8 7 o G R E
GRÉGOIRE de Néo-Céfarée, {S a in t) appellè Thaumaturge.
j fV I . 223. b.
G r égo ir e , ( Pierre) profeffeur de droit. X VI. 453- a- -
GRÉG O RIE , ( JàcquisS)lie s « M u fur l’optiqu’e. XI.
<18. b. Son télefcope de réflexion. X v l . 43- a > b- 44- f j b.
GRÉGORIEN. {Hifl. eccl.) R it grégorien. VII. 928.a. Chant
grégorien , calendrier g régorien, année grégorienne , époque
grégorienne. Ibid. b. _ _
Grégorien. Année grégorienne. I. 389. a. Calendrier grégorien.
II. 333. a. Code grégorien. l l l . 373. é. Epacle gré-
iorienne. V . 74 Ï . b. Chant grégorien. Voy^ I g B g — B »
G REIFEN ST EIN , montagne de M ilnie : roches hnguheres
de cette montagne. Vo l. V I . des planch. Régné minéral, 4e
collèéîion, pl a*
GREIFFENBERG. ( Géogr. ) Obfervations fur trois villes
de ce nom dans les états du roi de Prùffe. Suppl. III' 162. a.
GREIN , ( Géogr.) petite v ille d’A llemagne, dans l’Autri-
che fupérieure. Etabliflémens lès plus remarquables qu’elle
renferme. Partage périlleux du D anube, auquel elle donne foh
nom. Suppl. III. a6ài b. ' ’ .
GRÊLE. ( Phyjîq.) Sa formation. Variétés qu on remarque
dans les grains de grêle. D ’où dépend leur 'grofleur. Pourquoi
celle qui tombe fur les montagnes eft plus petite, félon
Vobfervation de quèlques phÿficiens , que celle qui tombe
dans les vallées. La grêle n’eft jamais d’une denfité uniforme,
•depuis fa furface ju(qu’au centre. V II . 928. b. Jufqu’où peut
aller la grofleur des grains , lorsqu’ elle n’excede point celle
des "o in te s de pluie. Grofleur prodigieufe dont la grêle a été
quelquefois. Pourquoi les grains de grêle font ronds. Caufes
qui peuvent empêcher que cette rondeur ne foie parfaite. La
■ grpfib grêle eft tantôt conique ou pyramidale, quelquefois
hémi-fphérique ou fort angùleufe. Les grains qui tombent .
dans le même orage , font tous à-peu-près de même figure.
Variétés dans la tranfparencé & la couleur de la grêle. Sorte
de grêle connue fous le nom de gréjil. Ibid. 929. a. O n 11e doit,
pas confondre le gréfil avec une autre forte de grêle fort
menue aufli, qu’on voit quelquefois tomber par un tems calme
8c tempéré, 8c qui fe fond prefque toujours en tombant,
&c. Diverfes circonftances dont la chûte de la grêle eft accom-
‘ pagnée: un tems fonibre 8c orageux ; un vent impétueux ;
beaucoup de variation dans la direétion des vents ; un bruit
caufé dans l’air par le chôe des grains ; la pluie la précédé
ou la fuit; elle eft prefque toujours accompagnée du tonnerre;
aux approches de l'orage & loffqu’il a grêlé , l’air fe refroidit
confidèrablement. On a des exemples qu’il a grêlé pendant
la nuit, quoique de célébrés phÿficiens paroiffent perfuadès ■
qu'il ne grêle que pendant le jour. Saiions dans lefquelles
la grêle eft plus fréquente. Exemples qui montrent que la ;
grêle peut tomber en hiver. Ibid. b. Funeftes-effets de la grêle.
Tous les pays ne font pas également fujets à la grêle. Elle
tombe rarement fur les montagnes fort élevées. D e deux ,
champs voifins expofés au même orage , l’un fera ravagé 8c -
l’autre épargné. Explication de la g r ê le , félon Defcartes :
obfervations fur fon hypothef*. Examen du fëntiment de
ceux qui penfent qu’à la hauteur où fe forme la'grêle , le
froid de l’atmofphere eft toujours affez confidérable pour
convertir l’eau en glace. Ibid. 930. a. Hypothéfe de Muff-
chenbroeck. Celle de M.Hamberger. Celle de M. de Mairan.
Selon l'auteur d’ une differtation qui a remporté le prix au
jugement de l’académie de Bordeaux, la grêle eft un mêlante
d’eau g lacée, de fel v o la t il, de fel concret 8c de foufre :
c ’eft le réfultat d’une congélation artificielle , produite par le
moyen des fels. Peut-être fuffira-t-il de combiner ces explications
d’une certaine maniéré , pour approcher beaucoup
du lyftême de la nature. L e rèfroidiflement graduel des
gouttes d’e a u , jufqu’à ce qu’elles fe convertiffent en glace ,
peut être caufé par quelque opération femblable à quelquès-
unes de nos opérations chymiques. Ibid. b. L e tonnerre qui
accompagne le plus fouvent la g r ê le , prouve que l’air ëft
chargé de plufieurs fortes d’exhalaifons. Une certaine quantité
d’alkalis volatils combinés avec l’eau 8c l’acide vitrioli-
que dans une nuée , y exciteront un froid confidérable. Ce
froid ne glacera point les gouttes d’eau intimément mêlées
avec l’alkali volatil ; mais il pourra glacer lesgoiiftes voifines
auxquelles il fe communiqi'fera. Cailles du tonnerre en tems de
grêle. Pourquoi il grêle plus fréquemment fur la fin du prin-
tems 8c pendant l’été. Ibid. 93,1. a.
Grêle. Caufe qui la produit. XI. 543. b. 344. a , b. Pourquoi
tous les orages ne donnent pas de la grêle. 347. a. Effets de la
grêle fur les plantes. XI. 724. a.
G r e le , ( Chirurg. ) maladie des paupières. C e n’eft point
une maladie dangereufe ; mais elle eft quelquefois très-
incommode. L’opération eft ici l’unique reffource. Différentes
maniérés de la pratiquer , fuivant les différens fieges
de la tumeur. V II . 931. a. En quoi confifte le panfement.
Ibid. b.
G rêle , ( Tabletier-Cornciier) V II . 93 l.b .
G rêle. ( Gramm. ) Significations 8c ufages de ce mot, confi-
déré comme adjeétif. VII . 931. b.
G R E
G rêle , ( Anatom. ) mufclè de la jambe. Sa defcriptioiî,
Mufcle appellé grêle antérieur. V II . 931. b.
GRELIN. ( Corderie ) Les grelins fe fabriquent comme les
auflïeres; D ifférence entre ces deuxjparties de la corde. A vantages
que. les grelins ont fur les aufheres , félon M. D uhamel.
V I I . 931: b. O ïl peut faire des grelins avec toute forte d’aurtie-
res. Grelins en queue de rat. Maniéré de les faire. Ibid.932. «.
Grelins , forte de cordes. IV . 203. a. - i i j.a . 234. b. Grelins
en queue de rat. 237. b. Archigrelins. I. 613. a. •
GREMIL ou Herbe aux perles. { Botan.) Caraéleres de eft
genre de plante. Sa dëfcription. Lieux ôù elle croit. VII . 932.
a. Voye^ LARME de Job.
G remil. ( Mat. médic.) Sa graine eft émulfive , diurétiouè
8c adouciffante. Vertus qu’on lui attribue contre les petits
calculs. VII. 932. a. Maniérés de l’adminiftrer en remede.
Obfervations fur ces vertus prétendues de charter les graviers
8c de favorifer la fortie du foetus. Compofitions de
notre pharmacopée, dans lefquelles cette graine eft employée.
Autres gremils qu’011 fubftitue fouvent à l’herbe aux perles.
Ibid. b.
G remil rampant. (Bot. ) Sa dëfcription. Nom que lui donnent
les botaniftes. Propriétés qu’on lui attribue , de même
qu’au g remil, appellé larme de Job. VII . 932. b.
GR EN AD E . (Pharm.&Mat. médic. ) Des trois efpeces dô
grenade , on n’emploie gueres en médecine que la grenade,
aigre. Qualités du lu e de grains de grenade. Sirop qu’on prépare
avec ce fuc. Propriétés 8c ufages des grains de grenade.
V I I . 932. b. Eau de grenades qui fe fait dans les lieux où
elles font communes. Ses ufages. Obfervations fur les propriétés
de l’écorce de grenade. Maniéré de l’adminiftrer intérieurement.
Ufages extérieurs de cette écorce. Vertus des fleurs
appellées balances. Ibid. 933. rf.
G r e n a d e , ( Litt. ) fymbole de Cérès. X V . 7 30 .b.
G r e n a d e , {Blafon) fruit- du grenadier. Comment on le
repréfente. Grenade ouverte. Etymologie du mot. Suppl. III.
262. b.
G renade. ( A n milit. ) Maniéré de jetter les grenades.
Diftance à laquelle le foldat les peut jetter. Efpece de grenades
qui ne fe jettent point à la main. V II . 933. a.
Grenades ,flufées pour les. V IL 486. a.
G renade d ’artifice, (;Artific. ) V I I . 933. a.
G renade , royaume de, {Géogr.) dëfcription géographique
, V I I . 930. a. 8c produftions de ce pays. Propriété de cette
province dans le tems que les Maures la poffédoient. Depuis
leur expulfion, elle ne fait qüe dégénérer. Ibid. b.
Grenade.'H autes montagnes de ce royaume. Suppl. 1. 3 23.. b.
G r en a d e , {Géogr.) v ille d’Efpagne. Prife de cette ville
fur les Maures, par Ferdinand V , en 1492. Regrets 8c larmes
de Boabdilla en quittant cette ville fi peuplée, fi riche 8c fit
ornée. Réftes de magnificence qu’elle a confervés: Son commerce
en foie. Sa fitàation riante 8c avantageufe. Cette v ille
eft la .patrie de Louis de Grenade , de Suarez 8c de Marmol.
Leurs ouvrages. V IL 933 .b.
Grenade. Chancellerie de cette ville. III. 116. a.
Grenade y v ille de l’Amérique efpagnole. VII. 933 . b.
G renad e , la Nouvelle, ‘ (‘ Géogr. ) pays de l’Amérique
méridionale. Àlimens dont fe nourriffent les finivages des
vallées. Produâions du pays. Sa capitale. V II . 933. b.
Grenade , la , ifle de l’Amérique feptentrionale, l’une des
Antilles. Son étendue. V I I .933.b.
G R E N A D IE R , ( Botan. ) caraéleres de ce genre de plante.
Dëfcription du grenadier domeftique. Dëfcription du grenadier
fauvage.VII. 934. «.Lieux où il vient naturellement.Ibid. b.
Grenadier. Fleurs du grenadier fauvage. IL 32.«.
G renad ier , ( Agricult. ) différentes efpeces cultivées par
les curieux. Maniéré de les cultiver. Comment ort'doit les
tailler. Remede à apporter lorfque les grenadiers en caille
coulent. Maniéré de les multiplier de marcottes. VII . 934. b.
Maniéré de les perpétuer de bouture. Comment on doit les
préferver du froid. Tems auquel fleurirtent les grenadiers à
fleur double, 8c quine donnent point de fruit. Comment les
Anglois difpofent.de leurs grenadiers. Dcfcrjption du grenadier
nain d’Amérique. Précautions à prendre pour le confer-
v er. Ibid. 93 3. a.
G r enad ier. {Botan. Jardin. ) Noms de cette plante en.
différentes langues. Son caraélere générique. Ses efpeces 8c
variétés. Suppl. III. 262. b. Lieux ou croiflent les grenadiers»
Leur culture. Ibid. 263. a. Différentes fortes de grenadiers,
félon Pline. Ufages auxquels on appliquoit, de fon tems , l’écorce
8c la fleur. Ibid. b. '
G r enad ier. ( Art milit.) Création des grenadiers en 1667:
Objet de leur inftitution. Origine de leur nom. Toutes les
puiffances de l’Europe ont des grenadiers. Ils furent d’abord
établis en France au nombre de quatre par compagnie , 8c
enfuite réunis en compagnies particulières , à 1 exception
de quelques régimens étrangers au fervice du "roi. Compagnies
de grenadiers établis en 17 4 4 , dans chaque bataillon de
milice. Le corps des grenadiers eft le mocfele de la bravoure
8c de l’intrépidité. V II . 933. a. Conditions auxquelles un
G R E
foldat entre dans ce corps. Prérogatives du grenadier. Grenadiers
poftiches qui rempliffent provifoirement les places
Vacantes. O n s’eft fixé en France à une compagnie de 43
grenadiers par bataillon compofé de 683 hommes. Fureiir
deftruftive que le relâchement de la difeipline avoit laiffé
naître dans le corps des grenadiers. Ibid. b.
Grenadiers. Ufage 8c emploi de cette compagnie. IL 13 3. b.
Outils ordonnés dans les compagnies de grenadiers. V I I I .
8. b.
G renadiers à cheval. { Compagnie des ) Création de cette
compagnie en 1676 ; elle fut unie à la maifon du roi. D ’où
elle fut tirée , 8c comment elle fut ^pompofée. V IL 93 3. b.
Divers exemples de fa bravoure 8c de fon intrépidité. Lé roi
en eft le capitaine. L é corps qui lui donna naiflance, la foutient
encore aujourd’hui. Epreuve des fujets préfentés pour y être
admis. Ce tte compagnie eft la plus nouvelle de la maifon du
roi. Divers changemens qu’elle a foufferts depuis fon inftitution.
Ibid. 93 6. a.
G r en a d ier s de France, { Corpsdes) fa formation étl 17*49.
Principaux officiers de ce corps. L’état major de chaque brigade
réglé en 1736. V I I . 936. «. Officiers qui commandent
chacune des 48 compagnies de ce corps. Comment fe fa it le
remplacement des grenadiers qui manquent. Ibid. b.
Grenddier pofiiche. Comment fe fait îe choix de ces foldats
dans l’iiifanterie françoife. Dédommagement payé aux capitaines
des compagnies dont ils font tirés. Dans les milices ,
les grenadiers poftiches forment une compagnie particuliere
établie dans chaque bataillon en 1746. Compagnies
d’où ils font tirés. Compagnie à laquelle il fourniffent. VII.
Vî*5' *• f . I I . W Ê k
G renADIERS-ROYAUX. ( Régiment des ) Création des régimens
de grenadiers-royaux en 1743 , 8c en 1746. VII . 936.
•é. Diverfes oecafions dans lefquelles ces corps fe fignalerent.
Comment on difpofa de ces régimens à la paix. D e quelle
maniéré oh les prépare durant la paix aux opérations qu’ils
doivent exécuter pendant la guerre. Les bataillons de grenadiers
royaux fourniffent chaque année au corps des grenadiers
de France , les remplacemens qui y font néceffaires.
Lors du licenciement des compagnies, on leur p e rm e t , par
diftinélion, d’emporter leurs habits. Appointemens journaliers
que le roi leur.âccorde pendant tout le tems de leur fépara-
tion. Ibid. 937. «.
G R EN AD IERE , {Ceintur.) efpece de gibeeiere. V II .
•9 37.«.
G r en a d IEres , ( Arquebuf. ) pièces du fufil. Suppl. III.
ï $9- b.
GRENADIERE , ou grande fautreliere, ou boiteux, ou chapeau
à fauterelles, ( Pêche ) efpece de filet qui étoit en ufage
dans l’amirauté de Boulogne. V II . 937. a. Sa dëfcription.
■ Autre efpece de grenadiere. Ces pêches ont été défendues".
Ibid. b.
G R EN AD IL L E , ÇBot. exot. ) ou fleur de la pajfion. Les
botaniftes rapportent un très-grand nombre d’efpeces de ce
genre de plantes. Ouvrages à confulter fur ce fujet. Tour-
nefort a fait d’une de ces efpeces un genre particulier fous
le nom de murucuja. Efpece de grenadille nommée pomiferc, ,
par le P.'Feuillée. Dëfcription de fon fruit. VII . 937. b.
G r enad ille ou fleur de la paffion, {B o t. Jardin.) noms •
de cette plante en différentes langues. Son caraélere générique.
Ses efpeces 8c variétés. Suppl. III. 263. b. Lieux où elles
croiflent. Leur dëfcription, culture, qualités 8c ufages. Ibid.
264. a , b.
Grenadille, v o y e z fur cette fleur. V I . 838. «. IX . 436. b.
GREN AILLE. {François de) XVII . 380. b.
G R EN A IL L E R , ( Docimafie ) ufage de la granulation. On
la fait par la voie feche 8c par la vo ie humide. Dëfcription
& ufage du granulatoire à l’eau. VII . 937. b. Commodité de
cette machine. Maniéré de «grenadier par la vo ie humide,
en fe partant du granulatoire. Comment on grenaille en Hongrie.
Obfervation fur la maniéré dont les chauderonniers
granulent leur foudure. Ibid. 938. a. Méthode à fuivre pour
éviter le danger que l’on court en granulant le cuivre , le
plomb 8c l’étain. Pour les effais ou le départ 8c inquart en
p e t it , on fait des cornets de l’argent orifere. Dans les départs
en grand, on le réduit en grenaille, foit qu’ils fe fartent
par la vo ie fe ch e , foit qu’ils fe fartent par l’humide. Moyen
dont fe fert l’effayeur lorfqu’il veut favoir ce qu’ils tiennent
d’or par marc. Pourquoi la chaux d’o r qui en rev ien t, n’eft îj
que très-rarement en rapport exaél avec l’or contenu dans
la totalité de l’argent granulé. Dëfcription du granulatoire
fec. Comment on doit le préparer pour s’en fervir. On
emploie ordinairement ce vaiffeau pour granuler le plomb.
Pourquoi on fe fert moins du granulatoire à l’eau pour le
plomb. Ibid. b. Gomment on procédé dans la granulation par
la voie feche. Obfervation fur la granulation de l’étain. Autre
méthode de quelques artiftes. Ibid. '039. «. Quelle eft dans le
métal la caufe de la granulation. C ’eft dans un vafe de fer
qu’on doit granuler les métaujc qui ne fe fondent que difficilement.
Explications fur le degré de chaleur qu’exige le
G R E 871
plomb. Métaux pour lefquels il faut recourir à la granulation
humide. Ibid. b. — V o y e z G r a n u l a t io n .
Grenadier, néceflité de'grenadier le plomb d’effai. V i t
831. b. Inftrumens pour la granulation, vol. III des planches,
C h ym ie , pl. 14.
G R E N Â N T , hommes de lettres de ce nom, leur patrie,
leurs ouvrages. XI. 273. b. Suppl. IV . 64. b.
G R E N A T , {Minéralog.) on diftingue trois efpeces de
grenats par rapport à la couleur. V IL 939. b. Variétés dans
les grenats par rapport à la grandeur. D e la dureté dès
grenats. Sept efpeces de grenats établies par Wallerius , eu
égard à leurs figures. Différentes matrices dans lefquelles ces
pierres fe trouvent. Caufe de la couleur du grenat. Moyen
de contrefaire les grenats 8c les rubis. Le grenat ne différé
du rubis qu’en ce qu’il a moins de dureté. Produit du grenat
mis en fufion par un feu très-violent. Effets de cette
fufion. Obfervations qui montrent que le grenat Contient une
pordon de fer. Diftinélion des grenats en orientaux 8c occidentaux.
Comment on les trouve. Ibid. 940. «. Les grenats
de Bohême préférés à tous-les autres par'Boëtius de Boot.
Les expériences de M. P ott prouvent que Boëriüs fe trompe
en croyant que ces grenats rréfiftent au feu. D e quelle maniéré
on les trouve en Bohême, félon la relation de ce
dernier auteur. Qualité médiocre des grenats de Sijéfie. Ibid. b.
Grenat, efpece de grenats dans les mines d’étain cle la province
de Cornouailles. V I. 4. b. On peut mettre les grenats
au nombre des mines d’étain. 5. b.
G R EN E T IER , ( Jurifpr.) officier royal prépofé à un gre-
' nier à fel. Ses fondions. L’etabliffement des greneders aufli
ancien que celui des greniers à fel. Obfervation fur une
ordonnance de Philippe de Va lois, qui femble attribuer aux
grenetiers des fondions bien étranges à leur principal emploi,
celles de réparer les maifons royales. V II . 940. b. Inftruflion
faite en 1360 qui montre que les grenetiers faifoient alors
l’office de receveurs des gabelles. Div e rfes difpofitions des
ordonnances par rapport aux grenetiers. Ibid. 941. a. Les
commiflions de grenetier 8c de contrôleur furent érigées
par François I. en titre d’office. Henri II créa enfuite des
grenetiers 8c contrôleurs alternatifs, qui furent fupprimés en
IT ? 5 » & rétablis en 1372. On en créa de triennaux en ié a 3.
Différentes fuppreflions 8c réunions de ces grenetiers. L e
grenetier qui étoit autrefois lfe premier du grenier à fel
n’eft plus que le fécond depuis 1629. Ibid. 941. b.
GREN IER, {Econom. rufl\q. ) différentes fortes de greniers
par rapport aux Arhofes.qui y font mifes enjréferve. O ncon-
feille de donner aux greniers l’expofition du nord. Comment
font bâtis les meilleurs greniers à blé. Moyen de donner au
blé un mouvement perpétuel qui le garantit de la corruption,
en pratiquant deux greniers l ’un fur l ’autre. Comment on
empêche le blé de s’échauffer. V II . 941. b.
Grenier. Conftruâion particulière d’un grenier félon M.
Duhamel. V I I . 336. b. Ouverture dans les greniers qui garan-
tiffent les blés des charençons. Suppl. III. 12. a. D u transport
des grains dans les greniers. Suppl. I. 9 2 3 .« , b. Examen
qu’on y fait des blés. 918. a , b. Efpece de puits ou de cavernes
qui fervent de greniers aux habitans de plufieurs contrées
d’Afrique. X. 187. a.
G renier pu b l ic , ( Hifl. rom. ) dëfcription des greniers
publics de Rome deftinés à ferrer les blés. Utilité de ces
greniers. Comment on les rempliffoit. VII . 941. b.
Grenier public. Etabliffemens de greniers publics à Rome
dans les villes impériales d’A llemagne, 8c en deux villes de
France. III. 327. «. Greniers publics que les Romains nom-
moient horrea. VII I. 312. a. Projets chimériques de greniers
publics pour prévenir les difettes. V IL 823, «. — Foyer
M a g a z in . •' aSg
G renier à f e l , {Comm. ) ce mot fe Hit également du
magazin où l’on conferve les fels, 8c de la juriuliélion où fe
jugent les contraventions fur le fait du fel. Officiers de cette
jurifdiélion. Temps de leur fervice. Direélions pour les greniers
à fel du royaum'e. Nombre des greniers qui fe trouvent
fous chacune de ces direélions/ Officiers par lefquels
ces greniers, font régis. Autres.commis 8c officiers fubalter-
nes. V IL 942. «.
Greniers à fe l établis fur les frontières de France 8c de
Savoie. IL 6 2 .«. D e l’établiffement des greniers à fel. III.
37. «. V II . 499. a , b , &c. L ’ordonnance des gabelles diftingue
les greniers à fel d’impôt, 8c ceux de vente volontaire.
628. a. Confeiller au grenier à fel. IV . 28. «. Contrôle dés
reniers à fel. 130. b. Greniers à fel de la cour des aides de
aris. IV . 370. b. Temps que le fel demeure dans un grenier.
V IL 412. b. Officier prépofé à un grenier à fel. 940. b.
G r e n ie r , {Archit. navale) cé qu’on entend par charger
en grenier. V II. j * ! . 4. “
GREN OBLE , ( Géogr.) premiers noms de cette ville.
Ses diverfes révolutions. On met au nombre des jurifeon-
fultes, dont Grenoble eft la patrie, Pape (G u y ) 8c M. de
Bouchenu de Valbonnois ( Jean-Pierre Moret): leurs ouvrages.
Anecdote fur les ouvrages de ce dernier. V IL 942, b»