6o A M Ï
Amiante, on confond quelquefois l’alun de plume avec
l’amianté. I. 308. a. Comment M. de Buffon en explique la
formation. II. 334- b. D eu x efpeces d’amiantes , chair foflile.
II. '692. 1 III- P Cuir fondé. IV . 535 0 Amiante for la
roche; V L vo l. des planch, article CryfialliJatioris.nl 6.
T o ile d’amiante trouvée à Rome dans une urne. U. 815. b.
Sur l’amiante, voyez Lm INCOMBUSTIBLE. IX. 547. g
&c.
) habit e •A M IC L E , ( Hiß. a rieur dont les femmes
fe couyroient. I. 359. b. . . M j I I
AM ICLÈS , ( B S m SES8 B 1 tlmtieS 'e
i d’un coup de pale
mone, pere d’H yacinthe, qu Apollon '
Suppl. I. 36a. b. j
Am id , ( Hiß. mod. ) un des fix ornemens que porte le
prêtre à l t a l à . Sa defcripnon. I 3 ;•§ <!« ■ I
A m ic t , partie dir vêtement du prêtre. Suppl, i l l . 759. ».
AM 1D A , (Hiß. mod.) t a x dieu adore par lesJaponoÄ,
Son principal temple. Comment il eft reprefenté. Confiance
des Japonois en ce dieu. ï . 559. A ■
A mid a , voyez for ce dieu. V l i l . 45 p.
Suppl. III.
48. b.
AM1UUW , voyez Amydon. I
AMIENS , loi d’Amiens. IX. 651. b. Parlement a Amiens.
X II. 38. a. Ancien nom de cette ville. X IV . 595 a.
AM IL C A R , fils de Magon,{Hifi. de Carthag. ) précis de fa
vie. Suppl. 1.3 6 a . b. ■ . .
Amilcar Rhodane , envo yé par les Carthaginois auprès
d’Alexandre-le-Grand , pour pénétrer les deffeins de ce
conquérant. A fon retour à Carthage il eft condamné à perdre
la tête.
A mi
fo t l’a:
1. J03. a.
, celui qui parut du tems d’A ga thocle, dont i‘
plutôt le complic:e. Suppl. I. 363. a. ba mort. b.
fils de G ifc o n , petit-fils du premier A
n Sicile. Sa fin 1nalheureufe. Suppl. I. 3Ê8 1 1
fornommé Ban:a. Principaux événemeiis de fi
es contre les Romains. Suppl. I. 364. a.. Eloge
de ce général. Ibid. b.
AM IN , ( Hifl. des Califes) fils d’Aaron Rashid. Hiftoire de
ce Calife. Suppl. I. 364. b. J . ' . ' r‘ ' .
AM IR A L , ( Marine ) étymologie du mot. A qui on donnon
c e titre autrefois. A qui on le donne aujourd’hui. C e qu’emporte
ce titre chez différentes nations. Marques extérieures
de dignité de l’amiral de France ; fes droits. Autres otferva-
tions fur cette même dignité. I. 360. a. Son pouvoir étoit fort
étendu autrefois. Il y a eu anciennement des amiraux pour
diverfes provinces maritimes du royaume. On trouve une
lifte des amiraux de France , donnée par le P. Fournier.
Réglemens & ordonnances à confulter fo r ce fojet. Nombre
des amiraux depuis 1270. Ibid. b.
Vaiffeau Amiral, ce qui le diftingue. _ Vaiffeau amiral
d’une flotte : comment un vaiffeau acquiert cettë qualité.
I . 360. b.
Amiral d’une compagnie de vaiffeaux marchands allant de
conferve, I. 360. b.
A miral , lord haut-amiral d’Angleterre. IX. 691. a.
Pavillon de l’amiral. X II. 196. b. Vice-amiral. X V I I . 235. b.
Grand-amiral en Turquie. II. 631. b. Armes-de l’amiral de
France & du vice-amiral. Planch. X V II . dublafon. vol. II.
Amiral, ( Conchyl. ) grand-amiral. IV . 190. b. Amiral &
vice-amiral, coquilles précieufes. X V II . 461. a.
AM IR A N T E , {Marine) fe dit quelquefois de la charge
d’amiral. Diftin&ions attachées à cette charge dans tous les
royaumes bordés de la mer. I . 361. a.
Amirante, Ifle de l’ { Géogr.) ifle sde la mer des Indes ,
fituèes entre la ligne .& l’ifle de Madagafcar. Suppl. I. 365. a.
A M IR A U T É , ( Jurifpr. ) il y a en France, des fieges d’amirauté
dans tous les ports du royaume. Objets du reffert-de.
ce tribunal. D e quels juges il eft compofé. I. 361.
Amirauté des provinces-unies , celle d'Angleterre.!. 361. a. .
Amirauté, chambres d’amirauté en Hollande. III. 634. a.
AM IT IÉ , {Morale) fa définition. C e qui la diftingue de
la charité. L’infuffifance de notre être fait naître l’amitié ;
l ’infuififance de l'amitié la détruit. Autres caufes qui la
détrüifent. Q u e l eft le caraâere le plus propre à ce fenti-
ment. I. 3 61. b. Différences dans les amitiés des jeunes gens
& des vieillards. Devoirs de l’amitié. I l faut que l’un dans
fon befoin, attende ou exige toujours moins que plus de fon
am i, & que l’autre félon fes facultés donne toujours à fon
ami plus que moins. Examen de cette maxime, l'amitié doit
entre les amis trouver de l ’égalité ou l ’y mettre. I. 362. a. Comment
les anciens ont repréfenté l’amitié. Ibid. b. •
Amitié ,diftinélion entre l’amour & l’amitié.!. 368. a. D ifférence
entre les témoignages & les démonftrations d’amitié.
V I I . 822. b. Amitié desanciensScythes.XIV.848. a,b.XW. 100.
b. 101. rt. Réflexions fur les amitiés humaines. VIH. 275. b. Principes
de nos amitiés. 1. 372. a. L’amitié des perfonnes même
de mérite, peut avoir les inconvéniens. XII. 145. b. Eloge
de l’amitié. X V II . 742. a. Symbole de l’amitié. X V . 728. b.
La familiarité eft le charme le plus féduifant 3 8c le l;en le plus
A M N
doux de l’amitié. V I . 390. b. Obfervation critique for l’article
Amitié de l’Encyclopédie. III. vij.
A mitié, qualité dans le bled. I. 362. b.
AM -K A S , ( Hifl. mod. ) vafte falle dans le palais du grand
Mogol. D efcription de fon trône , & d’une tente remarquable
dans fon palais. I. 362. b.
A M L A F , ( Hifl. de Danem. ) Voyez A mlaf.
AM L E T H , {Hifl. de Danem.) roi de Jutland. Hiftoifé de!
fa vie. Suppl. I. 365. a.
AM M A N , ( J. Conrad) anatomifte. Suppl. I . 402. b. P h y 1
fiologifîe. Suppl. IV . 353. b.
A M M I , ( Botan. ) cara&ere de ce genre de plante. I. 362. b.
Ammi de Candie, {Mat. rnédic. ) qualité que doit avoir
celle qu’on emploie en médecine j fes vertus. I. 302. b.
AM M IR A T O , {Scipion) obfervations fur cet homme de
lettres & fies ouvrages. IX. 331. b.
AM M IT E ou Ammonite, {Hifl. nat. ) matière pierreufe.
Q n diftingue l’ammite en petite & en grande. Defcription
de l’une & de l’autre. I. 303 .a.
AM M O D Y T E £’(’ Hifl. nat. ) defcription de ce ferpent.
Effet de fa morfore. Remede qu’on lui applique. I. 363. a'.
A M M O N , ( Hi.fi. facr.) né de l’incefte de Loth avec fa
fille. Suppl.'1. 3 66. a.
Ammon , {Myth. ) fils de Cyniras. Il époufa Mirrha , &
fut le pere d’Adonis. Malédiction que prononça Cyniras
contre Mirrha & fon petit-fils Adonis. Suppl. I. 3 66. a.
A mmon , (AfyrA.)furnom de Jupiter adoré en Lybie. Gn
a cru que cette divinité étoit le foleil. Figure qu on lui
donnoit. Sa ftatue étoit une efpece d’automate. Vénération
des Egyptiens pour ce Dieu. Suppl. I. 366. a. L e plus refpeétè
de tous les o racles, fot celui de Jupiter-Ammon. Proceflions
dans lefquelles' les prêtres portoient fa ftatue. L’emprefle-
ment des nations à confulter cet o rac le , avoit fait du lieii
le plus aride, le centre de l’opulence. Les prêtres profitoient
également de la crédulité des peuples, & de l’ambition des
princes. Cependant Lyfandre ne réuffit pas à les fuborner,
comme Alexandre-le-Grand. Ibid. b. Voyez Ammonites.
Ammon , lupiter , oracle dè ce dieu. XI. 537. b. O rigine de
fon culte. Suppl. IL 31 x. a. Particularités fur fa ftatue. X V .
376. b. Jupiter-Ammon honoré par les Aphitéens & les Lacédémoniens.
X V . 432. b. Origine & lignification du mot A mmo ri
& de fes dérivés. I. 261. a. Alexandre confulte ce dieu;
Suppl. ï . 268.a , b. Voyez HAMMON.
A mmon , ( Géogr. ) quartier de ce nom en Lybie. Suppl.
III. 8x6. b.
A mmon , ( Cornes d ’ ) IV . 247. b. Celles qui fe trouvent
dans le fable de Rimini. IX. 386. a. Cornes d’Ammon repré-
fentées, V I vo l. des planch. Coquilles fofiiles, planch. I I &
III. Voyez Cornes.
AM M O N IA C fiel, {Hifl. nat. ) celui des anciens. Etymologie
de ce mot. I. 363. a. Fauffe origine qu’on a donnée à
ce fel. Ibid. b. ‘ ' • • - "
Sel ammoniac naturel, d’où & comment on le tire. Ibid.
Sel ammoniac fadice. D ’où On le reçoit. D iverfes opinions for
fa formation. Ibid. Relation du pere S icard fur la maniéré dont
on le fait en Egypte. Ses propriétés en médecine. Ibid. ^64. d.
Ammoniac fiel, ce fe l appellé aigle célefie par les alchy-
miftes. I. 197. b. Il n’eft point de fubftance animale où il foit
aufli développé que dans l’urine. XIII. 587. b .S a propriété
de refroidir les liqueurs. 902. b. & c . Sels ammoniacaux. X IV .
910. a , b. 9x2. b. — 914. b.
Ammoniaque, ( Gomme) c e lle qu’on préféré pourl’ufagé.
D ’où elle provient. Son analyfe chymique ; fes propriétés en
médecine. Pillules , emplâtre èc lait de gomme ammoniaque,
I. 364. b.
AM M O N IT E S ,{H jf l. anc.) peuples Lybiens, qui tiroient
leur nom du temple de Jupiter-Ammon. Suppl. I. 366. b.
Etendue & bornes de l’Ammonie proprement dite. Lieu où
étoit bâti le temple d’Ammon. Fontaine remarquable dans
fon voifinage. Statue du dieu qu’on y adoroit. Caraétere &
moeurs des Ammonites. Ibid. 367. a.
Ammonites, hiftoire de cette nation. Suppl. II. 194. b.
AM M O NIU S Sdccas, philofophe écleétique. V . 274. a.
Ammonius , fucceffeur d’Ariftarque dans l’école d’A lexandrie.
IX. 234. b. ’
Ammonius , ( André) obfervations fur ce poète latin. IX*
7x3 ib.
AM N IO M A N T IE , {D iv in .) préfage qu’on tiroit de la
coëffe qui enveloppe quelquefois la tête d’un enfant’ à-fa
naiffance. Trois membranes dont le foetus eft enveloppé. Les
deux dernieres fortent quelquefois avec le foetus, & lui forment
une coëffe. Préjugés attachés à cette coëffe. I. 365. a.
AM N IO S , ( Anatom.) defcription de cette membrane. E lle
contient une liqueur claire. I. 365. a. A la partie extérieure
eft fituée la membrane allantoïde. Il eft indécis fi l’amnios a
de vraies glandes. Ibid. b.
Amnios, {A n a t .) defcription de cette membrane. Suppl.I.
367. a. Chaque jumeau a fon amnios à part. Liqueur dont il
eft le réfervoir. Proportion de la quantité dç cette humeur
' air
A M O
au foetus. Sa nature & fa qualité. Son origine. Ufage que le
foetus en tire. Ibid. b. On lui, attribue la qualité de nourrif-
fan te , 8c la fonétion de nourrir en partie le foetus. Elle partage
cet office avec le fang de la mere, repompé dans le
placenta. Ibid. 368. a.
Amnios, defcription de cette membrane. V II . 2. b. Liqueur
qu’elle, renferme ; fa nature & fon ufage. Suppl. IH. 70. b.
194. b.
AM N IS T IE , {lettres d’) IX .414. b. "
AM N O N , ( Hifl. facr. ) fils aîné de David. Son amour pour
Thamar fa feeur dont il abufe , & qu’il chaffe enfuite Jion-
teufement de fa- maifon. Sa mort. Suppl. L. 368. a.
A M O L A Ç O , ( Botan. ) efpece de poivre du Malabar. Ses
différens noms. Suppl. I. 368. a. Sa defcription & fes qualités.
ErreùOle Linnæus fur cettg plante. Ibid. b. .
AM O L L IR , maniéré d’amollir la corne , les os & l’ivoire.
IV . 247. .
A M O M E , fruit fec en grappe. Sa defcription, & celle de
la plante qui le produit. I. 365. b. Analy fe de ce fruit. Cara-
éleres de la meilleure qualité. Ses effets en médecine. Ibid.
3 66. a. Voyez Tu g u s . ',
AMOMUM,fium aromatïcum, propriétés de cette femence.
I. 3 66. a.
A m om um Plinii o u Solanum fruticofurn, {Botan.) defcription
de cet arbriffeau.1.366. a.
A M O N , {Hifl. facr. ) roi de Juda. Suppl. I. 368. b.
A M O N T , le contraire d’aval. Signification de ces mots.
I . 858. a.
AM O N TO N S , clepfydre de fon invention. III. 52a. b.
Ses obfervations for les frottemens. VII . 342. b. i
AM O R T IS S EM E N T , ( Jurifpr. ) aliénation d’immeubles
au profit de gens de maùi-morte. Lettres d’amortiffement. Patentes
royales contenant permillion en faveur d’une communauté
d’acquérir un fonds. C e réglement a été fait à l’exemp
le de la loi Papiria. C e fut S. Louis qui imagina cet expédient.
I. 367. a.
Amortiffeinent, lettres d’amortiffement. IX. 414. b. L e droit
d ’amortiffement que les gens de main-morte paient au r o i ,
ne les exempte pas du droit d’indemnité. VII I. 670. b. re-
çonnoiffance que doivent paffer les gens de main - m o rte,
pour les héritages amortis. XIII. 861. b.
Amortissement, {Finances ) fonds d’amortiffement à former
pour acquitter la dette de l’état. X V I I . 769. a , b.
A mortissement , ( Architedure) tout ouvrage ifo lé , qui
termine quelque avant-corps. Réglés à obferver fur cette
partie de l’architeélure. I . 367. a.
Amortiffemcnt, voyez A croteres. Boule d’amortiffement.
I I . 361. b. Pyramide d’amortifferoent. XIII. 599. a. Vafe
d ’amortiffement, X V I . 850. b.
A M O S , ( Hifl. facr.) l’un des douze petits prophètes. Il
prpphétifoit à B é the l, d’où Jéroboam H l’obligea de fortir.
Autres perfonnages de ce nom. Suppl. I. 360. a.
A M O U R , i l n’eft pas impoflible qu’il y ait un amour
’exempt de grolfiéreté. L e même objet peut plaire à divers
hommes par des endroits oppofés. I. 367. b. C ’eft moins la
b ea u té , que l’ame 8c le earaaere que nous cherchons, & qui
nous détermine. Diftinélion de l ’amour pur & de l’ainitié.
I l n’y a point d’amour fans eftime. Par une fuite du même
principe, la haine rabaiffe ceux qui en font l ’objet. I. 36$. a.
Amour, x°. Réunifiez les articles qui traitent de l’amour,
contenus. I. 367. b. 369. a , b. 374. b. Différens caraéteres de
cette paflion, félon la diverfite des climats. HI. 534. L D e fcription
de l’amour. VHÏ. 276. a. L ’amour des fexes eft une
p reu v e de la providence. XIII. 515. b. Différence entre amour
& galanterie. X V I I . 754. b. Pourquoi l’amour fait le bonheur
de tous les êtres, & i e malheur de l’homme. IV . 401. a. En
quoi il "çonfifte dans la plupart des hommes. VT. 473. b.
Rien de plus impérieux que cette paflion. Vni. 593. a. Pays
o ù le phyfique de l’amour a-une force prefqu’invinciblè. XIII.
553. b. D e toutes les pallions, l’amour femble être celle qui
lied le mieux aux femmes. VI- 473- b. 20. Des vices ou vertus
qui accompagnent l’amour. Fidélité. V I . 686. b. Dilcré-
«ion. VII I. 684. a. Pudeur. XIII. 553. a. Inconftance : caufe
d e cette inconftance expliquée par les poètes. I. 448. a. Peut-
tïtre l’amour ne dure-t-il que par les fecours que la galanterie
lui prête. V II . 428. a. L ’amour malheureux exclut la
galanterie. Ibid. Jaloufie. VIII. 439. a. Infidélité. 701. b. Amour
immodéré j délire érotique. V . 909. a , b. V I I . 377. b. & c .
Amour illicite. X V II . 459.b. 3". Plaifirs de l’amour. X. 118.
 ,é . Voyez F a v eu r s . V I . 433. b. Jouiffances. V I I I . 889'.a ,
b. Effets que ces plaifirs produifent fiir tout le corps. XV*.
740. a. La pudeur leur eft néceflaire. X V I I . 36. b. Confidérà-
tions fur ces plaifirs relativement à la fanté. X. 1 1 6. d , b. &c.
X V I I . 37. b. X. 52. b. III. 535.b. V I . 161. m 40. D e ce qui
peut infpirer de l’amour ou en éloigner. L e printems invite
à l’amour.XVII. 73,6. a. Des philtres pour donner de l’amour.
XII. 515.b. Remede propre à exciter l’amour.• VII I. 634. b.
Vjyez A phrodisiaques. Statues qui ont infpiré de l’amour.
X IV . 825. b. 826. X V . 498. a. Ufage que les anciens faifoient
Tome I.
A O 61
du fon tiré du bled , l ° rfqu’ils vouloient infpirer cette pa£
M X V - 34». Explication de cette expreflion fpirare amores.
1 477v Les anaens fe fervoient de la mufique , comme
d un prefervatif contre les traits de l’amour. X. 005. b. Fleu ve
du P eloponneie , quon croyoit propre à éteindre le feu de
1 amour. X IV . 929 .b . 50. Cours d’amour établies autrefois en
Provence & en Picardie. X V Î . 127. b. Sorte de confrairie
dont 1 objet étoit de prouver l’excès de fon amour par une
opiniâtreté invincible à braver les rigueurs de la faifion. V IL
352. a , b. D e l’amour dans les animaux. III. 39. a ,b .
Amour , ( Belles-lettr. ) de l’amour dans la tragédie. X V I .
^ 19\ ° ' . 7 a” s l’ôglogue. V . 429. a , b. Pourquoi cette paflion
a été mile ü fréquemment au théâtre. Suppl. II. 7 o i ,é . Con-
f id é r a t tÆ fu r ce t m S u f f i HI B W i b. /ouremoi la
peinture de 1 amour etoit interdite for le théâtre des anciens.
Suppl. I V . 960, b. La maniéré dont on le peint au théâtre
propre a le rendre redoutable. Ibid. Si l’amour dans la tragédie
nuit a limite d a t io n . 9 9 a.
Amour du monde . cet amour __/ a» „ ^r. 1’ «iiiicHir renterme de v iv e s femences
de prelque toutes les paflions. I. 368. a.
quiuid les hommes dégt$jSs ÏS monde ;
piennent la réfolution d y renoncer, il e ft rare qu’ilshnniffenr
tenir. V . 6 9 4 - . Ve rs de^M. de la F a re , fo r l e ? è r S “ & î a
frivolité du monde. X V I I . 368. A
• Amour de Dieu voyez Charité. D ivers fentimens fur
1 amour de Dieu. I. 146. a , b. &c. L ’amour de nous-mêmes
n e lt point oppofe a 1 amour divin. I. 372. a. 373. b. 374. b.
S’il eft vrai qùe nous puiflions aimer en Dieu quelqu’autré
chofe que fa bonté. II. 319.^. Trois fortes d’amour auxquels
JJieu eleve 1 homme qui s’eft occupé de lui : amour de préfé-
rence » am°ur de complaifance , amour d’union. V II I 820;
a , b Motifs pour lefquels nous devons aimer Dieu X l v ! -•
79' b- : ,
Amour de la gloire , avantages & réalité de la gloire. S’il v
a de véritables,contempteurs de la gloire. I. 368 a Vover
Gloire. ' - ’
Amour des fciences & des W , comparaifon de cet amour
avec celui de la gloire. Il fuppofe de la grandeur dans l’ame,
oc de la pénétration dans l’efprit. Honneur que la plupart
des hommes rendent aux lettres. Avantages des bons livres.
Deux in conveniens à craindre dans l’étude des lettres • le
mauvais^ choix & l ’excès. Confeils aux gens de lettres., Se
borner à un petit nombre de connoiffances. Les réduire en
pratique. Joindre le commerce du monde. I. 368. b. Vover fur
cet article une obfervation.,vol.m,pag. le. Voyez auffiUs a n l
clés L ettres & Sciences.
Amour du prochain. Voyez C h ARITÉ.
4 m v * t y& < i,X ’amour eft à J'apie ce que l ’ame .eft ait
corps. Un ne peut fe plaindre de l'inconftance de l’obiec
aime. C e qui enfredentramo ïKU n’y a qu’u neîfoMft’amour ;
mais il y en a mdle différentes copies. Effets d’un véritable
amour fur les moeurs. I ÿ } » a. Il eft extrêmemèm rare.
Ibid. b.
x:a^m0j r confilSab > É;s carafferes 11e font point équivoques.'
Lffets du mariage dans ceux qui 11’ont point eu de véritable
amour. Vices qui troublent l’amour le mieux affermi L e
feul amour fondé fur. la vertu rend le mariage heureux.
Pour acquérir le droit d’exiger qu’on vous aime, travaillez
a le mériter. I. 369. b.
Amour paternel, ce fentiment eft un inftinâ que le feul
abus dè la raifon déprave. I. 369. J. Soins d’un pere & d’une
mere envers leurs eafans, quand ils n’écouterôient que la
vo ix de 1 inftin«. Comment le pouvoir de la coutume contrarie
.ce fentiment. Dangers attachés à l’ufage des nourrices
étrangères. Lomparaifon des rois aux peres de famille &
d un pere à un rpi. Ibid. 370. a. Rapport entre le gouverne-
ment d une famille, & celui d ’un état. L’amour paternel ne
différé pas de Tamour-propre. Ibid. b.
Amour paternel & maternel. L ’amour des peres polir leurs
enfans p rouve une providence. XIII. 515. b. Voyez l ’article
Pere. Explication de certains effets de, l’amour paternel ou
maternel' attribués à la force du fang. X V . 45. é. Amour des
ineres pour leurs enfans nouveaux nés. Suppl. III. 593. b.
Amour d’une mere povir fou enfant. 953. a.
Amour filial & fraternelpourquoi la tendrefle des enfans
n’eft pas fl v iv e que celle des'peres. La reconnoiflance prévient
dans les enfans bien nés ce que le devoir leur impofe.
Noeud, de l’amitié des freres. I. 370. b. Voyez Enfant . Fils
& Frere. , . .
Amour de l ’eflime, difficulté de trouver la p remière raifon
pour laquelle nous minons à être eftimés. On ne la peut
tro uve yque dans la fageffe du Créateur. Ce t amour vient
a 1 appui de la mbleffe de notre raifon qui doit nous montrer,
l’honnête, & nous le faire préférer à l’agréable. L 371. a
Voyez Estime. wEjjBBBBSBm M c, raifon de rapporter à l’amour-propre toute forte d’attache-
mens. Différence entre l’amour de nous-mêmes & l’amour-
propre. L ’amour fie nous-mêmes ne peut pécher en excès.