de Maizieres,
chancelier de Pierre de Liifij
Chancelier de l ’impérairicé,
ippe d
t. a:
que les abbés de Fulde
prennent depuis plus de 400 ans. Prérogative tiu’v a i e . .
I empereur Charles I V. D e l’abbaye de Fufde. III r o i . a.
Qiancetter 4 Irlande. Confeil du lord-lieutenant. C ’cft cntre
tesmams A i.ch an c e lie r ’q u ïï p é » fe,mtnt. L e chancelier
elt le leul juge de la chancellerie. III, r o t . a.
O-..:.,.'.’,*''ire* avoir dans les
Ré ch au ffé es , vigueries & am,es fieges du Languedoc. Lettres
qu, en parlent. III ,0 ,.« . Autre, lettres où'il-ert parlé
du receveur royal de la chancellerie de Roucrgtre. Ibid. b.
Chancelier de Langeac & de Nonette l i t t o i b
Chamelier de U rrain, & Barrai,. Les anciens ducs n’avoient
point d e chancelier. On tient pourtant qu’il y a eu anciennement
un chancelier en Lorraine. Mais il y avoir Beiit-être
plus de deux fiecles qu’il, n’y in avoir point e u , iorftiue la
Lorraine furicédée au rot Sraniilas.Il créa alors un office de
chancelier Qualités qm y fitrenr attachées! III. l o i . i . Le
ffarrots mouvant a toujours été du reffort de la grande clian-
cellene de France. Ibid. 102. a.
Chatwelur.de Lyon. Lettres qui en parlent. Q uels étoient
les droits. III. 102. a. - .
.Chancelier de la. maifon commune de Toubufie.Til. 102 a
Chancelier de la Marche. III. 102. a.
M ikn ez^ I lT^ 0 2 ^ ’ aprés que FranÇ°is 1 eut conquis le.
Chancelier de Navarre, avant qu’elle eut été jointe à la
France par le mariage de Philippe I I I , avec Jeanne, reine
de Navan-e. III. 102. a. Il y a apparénee que ce chancelier
fut lupprime apres 1 avènement de Henri IV à la couronne de
f rance. Ouvrages à confulter. Ibid. b.
Chancelier de Normandie. Il y en avoit un lors même que
rhuippe-Augulte eut conquis c epays. Gages de cet o ffice Le
chancelier jugeoit certaines affaires. Cette chancellerie fut
fupprimee par Charles V . Recueils à confulter. III. 102. b.
Chancelier dans Us ordres de chevaUrU. Chancelier de l ’ordre
de S. Michel. III. 102. b. Chancelier de l’ordre du S. Efprit *
fes autres titres. L’office du garde des fceaux des ordres dû
roi a été plufieurs fois défuni de celui de chancelier. Chan-
celier dé 1 ordre royal & militaire de S. Louis. Ibid. 103. a.
Edits à confulter. Chancelier de l’ordre ro y a l, militaire 8c
hofpitalier de N. D . de M ont-Carmel, &c. Chanceliers dans
l’ordre de Malthe. Ibid. b.
Chancelier dans Us ordres religieux. Celui de l’abbaye de Saint-
Germain-des-Prés-lez-Paris. Celui de l’églife de Remiremont.
Celui de l’églife de fainte G enevieve. IIL 103. b.
Chancelier d ’OrUans. III. 103. b.
Chancelier de Poitiers, ou des cornus de Poitiers. Lettres où
il en eft foit mention. III. 103. b.
Chancelier de Pologne: celui de la couronne & celui du grand
duché de Lithuanie. Des chancelier 8c vice-chancelier de la
couronne: leur autorité, leurs fonétions. Des chancelier 8c
vice-chancelier de Lithuanie. III. 104. a.
Chancelier en Portugal. III. 104. a.
Chancelier de la regence -, ou- du régent du royaume. Celui du
régent Charles V , pendant la prifon du roi Jean. Sceau dont
le chancelier du régent fcelloit les aétes de chancellerie. Recueils
à confulter. I il. 104. b.
Chancelier de la reine. Ses fonétions. Confeil de la reine où
il prefide. Ses droits 8c autorité. III. 104. é. Les reines de France
ont de tems immémorial toujours eu leur chancelier particulier
, différent de celui du roi. Preuves qu’en fournit l’bil-
toire. Ancien ufage de fceiler en cire rou g e , rétabli par M.
le conue de Saint-Florentin. Ibid. 103. a. La reine de Navarre
avoit auffi fon chancelier. Ibid. b.
Chancelier du roi. Il eft parlé de ces chanceliers royaux dès
le tems de Clotaire I. Titres dont ils fe qualifîoienr. Depuis
Baudouin, le titre de chancelier demeura réfervé au chancelier
de Franc e, 8c ceux qu’on appelloit chanceliers du roi ne
furent plus nommés que notaires ou fiecrétaircs du roi. Hilloire
à confulter.-III, 103. b. .
Chanceliers, chez les Romains du tems des empereurs, on
les p ayoit par rôles d’écriture. C e t emploi étoit peu eontidè-
rable, fi l’on en juge d’après un paffage de Vopilcus. IIL 103.
b. Obfervation fur un mot de ce partage. Les magiffrats des
provinces avoient auffi leurs chanceliers : pourquoi ces officiers
furent appelles chanceliers. Dhpofition des loix romaines
par rapport à eux. D e la maniéré dont ils dévoient être élus,
ils n’ôroient pas les feuls feribes attachés aux jug es, il y
avoit avant eux ceux qu’on appelloit exceptons 8c regererJanL
II y avoit auffi ceux qu’on appelloit ab aSis ou atfuoerii. C onfidération
que le chancelier acquit dans la fuite lur tous ces
feribes. Lettres -de C&ffiodorc citées. Iis J. 106.' a. C? étoit le
Z z z