
5 § 2 P
blés circonftances. Ibid. ^84. a. Q u e l eft le chef & P™“ * -
teur de cette communauté. D ivers règlemens, ^ Ja l^ 1no_
bre des comptes . concernant l’empire gg
. ..tamment au Vfu.-j-e-t. dj e™s g0--g---U----- d- es mi -__
cette communauté ont auffi fait divers r §
liant fou état & adrainlftration. Formel,= ° 'd“ “ re d?
Siemens Ibid. b. Leur enregiftrement. A rrêts que rend le pro-
f e a e u r . Difoofition des arrêts de 1 empire. Force de ces ar-
r f r f Réalenient de M. Barthelemi , protefleiir de 1 empire I
donné en 170t. Forme d’adminiftration & police Ultérieure
1 r " e t r e communauté. Ibid. 58 ,. g Droits en argent des o fficiers
de l’empire , tant pour la réception que p our l entree
de certaines perfonnes en la chambre. Ibfi. b. Suite des
privilèges de l’empire & de fes reglemens. Leélure qUt
le fait tous les ans des derniers reglemens de 1 empire. Fête
qu’il célébré annuellement. Ibid. jM . a. V o y e z Chamelier Je
dSalilà. & Chambre des comptes, au mot Compte. Autres ou-
vrages à confulter .Ibid . H H H B H
Empire de Galilée. U l. 526. * . Chancelier de cette ju r id ic tion.
08. b. , ' ■ r____ j
EM P IR IQ U E , lignification propre de ce mot qui le prend
odieufement dans un fens figuré pour défigner un charlatan.
v. 586. b.1 HHH . .
Empirique, feête, (Mèdec.) Premiers empiriques. Quelques-
uns , pour l’emporter par l’antiquité fur les dogmanques, ont
prétendu qu’Acron d’Agrigente étoit fondateur de cette fette.
11 eft vrai que les premiers médecins apres Efculape furent
empiriques ; mais ils ne pouvoient paffer pour ieétaires, puil-
qu’il n’y avoit alors qu’une opinion, au heu que les empiriques
dont il s’agit ici fe féparerent eux-mêmes des dogmatiques.
Différences entre les uns & les autres. Etym. du nom
d'empirique. Ils ne fe fondoient que fur l’expérience. 1 rois
fortes d’expériences diftinguées par eux. Expofé de leur doctrine.
V . s86. b. Jugement impartial que Celfe a prononcé
entre les dogmatiques & les empiriques. Ouvrage a conlulter
fur l’hiftoire de rempirifme. Ibid. 587. a.
Empiriques, différence entr’eux & les dogmatiques. V . 13. a.
Sentiment des anciens empiriques fur l’utilité de 1 anatomie.
I. 409. b. .
EMPIRISME, ( Mèdec.) médecine-pratique, uniquement
fondée fur l’expérience. On confond dans la pratique ordinaire
trois fortes d’exercices fous le beau nom d’experience ;
& de cette confùfion naiffent toutes les fauffes idées du public
fur l’expérience des praticiens. V . 587. a-. O n rapporte mal-
à-propos à l’expérience , l’exercice des médecins livrés aux
pratiques qui dominent dans chaque nation. O n croira peut-
être que ces différentes méthodes font le fruit des progrès de
la théorie ; mais fi cela é to i t , cette théorie concilieroit auffi
les e fprits, & les médecins des différens pays reconnoitroient
les avantages de ces diverfes pratiques. O11 confond encore
fous le nom d’expérience l’exercice habituel d un vieux praticien
, q u i, privé de lumières , s’eft fixé à une routine. C e
que dit plaifamment M. de Voltaire à un de ces médecins qui
vouloit le traiter. Ibid. b. Eloge de M. Tronchin. Les vrais
médecins ne fe prévalent jamais d’une routine habituelle , ils
ne fe font livrés au public qu’après avoir acquis un grand fonds
de favoir , qu’ils entretiennent par des études continuelles.
Quelle eft la véritable expérience , la feule digne de ce nom.
Le grand exercice de la médecine ne rend un praticien que
plus redoutable, lorfqu’il n’eft pas fuffifamment inftruit. Si
un praticien bien inftruit, met plus de tems à réfléchir & à
délibérer, c’eft toujours pour la fureté des malades. Danger
de la routine dans un médecin clinique : l’âge & la longue pratique
du médecin, ne fuffifent point pour devoir augmenter
fon crédit. Ibid. 588. b. Un médecin favant, mais qui n’a pas
acquis l’habitude , eft à la vérité encore imparfait, mais il l’eft
-beaucoup moins que le premier. En quoi Boerhaave a mérité
d'être appellè le réformateur de l’art. Lumières néceffaires
pour devenir habile dans la pratique. Ibid, b,
Empirifme des premiers médecins. VII I. 2 11 . b. XI. 315. b.
Infumfance de l’empirifme. XI. 31Ç. b. Etabliffement de la
fefte des empiriques. X. 268. b. Difputes des dogmatiques &
des empiriques. Ibid. L’empirifme fut la première médecine
des Romains. 270. b. 279. a , b.
EM P L A T R E , ( Pharm. ) matériaux des emplâtres. V . 588.
b. Ceux dont la préparation eft la plus fimple. Exemple des
emplâtres de cette première efpece dans la préparation de
celui d’André de la Croix. Emplâtres d’une fécondé efpece ;
préparation de celui de mucilages félon la pharmacopée de
Paris. Ibid. 589. a. Troifieine efpece d’emplâtre, ceux dans
la compofition defquels on fait entrer des fécules ou parties
colorantes vertes des plantes. D e la cuite du vieux linge pour
la préparation d’un emplâtre qui doit fon nom à ce ridicule
ingrédient. Décoctions de parties animales, telles que celle
qui eft requife dans l’emplâtre de grenouilles ou de vigo. Les
extraits réduits en confillance folide, fe mêlent très-difficilement
avec les matériaux huileux des emplâtres. Les emplâtres
dans lefquels on fait entrer la chaux de plomb, conftituent
une quatrième claffe. Pratique ufitèe pour cela, Ibid. b. Com-
E M P
ment on rend brun ou noir un emplâtre qui contient une
chaux de plomb. Emplâtre noir ou de cérufe brûlée. Maniéré
d’ajouter les huiles eflenti'elles dans la compofition de quelques
emplâtres. Ibid. 590. b. Sous quelle forme les emplâtres fe
gardent dans les boutiques. Emplâtres compofés que demandent
quelquefois les chirurgiens. Efpece d’emplâtre avec la
cire blanche qu’on ne doit exécuter qu’au befoin. D e toutes”
lçs comportions pharmaceutiques , aucune n’a été fi inutilement
multipliée que les emplâtres. Ibid. b.
Em p l â t r e , (Ma t. rnédic.) Ufage des emplâtres pour certaines
affeélions intérieures. V . 590. b.
Em p lâ tre , ( Chir. ) Ufage des emplâtres dans la chirurgie.
La feule qualité glutineufe des emplâtres les fait quelquefois
employer , pour des plaies qu’on ne fauroit contenir par des
bandages. Quels font ceux dont on fe fert en pareil cas. V .
590. b. C e qu’on doit obferver pour les faire tenir. Préceptes
fur la figure & la grandeur des emplâtres , fur la maniéré
de les lever. Les emplâtres purement contentifs ne fervent
que par leur qualité glutineufe, &c. Maux que peut caufer
l’adhérence de l’emplâtre aux environs^ de l’ulcere. Négligences
où tombent les élevés dans les hôpitaux, par rapport
à la propreté dans les panfemeps. Emplâtre contentif dont on
fe fert le plus communément. On peut couvrir d’un médicament
emplaftique le côté d’une compreffe expulfive qui touche
la partie, afin de la fixer invariablement fur le fond du finus
dont on v eut faire fortir la matière. Il peut y avoir des indications
qui exigent que la compreffe expullive foit enduite
d’un médicament approprié au cas. Ibid. 591. b. Les emplâtres
contre la teigne n’agiffent que par la qualité agglutinative.
. Diverfes efpeces d’emplâtres , félon la vertu des médicamens
dont ils font compofés. L’effet des emplâtres eft relatif aux
difpofitions des fluides & des folides. Direélions fur la maniéré
de les employer. Emplâtre maturatif dans les furoncles ,
emplâtres pour mondifier, deffécher, cicatrifer. Emplâtre céphalique.
Emplâtre pour les mamelles des femmes qui ne veulent
pas nourrir. Emplâtre contre riiydiopifie. Emplâtre fébrifuge.
Ibid. b. Emplâtre véficatoire. Emplâtre d’opium contre les
maux de dents. Applications falutaires dans toutes les affections
qui dépendent de l’irritation des folides & de l’émotion
fpafmodique des fibres. Différentes figures des emplâtres.
Ibid. 592. a.
Emplâtre : maniéré de mettre un emplâtre en magdaléon.'
IX. 845. b. Emplâtre mondificatif. X . 861. b.
EM P LO I , (Jurifpr. ) emploi dans un compte : employer
une fomme en recette, en dépenfe, en reprife. Emploi .de
deniers. Emploi de la dot. Double emploi ; faux emploi : V .
592. b. En quoi ces deux derniers different l’un de l’autre.
Emploi dans un inventaire de produ&ion, ou dans une requête
de produétion nouvelle. On fait des emplois non-feulement
de pièces qui exiftent, mais de faits que l’on pofe comme certains.
Comment ces fortes d’emplois peuvent avoir quelque
force. Ibid. b.
Emploi, double emploi. V . 75. a. Faux emploi. V I . 443. b.
Requête d’emploi. X IV . 165. a.
EMPLURES , terme de batteur d’or ou d’argent. II;
^EMPOIGNÉS , eés , adj. (Blafon) Ufages de ce mot*
Suppl. IL 804. a. .
EMPOINTER , appointer , pointer une piece d’étoffe.'
(Draper.) On îe peut bien examiner une piece qu’elle ne
loit défempointée. Défenfe d’empointer aucune piece de toile
pour l’expofer en vente. C e qu’on entend par étoffe empoin-*
tée. V . 592. b.
EM PO IS , (Blanchi/, du linge) Maniéré de le faire. V .
<qz/. b.
EMPOISONNÉES fléchés. Suppl. III. 49. b.
EM PO ISON NEU R, voye[ Po iso n . L o i Cornelia fur les
empoifonneurs. XI. 6$7. b. Chambre établie en 1679 Pour k
pourfuite des empoifonneurs. III. 47. b.
EMPOISSONNER, (Pêche) Mois de l’année que l’on choifit
pour empoiffonner les étangs. Quantité de poiffon exigée pour
cela i l’empoiffonnement fe dit en Bourgogne de Calvin. V .
<93. a. Voyez ÉTANG, St. Suppl. II. 881. b.
EMPORIUM , (Hifl. anc.) lieu dans Rome où s’affem-
bloient certains marchands. Deux places de ce nom. I l y avoit
dans A thènes des emporii curatores ,• quelles étoient leurs fonctions.
V . 593. a.
EM P O R T É , violent t (Synon.) X V I I . 315. b.
EMPO RTEMENT dans la difpute : mal qui en réfute.'
IV . 104«. a. Différence entre emportement, co le r e& courroux.
Suppl. II. 501. b.
EMPORTE-PIECE , ce mot fert à défigner divers mftru-
mens en ufage chez les boutonniers , les bourreliers, les
ceinturiers, V . 593. b. les ferblantiers, les fermoirs de livres,
les jardiniers, les faâeurs de clavecin, & à la monnoie. Def-
criptions & ufages de ces inftrumens, Voye{ les planches de
ces différens arts. Ibid.'b.
EM PO R T E R , remporter., (Synon.) différence entre ces
j mots. V . 593. b.
E M P E M U 583
■ ÏËntporter porter , apporter, tranfporter : différence entre
te s mots. XÏIL 14S •
Emporter , (•* ) (Manege) action dun cheval que le
cavalier ne peut arrêter. Caufes de ce défaut. On ne peut
le corriger qu’autant que la bouche & principalement les barres
n’auront point été endommagées. C e qu’on doit faire lorfque
cette aétion eft tournée en habitude. Moyen d’y rémédier
lorsqu'elle n’eft que paffagere. V . 594. a. La plupart s’imaginent
que la voie la plus sûre de retenir un cheval qui fu it ,
eft de s’attacher à la main : ce moyen démontré mauvais.
Ibid. b. ,
EM P O U L E , voyqi C loch e.
EMPO ULÉ fly le , voye[ AMPOULÉ.
EMPREINTE , (Gravure) Ôn tire des empreintes de
médailles , de monnoies, de cachets, de pierres gravées.
Maniéré de tirer ces empreintes. i° . Pour les gravures en
creux. Comment on doit procéder pour les tirer avec la cire
d’Efpagne. Inconvéniens attachés aux empreintes levées avec
cette cire. Maniéré de les lever avec le plâtre. Celles qui fe
font en foufre méritent encore la préférence. V . 595. b. Comment
il faut y procéder. Ibid. b. 20. Des empreintes pour les
gravures en relief: celles-ci exigent une double opération. Il
faut commencer par mouler le relief. Maniéré de procéder
avec la mie de pain. Imperfe&ion de cette forte de moule.
Autre méthode par le moyen de la colle forte. Ibid. 596. b.
O n ne peut faire des empreintes de gravûres trop faillantes
& trop évadées. Maniéré de difpofer les empreintes lorfqu’elles
font faites. Autre façon de faire des empreintes des pierres
gravées par le moyen de la cire molle. Compofition de cette
cire. Pour ce qui eft des pâtes ou empreintes de v e r r e , qui
imitent parfaitement les pierres fines, voye{ Pâ t e . Avantages
qu’on retire des manoeuvres qui viennent d’être décrites, en
ce qu’on fe rend par-là poffeffeur de monumens très-précieux.
Ibid. b. Deux fignifications différentes du mot empreinte. Empreinte
de médailles , dont on fe fert pour être imprimée
dans le fab le , où l’on fait enfuite des médailles de tel métal
qu’on veut. Ibid. 597. a.
Empreintes , (H ifl nat.) de plantes ou de poiffons dans
certaines pierres. I. 628. b. V I . 782. b. b c . V I l l . 482. b. X.
47. b. 48. a. XII. 540. b. X IV . 768. a. X V I. 782. b. Suppl.
LU. 32. b. Suppl. IV . 371. a , b. Voyeç auffiyo I .IV . d espl.article
C o q u ille s Fossiles , pl. 9— 14. Celles qui fe font trouvées
près de Saint-Chaumont. Suppl. IV . 696. b. Maniéré de
prendre l’empreinte des feuilles des plantes. V I . 65 5. a.
Empreintes appellées pâte de verre. XII. 163. 4 , b. &c.
Empreinte ou Calibre, outil de bois du métier de potier
d’étain. Quelques-uns diftinguent les empreintes d’avec les
calibres. Defcription & ufage des différentes fortes d’empreintes.
Empreinte à couteaux, ou empreinte - plate. V .
^EMPRISON NEM ENT . Réflexions fur ce fujet. Suppl. I.
137. a , b. Suppl. IV . 459. b. Voyc[ PRISON, CONTRAINTE
PAR CORPS. A fle d'habeas corpus en ufage en Angleterre dans
les cas d’epiprifonnement. V lI I . 5. a , b.
■ EM P R O S TO TH O N O S , (Médec.) Etym. de ce mot. D e f-
cription de cette étrange maladie. Ses caufes. V . <97. a. Symptômes
par lefquels elle fe manifefte dans les Indes où elle eft
commune. Traitement de cette maladie. Ibid. b.
EM PRU NT , (Jurifpr.) Emprunt à conftitution de rente.
Emprunt au denier v in g t , trente , quarante, &c. Emprunt
de territoire. V . 597. b.
Emprunt, billet d’emprunt des anciens Romains. X V . 734.
a , b. D e l’ufage d’emprunter fur gage. X V I I . 791 . a , b.
Voye% auffi GAGE.
Em pr u n t , (Finance) Combien les emprunts qu’on fait
en des tems malheureux , fous différentes formes illufoires ,
nuifent au crédit. Deux efpeces d’emprunt, les uns fur des
effets dont le fonds eft exigible , les autres fur des rentes ou
gages dont le fonds eft aliéné. V . 597. b. Maux que caufe à
l ’état cette derniere reffource. Néceflité de payer exactement
de telles dettes pour le maintien de la confiance. 11 faut favoir
fe ménager la reffource des emprunts pour les occafions
importantes : exemple de cette habileté dans M. Colbert.
Celui qui eft capable de réparer les défordres & de faire des
emprunts dans les tems difficiles , fans altérer le crédit, eft
affurément le plus habile. Le crédit de l’état dans les tems
de gu erre , dépend beaucoup du fort des armes. Quels font
les fondemens du crédit du roi fur fon peuple. Le premier
ébranlement du crédit vient prefque toujours d’une faute
commife dans radminiftration. Pluffeurs miniftres ont fu rétablir
ce crédit perdu , à peine en voit-on un qui ait fu le con-
ferver depuis M . Colbert. C e qui arrive lorfque l’efprir s’accrédite
trop dans le gouvernement, & qu’au lieu de principes,
l'imagination prend le deffus : conduite de l’auteur du fyjtême.
Ibid. <598. b. Le crédit de l’état dépend toujours de l’affurance
fut les conventions publiques ; St les opérations pour faire des
emprunts ne'réufliflent que par le fort intérêt qu’on y- attache.
La confiance eft en proportion avec l'es dettes ; fi 1 état s acquitte,
elle renaît j finon , elle fe perd. Il femble cependant
quô la confiance dépende moins de l’ordre dans les recettes
ot depenfes, que des idées que le gouvernement imprime*
Habileté d’un miniftre à cet égard. Ibid. b.
Emprunt, une des refiburces que les finances procurent.
V I. 813. b. Caiffc des emprunts. II. 557. £; Des emprunts
publics. IV . 447. b.
EM PRU N T ER , ( Rubanier) c’e ft,■ lorfqüe l’on paffe les
rames d’un patron, fe fervir des mêmes bouclettes des hautes
liffes , lorfque cela fe peut. Comment fe font ces emprunts
d’une rame fur la fuivante : détails fur ce fujet. V . 598. b.
EMPUSE, (Myth.) Correélion à faire à cet article d«
l’Encyclopédie. Suppl. II. 804. b.
EM PYEM E, (Chir.) Maladie & opération. Définition de
l’une & de l’autre. Etym. de ce mot. Caufes de l’épanchement
de matière dans la poitrine. Signes qui dénotent l ’épanchement.
Ceux qui font connoîrre le côté de la poitrine où
il s’eft fait. C eux auxquels on reconnoît qu’il y a épanchement
dans les deux cavités de la poitrine. Signes auxquels on peut
juger de la nature de la liqueur épanchée. V . <599. a. La nature
aidée des médicamens peut quelquefois évacuer les njatieres
épanchées. Epanchemens d’eau guéris par les remedes diurétiques.
Cas ou il faut faire l’opération. Moyen qu’il faut tenter
auparavant, lorfque l’épanchement de fang dans la poitrine
eft la fuite d’une plaie. Deux maniérés de faire l’ouverture
pour donner iffue au fluide épanché ; l’une en dilatant
la plaie, l’autre en faifant une contr’ouverture. Préceptes fur
la première opération. En quel cas on fait l’opération par
forme de contr’ouverture. Opération de l’empyeme dans le
lieu d’éleéiion. Détails fur la maniéré d’y procéder , & fur
les panfemens qui doivent fuivre. Ibid. b. Opération de l’em-
pyeme dans le lieu de néceflité. Ibid. 600. a.
Em p y em e , (Maréchal.) Opération. Utililité de l’anatomie
des animaux pour la guérifon des maladies de l ’homme. V .
600. b. Tous les cas qui peuvent engager le chirurgien à
pratiquer l’empyeme , peuvent fe préfenter au maréchal.
Signes auxquels on reconnoitra l’effufion du fang dans la
capacité de la poitrine de l’animal à la fuite d’une bleffure.
Ligature de l’artere intercoftale , dont l’ouverture a caufé
l’épanchement dans le thorax. Moyen de vuider le thorax
lorfque la plaie a été faite dans la partie inférieure de la poitrine.
Néceflité de faire l’opération de l’empyeme, lorîque
la plaie fe trouve dans la partie fupérieure; Choix de l’endroit
où il faut ouvrir. Ibid. b. Maniéré d’opérer. Conduite qu’on
doit tenir dans la fuite du traitement. Bandage propre à maintenir
l’appareil. Ibid, 601. a.
EMPYR ÉE, étymologie de ce mot. C e que les peres ont
penfê d e l’empyrée. V . 601. a. Trous que M. Derhama foup-
çonnés dans le firmament, au travers defquels paroît l’em-
pyrée. Ibid. b.
Empyrèe, ciel. III. 443. a. D ivers noms que l’étriture lui
donne : Ibid. Idée que l’homme effaie d’en concevoir : auteurs
infpirés qui en font de fuperbes deferiptions : rapports fur ce
fujet entre Platon & ces auteurs : ciel des anciens Romains :
celui des mahométans. 443. b.
EMPYR EUM E, (Chym.) odeur de feu : étym. de ce mot.
odeur empyreumatique : la plupart des eaux diftillées ont
cette o deur, quand elles font récentes. Comment on la leur
fait perdre. Cette odeur eft beaucoup plus inhérente aux huiles
empyreumatiques. V . 601. b.
Empyreumatiques, huiles. V III. 3 3 6. b.
EM U LA TION. ( Morale) Définition. L’émulation & la
jaloufie ne fe rencontrent guere que dans les perfonnes du
même a rt, de mêmes talens & de même condition : mais cette
jaloufie & cette émulation font bien différentes dans leurs
effets. Ibid. b. Différences entre l’émulation & l’envie. Suite des
cara&eres de l’émulation. Ceu x qui font profeffion des fciences
& des arts ne d evroient être capables que d’émulation. Exemple
de Corneille à imiter. Ses propres paroles citées. V . 602. a.
EM U LG EN S , ( Anat. ) vaiffeaux qui aboutiffent aux reins*
Arteres & veines émulgerites. V . 602. a. — V o y e z Suppl. II.
E mulgens. Obfervation fur cet article de l ’Encyclopédie;
Suppl. II. 804. b. — Vtyez R énales. .
EMULSION. ( Pharm. ) L ’orgeat n’eft autre chofe que 1 é -
mulfion dont il s’agit ici. Semences qui en font la bafe.V. 602.
a Maniéré d’édulcorer & d’aromatifer les émulfions. Procédés
à fuivre pour faire une émulfion. S’il nage de l’huile fur la
furface d’une émulfion, c’eft h preuve qu’elle a été mal faite.
Moyen d’éviter ce défaut. Les émulfions font fujettes à s’alterer
comme le lait. Ibid. b. L’émulfion fe décompofepar l’ébullition.
C e qu’on appelle dans quelques pays émulfion cu ite , eft une
pratique direftement contraire aux réglés de l’art. Propriétés
des émulfions ; maladies auxquelles elles conviennent. D o fe .
qu’il en faut preferire. On fe fert. de l’émulfion comme d’un
véhicule commode, pour donner certains fels neutres, dans
une grande quantité de liquide. Maniéré de préparer une émul-
fion purgative. Emulfion vulnéraire, déterfive & cicatrifente.
La liqueur connue fous le nom de lait de poule eft analogue, à
l’émulfion. Ibid, a,