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font des êtres encore fort inconnus pour nous. Inutilité des
expériences qui ont été faites pour parvenir à les connoîue.
U'ul. b. Voyez l’article de chym ie , Efprit.
G A SCO G N E . ( Géogr.) D efcription géographique deeette
province. Origine de fon nom. Invafion que firent de ce
pays dans le fixieme fiecle les Vafcons, peuples d tupagne.
Premier écrivain dans lequel on trouve le nom de Ga/cogne.
Plaifanterie de Scaliger fur l ’habitude que ces peuples ont de
confondre le V 8c le B. Fclices populi, quibus bibere eft vivere.
V I I . 320. 0. » • v t o
Ga/cogne, anciennement appeUée Novempopulanie. X L 250.
0 , b. Ses mines d’argent. 1. 638. b.Ses vins .XV II. a9i . ^.Inondation
de ce pays en 1678. II. 786. b.
GA SCON S , anciennement nommés Va J cons. Al. 40. b.
Accent gafeon. 1. 63. b. — Voyei Vafeones.
G A SD AM IN I , ( Botan. ) efpece d’abfus. Suppl. 1. 74. b.
GASPESIE. ( Géogr. ) Bornes de cette province de l’Amérique
feptentrionale. Caraâere & moeurs des Sauvages qui
l’habitent. Etendue de ce pays. V II . 5x0. b.
GASSENDI ( Pierre ) 6* Gassendistes , obfervations fur
la v ie , le caraftere & les ouvrages de Gaffendi. V . 783. a.
XIII. 310. b. La doôrine de ce philofophe expliquée dans
l ’article Corpufculaire phyftque. IV . a69.E Comment les gaffen-
diftes expliquent la congélation , III. 864. b. 865. b. VII . 308.
a. 679. b. la caufe de la gravité. I. 61 . a. IV . 874. b. la chute
des corps, Ibid, la fluidité. V I . 890. b. la caufe du froid. VU .
308.0-31 a. b.
G A ST E L L 1E R , médecin.Suppl. III. 957. a.
G A S T R IQ U E , ( Anatom. ) Veines gaftriques, arteres
gaftriques, fuc gaftrique. V II. 321. a.
Gothique, fuc. X V . 393. b. Suppl. II. 873. b.
. G A S TR O CO L IQ U E veine. { Anat. ) Suppl. II. 873. b.
Suppl. III. 76. b.
G A S T R O M A N T IE , {D iv in.) fort qui fe tiroit par des
fioles à large ventre. En quoi confiftoit cette maniéré de
divination. Origine du nom qu’on lui a donné. Autre efpece
de gaflromantie. V IL 321. b. Voye{ EnGASTREMITHE &
V entriloque.
G A S TR O R A PH IE , {Chirur.)U future qui tend à réunir
les plaies du bas-ventre qui pénètrent dans l‘a capacité. Etym.
de ce mot. Réduftion qu’on doit faire des parties avant de
yenir à la réunion des plaies du- bas-ventre. Détails fur la
maniéré de pratiquer la gaftroraphie. V IL 321. b. En quoi
Gonfifle le panfement. Différentes attentions que demande
la cu r e , fuivant les diverfes complications de la plaie. V o y e z
Plaies du bas-ventre. C e que doit faire le chirurgien quand
la réunion eft faite. 11 fe forme quelquefois une hernie ventrale
à la fuite de ces plaies pénétrantes. On fait la caftro-
raphie à la fuite de l’opération céfarienne : v o y e z Céjarienne.
Les futures font des jnoyens violens : quels font les fouis
cas où l’on doit les employer. Obfervations fur un mémoire
de M. Pibrac touchant l’abus des futures. Ibid. 322. a.
G A S TR O TOM IE . ( Chir. ) Etym. de ce mot. But de l’opération
que ce mot défigne. L’operation cefarienne 8c la
lythotomie font des efpeces de gaftrotomie. La gaftrotomie
a été mife en ufage pour tirer des corps etrangers arrêtés
dans l’eftomac : exemple d’un cas fingulier dans lequel cette
opération a été employée avec fuccès. VII. 322. b.
G A T A K E R , ( Thomas) favant Anglois. X V . 143. b. 333: b.
G A T E , les montagnes de {Géogr.) longue chaîne de montagnes
dans la prefqu’ifle en deçà du Gange. Différence
de faifons très-remarquable entre la côte de Malabar 8c celle
de Coromandel, qui font féparées par ces montagnes. Les
voyageurs qui vont d’Ormus au cap de Rofalgate, obfervent
dans leur navigation les mêmes différences. VII. 322. b.
G A T E A U . {Pâtifferie) Différentes fortes de gâteaux. VII.
Gâteaux de cire, leurs cellules. I. 306. a.
Gateau , ( Littérat. ) celui qu’on mettoit fur la tête de
la viélime. VII I. 376. b.
Gateau , ( Chir. ) petit matelas de charpie, pour couvrir
la plaie du moignon, après l'amputation des membres. On
étend fur le gâteau les médicamens. Ufage d’un gâteau après
l’extirpation d’une mammelle. Dans l’un & l’autre cas on
préféré aujourd’hui l’ufage de plufieurs plumaceaux moins
étendus. Avantages de ce dernier ufage. VII. 323. a.
Gateau, ( Fonder. ) Portion de métal qui fe fige dans le
fourneau après avoir été fondue. Caufes de cet accident.
VII . 523. a.
G ateau , {Sculpture) V II . 323.0.
G A T IM O Z IN , dernier empereur du Mexique: héroïfme
qu’il montra en mourant. X. 481. b.
G A T IN O IS ,/ * , ( Géogr. ) Defcription géographique de
cette province. Origine du mot Gatinois, Gaftine, Gâter. Etat
du Gatinois du tems des Romains. Auteur qui a fait l’hiftoire
de .cette province. V IL 323. b.
Gatinois. D e l’hiftoire de cette province par D . Guillaume
Morin, prieur de Ferrieres. Suppl. III. 188. a.
G A T T A M E L A T A , fam eux capitaine V énitien. X IV . 8 30. a,b.
G A U
G A U , G O , G O W , ou G O U , ( Géogr. ) contrée diftin-
guée par fes propre? bornes des contrées du voifinage,
expreflion celtique : c’efl ce que les latins appelaient pagi.
D e ceS mots eft venue la terminaifon de plufieurs noms
géographiques. Cette terminaifon eft particulière à l’A lle magne
& aux pays dont , la langue eft un dialeéle de l’allemand.
Ces gau ou pagi, avoient leurs chefs qui tous enfemble
en choififfoient un d’entr’eux pour commander la nation.
Cette ancienne coutume fut confervée chez les Francs 8c
les Allemands. V IL 323. b.
GAUBIUS. Son ouvrage fur les formules pharmaceutiques,
V II . 186. b.
G A U C H E , {Anatom.) parties fituées à la gauche du plan
qu’ôn imagine divifer le corps, &c. VII. 324. a.
Gauche, côté, confidéré relativement à la place d’honneur.
IV . 303. b.
Gauche. {Art milit.) M ouvemens à gauche dans l’exercice
de l’infanterie, IV . 813. b. V I . 17 1. b. 172. a , b. de la
cavalerie. V I . 197. b.
Gauche, ( Coupe des pierres.) toute furface qui n’a pas
quatre angles dans un même plan. V II . 324, a.
G AUCHER. Obfervation fur les peintres gauchers. XII. M B ,
G A U D E . ( 2?ot.) Caraéleres de ce genre de plantes. D e fcription
de l'une de fes efpeces, appeUée luteola falicis folio.
Quelques-uns ont cru que la grande étoit le ftrathium des
ancien.,. Tems auquel fleurit la gaude. Lieux où elle croît.
V II . 324. a. Culture de cette plante. Obfervations fur le
tems 8c la maniéré de la recueillir. Quelle eft la meilleure
pour l’ufage des teinturiers. Comment ils l’emploient. Ibid. b.
Gaude. Corre&ion à faire à cet article de l’Encyclopédie.
Suppl, i l l . 188. 0'.
Gaude. Sur fon ufage en teinture , v o y e z X V I . 1 1 . b.
G A U D R O N N E R , {Epinglier) a&ionde tourner les têtes
fur le moule ; v o y e z Moule, Tête. Détails fur cette opération.
VII. 524. b.
G A V E . Obfervations fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III. 188. 0.
G A U F R E , ( Cuifin.) maniéré de faire cette pâtifferie &
de la cuire. Suppl. III. 188. a.
G AUFRER. ( Gramm. Gravûre & Ma,mf. d’étoffes) C e
qu’on entend en général par ce mot. Son origine. Les ve-,
lours d’U tr e ch t , 8c ceux qui font fil 8c co to n , font les
étoffes particulières que l’on gaufre. Defcription de la
machine à gaufrer : détails fur la maniéré d’en faire ufage.
V I I . 5*5, «: ■ 2 ■
Gaufrer les rubans. X IV . 423. a.
G AU FR EU R en carton, v o y e z l’article dit cartonnicr, dans
le II. volume des planch. Gaufreur d’étofes, v o ye z cèt article ,
III. vol. des planches.
G A U F R IE R , inftrument de confifeur. Son ufage III. vol#
des planch. Confifeur , pl. 2.
G AUFRU RE de carton pour écrans , boîtes à poudre, portefeuilles
, bonnets, couvertures de livres, papier dCéventails, &c.
Explication des moyens employés pour gaufrer le carton.
Méthode à fuivre lorlqu’on veut que le carton fpit doré ou
argenté. C e qu’on doit faire lorfqu’on v eu t que la dorure
ne fe verdegrife pas. Comment on peut mettre or 8c argent
enfemble , or au fond 8c argent aux fleurs 8c bordures.
Maniéré de gaufrer les éventails, écrans, ou autres ouvrages
à fleurs d’or 8c fond d’argent, ou à fleurs d’argent 8c fond
d’or. VII . 323. b. Comment M. Papillon pere s’y prenoit
pour avoir des .écrans gaufrés des deux cô té s, 8c d’un même
tour de preffe. Manière de faire des écrans qui ne foient
gaufrés que d’un cô té , mais qui aient au milieu une eftampe
qui s’imprime du même tour de preffe ou de rouleau, en
même tems que la gaufrure fe fait. Ibid. 326. a . Comment
on doit s’y prendre pour avoir des éventails, écrans ou
autre chofe à fleurs d’or 8c fond de couleur. Maniéré de
gaufrer le carton avec les moules de corne. Maniéré d’exécuter
des couvertures à fond de velours. Ibid. b.
G A U L E , ou les Gaules. {Géogr.) Bornes de l’ancienne
Gaule. Ses plus confidérables montagnes. Pays qu’elle ren-
fermoit. Les Gaulois ayant pafle les A lp e s , donnèrent auflt
le nom de Gaule à leurs conquêtes : de-là là divifion de la
Gaule en Cifalpine 8c Tranfalpine : fubdivifion de ces deux
pays. Comment la Gaule étoit divilée du tems de Céfar.
Nouvelle diftribution de la Gaule du tems d’Augufte. VII.
327. a. Autre partage de ce pays vers le tems de Conftantin.
Dans la fuite il s’y fit tant de changemens, que la Gaule
françoife eft un cahos indéchiffrable. Ibid. b.
Gaule. - ( Géogr. Hifl. nat. ) Des mines anciennes de ce
pays. Quelques traits d’hiftoire prouvent qu’il y a voit'beaucoup
d’or dans les Gaules. Eloge desconnoiffancesdes Gaulois
dans la métallurgie. Lieux de France où les auteurs modernes,
félon les traditions anciennes, nous indiquent des mines d’or,
ou de métaux tenant de l ’Or. Suppl. III. 188. a.
Gaule diftinguée en cifalpine 8c tranfalpine. III. 478, a.
Suppl. II. 280. a. Ancienne divifion des Gaules, Suppl. IL
G A U
774. b. Suppl. IV . 8. b. Ancienne population de ce pays.
XIII. 9o. a. Suppl. I- 214. a. Suppl. II. 286. b. Snbfiftance
que les Romains y trouvèrent. Suppl. I. 213. b. Deux ordres
dans les anciennes Gaules , les druides 8c les chevaliers.
V I. 21 la . L ’affenvblée générale des Gaules transférée à Paris
par Jules C éfar , X I. 94,3. b. Police que les Romains y établirent.
XII. 9ô8. b. Chemins qu’ils y conftruifirent. IIÏ. 726.
a. Les Gaules opprimées par., les Romains. XIII. 96. a. Invafion
de ce pays par les Francs. XII. 909. a. Comment les
Gaules furent divifées entre les V ifigoths, les Bourguignons
8c les Francs. V I . 690. a. Moeurs 8c ufages qu’ils apportèrent.
Ibid. b. Divifion que les Francs firent des terres en
bénéfices 8c en alleux. I. 283. 0. To ut le pays divifé par
les Francs en duchés 8c comtés. V . 133. a. Différence qui
s’établit entre les terres poffédées par les Francs, 8c celles
que pofledoient les Gaulois 8c les Romains. X IV . 371. a.
Ëtabliffement des feigneuries dans les Gaules. 897. a , b.
Divers peuples qui habitoieut la Gaule lorfque les Francs
s’y établirent. VII . 283. a. Q uels en étaient les peuples les
plus puiffans. Suppl. I. 214. a. Langues qui étoient en ufage
dans ce pays. X IV . 344. a. Comment la juftice y fut admi-
niftrée lorfque les Francs en eurent fait la conquête. IX. 91.
b. L e nom des Francs fut commun aux peuples de la Germanie
8c de la Gaule , julques vers le milieu du neuvième
fiecle. VII . 283 a. Recueil des loix anciennement obfervées
dans les Gaules, III. 379. b. Gaule belgique. Suppl. I. 833 .b.
Gaule Narbonnoife. XI. 22. b. Suppl. IV . 8. b.— 12. a. Gaule
L yonno ife , nommée Péninfule. XII. 302. b. Figure fymbo-
lique de la Gaule. X V - 732. b.
Gaule , ( Manege ) longueur qu’elle doit avoir. D e quelle
maniéré les éleves doivent la tenir. Ufages de la G au le , tantôt
comme aide, tantôt comme châtiment. Abus qu’on doit
éviter dans l’ufage de cet inftrument. Gaule d’écuyer. V II .
227. j>. , ;
Gaule, préfonter la gaule. XIII. 316. a.
. G A U LM IN ,, .( Gilbert ) fa patrie , fes puvrages. X.
318. a, . ; > .
G A U LO IS , ( Hifl. anc. ) Recherches fur l’étymologie de
ce mot. Ignorance où nous fournies fur ce qui concerne les
anciens Gaulois. Leurs établiffemens hors de leur ancien
pays , leurs diverfes émigrations iié nous font connues que
par les hiftoriens Grecs ou Romains.- Plutarque peu digne
d’être écouté dans ce qu’il nous dit fur ces peuples. V IL
528. a. Nous devons nous borner aux témoignages deTite -
L ive 8c de Céfar. Premières conquêtes connues.des G aulois,
fous le régné de Tarquin l’ancien : Sigovefe s’empara de la
Bohême j & fon frere Bellovefe paffa les A lpe s , vainquit les
Etrufques 8c. bâtit Milan. Quelque tems après, une autre
bande dé Cénomans vint fe fixer dans le Breflân 8c le Véro-
nois. Nouvelle émigration des Boyens 8c des Lingons qui
chafferent les Ombriens 8c les Etrufques , 8c fe tinrent au
pié de l’Apennin. Les Sénonois qui-leur fuccéderent fe p lacèrent
depuis le Montoné jufqu’à l’Efino. Prife de Rome par
les Gaulois l’an 363 de fa fondation. Cette v ille délivrée par
Camille. Autre irruption des Gaulois qui s’avancèrent vers
Rome l’an 386 de fa fondation : leur défaite totale par le
même Camille. Nouveaux ravages caufés par les Gaulois aux
environs de Rome l’an 404 ; leurs revers comme ci-devant.
Enfuite les Romains leur enlevèrent ce qu’ils pofledoient au
nord de lTtalie, le Picenum, le Milanès, le Breffan , le
Veronois & la Marche d’Ancône. Ibid. 228. b. L a Gaule fubju-
guée elle-même par les Romains, 8c la conquête de ce pays
confommée par Jules-Céfar. Caufes des défaites des Gaulois
par les Romains., leurs mauvaifes armes 8c leur négligence
à fe réunir tous enfemble pour la défenfe des intérêts communs.
La feule chofe qui ait fubfifté de tous les peuples Gaulois
qui furent fournis après leur établiffemeiit en Italie,
ç’eft la eonfervation des noms de leurs divers pays que nous
reconnoiffons encore. Barbarie de ces peuples 8c de leur
langage. On ignore jufqu’au nom des dieux que fe forgèrent
les Gaulois. Plaifanterie que Lucien met dans la bouche de
Mercure touchant les dieux, de cotte nation. Sacrifices humains
en ufage chez les Gaulois. Ibid. 329. a.
Gaulois. Ces peuples fe vantoient de defeendre de Plu-
ton. XII. 804. a. Comment ils fe fournirent infeîifiblement
aux loix romaines. V . 123. b. Des cités des anciens Gaulois.
III. 486. a. Des compagnons du prince. VII . 604. a. L’adoption
u fitéechez ces peuples. 1. 139. b. Leurs moeurs étoient
plus adoucies que celles des G ermains au tems de Céfar. II.
808. b. Caraélere des anciens Gaulois. V II . 283. a. Caractère
des différens peuples j)ç . cette nation. Obfervations fur
ceux qui hnbitoient la Gaule du tems de Céfar. Leurs affem-
blées générales , Suppl. II. 774. b. Comment ils exerçoient la
juftice domeftique. IX. 94. b. Leur refpeâ pour les loix :
.comment ils dècidoiencles différends auprès du lac des deux
corbeaux. 131. b. Droits qu’ils exerçoient fur leurs femmes
.& leurs enfans. X . 102. b. Moeurs de ces robuftes Gaulois
qui s’étoient endurcis aux travaux de la campagne. 631. a.
Peine qu’ils inffligeoient au foldat qui arrivoit le dernier à
G A Z 813
1 armée. XIII. 3.73. b. Ils fourniffoient des tl'oupes à ceux
qui vouloient les payer. X V . 1 2 1 ./-. Leurs enfeignes militaires.
Suppl. II. 393. b. Leurs épées. 8x4. a. Chaffeurs parmi
eux. X V I . 918. b. Ils étoient très-anciennement inftruits
dans 1 agriculture. Suppl. I. 214. a. Leurs habitations. Ibid.
D e la philofopliie des Gaulois, II. 808. é ,8 c c . Les philofo-
ph.es Gaulois divifés en trois branches ; les bardes , les éva-
tes & les druides : voyeç ces mots. D e la religion de ces
peuples : feftes qui les divifoient. IL 73. b. Culte qu’ils ren-
doient aux déeffes meres. II. 387, b. IV . 731. a. Vierges
Gauloifes çonfacrées au célibat. II. 802. a. Temples des
Gaulois. X VI. 83.0, Leur ufage d’immoler des hommes.XVII.
242. 0. Leur vénération pour le chêne. Suppl. II. 387. 0. Ancien
langage Gaulois nommé langue wallonne. 383, b. Voyez
de grands détails fur ces peuples à l’article Celtes.
Gaulois, forte de gladiateurs. X. 914. bs Z
Gaulois, prêtres de cybele-, voycç Galles.
£ ^ y î ? £ T E ’ ( danf e ) contretems de gavotte. IV . 141. b.
G A U R E S , les, {Littéral;) feftateurs deZoroaftre en Perfe
& aux Indes. L e nom de gaure fignifie infidèle. Quand on
parle en Perfe d’un g aure, on entend toujours un adorateur
du f e u , un idolâtre. Ils ont un fauxbourg à Ifpahan : le pays
de la Perfe où ils s’en trouve le plus , c ’eft le Kerman, la
plus mauvaife des provinces. Mépris avec lequel ils font
traités. Leur patience à fuppdrter leur opprefîion. I l y a quelques
fiedes que plufieurs gaures le réfugièrent aux Indes:
établiffemens que leur colonie a faits dans ce p a ys , où ils
jouiffent d’une entière liberté. VII. 329. b. Moeurs 8t doctrine
des gaures. Auteurs à confnlrer. Ibid. 53Ô. 0,
Gaures, v oy ez Guèbres. Provipce où ils fe font retirés-:
leurs travaux. IX. 119. b. L ieu près d’Aftracan où ils vont
célébrer leur culte. XI. 17. 0.
Gaure ( pays de ) dans la Gafcogne. ( Géogr. ) felori
quelques géographes , c’eft le pays des Garites de Céfar.
V i l . 330. 0.
G A U T IE R , { le s ) fameux joueurs-de luth. IX. 737. b.
Gautier,Xeigneur d’Yv e to t. X V II . 678. b,
Gautier, {Jacques) anatomifte. Suppl. I. 4x1 .h .
Gautier, ( Jean-Baptifte ) théologien. Suppl. III. 810. 0.
G A Y A , {d e ) fon traité fur l’art de la guerre. II. 733. b.
G A Y A C , {Botan.) caraftere de ce genre de plantes. VII.
Ga y a c , ( Botan. exotiq. ) Caraéîere de ce genre de plantes.
Deux efpeces de g a y a c , félon le P. Plumier: leurs noms
& defcription. Lieux où elles fe trouvent. VII. 330: 0. Précautions
à prendre pour faire réuflir cette plante dans nos
climats. Elevée en E urope, elle ne jette point ,de réfine,
Ibid. 331. 0..
Gayac, { Chym. Mat. médic. ) L e gayac a été connu en Europe
, à peu près dans, le même tems que la maladie vénérienne.
Ufage qu’on en fit alors contre cette maladie. Quels
font les cas dans lefquels on l’emploie aujourd’hui pour le
traitement de ce mal. C e remede eft un fudorificiue très-
aélif. Maladies chroniques pour lefquclles on en fait uln^e.
Q uelle eft la forme fous laquelle on le preferit. Le bois de
gayac eft très-réfineux, 8c contient une fort petite quantité
d’extrait proprement dit. Quelques chymiftes ont cru mal
à propos que l’eau ne pouvoir fe charger des parties médi-
camenteufes de ce corps. V II . 3 31. 0.“Odeur 8c faveur de
l’extrait de gayac. Il eft en petite quantité en comparaifon
de la réfine qu’on tire du g aya c, 8c cependant il eft plus
a â i f en médecine. Vertus de l’écorce de gayac. Réfine qui
découle de l’arbre, 8c qu’on appelle improprement gomme
de gayac : fes qualités. Compofitions dans lefquelles on fait
entrer l’extrait 8c la réfine. Analyfe chymique du gavac
Ibid. b. ° ^
. Gayac, déco&ionde g ayac appellée b o ch et, fon ufage. II.
290. b. Quelques- uns croient qu’on peut fubftituer le buis
au gayac. 460. b.
Ga y a c , Gomme de , {H ifl. des drogues.) II faudroit l ’ap-
peller réfine. Caraâere de la meilleure. Sa dofe. Sa propriété
particulière en médecine. Maniéré de tirer du gayac
une fubftance gommeufe. Ufage de cette fubftance pulvé-
rifée 8c tirée par le nez. VII. 331. b.
G A Z A , bibliothèque de Gaza. IL 233. b. Pourquoi les
rois de Perfe mettoîent de l’eau du Danube 8c du Nil dans
Gaza. IV . 630. b. Diftinélion des deux Gaza. IX. 913. b.
Siégé de Gaza par Alexandre le Grand. Suppl. 1. 268. a. Vin
de Gaza en Paieftine. X V II . 301. 0. Voyeç G a z e .
Gaza , ( Théodore ) article fur cet homme de lettres. I.
662. t0. XVI. 277. b. Part qu’il-eut à la difpute qui s’éleva
dans le quinzième fiecle en Italie , entre les Platoniciens 8c
les Ariftotéliciens. XII. 744. 0, b.
G A Z E , ( Manuf.) D e la maniéré de fabriquer la gazé.
Defcription du métier. Opérations du gazier. VII. 332. 0.
Comment s’exécutent les gazes figurées, 8c les brochées.
Ibid. 333. 0.
Gaze , onrdiffoir des faifeurs de gaze. XI. 7x4. 0. Allonges
du métier de gazier. I. 228. 0. Découpeufe de gaze. IV .