
H H A B
( Grarfitn. ) patm les grammairiens ,
les uns prétendent que .cette lettre
n’eft qu’un figne d’alpiration, & les
autres, qu’elle eft une confonne :
examen de cette queftion. "VIII. i.
Il eft raifonnable de partager les articulations
& les confonnes , en autant
de dalles qu’il y a de parties
mobiles qui peuvent procurer l’explofion
aux tons par leur H H H
5 e confonnes ; les labiales, les linguales 8c les giituirales.
L’afp'ration n’eft qu’une articulation gutturale , & la lettre
h qui en eft le figne , eft une confonne gutturale. Rapports
-analogiques de l’A avec les autres confonnes; A?, le nom
épellatif de cette lettre emprunte néceffairement le fecours
de l’e muet - a°. Dans l’épellation, on lubititue a cet e
■ muet la voyelle néeeflàire ; Ibid. s . a. 3°. l’articulation gtu> I
totale précédé , comme celle dé tonte antre con'.onnc , .e
Ton qu’elle modifie ; 4°- les deux lettres f & h ont été em- I
ployées l’une poiif-Biiitre. Les Latins ont auffi employé, v
ou s pour h : origine & fondement de cette permutation.
Réponfe aux deux objections fuivantes : . - ..
1. Objeflion. C e figne h ne marquant aucun fon particulier
•analogue au fon des autres conîbnnes, il ne doit être con-
fidéré que comme un figne d’afpiratipn. Ibid. b. .
2. Obje&ion. Les Grecs ne font jamais regardé comme
une confonne ; c’eft pour cela qu’ils ne 1 ont point placé
dans leur alphabet , b c f.„.. . Les Grecs eux - mêmes
employèrent au commencement le caraCtere H à la place
de l’efprit rude qu’ils introduifirent plus tard. Il n’eft pas
vrai que les 'G r e c s n’aient employé que comme accent
le caraétere qu’ils ont fubftitué à h. C e que la grammaire
grecque nomme efprit, fe trouve quelquefois fur les voyelles,
& quelquefois fur des confonnes. Ibid. 3. a. Ils ont même
introduit dans leur alphabet des caraéteres repréfentatifs de
l’union de cet efprit avec une confonne: La lettre h , a
dans notre orthographe différens ufages qu’il eft effentiel
d’obferver. 1. Lorlqu’elle eft feule avant une vo ye lle dans
la même fyllabe, elle eft afpirée ou muette. Si elle eft afpi-
rée , elle donne au fon de la v o y e lle fuivante cette expier
fion qui vient de l’augmentation de la force expulfive.’ Si
elle eft muette, elle n’indique aucune explofion ; elle eft
purement étymologique. Ibid. b. Notre diftinélion des deux
h répond à l’efprit rude & à l ’efprit doux des Grecs. Il
femble qu’il eût été raifonnable de fupprimer tout caraétere
muet : du moins feroit-il à fouhaiter qu’on eût quelque réglé
générale pour diftinguer les mots où l’A eft afpirée de ceux
où elle eft muette, a. Lorfque la lettre A eft précédée
d’une confonne, elle eft ou purement étymologique, ou
purement auxiliaire ; ou l’une & l'autre à la fois. Apres
la confonne c elle eft auxiliaire , lorfqu’avec cette confonne
elle devient le type de l’articulation forte dont nous repré-
fentons la foible par j . Elle eft étymologique dans plu-
fieurs mots qui nous viennent du grec ou des langues
orientales anciennes. Ibid. 4. a. Valeur delà lettre A après les
lettres / , p , r 8c t. Conjeéture fur l’origine du nom ache
donné à la lettre A. Ibid. b.
H. Remarques fur l’A afpirée. I. 762. b. IV . 34. a. IX. 3 57. a.
Affinité de la lettre s avec l’afpiration de l’A. X IV . 451. b.
H , ( Mufiq.) les Allemands appellent le f i naturel H , pour
le diftinguer du y? bémol. Suppl. III. 285. a.
H. ( Ecrit. ) Trois fortes d’h.; l’italienne , la coulée &
la ronde : maniéré de les former. V 1IL 4. b.
H A
H A A G , ( Géogr. ) comté d’Allemagne dans le cercle de
Bavière. Son étendue. Son lieu capital. Obfervations fur fes
comtes. La fuceeffion féodale de ce comté parvenue à la
maifon électorale de Bavière. Contribution qu’elle paie pour
les mois romains & pour la chambre impériale. Bourg nommés
Haag dans le cercle d’Autriche. Suppl. III. 285. a.
H A A N , ( B 0tan. ) efpece de plante. Suppl. 1. 423. a.
Haan , ( lchthy. ) Voyc^ Bonte-Haan.
H A B A C U C , ( Théolog. ) l’un des douze petits prophètes.
Obfervations fur fon nom. Conjeéture fur le tems auquel il
a vécu.L’erreur de S. Jérôme fur ce prophète. VII I. 5. a.
H A B D A L A , (Hi/l. mod. ) cérémonie en ufage chez les
Juifs pour finir le jour du fabbat. En# quoi elle confifte. Signification
du mot habdala. Salutation que fe donnent les
Juifs le foir du fabbat. V III. 5 .a.
H A B E , (Htfl.mod. ) vêtement des Arabes. VIII. 3. a.
H A B E A S C O R P U S , ( Jurifpr. àngloife ) loi qui donne
à un prifonnier anglois la facilité d’être élargi fous caution.
VII I. 5. <7. Formalité en conféquence de-laquelle l’afte
d’kabeas corpus obtient foil effet. Obfervatiôn qui montre
que c’eft-là un des pins beaux privilèges de la liberté. Il
y a cependant certains cas où le bien public demande qu’on
fufpende cette loi. Elle le fut pour un an en 17 2 2 ; parce
qu’il y avoit des bruits d’une confpiration formée contre le
roi George I & contre l’état. Raifons pour & contre cette
fufpenfion qui furent alléguées dans la chambre liante. Réflexions
de l’auteur de l’efprit des loix qui fe rapportent à
cet objet. Ibid. b.
Habeas corpus, voye^ fur cette loi. IX. 662. b.
H A B E D E N S IS P A G U S , ( Géogr. du moy. dge ) pays
d’Havent, partie du Chaumontois , bâti fur la montagne ,
appellée depuis Rémiremont : hiftoire de la fondation religieufe
à Rémiremont par S. Romaric. Principaux lieux du canton
d’Havent. Suppl. III. 285.«.
H A BH A ZZIS , ( Botan. ) plante d’Afrique. Les Africains
fe nourriffent de fon fruit. Les Efpagnols l’appellent avellana.
VIII. 6 . a.
H A B IL E , (Gramm.) étymologie de ce mot. Il fignifie
plus que capable, plus qn'infruit. C e mot ne convient point
aux arts de pur génie. En quel cas on le dit d’un orateur.
C e qu’on entend par un habile hijlorien. L e mot habile convient
aux arts qui tiennent à la fois de l’efprit & de la
main. Pourquoi on dit un habile prédicateur. Dans le ftyle
comique, habile peut fignifier diligent, empreffé. Un habile
homme dans les affaires eft inftruit, prudent & aéïif. V I I I .
6. a. L ’habile courtifan emporte un peu plus de blâme que
de louange. Signification du mot habile en jurifprudence.
Les particules A, dans 8c en , s’emploient avec ce mot. Ibid. 6. b.
HABILE, dofle, [avant, ( Synon. ) X IV . 706. a.
H A B IL L É , ( Blafon ) fe dit d’une figure humaine qui a fes
vêtemens. Différence entre vêtu 8c habillé. Suppl. III. 285. b.
H A B IC O T , ( Nicolas') anatoiyifte. Suppl. 1. 396. a.
HABIL LEMENT , équipement 8c armement des troupes ,
( Art milit. ) cette opération doit fuivre l ’enrôlement & pré*
céder l’exercice. Dans notre ancienne inftitution militaire ,
prefque tous les corps étoient livrés à une routine arbitraire
qui fe plioit aux caprices des colonels, 8c perpétuoit
les défeéluofités & les abus. VIII. 6. b. C e fut fous M. le
comte d’A rgenfon que tout ce qui concerne l’habillement,
l ’équipement & l’armement fut enfin déterminé. Comment
fa majefté pourvoit à ces chofes-là, lorfqn’elle ordonne la
levée d’un .régiment. D e quelle maniéré elle en a réglé l’entretien
pour chaque efpece de troupes ; & pour les régimens
d’infanterie étrangère qui font au fervice du roi. Ibid. 7. a.
Habillement du ca valier, celui du huffard, celui du drag
o n , celui du foldat. Marques diftinélives des brigadiers &
carabiniers dans la cavalerie 8c dans les dragons à cheval.
Celles des fergens, caporaux & anfpeffades dans les dragons
à pied & dans l’infanterie. VIII. 7. \b. Habillemens des
tambours. Appointemens du capitaine retenus lorfque les cavaliers
, huffards, dragons ou foldats d’uije compagnie ne
fe trouvent pas équipés félon l’ordonnance. Partie de l’ha-
billement qu’ils emportent ayant leur congé après fix ans
de fervice. Equipement du cavalier, du huffard , du dragon
, du fanîaffin. Vifite des befaces 8c havrefacs. Ibid. 8.
a. Armement du cavalier , du huffard, du dragon, du fan-
taffin. Defcription 8c dimenfion de ces armes. On n’a pas
fupprimé l’épée du fantaffin, comme quelques perfonnes le
croyoient convenable ; mais on l’a dépouillée de ce qui la
rendoit embarraffante. Uftenfiles dont chaque chambrée doit
être pourvue. Outils ordonnés dans chaque compagnie de
dragons à pied , dans chaque compagnie d’infanterie de 49
hommes, 8c dans les compagnies de grenadiers*. Ibid. b. Milices.
Comment le roi pourvoit à l’habillement & armement
des milices. Par qui eft fourni l’équipement : en quoi il
' confifte. Habillement des officiers. Leur armement dans les
différens Corps de troupes. Obfervatiôn fur le hauffe-col.
On a fouvent propofé de faire armer tous les officiers &
fergens d’infanterie , comme* le foldat. Raifons qui appuient
ce fentiment. On oblige le foldat à tenir fon armure dans
la plus grande propreté. Ibid. 9. a. Les habits uniformes ne
doivent pas fortir des troupes auxquelles ils font affeétés.
»Défenfes femblablcs par rapport aux armes. Où font dépo-
fées les armes de réforme. M. le Maréchal de Saxe avoit
fuggéré plufieurs changemens avantageux dans l’habillement
de nos troupes : pourquoi fes idées n’ont pas été adoptées.
Obfervations fur l’état aétuel de l’habillement , 8c fur ce
qu’il y auroit encore à perfectionner à c e f égard. Ibid. b.
Befaces des cavaliers, huffards & dragons. La chauffure &
la coëffure font deux points dignes d’attention. Des fandales
H A B
ou galloches à femelles de cuir fort garnies de clou. Efpe-
ces de fouliers en ufage parmi les troupes employées dans
le Canada. Le maréchal de Saxe releve avec raifon l'incommodité
& le. danger de la coëffure de nos foldats. D e l’u-
fage du cafque au lieu du chapeau. Comment fe fait la coupe
des habits. Négligence des officiers par rapport à l’habillement
du foldat. Ibid. 40. «.Moyens d’y remédier. Uniforme
de la cavalerie, des dragons, de l’infanterie, & des milices.
Ibid. b.
H A B IL LE R , ( Gramm. ) ce mot a dans les arts des acceptions
bien différentes. VII I. 10. b.
Habiller un animal, en cuifine. VII I. xo. b.
Habiller une carde, chez les cardeurs : détails fur cette opération.
V III. 10. b.
Habiller, ( Jardin.') c’eft avant que de>planter les jeunes
arbres, les couper de huit ou neuf pieds de h aut, & vifiter
leurs racines pour les raccourcir modérément. Détails 8c
inftruélions fur cette pratique, à l’égard de différentes fortes
d’arbres 8c de plantes. VII I. 1 1 . a.
Habiller une peau, ( Pellet. ) ' VII I. 1 1 . a.
Habiller un cuir, ( Tann. ) ce qu’on entend par habilleur
en général. V II I. 11 . a.
Habiller , ( Potier) VIII. 11 . a.
H A B IN G T O N , ( Guillaume ) favant anglois. X V I I . 638. b.
H A B IT , ( Modes) tout ce qui fert à couvrir le corps.
L ’habit long étoit autrefois celui des nobles : quel en étoit
l’ornement principal. Habits armoiries fous Charles V . D i-
verfes révolutions par rapport à l’habit long. Pourpoint de
François I. Habit de Henri II. Réflexions de M. de Buffon
fu r ie s différentes modes d’habits. VIII. 1 1 . b. Confidéra-
tions fur l’indnftrie des étoffes que le luxe a inventées.
Broderie des Phrygiens. Variétés de couleurs qu’employoient
les Babyloniens. Induftrie des ouvriers qui fe formèrent à
Alexandrie. Ibid. 12. a.
Habit. Origine de l’ufage des habits. V II . 330. a , b. Premiers
habits des hommes. X V II . 220. b. Habits des Hébreux.
Ibid. Habit de Babylone. 221. a. Vêtement de deuil des
Hébreux. III. 4^1. a , b. Avantage de rhabillement des anciens
Grecs. VII. 9x7. b. Vêtement des femmes grecques
dans l’antiquité. IL jôy. b. Des habits des premiers chrétiens.
X V I I . 22x. a , b. Habit des Arabes appelle habe. VIII.
ç. a. Habits des Turcs. III. 405. a. V . 18. b. D es habillé-
mens des François. V IL 286. a. Anciens habits françois ap-
pellés cotardies , IV . j&o. a. 8c furcots. X V . 685. A Habits
nommés angéliques. I. 459. a , b. Mépris que font les fau-
vages de tous les foins que nous prenons pour nous vêtir.
IX . 184. b. Maniéré de faire un habit. Suppl. IV . 923. a ,
b. 928. a. Moyen de préfèrver des vers les habits. IX.
<>93. b. Tailler un habit : tailleur d’habits. X V . 838. a , b.
Habits des modernes repréfentés vol. IX desplanchestailleur,
planche 3.
Habits des Romains, ( Hijl.anc. ) quels ils étoient dans
les anciens tems. En quoi les habits annexés aux charges
éminentes de la république différoient des autres. Tuniques
amples à manches larges & courtes qui furent en ufage lorf-
q\ie les étoffes de laine furent introduites. Efpece de man-
. teau appellè toge, qu’on mettoit par-deffus. Différentes
maniérés' de porter la toge. Diverfes obfervations par rapport
à l’ufage de la toge. D e la robe prétexte. VIII. 12.
b. Tunique des fénateurs nommée laticlave , & celle des
chevaliers appellée angujli-clave. Marque de diftinélion appellée
huila, propre aux enfiins des lénateurs. Ils avoient
encore le droit de porter la robe trabxa. Ufage d’un manteau
qu’on nommoit lacerne. Efpece de manteau appelé
fynthefe. La pullata veflis étoit un hgbit pour le deuil. Habit
militaire des Romains. Paludamentum, manteau de guerre
des officiers. Ibid. 13. a. Efpece de cafaque des foldats appellée
fagurn. Robe triomphale. D eu x tuniques que les hommes
& femmes* portoient fous les différens habits qu’on
v ient de décrire. Ufage que les femmes fàifoient de la ceinture
%ona. Le nombre des tuniques s’augmenta infenfible-
ment. Augufte en avoit jufqu’à quatre. Ibid. b. La mode
v int auffi chez les femmes de porter trois tuniques. Par
deffus la troifieme qui formoit la ftole , le luxe fit ajouter
un manteau appellè fymare. La couleur’ blanche étpit la
couleur générale des habits romains & la plus honorable.
O n diftinguoit les gens de qualité par la fineffe & la blancheur
de l’habit. Le menu peuple portoit des habits bruns.
Sur la fin de la république, la diftinétion dans les habits
ne s’obfervoit déjà plus à Rome ; mais au milieu de cette
confufion, les habits étoient encore tiffus de laine purei
C e ne fut que fous les empereurs que l’on commença à
porter des tuniques de lin. Comment on en corrompit la
bonté. Introdu&ion de la foie. Ibid. 14. a. Eliogabale fut le
premier qui porta une robe toute de foie. Aurélien n’aVoit
pas une feule robe holoférique. Henri I l fu t le premier en
France qui porta une paire de bas de foie. Préfent fait à
Philippe I I , d’une .paire de pareils bas. En quel tems les
habits de foie devinrent communs à Rottxe. Confidérations 1
H A B 887
fur la gradation du luxe des Romains dans la parure.
FalTages d Ovide fur les couleurs en ufage de fon tems,
laitage de Seneque fur les habits faits de gaze de Cos
Comparaifon des diverfes modes du tems de la république
ce^esclu' itefientenuiage du tems des empereurs. Ibid
l u i rrerks:®>nt k “ 11'* avoir coutume de fe parer.
Habits des Romains. Robe des rots'ÏI0 'R ome , enfuira
des Chomm & n “ a,lSurcs- ,™ ' 5° 2' I 9HHH ÜB * r°be étoif l’habit 7 4 !- i . Ornement appelle davus, que
■SfiHB gS j R H B H n S portoient fur )a poitrine. III. t>e la robe prétexte. X V I . 3«9. n. Ortâment que
x v r &n4 port° Ie“ au ■ I 4f e . b. Tuniques Romaines.
M B d l W To ges ou robes des Romain! X IV . 3S9. b.
W m Ë B Ê m a B D B B S B Ê m W W W W i a
IU. 259. R Habit mil,taire appellè chlamyde. b Cotte.
t S S ’i F l t î ' i f *• Hal!it ■ ï'li,aire des généraux. X L 803. b.
e 8 s m M B M M Romams appellée campeftre II.
HTV EH w PP8 é 1 R ^ e des convives. ‘ î ' j S 8 !; 9B Hab‘t des femmes a^ efié cyclade.
IV . s86. n. Robe de femme appellée fiippamd. X V . 671 4
Mantes de femntes. X. 54. b. Mante appellée fymare X V
P?“,r. les femmes Romaines, nommé T h e -
nftre. X V I . z U . b. Habit des-Grecs & dés Romains ; hommé
exomtde. V I . afi9. a. Des manteaux des Romains, v o ye z
ce mot. Manteau appellè lacerne. IX. M H Du lafiùave &
fie langu ftclav e .I . 467 i. IX. 391 . a , b. Robe queprenttient
Jes Komams en forrant du bain. X V . 764. b. C e qu’on entend
par tonnelet dans l’habit à la Romaine. X V I . 4 , t 4 H .Kîr
des efclaves. 743. A Loix fur le luxe des habits chez* les
Romains. IX. 672. A &c. Contrafte entre l ’habit des Romains
K celui des Barbares qui ruinèrent l’empire. X V I axa a
W eccléfiaJUque . { Hiji.eçd. ) Epoque de W —
faite auxecclèfiaftiques de fe parer comme les laies. Défenfes
tattes aux elères à l’égard fies habits, dans lé concile d’À gde
en'303 , & datlS eelüi de Naïbdnne en 380.' Peines établies
enfutte contre les infraâeurs. VIII. , j ; l Aucun c f t l i l e
n a jamais r,en détermine fur la couleur & la forme de i’habit
ecclefiaft.que. Reponfe de l’évêque Sifinnius à quelqu’un qui
lut demanuoit pourquoi il portoit .un habit blanc. Baronnius
cro.t que le brun & l e vjoiet furent M M I H S couleur,
des habits ecclefiaftiques. Couleur & forme en ufage auimir
d’hui. Ibid. 13. A ° 1
Habits yac«r’, ( » e ic li) Ceu x des êccléfiaffiques dans
le fervtce divin. Quels étoient ces-habits dkns’lé s premiers
têtus de I eglife , du tems de S. Auguffin , vers le teins de
1 empereur Valerien filç. VIII. 13. b. Explications miftiques
fies habits facrés, félon quelques auteurs. Énumération fie
quelques parues des h ^ its façrés , en ufage aujourd’hui.
Btnghaiti, dans fes antiquités , s'échauffe beaucoup , pour
prouver que danslapumtttve é glife, les évêques & ! « b rêtres
n’avotent que leurs habits, ordinaires pour célébrer le fervtee
divin. Obfervations fur le fentiment dé cet duteur
Anciens habits que portoient lés eeclêfiafliqUes..Habit‘aoDeUé
birnim ; ce que dit là-deflus S. Auguftin. Æ ü tfi , D c f-
cripuon au pallium, du colobium, d e là dalmafiqtie. Cafiioite
m a r n a Habits appellés ktmipmwit Sc — j Au*
habit nomme linea. Ibid. A
Habits facrés. Parties de ces habits appellées amiél , I U Q i
aube, 863. A chape, III. 139. A chafuble, 274. a étole VT*
68. a. infule , VII I. 740. a. furplis , X V . 6 0 ^ à. I
Habit religieux, ( Hift. eccl. ) Origine des habits que les
fondateurs d ordres ont donnés à leurs religieux. Q u el étoit
celui de S. Antoine , celui de S. Hilarïori. Les religieux
qui fe font établis dans les v i l l e s o n t reçu l’habit que portoient
les inftituteurs de leurs ordres. VIII. 16. b. r
Habits religieux. Capuchon. II. 640. A Coule. IV 323 b
Habit de religieux & patriarches grecs. VIII. 919. 4. Cordon
de b. r rançons. IV . 239. à. •
H A B IT A C L E , ( Marine) efpece d’armoire placée devant
le pofte dn timonnier. Son ùfàgè. Les vaiffeaux du premier
rang en ont deux. Largeur & hauteur de l’habitacle. VIII,
H A B IT A N T » citoyen , 1 bourgeois. Différence entre ces
qualités, i l . 370. a. Comment s’acquiert celle d’habitant. III.
486. A Communauté d’habitans; ^22,a , A 723. a ,.b . Habi-
tans indigènes. V I I I . 676. a.
H A B IT A T IO N , maifon , féjdur, domicile, demeure : différence
entre.ces mots. VIII. 17. a. '
Habitation, village , manoir. Différences dans la Ttgnifica-
*ion de ces mots. X V I I . 276. A Habitation des ferfs cmi fur
appellée chéfal, III. 299. « , A ■ ’ T u tuï
Habitation , ( Coînm.^tabliffement entrepris dans des
terres nouvellement découvertes. Comment on défigne ceux
à qui la culture de la terre 8c les autres ouvragés qui en
dépendent font confiés. VIII. 17. a.
Habitation , établlffement pafïager que des habitans des
colonies vont faire chez des nations fauvaees. VIII. 17 A
H A B IT U D E , ( Morale ) Effets dé l’habitude. On diftingug