C O L L A T IF , ( Jurifp. ^ bénéfice eollatif. Les bénéfices
purement collatifs font ainfi appeliés pour les diftinguer des
bénéfices éleâifs-confirmatifs , 8c de ceux qui font éleâifs-
collatifs. III. 623 . b„
Collatif, prieuré. X III. 364. «.
C O L L A T IO N , ( Jurifp.) en matière civile ; Ce q uon entend
par copie collationnée. Ancienneté de l’ufagc de ces
collations; Première ordonnance où le terme de collation elt
emp lo yé , celle de Philippe de Va lois , février 1327. Ordon^
nance de Charles, V du 17 janvier 1367 » dans laquelle eft
preferite la'collation des eaufes platdées au châtelet. Droit
tle collation que poffedent lès fecrétaires du rot. III. 624. a.
Droit'de délivrer des copies collationnées de différons aéies.
D e la force & autorité de la collation. Collation judiciaire
& extrajudiciaîre. L ’ordonnârtce dè 166,7, tra*te deeompul-
foires ■ & collations de pièces : difpofitiôn de cette ordonnance.
Ib id. b.
C o l l a t io n , ( Jurifp. ) ert matière bénéficiale. III. 624. b.
L e droit de collation diftingüé de celui de fimple nomination
ou préfentation , & de celui d’inftitution. A qui appartient
la collation des bénéfices. Deux fortes de collations ; favoir
la collation libre ou volontaire , & la collation néceffaire ,
forcée ou involontaire. Comment le collateur établit &
prouve fbii droit de collation. Maxime concernant ceux qui
ont des collations de bénéfices hors le royaume. Ibid. 625.
a. La collation peut être faite à un abfent. Un collateur ne
peut pas fe conférer à lui-même le bénéfice. Effet du concours
de deux collations d’un même bénéfice à deux per-
fonnes différentes. Un collateur eccléfiaftiqvtene peut varier,
& l. Les collateurs laïcs peuvent varier dans lèur collation.
Collations alternatives entre l’évêque & le chapitré. Collations
alternatives entre les membres d’un chapitre. Ibid.
b. Pour la collation lib re , le collateur n’a que fix mois pour
conférer. Dans les collations forcées , l’expeâant peut oblig
er le collateur même après les fix mois. Claufes inadmiffi-
bles dans la collation. Formalités à luivre pour les provi-
fions. C e que doit contenir l’a â e pour fa validité. Ibid. 626. a.
Collation , comment les papes vinrent à s’approprier peu-
à-peu la collation de prëfquè tous les bénéfices. V L 2861. a.
C e ne fut que vers le douzième fiecle qu’ils commencèrent
à ufer du droit qu’ils ont préfentement dans la collation des
bénéfices de France. 290. b. Prérogatives dont ils jouiffent
par rapport à cet objet. Concours du pape & du roi dans
la collation des bénéfices & dignités eçeléfiaftiques de France.
Formalités employées lorfque , fans eaufe légitime , le pape
refufe des bulles à celui qui eft nommé par le roi. XI. **
831. b. Droit de prévention du pape pour la collation des
bénéfices. XIII. 345. b. Faculté què lé pape prétend avoir
de retenir à fa collation les bénéfices qu’il v eu t, au préjudice
des collateurs ordinaires. X IV . 168. a , b. D e l’alternative
entre le pape & lés évêques pour la collation des bénéfices.
Accord entre Martin V & Charles V I , pour ufer en France
de cette réglé de chancellerie. III. 738. b. Compaâ breton,
autre accord concernant la collation des bénéfices. Ibid. Çon-
fcordàt germanique fur la collation de ceux d’Allemagne. III.
825. b. Concours dans cette collation. 828. a. Mois de faveur
& de rigueur dans la collation des bénéfices. V II . 808. a.
809. a , b. Mois apoftoliques. X. 6ao. a. Réglés de chancellerie
romaine en matière de collation de bénéfices. X IV . 23. a.
- 23. b. Dro it de régale fur ce fujet. XIII. 908. b. Prébendes
aue peuvent conférer nos rois , après leur première entrée
dans les ' eglifes dont ils font chanoines. V I . 287. a.
Droit de collation attaché à celui de joyeux avènement.
VII I. 868. b. Collation d’un bénéfice par dévolut. IV . 918.
b. Différence entre le droit de dévolution, & la collation
par dévolut. 919. b. D u d roit de conférer par dévolution de
l’inférieur au fupérieur. V I I . 810. b. Collation par mandat
apoftolique. X . 12. b. Droit de conférer d’un chapitre fede
vacante. V II . 810. b.
C o l l a t io n , ( Econom. domeftiq. ) repas très-frugal. Autre
repas de ce nom qui fe prend en vifite ou à la fuite de quelque
fête. III. 626. a.
Collation des Romains après le fouper. X V . 410. a , b.
C O L L A T IO N N É E , copie. IV . 176. a. Différence entre
•duplicata & copie collationnée. V . 168. a.
C O L L E , ( Art méch. ) quelle eft la raifon , félon M. MufT-
chembroek, pour laquelle unecolle unit deux corps. III.626. b.
Colle d’Angleterre, ou colle-forte. Maniéré de la faire. D ’où
on tire la meilleure. III. 626. b.
C olle-fo r te , ( A n méch. Comm. ) defeription détaillée
des procédés par lefquels on ' fait cette colle. "Suppl. II. ^03.
b. Caraftère de la meilleure. Ibid. 305. a.
Colle pour dorer. III. 626. b.
• Colle de farine. III. 626. b.
Colle ,de farine, comment on la fait. Suppl. II. 503. a. A u tres
colles des canonniers. Ibid. b.
Colle d'amidon , maniéré de la faire. Suppl. II. 303. b.
Coltl de Flandre. III. 626. b.
Colle de gant. Colle à miel. Colle d’ Orléans. III. 627. a.
Colle de parchemin , maniéré de la faire. Suppl. IL fô<?.
Colle pour fortifier lé papier b en réparer les. défauts. Défi-,
çription de la manière de la préparer. Suppl. II. 505. b.
Colle à pierre , pour rejoindre les marbres. III. 627. a.
Colle de poijfon ,,,4’o.ù elle fe tire. On n’eft point d’accord
fur l’efpece de ce poiffon. Comment les Mofcovites préparent
,cette colle. Choix de la meilleure. Ouvriers qui l’emploient.
Autre colle de poiffon qu’on tire de Hollande ou
d’Angleterre en petits livres. Comment on rend cette colle
très-fprte. III. 627. a. — Voye[ IcHTCHYOCOLLE.
Colle, pour le verre. III. 627. b.
Colle , eompofmon d’une colle avec la chaux commune.
.HL b. Divers degrés d’adhérence mutuelle communia
qués à différens corps , en faifant pénétrer une matière graif-
feufe dans les pores cle leurs furfaces polies. 606. b. C o ll
de poiflbn. Suppl. III. 513. b. 314. a. Ses divers ufages:,com
ment, en l’emploie pour coller la fayance & la porcelaine
Ibid. Colle pour le verre caffé. 860. b. Colle de parchemin.X]
931. /’. 93 2. a. XIII. 829. b. Colle de taureau. X V . 944. b. Colle
pour la porcelaine cafl'ée. III. 453. a. Maniéré d écoller fur toile
une èftampe , un defini. V . 723. a.
C olle , ( Hift, nat. Anatom. ) Fo'ye^ G luten. Co lle ani'
male: comment elle contribue à la nutrition. Suppl. IV . 73 .fa
C O L L E C T E , ( Jurifpr. ) perception 8c recouvrement des
tributs, ou l’impofition même. Chez les Romains la collecte
des tributs n’étoit point confidérée comme un emploi ignoble.
Il n’en eft pas de même parmi nous. Impôts dont la
ço lle âe fe fait par le miniftere de colleâeurs proprement
dits. III. 627. b. — Foye{ Levée.
Collefle des amendes , reftitutions , & c . Sergens colleâeurs
en matière d’eaux & forêts. D ifpofitions de l’ordonnance relatives
à cet objet. III. 627. b. Co lle âeu r des amendes qui
font prononcées en matière de voirie, Ibid. 628. a.
Collefle d’une aide particulière ; lorfque les habitais d’une
province ou d’une v ille accordoient quelques aides , ils en
iaifoient faire la collecte. Exemples. III. 628. a.
Collefle impofée par une ville. Exemple qui fert d’éclaircifib*.
ment. III. 628. a.
Collefle du fel. L’ordonnance des gabelles diftingue les greniers
à fel d’im p ô t , c e u x de vente volontaire.............C e
qu’elle dit fur la nomination des afféeurs & colle fleurs. IIL
628. a. Fondions & devoirs des collecteurs. Ibid. b. Ordonnance
& déclarations à confulter. Ibid. 6a9. a. ,
Collefle des tailles. Ancienneté de l’ufage de cette .colleâe.
L e terme de collefle & celui de taille étoient fynonymes au
commencement. Réglement, ordonnance , .& lettres où il
eft parlé des collecteurs des tailles. Diverfes chofes à ob-
ferver par rapport à la co lle â e & aux colleâeurs des tailles«
Sur l’âge des collecteurs. Apothicaires ne font exempts de
la colleCte. Afféeurs : leurs fondions étoient différentes de
celles des collecteurs j enfuite ces deux charges furent réunies.
Avocats exempts de faire la colleCte. IIL 629. a. Chirurgiens
non exempts. Claffes ou échelles , pour que chaque
contribuable foit colledeur à fon tour. Décès d’un collecteur.
Décharge des colleâeurs. Changement de domicile
d’un habitant. Exemptions de la collede. Maladie incurable
en exempte. Exemption des marguilliers en charge. Exemption
des médecins. Nombre des afféeurs & collecteurs. Ibid,
b. Nomination des colleâeurs. Colleâeurs prifonniers. Rôle
ou affiette des tailles. Solidité des colleâeurs. T a xe : les
colleâeurs ne peuvent fe taxer , ni leurs parens & alliés ,
à moins qu’ils l’étoient l’année précédente , bc . ibid. 630. a.
ni être augmentés en fortantde charge. Ibid. b.
C ollecte , ( Hift. eccl. Lithurg. ) priere propre ! certains
jours de fêtes. En général toutes les oraifons de chaque office
peuvent être appellees colleâes. Origine de ces-colleâes. A uteur
d’un traité furce fujet. Autres fens du mot colle fie.\W..6^o,b^
C ollecte des aumônes. ( Hift. eccl. ) voye[ AUMÔNE.
CO L L E C T E U R , ( Jurifp. ) III. 630. b.
Collefleur des taxes chez les Romains. IV . 662. a. Sergent
«o lleâeur. X V . 89. a.
Collefleurs de l ’ajftfe , ou aide fur les marchandifes & denrées
qui fe vendent à Paris. III. 630. b.
Coliefleurs du droit d’aubaine. 111. 630. b.
Collefleurs des décimes. III. 630. b.
Coliefleurs députés fur les finances des nouveaux acquêts.
III. 631. a. t ■
Coliefleurs des Louages. C e qu’avoit réglé l’ordonnance de
Charles V fur ces colleâeurs. O n obfervoit alors à-^eu-près
le même ordre pour les colleâeurs , que l’on obferve aujourd'hui
pour ceux des tailles, qui ont pris-la place du droit
de fbuage. III. 531. a.
• Coliefleurs d’impofitions. III. 631. a.
Collefleur du pape en France. -Impofitions & droits pour
lefquels les papes ont eu des colleâeurs dans le royaume.
Lettres de Charles V & de-Charles V I , où il en eft parlé.
III. 631: é.
Collefleurs des fubfides. III. 631. b.
Collefleurs des fubventions. III. 631. b.
C O L L E C T IF ,
C O L L E C T IF , adj. ( Gramtn-) divers exemples de noms
colleâifs. III- 631. b. Pour qu’un nom foit c o l l e â i f , i l ne
fuffit pas que le tout foit compbfé de parties divifibles, il
faut quelles foient aâueüemént féparées. Maxime importante
de grammaire ; le fens eft la. principale réglé de la confbuction.
III. 6.3 s-
Colleflif, individus colleâifs. I. 731. a. Sens colleâif. IV .
.1062. a. X V . 10. et. ' " .
C O L L E C T IO N , ( Mèdec. ) Voye[ C o n g e s t io n .
CO L LÉ G AT A IR E S , ( Jurifp. ) plufieurs légataires d’une
même cliofe peuvent être conjoints en trois maniérés différentes
, favoir re, verbis , ou re 6* verbis. Quels font les légataires
entre lefquels le droit d’accroiffement a lieu. III.
03 2. a.
C O L L E G E , fens de ce mot chez les anciens Romains.
D ivers colleges que l’on comptoit parmi eux. III. 632. a.
Plutarque pretend que cette divifion du peuple en colleges
ètoit un effet de la politique de Numa.' Comment ces colleges
étoient diftingués des autres fociétés formées, fans l’aveu de
l ’autorité publique. Divers droits de ces colleges. Ibid. b.
Foyer COMMUNAUTÉ.
(College, grand nombre de colleges chez les Romains: à
quel deffein Numa les inftitua : diverfes obfervations fur ces
colleges. III. 7 1 6. b. 724. a. College de Silvain, ou le grand
college. X V . 19y. b. 198. a , b.
C ollege des avocats. III. 632. b.
C o llege des avocats au confeil. III. 632. b.
College, corps d’eccléfiaftiques. Colleges de chanoines,
colleges de chapelains. III. 632. b.
C o llege des cardinaux. III. 632. b.
College , facré : marque de refpeâ qu’il s’attribue pendant
l’interregne. IIL 819. b.
C ollege des fecrétaires du roi. Il y a le grand & le petit
college. D u grand college : cette compagnie étoit autrefois
compofée de fix colleges différens : leur énumération. III.
632. b. C e qu’on entend par le petit college. Ibid. 633. a.
. College, en parlant de l’Allemagne ; divifion de tous les
états du corps germanique en trois ordres, qu’on nomme
colleges ; celui des é leâ eu r s , celui des princes , celui des
Villes libres ou impériales. Comment les deux premiers corps
qui ne formoient d’abord qu’une même affemblée fe font
enfuite féparés. En quel tems fut reçue la diftinâion des trois
colleges. Privilèges du college des villes impériales. Eleâeurs
qui compofent le college éleâoral. III. 633. a. Princes &
feigneurs compris dans le college des princes. College des
v illes impériales : pourquoi elles font ainfi nommées : depuis
quel teras elles ont vo ix délibérative : nombre de ces villes :
par qui eft exercé le direâoire de ces villes. Ibid. b.
Colleges de l ’empire. Suppl. 1. 3 xo. a , b. A u nombre de trois
dans les affemblees de la diete. IV . 973. a , b. VII I. 390. a.
College des éleâeurs. IV . 64. a , b.— C f. b. V .4 6 9 . a. College
des villes impériales. VII I. 591. a.
College de Sion ou du clergé de Londres; maifon religieufe.
Préfentement ce college eft-compofé du college du clergé de
Londres. Officiers de ce college : leur bibliothèque : ils ont
suffi une piaffe avec des chambres pour les étudiâns. III.
•É33' g j I . ■ ■
College des dofleurs en droit de Londres. Sa fondation. V ie
commune de ceux qui la compofent. III. 633. b.
College des hérauts d’armes , en Angleterre. III. 634. a.
Colleges d’Angleterre, appeliés temples. X V I . 78. b. College
royal des médecins de Londres. X IV . 4x8. a.
College des marchands, dans les v illes anféatiques. Gresham
college à Londres. Voye^ ci-deffous C o llege de G r e sh am .
Co lle g e fignifie auffi en quelques endroits la même chofe
que communauté. Chambres d’amirauté en Hollande appell
e s college. III. 634. a.
C o llege , ( terme d’Architcft. ) grand bâtiment établi pour
enfeigner. Colleges des peres Jéfuites à Rome appellé college
romain ; autres colleges confidérables. Il faut un affemblage
de plufieurs colleges pour compofer une univerfité. Colleges
des univerfités d’O x fo rd , Cambridge, Paris. III. 634. a.
Comment fe fait l’éreâion des colleges. Colleges chez les
Grecs , chez les Romains, chez les Juifs., bc . A quel ordre
de gens ces établiffemens ont été confiés. Après Vétabliffe-
ment du chriftianifme, il y eut autant de colleges que de
monafteres. III. 634. b.
De l ’éducation des colleges. Quintilien & plufieurs modernes
ont préféré l’éducation publique à l’éducation particulière.
III . 634. b. O n peut réduire à cinq chefs l’éducation publique
: les humanités, la rhétorique, la philofophie, les moeurs ,
& la religion. On indique ici la maniéré dont chacun de ces
cours fe remplit dans les différens colleges de Paris. Ibid.
635. a. Remarques particulières fur les moeurs & la religion.
Excès où les maîtres tombent en enfeignant la religion”aux
jeunes gens. A quoi fe réduit tout le fruit de l’éducation d’un
homme au fortir dfi college. Ibid. b. Parmi les différentes
inutilités qu’on apprend aux enfans dans les colleges, on doit
compter Tufage de faire reprêfenter dans les colleges des
Tome J*
pièces de:* é a t te J B x jeunes , . . . gens,,
& réciter d’antres appen-dices encore plus ridicules. » Le ____ tems qu’on , emploie . . à . comno-ri
fer en latin elt un tems perdu. JbiJ.i6}6. ». Coteras feroit
mieux e m p l o i à Apprendre par principes tu.propre langue.
Mauvaile latinité a laquelle on s’exerce dans certains colleees
Latinité du P. Porée. Il eft plus difficile d’écrire & de parier
bien la langue, que de parler & d’écrire bien une langue
morte : exemples qui le prouvent. Ibid. b. Les langues étrangères
modernes devraient auffi entrer dans l’éducation des
colleges. On en peut dire autant de l’hiftoire & des fciences
qui s’y rapportent. Utilité de l’hiftoire pour les enfans. A g e
ou il convient de l’étudier. Il faudrait l’enfeigner en com-
mençant par notre tems, & .remontant aux fiecles paffés.
Inflexions fur la maniéré dont il faudrait enfeigner la rhéto-
n q u e , la logique, la métaphyfique, la mo ra le, la phyfique.
quoi Ion devrait ajouter l’étude des beaux arts & fur-tout
f e la mulique. C e nouveau plan , d’étude irait à multiplie*
les maîtres & le tems de l’éducation : réponfe à cette objec-
tion. Ibid. 6.37. a. L’autèur préféré l’éducation particulière à
i éducation publique, telle qu’on la pratique aujourd’hui.
A-es partifans de l’éducation publique allèguent la fociété &
1 émulation comme deux avantages propres à cette éducation
: réponfe de l’auteur. Orgueil qu’on infpire dans les
colleges aux jeunes gens de nobleffe. Autres inconyéniens
des colleges. Peu de confidération qu’on témoigne à ceux
qui fe chargent de former les jeunes gens. Ibid. b.
Colleges pour l ’éducation. Colleges ou académies en Angleterre.
I. 56. b. Colleges de France où l’on enfeigne les humanités.
VIII. 348. a. Colleges militaires. V I. 249. a , l\ Réflexions
fur le peu d’utilité des colleges deftinés à l’éducation. V IL
74. b. O bfervations fur les claffes des colleges , 8c fur l’éducation
qu’on y reçoit. III. 506. a , b. Fauffes idées qu’on
acquiert de l’éloquence dans les colleges. V . 526. a. Suppl. IL
686. b. Principal d’un college. XIII. 373. a , b. D e s fêtes
de colkges. V I . 5 67. b. Speâacles ufités lors de la diftribu-
tion des prix. II. 46. b. Pièces de théâtre qu’on repréfente
dans les colleges. IV . 692. a.
College, ( Jurifpr•.) les colleges ne font confidérés que
comme des corps laïcs , quoique de fait ils foient mixtes.
Les places de principal, ni les bourfes des colleges ne font
point des bénéfices , b c . III. 637. b. Droit d’inlpeâion fur
les colleges que les évêques ont en quelques lieux. Réglement
du Châtelet pour la police des colleges. Ufage qu’on
fait du furplus des logemens dans les colleges où il n’y a
pas plein exercice. Officiers du châtelet autorifés à vifiter
les colleges. Ibid. 638. a.
College de Gresham ou de philofophie. Comment le fondateur
de ce college pourvut aux moyens de lui procurer!
en tout tems des maîtres en divers arts & fciences. L a fociété
royale y a tenu fes aflèmblées. III. 638. a.
C O L L É G IA L E , ( Jurifpr. ) églife collégiale ; différence
entre une collégiale oc une cathédrale. Une églife en patronage
ne peut être érigée en collégiale, fans le confentemcnt
du patron. III. 638. a. Plufieurs collégiales font de fondation
royale , d’autres de fondation eccléïiaftique , b c . Abbayes
devenues de Amples collégiales. Eglifes collégiales qui jouiflent
de certains droits épifeopaux. Ibid. b.
Collégiale, inftitution des collégiales au dixième fiecle ,
dans les villes où il n’y avoir point d’évêque. III. 135. a.
Chapitre de collégiale:-III. 181. b. D o y en d’une collégiale.
CO L LÉ G IEN S , fe â e formée des Arméniens & Anaba-
tiftes en Hollande : d’où leur vient le nom de collégiens.
Leur maniéré de communier & de baptifer. IIL 638. b.
CO L L E G U E , ufages de ce mot. Collègues généraux
dans Tordre des Minimes. Collègues provinciaux. Suppl. II.
30Ç. b.
C ollègue , empereurs collègues fe donnoient le nom de
freres. V I I . 301. b.
CO L L E N U C C IO , ( Pandolfe ) obfervations fur fa vie &
fes ouvrages. XII. 449. a.
, CO L LE R le v in, l’éclaircir. Tems & maniéré de faire
cette opération. III. 638. b.
C O L L E T , ( Chajfe ) filet ou piege : defeription des trois
maniérés différentes de le pratiquer, f i l . 639. a. Foyc^vcA. III.
des planches, article Chajfe, planch. 13 & 17. Diverfes
autres acceptions du mot Collet. Ibid. b.
Collet d’eccléfiaftique, ( Hift. eccl. ) voye^ Ra b a t .
r o ï T ÉT IQ U E S , ( Mèdec. ) efpece de remedes. Etym.'
du mot. En quoi ils different des farcotiques & des éipuloti-
ques. Subftances collétiques. III. 639. b.
C O L L IE R , ornement que les femmes portent au cou. III.
639. b. Ufage des colliers chez les Grecs & chez les Romains.
Diverfes fortes de colliers parmi nous ; collier à la dauphine ,
collier en efclavage, collier d’homme, collier d’homme aux
amours, collier a un feul rang. Ibid. 640. a.
Collier, noeud de, XT. 186. a.
C ollier, {Hift. mod. ) dans les ordres militaires : collier
de Portée de la jarretière : collier du S. Efprit : collier de
S S s s