A C T A C T
mu l V » de différentes efpeces de fels. Diftinflion des âcres en •
îcorbutique , véroliquc , & autres efpeces. C a u fe s qm le ■
nroduifent dans le corps humain. Les acres lonc des dillolvans
rrès-aétifs. Un âcre contre nature, confondu dans les humeurs,
ne produit aucun e ffet, tant qu’il n’y eft pas en affez grande
quantité 1 i f l f l j Comment fon effet fe mamfefte quelque-
lois fubitement. Ibid. b.
A c r e s , (Mcdec.) médicamensâcres externes. Voye^ Y esi-
CATOIRES. S , „ . . , ,
A C R E T É , différence entre âcreté & acrimonie. I. 113 . b.
méthode pour ôter l’àcreté
VIT b L'âcretà des humeurs leur ote la faculté üe rentier
A a 'c i Ï Ïd O PHAGES , ( H ß . me. ) peuples qui Vivent de
f,«me, clics. Courte v ie , & m u ,if.n Bulicrc des hommes acrido-
piiaees. O n plaçoit ces peuples en Ethiopie, proche des déierts.
E s fentiinens fur V fa u te r e l le s , dont fe nournffo.t S.
, obfervations fur ces peuples. VITI. 346. b.
ACRIM ONIE , âcreté, (Synon. ) différence entre ce$ mots.
1 A crimonie, (Cbm. 1 h J | ?“ o! E H H H f l
I. 113. b. i° . Dans fon principe ; 2 . dans la fenfation quelle
donne; 3'.. dans les humeurs. 4. a.
ACRIMONIE, (M ö t c . ) acrimonie muriatique, g
Diverfes acrimonies des liquides , ci ou naiflent en général les
maladies chroniques. E l . 388- S 389- B Remedes èpicérafti-
ques contre l ’acrimonie des humeurs V . 776 .4 , Composition
lînmméo blanc-manger, propre dans les maladies , ou il faut
corriger l’acrimonie” des humeurs. II. 271. b. Voyc{ A creté.
A C R IS IE , (Médecin.) étymologie de ce mo t, deftiné à
défigner l’état de crudité des humeurs, qm empêche la lépa-
ration de la matière morbifique & fon expulfionhorsdu corps.
Suppl 1 xt'’ b Danger des maladies qui n’ont été jugees qu imparfaitement.
Conduite du médecin dans ce cas. W . I. 1 53-
ACRISIU S , ( Myth. ) roi d’A rg o s , pere de Danae. Evenement
qui caufa fa mort. Suppl. I. 15 3. a. Foyer ARGOS.
A C R O B A T E S , (Hiß. anc. ) forte de danfeurs de corde. I.
* IA C R O CH O R D O N , (Médecin.) excroiffance ronde fur
la peau , avec mie bafe mince; efpece de verrue. Sa defenp-
tion. Son extirpation. Suppl. 1. 15 3. ,
A CR OM IO N , (Anatom.) apophyfe de l’omoplate. E tymologie
du mot. 1. 114. <1. L ’âcromion n’eft qu’un cartilage dans
l ’enfonce, qui s’oflifie peu-à-peu. Ibid. b.
A C R O N , médecin grec. X . 277. a. . . .
A C R O N Y Q U E , ( Aflron. ) lever d’une étoile lorfque le
foleil fe couche , ou coucher d’une étoile lorfque le foleil fe
le v e : étymologie du mot. Ufage que foifoient les premiers
peuples des obfervations du lever & du coucher des aitres ,
'acronyque , cofmique & hèliaque. 1 . 114. i.
Acronyque , lever. IX. 443. b. Coucher. IV . 321. b. L ev er &
coucher. Suppl. III. 736. b.
A C R O S T IC H E , (Belles-Lettré) forte de poèfie : étymologie
du mot. Goût finguiier que nos premiers postes françois
«voient pris pour nos acroftiches. I. 114. i.
Acro fiche , nom que quelques auteurs donnent a deux epi-
erammes dc’ l’anthologie ; l’une en l’honneur de Bacchus ,
l ’autre en l’honneur d’Apollon. 1. 1 1 4 J Origine des acroftiches
d e nos premiers poètes. Efpeces d’âcroftiches ufitées dans la
cabale.Y^id. 113
Acrofiichcs, dans les pfoaumes, & autres livres de 1 Ecriture.
l.ZKA .b . r j
A C R O T E R E S , (Archité) quelques-uns confondent ce terme
avec amortijjemcnt. Safignification dans l’architeéture françoife.
A & T A M A R , ( Géogr.) lac de ce nom. X V I . 829. æ.
A C T E , différence entre aéte & aétion. I . 1 1 8 .E Définition
tnétaphyfique de l ’aéte. 175 . b.
A cte , (Belles-Lettré) partie d’un poème dramatique. Etymologie
du mot. L 1 15. a. Pourquoi nous divifons' nos pièces en
plufieurs aétes. Les poètes grecs ne connoiffoient point cette
forte de divifion : ce font les romains qui l’ont introduite.
Q u elle doit être la diftrihution des fuiets de chaque aéte félon
Yoflius. Pourquoi le nombre en eft fixé à cinq. Ibid. b. Selon
M l’abbé V a t r y , cette divifion en cinq aétes eft un regle arbitraire
qu’on peut violer fans fcrupule. Aucune regle ne fixe
le nombre des feenes, dont l’aéte eft compofé. Des entr’aétes.
Ibid. 116 .4 . A s
A cte , ( Poéf. dram.) origine de la divifion du drame en
diverç aétes. On ne fauroit trouver dans la nature du drame,
le fondement de la regle d’H orac e, qui.exige cinq aétes pour
chaque pièce de théâtre. Emploi des entr’aétes félon la pratique
des anciens. Chez les anciens, l’aétion n’avançoit aue peu
ou point durant l’intervalle d’un aéte à l’autre. Chez les modernes
, il fe paffe ljien des événemens derrière la feene,
pendant l ’entr’aéle. Suppl. I. j 5 3. i,
Utilité de la divifion du poème dramatique en trois ou
cinq aétes. Comment doivent être employés les entr’aétes. La
nature n’avoue point la réglé arbitraire & l’ufage établi chez
quelques modernes, de faire tous les aétes d’une étendue à peu-
F Obforvation fur la défoliation de chacun des cinq aétes ;
félon Voflius. Ibid. 15 4 .* . Les poètes habiles dans leurt a r t ,
commencent le noeud lé plutôt p offible, & le prolongent de
même en le ferrant de plus en plus. Q u ’eft-ce quun aéte .
un degré , im pas de l’aétion. C ’eft par cette divifion de 1 aétion
totale en degres, que doit commencer le travail du p oète, foit
dans la. tragédie , foit dans la comédie , lorfqu’îl en médite
le plan. Exemple tiré du Tartuffe deMoliere. Suppl. 1. 154. a.
L’ufage de donner cinq aétes à la tragédie , n’eft ni affef
fondé pour foire lo i, ni affez dénué de raifon pour être banni
du théâtre. Q uand le fujet peut les fournir, cinq aétes donnent
à l’aétion une étendue avantageufe ; mais le fujet peut être
naturellement t e l , que , ne donnant lieu qu’à deux ou trois
repos , il ne foit fufceptible aufli que de deux ou trois f ilia tions
affez fortes pour établir les degrés de l’aétion. I l en eft
de même de la divifion en deux aétes , pour de petites comédies.
E fchy le , l’inventeur de la tragédie , avoit négligé de la
divifer en aétes. Dans la fuite, les poètes fe fournirent à la loi
des cinq aétes ; mais les intermèdes étoient occupés par le
choeur. Quant à la durée, il fuffit qu’il n’y ait pas, d’un aéte à
l’autre , une inégalité très-fenfible. Suppl. 1. 15 5.
Aéte. C e que nous nommons aéte , n’étoit, dans l’origine
que des pièces épifodiques. III. 361. a. V . 813. b. D e 1 intervalle
entre deux aétes. Suppl II. 8x0. b. D u nombre des aétes
de l ’opéra. Suppl. 157. a.
A cte , (Mufiq.) l’unité de tems & de lieu doit être rigou-
reufement obfervèe dans un aéte d’opéra ; mais il dépend du
mufxcien de précipiter ou ralentir l’aétion jufqu’à un certain
point , pour augmenter la vraifemblance ou l’intérêt. D u
prologue de l’opéra. N ombre des aétes dans les opéras françois
& italiens. Suppl. L i< y b.
Aéte de cadence. Ibid.
A c t e , (Jurifp.) en Angleterre , l’expédition des aétes fe
fait de deux maniérés. O n la difongue en dentelée & non
dentelée. I. 116. b. Les aétes publics font ou de jurifdiétion
volontaire ou de jurifdiétion contentieufe. L es aétes privés fe
paffent de particulier à particulier. Aéte d’appel, d’héritier ,
de notoriété, du parlement. Ibid. 117. 0.
A cte , ( terme de palais) i°. afteftation donnéepar les juges,
pour conftater quelque circonftance de foit ou de procédure.
20. Atteftation que donne un greffier , qu’une partie s eft pré-
fentée, ou a fatisfoit à telle formalité ou procédure. I. x 17. a.
Aéle, méthode des romains- par rapport aux aétes qu’ils
paffoient devant notaires. XI. 234. b. 23^. a. Comment les
aétes publics étoient autrefois diftingués des écritures privées.
XI. 863. a. Des anfiens aétes , voye^ Charte , T itre ,
D iplôme. Aétes fufceptibles de conditions: on difongue dans
ces aétes , la caufe , la mode, & la démonftration d’avec la
condition. III. 836. b. D e ia forme des aétes. V II . 178. «. D e s
claufes dans les aétes. III. 513. b. Contrôle des aétes. XI. 233.
b. 237. b. Devant notaires , IV . 150. b. & fousfignature privée.
15 1. a. Néceflité & utilité de la date dans les aétes. 634. b.
En quel tems on commença en France à écrire les aétes judiciaires
en françois. 657'. b. Double d’un aéte. V . 168. a. b.
Entérinement d’aéte. 718. b. Expédition d’un aéte. V I . 290. a.
Faits d’un aéte. 284. b. Formalités dans les aétes. V I I . 17 1. a.
Formules des aétes. 18 e,.a.b. Aétes extra-judiciaires. V I . 337. a.
de l’interprétation des aétes. V I I I . 832. b. Minute d un aéte. X .
559. b. Aétes de notoriété. XI. 253. b. D e la formalité du timbre
employé dans les aétes publics. XI. 862. b. — 872. b. Aétes
publics appellés chez les romains Tabula. X V . 811. b. Les
abréviations dans les aétes publics, défendues par Juftinien.
8 16. b. Aéte folemnel. X V . 318. a. Aéte fynallagmatique. 745. b.
Sur les aétes, voyer Contrat & Instrument.
A cte de FOI, (Hifl. mod.) defeription de cette cérémonie
qui fe pratique dans les pays d’inquifition, en Elpagne. 1. 116. a.
^ Aéte de fo i. V o y e z Auto-DA-FÉ.
A ctes, (Lïttér.) tranfaétions, mémoires, en matière de
fcience. 1 . 116. a. ,
A ctes d’A rchelaüs , (H ifl. cccl. ) X V II . 751 .a . b. C e
font les aétes de deux difputes qu’on prétend qu’Archelaus,
évêque de Chafcar , eut avec l’héréfiarque Manès en M éfo-
potamie. Raifons fur lefquelles M . Zacagni fonde l'authenticité
de ces aétes. Ibid. b. Ces raifons réfutées par M. de Beaufobre.
A ctes des A pôtres , ( Critiq. facr. ) fujet de ce livre I.
116. a. D u ftyle de fon auteur. Ouvrages fuppofés fous le nom
$ aétes des apôtres. Ibid. b. ' ■ :::
Aétes des Apôtres. O bfervations fur quelques pallages de ce
livre facré : fur ch. V I . 9. IX. 47^- 1W M M13- 4-
007. b. 308. a. b. fur ch. VII I. 43- IX - Ia8‘ a- f ur cL
Suppl. I. 194. b. fur ch. X V , 20. 29. V II . 188. b.
A ctes des Martyrs. X. 168.4. Notaires ^gour ces a«es<
XI. 237. kx
A C T
A C T É A , ( Botan. ) ou chriflophorienne. Son Aie regardé
comme un poifon. Sentim'ent contraire de Pline. I . i i e . a.
Atlea.voye[ Herbe DE SAINT-CHRISTOPHE. VIII. 146. a b.
, A C T É O N , ( Mythol. ) un ries chevaux du foleil. Noms des
autres chevaux. I. i ty .a .
A e r fo N , explication de la fable d’A ftéon méramorphofé en
c e r f , & dévoré par fes chiens. Suppl. I. ie e.b .
. A C T E U R , (Théâtre y les premiers aéteurs n’étoient
que des chanteurs. Thefpis mêla à ce choeur un déclama-
.teu r .tlcjiyle tenta d’en inti-oduire un fécond,puis Sopîxocle
lin troilieme. Les grecs n’admirent jamais fui- ia feene plus de
trois interlocuteurs à la fois. Selon Voffius , le nombre des
.aéteurs d’une piece ne devoit pas excéder celui de quatorze.
Aéteurs fecondaires dont parle Horace. Les aéteurs déclamoient
fous le mafque, accompagnés d’un joueur de flûte. Autant ils
étoient en honneur à A thènes, autant ils furent méprifés à
Rome. La même différence fe trouve entre les anglois & les
'françois. I. 117. a. Voyc^ C omédien.
Aéleur, trois fortes id’aéteurs chez les romains , diftingués
par les noms de fccundarii, adjutores & monitores. X IV . 884. a.
‘Q u e l étoit chez les romains le falaire d’un aéteur. IX. 710. a. b.
Chauffure des aéteurs an ciens, voye^ Cothurne Soc *
B rodequin. D e l’habit des aéteurs chez les grecs. Suppl, i v !
.9 3 9- b- Pourquoi les aéteurs des anciens étoient mafqués!
231. b. Des aéteurs doubles ou en fous-ordre. V . 79. b. Ufage
qu’il en foudroie foire pour la perfeétion du théâtre. 80. b.
Aéteurs & aétrices de l’opéra : ils ne'dérogent pas. III. 672. a
D e la prononciation des adeurs. XIII. 45 6. b. Chez les romains
les aéteurs dévoient obferver exaétement les voyelles brèves
& longues. II. 4 14.4. Déclamation. IV . 680. b. — 691. b. G efte.
,V1I. 052. b. D u talent de l ’expreffion dans l’aéteur. Suppl. II.
9 2 1 .4 . b. D u débit des aéteurs de l’opéra. IV . 651. b. 6 kL a. b.
To us nos héros de théâtre font un peu fanfarons. V I. 402.4!
Difficiilté de trouver des aéteurs pour les rôles du eenre merveilleux.
Suppl. III. 824.4. •
A cteur , Atlrice, (■ Mufiq. ) qualités que doivent réunir les
.aéteurs & aétrices de l’opéra. Suppl. 1. 15 5.
» ) eux > ( Hifl. anc. ) inftitués en mémoire de
la viétoire remportée par Augu fte , auprès d’Aétium/On les
célébroit tous les cinq ans. Allufion que Virgile fait à ces jeux
pour flatter Augufte. I. 117. b.
A C T IA Q U Ë , époque. V . 83 6. a. 900. a. b.
A C T IF , (Gramm.) verbes aétifs. Des verbes qui ont une
Voix aétive & une voix paflive. Dans les langues vulgaires
les verbes n om que la voix aétive. Verbes aétifs tranfitifs!
I i ï / ™ 5 ,ntranfltlfs> autrement dits , verbes neutres.
[ AEllf > v ofo aétive dans les verbes. III. 879. b. X V I I 437 4
D u fon aétif. X V . 18. b. Le tour aéiif eft plusdans le génie de la
langue françoife que le paffif; c’eft le contraire en latin. IV . 862.
a. Quelquefois on emploie en latin dans le fens aétif, des formes
communément deftinéesau fens paffif. En françois, on emploie
quelquefois le tour aftif avec le pronom réfléchi, pour exprimer
le fens paffif. XII. 141. b. V erbes aétifs françois, diftingués
en relatifs oc pronominaux : formation de leurs prétérits. XII
97. £.98. a. b. * • ■ .
principes a£Kfs, q u i, lelon M. N ew ton,
conlervent le mouvement dans l ’univers. I. 118 4
A c t if , (terme de pratique) dettes aéiives & prifflves. V 0;x
aétive & paffive dans les éleétions. I. 118. b.
A c n r .,.( Chymïe ) . principes aftifs ; quelques cliymifcs
dillingucnt les pnncipcs chymiques fies corps, en nriiri & en
paflifs. Cette tliflinftion rejettée. M. Homberg & quelques
autres ne font qu’un feul principe a flif dans l'univers ; fayoir
.Ip fouffre ou le feu. 1 . 118. b. ^
A c t if , (Médec.) remedes aétifs. I. 118. b.
A C T IN IA -S O C IA T A , ou animal-fleur, (H ifl nat ) quelques,
naturalises l’ont appellé ortie de mer. Defeription de ce
zoophyte , qm femble réellement unir la forme d’une fleur à
Ja Itruélure & aux organes d’un animal. Suppl. I. i<?<$ a Maniéré
dont il fe multiplie & fe nourrir. Ibid. b. V o y e z Pr ia p e
A TIGE DÉLIÉE. J
A C T IO N , aéte, (Gramm) différences entre ces mots. I.l 18. b.
uiéhon , définition de ce mot. 1 . 175. b.
{ ^ orale ) les i^ o n s morales font les aétions
de °"u“ c f c ,om7 e - par rapport à l'imputation
de leurs effets dans la v ie commune. I. t :8 „ i , .C e ou’il faut
e n t e n ie m r aftion yqlontaire. Différence entre aéiion volontaire
& aflion de ia volonté. C e qu'on entend par aéiions
inunaines. l e s aérions volontaires con fid irfc j fous deux vues
différentes ; fayoir , en elles-mêmes . ou en tant que leurs
effets peuventetre imputés àl'hrimme. On difliugue dans les
aflionsmorales i la matière, qui comprend le Tnouvemem
phyrique de quelqu’une de nos facultés, onde celles des êtres
dont nous pouvons diriger les aftions ; i " . ia forme qui confiffe
«lans 1 imputabilité. I. 119.4, • -
Aétion , divers fentimens fur les principaux mobiles des
aéhons humaines. VIII. 818,b. 81,9. 4. Sentiment de Bayle. I.
«iQ. b. i l faut fe contenter d« yraifemblifole , ppur fe détei?
A C T 2 3 '
miner dans fes a W XVII , 484, a. A &iom machinales. I.
K s i n T 6 ‘’ “ V Î T ent nnous animcr III. at>6. b D e la moralité des attrans : voy^ï ® M onrosaalfiltioén. sD. es
actions volontaires «involontaires. V III. 86s, b. X VII . 4C4 4.
Les aétions diftinguées en immanentes & tranfnoîrcs VIII*
Ï7 ° . 4. D e l’imputation des avions. 636. b. &c. Aftions réputées
infamantes chez les romains. 697. b.
A c t io n . (Méca/mique) Nous ne devons pas attacher une
autre idée au mot aétion, que celle d’un mouvement aéluel,
ou de limple tendance. La feule notion précife qu’on puifle
^ ^on ei ïCL Quantité d’aflion'.
Lloge de deux ouvrages rie M. de Maupertuis , dans lefquels il
lV w 'V 02 PrinclPe ; que dans les changemens qui fe font dans
lé ta t d un corps, la quantité d’aftion néceffaire pour produire
ce changement, eft le moindre qu’il eft poffible I. i ï 9. 1 C e
principe appliqué par M. Eu le r , au mouvement des planètes
e in T 6 |M-Mj df Ff rmat & Leibnitz ont employé pour
S 1T n£ 1 dC la. K l ? « qub Kl. N ewton
en a donnée. Comment M. de Maupertuis a cherché à rnn-
I I cet.te explication avec les principes métapliyfiques
Obfervations de 1 auteur: Ibid, 1 20. a. 1 s H •
^ - f ftion d’une force en méchanique. Suppl, II. 840 4 h-
Observation fur la maniéré de définir ce mot. V i l ’ TIJ u
116. a .-Définition que W o l f en a donnée. IV , 29s, 4. A fo o ii
des pmffances. XIlJ. y 55. b. D u rapport de la force viv e avec B H a- Principe de la minimité d’aéUon.
A c t io n , ( Art orat. \ extérieure de l’orateur. Elle a deux
m r »ri ia V01X & n l d eiiC eft ce que les anciens entendoient
par prononciation. Démofthene lui donnoit le premier le
fécond & le troifieme rang dans l’éloquence- Réglés à obferv
e r dans 1 aétion. Celle des anciens étoit beaucoup plus véhémente
que celle de nos orateurs. Suppl. I. 120. b Voyez Pron
o n c ia t io n , D é c l am a t io n , G este y {
Altipn du Poème. ï. i i j g 4. Voye^ P oeme <S> ÉPOPÉE.
maI S e * D u - ,
A c t io n , ( Polfic. H H H princlpals, aflion èpifoilique i
on ne ttime ici que de la première. A flion ■ poème dramatique.
ASum du poeme ipiauc. 1». Elle doit être t rW , On
peut rendre l’aflion intéreffante, par la dignité des perfon-
S “ ’ P” '» Sm n d c r de l’aflion mêm e,SpaMa c o ^ S j -
doit ê t r e 1=rfonTnaSos a''e e les hommes ordinaires. a M ’fflion
mut être mu. L m . L é p o f é e n’«ft pas la v ie oü- le lan-
£?fodd " d J?ér0!’ f a,S, i e récit Sm c aai0,>- Comment les
éptfodes dotvent être liés à l’aflion principale. 3”. L'aflion
doit être enture. Les caufes & les deffeins du héros forment
-,le commencement de l’aélion; les efforts des caufes contraires
en forment le milieu ; la folution des obftacles fai?
e dénouement. Ibid. b. 40. L ’aéiion doit être mervcilleuCe
mais cependant vraifemblable. 50. Durée de l ’aélion. Diffé!
i.ence a cet égard entre la tragédie & l’épopée. Plus les paf-
iions font violentes, moins l ’aélion doit durer. La durée de
1 action ne doit pas paffer une année. Exemples. I. 122.4.
A c t io n , (BelUs-Uur) l’adion finale d’un poëme'eft un événement
à produire. L’a&ion continue eft le combat des caufes
« des obftacles qui tendent réciproquement, les unes à prod
u i t 1 événement, & les autres à l’empêcher, ou à pro-
duire un événement contraire. L ’aéUon du poème peut fe
confiderer comme une forte de problème , dont le dénouement
fait la folution. Dans ce problème , tantôt l ’alternative
wr rA -jUt £ « , 0l| à manquer l’entreprife , comme dans
1 Enéide. Tantôt le fort eft en balance entre deux événe-
niens, tous les deux funeftes , comme dans l’OEdipe ■ ou
e r r .“ T 1? & rautr? malheureux, comme dans lD d y ffé e
« 1 Iphigénie en Tauride. Suppl. I. t 56. b.
, j PQ de/, l ’aélion , confidérée comme un problème
, il fuit 1 . qu il eft de fon effence d’être douteufe^ &
incertaine & de le tr e jufqu’à la fin. Ibid. t î7 . 4 , Mais autant
que la foliation doit être cachée, .autant les termes
oppoiés ,ou l aétion peut aboutir, doivent être marqués & mis
en évidence ; 20. que plus les événemens oppofésfontextrê-
,îî-eS 1 alternative de l’un à l’autre .a d’importance &
d interet. En quoi confifte l ’intérêt de la comédie. Ibid. b.
D e l ’aétion de. l’épopée. Obfervations fur celle dé la Phar-
fa le , de l’Uiade & de J’Odyffée. L’épopée eft une tragédie '
dont 1 aétion fe parie dans l'imagination, du leéteur. Ib id i <8
n, Avantages & dèfavantages qui en réfultent: i a - ttaàètlie’
lempqrte fur l ’épopée par h.rapidité de l’a f l io n . .m a is lW .
pée 1 emporte fur la tragédie-par là variété ; l i riclieffe la
grandeur & la ma,efté T o u t, fujet quiieonvient à ( W e -
doit convenir .à :la tragédie ;cleftd[.dire , être’-hapable J’eMi--
ter en lions linquienitle, la terreur & la pitié.. C ’ell dans ce-
fens qu Anftote a dit. que le fonds des deux .poèmes étoit :
le meme, & que 1 épopée ne différé de la tragédie, que
par fon etendue & par la.forme de fes vers. Ibid. h
Pifpofmon du fujet d’Iphigénie en Tauride, à -p eu -prè s
comme Eunpide auroit pu le difpofer lui-même, s’il en eût
voiiju faire un poème en récit. Ibid, 159.4. L e Tafie regak