6i 6 3 C
Erudition. Différence entre érudition & philofophié , XII.
5x4. entre .érudition & littérature. Suppl. HL 763; ^
rudition fut le premier objet d etude a J
„ idiai (Tance des
lettres. I. XIX. XX. Des découvertes en in
niere d’érudition.
IV . 706. a. L ’érudition traitée aujourdli
,ii de pédanterie.
Réflexions à ce fujet. IX. 594. b. &c. ^
v o y e z ce mot.
ER U P T IO N , {Médec.) ou exanthème :
Autre ufage du mot éruption. V . 91b. b.
1 m m M Ê l Ê m XII. = 17. <>>*■ e x an th ^ a teu fe .
IV . s i t . b. Eruption caufée par les fueurs âcres: Voyez Uf.-
su d a t ion s , par les dépôts laiteux. Suppl. II. 700.V. 701..J.
E R Y C IN E , {M yth.) furnom de Vénus : ion origine.
Merveilles du temple qui lui -fut élevé fur le mont Lnx.
Elle en avoit aulîi un à Rome. V . 918. b.
Erycine. ( Myth: ) Obfervations fur cet article
l’Eni
cyclopédie. Suppl. II. 868. b. , „
Erycine. Statue de Vénus érycine : fon temple a Rome.
X V I I . 36. b.
E R Y N N IE , voyez F u r ie , Eum e n id e .
ERYNNIS ( Myth. ) Pourquoi Gérés avoit reçu ce nom
des Siciliens. Cérès s'étant cacliée ! la pefte 8c la flérilitè
ravagèrent la terre, & les dieux inquiets fur le fort des
hommes , cherchèrent la déeffe. Ainfi le voile de l’allégorie
a fouvent enveloppé les faits hifteriques. V . 919. a-
Erynnis , ( Myt/wl. ) Faute à corriger dans cet article
• de l’Encylopèdie. Suppl. II. 868. b.
E R Y TH R É , ( Myth. ) furnom donne a Hercule. Pourquoi
" étoit reprélénté fous la forme d’un radeau dans fon temple
Erythr Arcadie
Erythré: Corre&ions affaire à cet article de l’Encyclopédie.
Supvl. II. 868. b. _
E R Y TH R É E , ou Eryfhréenne. { Myth. ) La fybille E rythrée.
C e qu’elle prédit aux Grecs qui partoient pour l’expédition
de T ro y e . V . 919. a-
E R Y TH R O ID E , ( Anat. ) membrane qui environne les
tefticules. Sa defcription. Pourquoi elle eft appellée de ce
nom. V. 9x9. a. Voyez E lythroide.
ER Z ER OM , ( Géocr. ) obfervations fur le climat & la
fituation de cette ville. V . 919..'a., ■ <
Erzerom. Voleurs de nuit qui en ùifeftent les environs.
E S
E S , de l’ancien ufage de cette pr épofition. Elle eft quelquefois
prépofitiouinféparable. V . 919.b.
E s , obfervations fur cette- préfixe dont l’ufage moderne
a retranché IV dans certains mots par euphonie. XII. 101. b.
E S C A CH E , (Maneg.) obfervation fur la lignification de
ce mot : ancienne monture à laquelle les éperonniers modernes
l’ont adapté. V . 919. b.
E S C AD R E , ( Marine) il faut au moins 4 ou 5 vaiffeaux
enfemble, pour qu’on leur donne le nom d elcadre. Di^jfion
qui fe fait d’une elcadre, lorfqu’elle eft confidérable. Les
armées navales partagées en France en trois efeadres. V .
^ \jcadre. C e qu’on entend par efeadre & flotte. I. 694. b.
C h e f d’efeadre. I il. 272. b. Nombre des efeadres de la marine
de France. Ibid. Evolutions de l’elcadre. V I . 201. b.— 206.
b. Vaiffeau à la fuite de l’elcadre, deftiné aux malades. VIII.
E SC AD RO N . ( Art. milit. ) Erym. de ce mot. Comment
les Efpagnols & les Allemands nomment l’elcadron. L ’ef-
cadron a varié dans tous les tems. Les deux plus anciens
livres que nous ayons, l’un facrê, l’autre profane, ne nous
•difent rien de l’ordre dans lequel on faifoit ferv irla cavalerie.
Les plus grands, capitaines ont toujours fait un cas particulier
xle la cavalerie. Polybe attribue les viéloires des Carthaginois,
dans les guerres puniques, à la fupériorité de leur cavalerie.
V , 920..a. O n peut regarder la fécondé guerre punique
comme là véritable époque de l’établiffement de la cavalerie
.dans les armées. C e que dit Xénophon fur l’utilité dont la
cavalerie eût été pour les Grecs dans la retraite des dix-
mille. Si les Grec? n’eurent pas de cavalerie dans le tems
de la guerre des Perfe s , c ’eft qu’ils n’eurent pas le moyen
d’en avo ir: mais une fois enrichis de leurs dépouilles, ils
crurent n’en pouvoir faire un meilleur ufage qu’en augmentant
leurs années de cavalerie. Grands avantages qu’ils en
retirèrent. Les Romains dans leurs premiers tems n’eurent que
très-peu de cavalerie; Ibid. b. mais leurs conquêtes & leurs
alliancei leur donnèrent les moyens de l’augmenter & de
l ’entretenir. Us ignorèrent long-tems l’art de s’en ferv ira vec ,
. avantage , 8c ils ne commencèrent à obtenir de la fupériorité
fur les Carthaginois , que lorfque des corps entiers
de cavalerie numide eurent paffé de leur côté. Avantages
de la cavalerie romaine qui décidèrent de la bataille de Zama
en faveur- de Scipion. Les Parthes firent fentir aux Romains
.ayec quelle fupériorité on combat un ennemi inférieur en
cavalerie. Ge qu’e# ditM. de Momefquieu. Diverfes raifons
E SC
qui portèrent les Romains à augmenter leur cavalerie. Ibid.
921. a. Les fuccès de Céfar dus à fon habileté à fe fervir
de fa cavalerie. Quand il feroit vrai que les anciens fe fuffenr
fervis de ca va lerie , il n’en réfulteroit pas qu’on dût aujourd’hui
s’en paffer. Turenne lui fu t redevable de la plupart
de fes victoires. La célébré bataille de Rocroi nous apprend
le cas'que le grand Condé faifoit de la cavalerie : détails
l'ur cette fameufe journée. Opérations de la .guerre qui
prouvent l’importance de la cavalerie en mille occzfions. Ibid, b.
Un corps d’armée n’eft parfaitqu’autant q uftne lui manque aucun
de fes membres, 8c la cavalerie en eft un des plus effentiels.
Ufages divers de la cavalerie dans l’armée. D e deux armées,
celle qui fera fupérieure en cavalerie fera l’offenfive , 8c
l’autre fera forcée à fe borner à la défenfive. Ibid. 922. a.
Nombreux avantages que la première aura fur celle-ci. Les
efcortes du général 8c de fes lieutenans font auffi du reffort
de la cavalerie, Sc c’eft elle feule qui doit être chaînée de
cette partie du fervice. Q u e peut-on attendre de celui q u i,
privé d’e feorte, ne peut juger des difpofitions de l’ennemi
que par le rapport des efpions ? La viteîTe eft bonne pour
le fecret; c’en par-là qu’on faifit les momens, 8c c ’eft cette
qualité quidiftingue pardeuliérement la cavalerie. Laviéioire
n’eft jamais compleite que lorfqu’elle eft l’ouvrage de la
cavalerie. C ’eft par elle qu’on elt maître de choifir l’occa-
fion du combat. La feule cavalerie peut être chargée du
foin de faire les fourrages. Ibid. b. Diverfes circonllances
qui fe préfentent dans la guerre de plaine, où l’on ne peut
le paffer de cavalerie. Si l’on excepte les fie g e s , il n’y a
peut-être aucune occafion à la guerre qui ne demande de
la diligence, 8c pour laquelle les fervices de la cavalerie ne
foient très-avantageux. Dans les fieges elle a auffi un fervice
qui lui eft uniquement affeélé. En quoi elle eft néceffaire pour
la défenfe d’une place. Comment elle dédommage d e là dé-
penfe qu’elle occafionne. Ibid. 923. a. Enumération de
quelques grands capitaines qui ont du leurs avantages à leur
cavalerie. Suffrages des auteurs modernes en fa faveur.
Ibid. b. On a jugé de toxit tems q u e, dans les occafions où
il y a mélange de cavalerie 8c d’infanterie , l’officier de
cavalerie doit commander le tout. Diverfes formes qui ont
été données aux efcadrons : la forme quarrée préférée aujourd’h
u i Raifons que les Tu rc s allèguent pour donner à
leurs efcadrons la forme de lofange 8c du coin. Défavan-
tages de cette forme.- Les Theffaliens furent les premiers
qui donnèrent à leurs efcadrons la forme de lofange : noms
8c poftes de ceux qui les commandoient. Il y avoit quatre
maniérés de former les efcadrons en lofange. Ibid. 924. a.
Formes que leur donnèrent les Macédoniens, les Scy th es ,
les Thraces 8c les Germains. Les Siciliens 8c la plupart
des Grecs les formèrent en quarré. Les Perfes fe fervirent
de la même forme , mais avec plus de profondeur. Autre
efpece de quarré dont les Romains fe ferv irent, fans cependant
s’aflùjettir toujours à cette même forme. Divers
ufages pratiqués fucceffivement en Europe fur le même objer.
Ibid. b. D e l’ufage actuellement adopté de faire combattre les
efcadrons fur trois rangs. Examen du fentiment de ceux qui
roudroient leur en donner un quatrième, 8c de ceux qui vou-
droient les réduire à deux. L e premier des trois rangs dans les
efcadrons des gardes du corps eft compofé entièrement
d’officiers. Si l’on veut comparer notre cavalerie avec la
maifon du r o i , on fe croira forcé de lui donner plutôt fi*
rangs que tro is, ce qui vient de la maniéré dont elle eft
compofée. Il faut que la hauteur de l’efcadron foit propor-
tionriée à fa ’ longueur , .de maniéré qu’il n’occupe ni trop ,
ni trop peu de terrein ; or la difpofition fur trois rangs eli
la plus propre à réunir ces avantages. Ibid. 92.5. a. Démonf-
tration de cette propofition. Défavantages attaches à la
difpofition fur deux rangs : ces inconvéniens levés par la
difpofition pour laquelle l’auteur fe déclare ici. Ibid. b. Prétendus
avantages attachés à l’èfcadron fur deux rangs. O n
ne doit cependant pas négliger d’exercer la cavalerie fur
cette derniere difpofition. C e qui vient d’être dit de l’obligation
de former les efcadrons fur trois rangs , ne doic
s’entendre que de ceux qui auront un front affez étendu ,
c’eft-à-dire , de quarante à quarante-huit maîtres. Ibid. 926.
a. Comment fe forment aujourd’hui les efcadrons, fuivant
l’inftruCfion du 14 mai 1734. Détails fur cette difpofition
8c celle des officiers de cavalerie. Ces détails accompagnés
de figures. Ibitt. b. A l’égard des efcadrons de dragons ,
huffards, & autres troupes légères , il -feroit bon qu’ils
fufient plutôt fur quatre rangs que fur trois : il faut de plus
que ces rangs foient également mêlés d’anciens & de nouveaux.
Auteurs qui ont écrit particuliérement fur la cavalerie.
Ibid. 927. a. 1 .
Es c a d r o n , ( Tactique des Grecs) efcadrons en lofange
des Theffaliens. Jafon qui introduifit cette forme , la regar-
doit comme la feule qu’on pût employer en toutes fortes
de conjonctures. Defcription de cette forte d’efeadrons. Suppl.
II. 868. b. — Les Scythes 8c les Thraces faifoient leurs ef-
1 cadrons en forme de co in , 8c la méÿie méthode étoit pra4
E S C
tiquée par les Macédoniens. Ses avantages. — Les Perfes,
les Siciliens, 8t la plupart des peuples de la Grece ont fait
ufa°e de l’ordonnance quarrée. Pourquoi ils lui donnoienty
la préférence. — Parmi les différentes troupes quarrées, les
Grecs eftimoiént davantage celles dont la longueur eft double
de la profondeur.— Poftes que la cavalerie occupoit dans
les batailles. Difpofition 8c rangs des cavaliers dans chaque
efcadron. Corps total de la cavalerie. — Efcadrons quarrés
des Grecs. Ibid. 869. a. Avantages qu’on attribuoit à cette
ordonnance. Ibid. b.
Efcadron. Divifion naturelle de l’efçadron. IV . 1082. b.
Néceflité d’avoir deux étendartspar efcadron. VI. 42. b. 43.
a. Evolutions des efcadrons. V I . 197. a , b. D eT inte rv a lle
des efcadrons dans une armée rangée en batailltxVlII. 837.
b. V o y e z les planches de l’art militaire. I. vol. oes planches.
E S C A L A D E , ( Art milit. ) Précautions que prenoient les
anciens pour fe garantir de cette forte de furprife. PQurquoi
ÿes efcalades étoient plus fréquentes autrefois qu’aujourd’hui.
V . 927. a. En quels cas on peut eijcore tenter cette entre-
prife. Inmcation 8c détail de tous les moyens néceffaires,
& de toutes les précautions à prendre pour y réuffir. Ibid. b.
Echelles dont on fe fervit pour l’efcalade de Geneve en
1602. Suite de la maniéré dont une efcalade doit être conduite.
Ibid. 928. a. C e qu’on doit faire , lorfque la v ille eft
défendue par un château ou une citadelle. Quelle eft la
faifon la plus favorable pour une efcalade, lorfque le foffé
de la v ille eft plein d’eau. Précautions à prendre contre les
efcalades. Ibid. b.
Efcalade. Précautions à prendre pour la défenfe des petites
villes ou châteaux, quand on craint que l’ennemi n’en tente '
l’efcalade. IV . 740. a. Echelle appellée fambuque, dont les
anciens fe fervoient dans certaines efcalades. X IV ., 596. a.
Tortue qu’ils employoient pour les efcalades. X V I . 439. a.
E S C A L E , ( Cornrn. ) lieu de commerce en Afrique où
les marchands negres viennent apporter leurs marchandifes
aux Européens : 011 le dit auffi des endroits où les Européens
v ont faire la traite avec eux. Efcales du Sénégal. Efcales fur
l’O cé an, ports où abordent les navires pendant leurs v o y a ges.
Efcales en France pour Terre-neuve. Faire efcaler ,
explication de ce mot. V .9 2 9 . a.
ESC ALE T T E . {Manuf.cn fo ie ) Defcription & ufage de cet
inftrument. V . 929. b.
Escalette , ( Ruban. ) efpece de peigne de b o is , dont
on trouve la defcription dans les planches. V . 929. a. Son
ufage. Ibid. b.
E SC AL IER , degré, montée : efcalier eft aujourd’hui le feul
terme d’ufage. V . 929. b.
Escalier,. ( Antiquités ) Efcaliérs de différens édifices des
anciens. Efcaliérs dans quelques colonnes qu’on v oit à Rome.
Efcaliérs autour des minarêts.des Turcs. Efcalier autour du
<lôme des chartreux de Lyon. Suppl. II. 869. b.
Escalier. ( Àrchit. ) Efcaliérs à u n e , à d eu x , à trois
rampes. Noms qu’on leur donne félon la diverfité de leur
figure 8c de leur conftruCtion. D e la fituation des efcaliers.
v . 929. b. D e leur grandeur. D é leur différente forme. D e
la maniéré la plus,convenable de les.éclairer. Ibid. 930. a.
D e leur décoration : efcaliers des bâtimens de Paris qui pa-
roiffent décorés le plus convenablement. D e la conftruéHon
des efcaliers. Ibid. b. Réglé la plus convenable pour confta-
ter la hauteur 8c le giron des marches ; voyez là-deffus ,
Mur d’échiffre , Giron , Marche. Confultez fur cette
matière le célébré Palladio. Ibid. 931. a.
Efcalier. Marches d’un efcalier. X . 86. b. Noyau. X L 268.
a. Rampes d’cfealiers. XIII. 786. b. Repos. X IV . 140. a.
Baluftres d’cfcaliers. II. .50. a. Boulons. 365. b. Vis. XVII .
333. b. ConftruéHon de différentes fortes d’efcaliers en charpente.
XIII. 34. a , b. — V o y e z l’article A rchitecture,
vol. I des p lanches, 8c l’article Charpenterie , vol. II pl.
7 , 8 8c 9.
Escalier, ( Hydraul. ) V.931.Æ.
Escalier dega^pn. {Jardin.) Lieux où ces efcaliers conviennent.*
Obfervations fur la maniéré de les faire 8c de les
entretenir. V . 931. a.
Escalier. ( Charp. ) Efcalier à noyau recreufé , à un
noyau, à deux noyaux, à quatre noyaux. V . 931. a.
E SG A N D IL LO N N A G E , ( Jurifp. ) droit de quelques fei*
gneurs féodaux pour la vifite 8c l’étalonnage des poids 8c
mefures. Etymologie de ce mot. C e que porte la charte des
libertés de M ont-royal de l’an 1 287. C e que fignifie à Lyon le
terme d’échantiller. Auteurs à confulter. V . 931 .b.
ESCARBOT , ( InfcElol. ) jlercorafius, pilularius, defcription
de cet infefte. V . 931. b. Voyez Scarabée:
Efcarbot, cet infeéte fujet à certains poux. XV II . 810. b.
Esc arbot , {M y th .) il- fut adoré eii Egypte. Monu-
rnens où ilfe trouve. Porphyre dit que les efearbots font
tous mâles. V. 931. b.
Escarbot./ ( InfeElol. Idol. ) Pourquoi les Egyptiens
adoroient cet animal. Ils l’employoient comme fymbole 8c
hiéro glyphe, & attachoient à fa figure diverfes lignifications
expliquées dans cet articlé. Suppl. II. 869. b. Eloge de
l’efearbot. Ibid.^ 870. a. Diftribution méthodique de la famille
de fearabées , félon Linnæus. Ibid. b.
ESC AR BO U C LE , ( Lithol. ) pourquoi les anciens ont
appellé cette pierre précieufe de ce nom. Erreur fur laquelle
on a cru que l’efcarboucle des anciens étoit perdu. C e
qu’on peut conjeélurer fur cet efcarboucle des anciens. V .
m S È •
Efcarboucle , pierre de Tra zene , efpece d’efcarboucle des
anciens. X V I. ^72. b. Sentiment deBoëce de Boot fur l’efcar-
boucle des anciens. VIII. 338. b.
EsCARBOUCLE, ray-d’ , {Blafon) Suppl. IV . 578.b.
E S C A R E , ( Chirurg. ) en Grec loX«pa, efpece de croûte
faite fur la peau. Comment elle fe forme , par l’effet des
cautères aéluels 8c potentiels. Comment elle arrive dans la
brûlure. D e la guérifon des différentes fortes d’efeares. V .
93£- ,
Escare , ( Maréch. ) celle quel’impreffion du cautere forme
fur le corps du cheval. V I . 631. a , b , 8cc.
E S C A R G O T , limaçon des vignes ou des jardins. XIII.
1. a. Son organifation merveilleuie. Suppl. IV . 607. b. 608.
a. D e la réproduétion de fes cornes 8c de fit tête. 608. a ,
b. Efcargots fofliles , vol. V I des planches. Coquilles foffiles.
planche 1.
E S C A RM O U CH E , {A r t milit.) étymologie de ce mot.
V . 932. a. Les efcarmouches s’engagent quelquefois malgré
le général. Comment elles lui peuvent être utiles. Maxime
de M. de Feuquieres fur les elcarmouches. D e la maniéré
de faire efcarmoucher. En quelles circonftances on peut
employer ce moyen. O uvrage à confulter. Ibid. b.
Efcarrnouche. Maniéré d’efcarmoucher , qu’on appelle
hou\arder. VII I. 330. a.
E S C A R O T IQ U E , trochifque. X. 373. b.
ESCARPINS. ( Cordonn.) Travail des efcafpins d’hommes
8cde femmes. Suppl. IV . 813. b. 814. <z, b. 813. b.
ESC AR T S ou efeas, ( Jurifp. ) droit dû au feigneur dans
quelques coutumes. Sa nature 8c fon origine. V . 932. b.
EsCARTS , ( Cornrn.) certains cuirs qui viennent d’Afrique.
'V .9 3 3 . a.
ËSC AV E S SAD E . (Manege) L’efcaveffade eft un châtiment,
puifqu’il en réfulte un coup du caveffon fur le nez
du cheval. O n ne fait plus ufage ' dans certains cas que
du fimple caveffon brifé. Comment il eft fixé fur le nez
de l’animal. Son ufage. D u caveffon fait pour arrêter 8c
maintenir un cheval dans les piliers. V . 933. a. Pourquoi
nous ne nous fervons point du caveffon malgré les effets
admirables que les écuyers étrangers lui attribuent, 8c malgré
l’autorité du duc de.Newkaftle. Ibid. b.
E S C A U T , autrefois Scaldis. Ptolomée l’a nommé Tabuda,
Suppl. IV . 924. a. Obfervations fur ce fleuve. X IV . 737. b.
Projet de le joindre à la Somme. Suppl. II. 183. a.
ESCH ÉA TEU R, {Hift.mod.) officier en Angleterre qui
avoit foin des efehéats du roi.... Cette charge n’exifte plus aujourd’hui.
Aéles où il en eft parlé. V . 933. b.
E S C H IL , apôtre 8c évêque d’une contrée de la Suede.'
Suppl. II. 870. b.
E S CH IL LO N , {Marine) météore que les matelots de la
mer Méditerranée craignent autant qu’une tempête. Opération
fuperftitieufe par laquelle ils croient le détourner. V .
933- b- U ESCHILSTUNA , ( Géogr. ) v ille de Suede. Etymologie
de fon nom. Premier évêque de la contrée, nommé Efchil.
Cette ville réunie dès le «fieçle paffé avec celle de Karl-,
Guftavftadt. Suppl. II. 870. b.
ESCHINE , obfervations fur la v ie de cet orateur; fu r ie
caraftere de fon éloquence. XI. 561. à. X V . 263. a. Affaires
d’Efchine 8c de Démofthene. XI. 362. a , b.
ESCH R A K 1TE S ou Eraskites , ( Hift. mod. ) Philofo-
phes mahométans platoniciens. Sens 8c étymologie de ce mot.
Leur doftrine 8c leurs moeurs, V . 934.
E S C H W E G E , (Géogr. ) v ille d’Allemagne, dans le cercle
du Haut-Rhin. Son ancienneté. Seigneur qui la poffede.
Son pont de pierre fur la Werra. Suppl. II. 870. b.
ESCHYLE. La tragédie perfectionnée par ce^ poète. III.
361. a. X V I . 514. a , b. Ses tragédies fur Prométhée. XIII.
446. a , b. Morceaux de fa tragédie fur Cliremneftre. X V .
; 184. a. Tétralogie d’Efchyle. X V I . 210. b. D e la manier®
: dont il expofe (es fujets. Suppl. II. 917. a.
E S C L A V A G E , ( Droit nat. Relig. Mot. ) la fervitude a été
vraifemblablement d’abord fondée fur des conventions libres,
quoique la néceflité en ait été l’brigine^Les premiers efcla-
ves ne furent que des mercénaires où domeftiques. V . 934.
a. Mais enfuite les prifonniers qu’on fit à la guerre devinrent
les efclaves proprement dits de ceux qui les avoient
pris. On fe crut en droit de les traiter avec rigueur, 8c l’on
étendit cette licence à ceux qui en étoient nés , 8c à ceux
que l’on achetoit. Diftinétion qui s’établit d’hommes libres
8c d’efclaves, L’efclavage a été r e ç u , à la honte de l’humanité
, par prefque tous les peuples. En quoi confiftent la