794 F U L
FU G A L E S , ( Myth. ) fêtes des Romains, que quelques-
uns confondent avec les regifuges . . . . D ’autres les font venir
de la fuite que prenoit le rex fdcrorum hors de la place pu-1
b lique, après qu’il avoit fait fon facrifice. C e qu’en dit S.
Auguftin. Vives a cru que ces fêtes étoient les mêmes que*
les populi-fuges. Date de l’inftitution de ces dernieres. V IL
3 60.- a. _
Fugales. Obfervation fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III. i f ï . a.
FU G IT IF . {Hifi. anc.) Peine d'un efclave fugitif quiétoit
ramené à fon maître. On étoïfc • obligé d’avertir celui qui
achetoit un tel efclav e , du défaut auquel il étoit fujet. V II .
360. a.
Fugitif, efclave. Caraétere dont on le marquoit. X V .
eiQ.a. H H 8S1M
FU G IT IV ES . ( Pièces) Rien ne peint fi bien la vie & le
caraéfere d’un auteur que fes pièces fugitives. VII. 360. a.
— v o y e z Suppl. I. 762. b.
FUGU E. ( Mufique) Principales réglés de la fugue. Où
elle convient le mieux. Réglés de goût effentielles pour rèufllr
dans ce genre de compofition. Diverfes maniérés de fugues.
Etym. dii mot. V II . 360. b.
F u g ue . ( Mufiq. ) Addition à cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III. 15 2. b
Fugue renverfée. ( Mufq. ) Définition. Moyen de parvenir
à faire une bonne fugué. Réponfe à quelques objections fur
l ’ufage 8c l’emploi des fugues. Suppl. III. 152. b.
Fugue perarfm & tk e fn.l. 713. b. Sorte de fugue appellée
perpétuelle. II. 606. a. Contre-fugue. IV . 134. b. Double-
fugue. V . 78, b. Fugue authentique. Suppl. I. 724.. <z.
• F U IE , mot fynonyme à colombier. III. 645. a.
FUIR les talons, ( Maneg. ) aétion du cheval qui chemine
de cô té , fes hanches étant aflùjetties & forcées de fuivre le
mouvement progreffif des épaules , en traçant une fécondé
pifte. Détails des moyens mis en pratique pour fuggérer ce
mouvement à l’animal. Méthode que fuivoit à cet égard le
duc de Newcaftle. Autres méthodes. V I I . 361. a. Celle de
Pluvinel 8c la Noue. Autre méthode propofée par l’auteur,
& dont la bonté efi confirmée par la railon & par l’expérience.
Ibid. b. Réflexions fur la pratique de ceux qui font fuir au
cheval la g aule, la chambrière, ou le nerf de boe u f, plutôt
que les talons. Ibid. 363. a. Divers défauts qu’il efi facile d’ob-
ferver dans un grand nombre de chevaux exercés dans nos
maneges, qui ne viennent que de l’emploi d u r , cruel & malentendu
des jambes, b c . Ibid. b.
Fuir , ( Peinture) Comment on fait fuir les Objets dans
un tableau. V I I . 363. b.
F U IT E , ( A n milit.) C e mot exprime l’acle des différons
particuliers qui fuient, & non l’aéfe général de toute l ’armée.
C e qu’on entend par déroute. Rien ne peut fauver une armée
dans un tel é ta t , à moins qu’un obftacle infurmontable ne
l’arrête malgré elle. VII. 363. b. Voyc^ F u y a r d s .
Fuite, voyeç Fuyards. D u paffage d’une riv ie re, Iorfque
l ’armée eft obligée de fuir devant l’ennemi. XII. 119. a.
Reffources à employer quand la terreur a gagné une troupe ,
& qu’elle fuit. Suppl. II. 160. a.
F uite, ( Jurifpr. ) en termes de palais, efpece de chicane.
V I I . 364. a.
F uite, un criminel peut chercher fon falut dans la fuite.
IV . 467. b.
F U L A , ( Botan. ) Defcription de cette plante de la Chine.
V I I . 364.
F U L D E , ( Géogr. ) ville & abbaye-évêché d’Allemagne.
Rang & titres de l’évêque-abbé. Obfervations fur l’abbaye.
V I I . 360. a. Il faut faire preuve de nobleffe pour être admis
dans cette maifon d’humilité. Ibid: b.
Fulde. Les abbés de Fulde prennent le titre de chanceliers
de l’impératrice. III. 101. a. Obfervations fur cette abbaye.
Ibid. IV . 60: a.
F U L G O R A , erreur à corriger dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III. 132. a.
FU LGU RITE , {H iß anc.) Lés lieux ou objets frappés de
la foudre, étoient appellés de ce nom. Ils devenoient facrés.
Cérémonie qu’on pratiquoit à cette occafion. Un tel lieu étoit
appellé bidentàl. Purification des arbres foudroyés. Comment
on difpofoit des corps de ceux qui avoient été tués par la
foudre. V I I . 364. a.
FU L IG IN EU X , {Phyfiq. ) fumée ou vapeur fuligineufe.
Etym. du mot. Origine de la litharge : celle du noir de fumée.
V i l . 364. a.
FÜ L L E R , ( Nicolas) philologue. X V . 423. a.
FU LM IN A N T , ( Chymie) O r fulminant, fes propriétés
prétendues. XI. <523. b. Poudre fulminante. XIII. 196. a. Pré-
■ caution a vec laquelle un chymifte doit traiter les matières fulminantes.
V I . 612; b.
Fulminait., ( Littér. ) Légion fulminante. IX. 333. b.
Livres fulminans.’ 604. a.
• FU LM IN A T IO N , ( Chymie) Elle ne différé de la détonation
, qu’ en degré de force exemples. VU . 364. b.
F U M
Fulmination, {Jurifpr.) La fulmination des a&es doit
être faite dans le diocefe où l’on veut s’en fervir. Fulminationsadreffées
ordinairement à l’évêque diocèfain. Maniéré de
fulminer une excommunication. V II . 364. b.
Fulmination des bulles. II. 463. a.
FU M A G E , {Tireur d’o r) voye{ Fumigation.
FUMÉE , ( Phyfiq. ) Quelle eft la nature. Elle peut facilement
fe convertir en flamme. Il faut que la fumée puilfe fe
dilfiper librement, pour que le feu fubfifte. V II . 364. b.
Fumée, différence entre la nature de la flamme & celle de
la fumée. V I. 837. b. Odeur d é jà fumée. 838. b. D e la fumée
de l’eau chaude ; fa caufe. II. 337. a,\b. D e la fumée du chat-
bon minéral : fi elle eft nuifible à la faute. III. 194. a , b. Des
moyens d’empêcher les cheminées de fumer. 282. a. Caufe de
la fomée qui précédé ou accompagne la flamme. V I. 602. b.
Moyens d’éviter les inconvéniens de la fumée dans les opérations
chymiques qui fe font à l’aide des fourneaux. VII. 248.
3 b , c. Defcription du poêle fans fumée de M. Dalefme.
248. 3 d. Noir de fumée. XI. 188. a , b.
Fumée, {Blafon) meuble de l’écu repréfentant une fumée.
Suppl. III. 132. b.
Fumées, ( Vénerie) Fientes des bêtes fauves : trois fortes
de fumées. V II . 363. a. V o y e z les planches de C h a ffe,
volume III.
FUM E R , {Chym. Métal.) Faire fumer l’antimoine. Comment
fe fait cette opération dans la purification de l’or par
l’antimoine. Comment on d iflipele refte de la partie réguline.
Moyen de retenir les fleurs d’antimoine pour favoir fi elles
contiennent de l’or : appareil de Libavius pour cette opération.
Comment on peut favoir en quel état eft cette chaux
d’antimoine. V II . 363. a.
FUM E TE R R E , ( Botan. ) Cara&eres de ce genre de plante.'
D e dix à douze efpeces de fumeterre , l’auteur fe bprne à la
defcription de la fumeterre Vulgaire. Quels font le? lieux où
vient cette plante. Tems où elle fleurit. V I I . 363. b.
Fumeterre , {Pharm. Mat. rnédic.) Ufage de la fumeterre
fraîche. Extrait de cette plante. Propriétés de la fumeterre
; divers cas dans lefquels on la recommande. V I I . 363.'
b. Ufages qu’on fait du fue exprimé & de l’extrait de cette
plante. Sirop de fumeterre pour les enfans. Préparations dans
lefquelles on emploie cette plante, fon fuc & fon extrait.;
Ibid. 366', a.
FUM IE R , {Econ. ruftiq.) Comment le fumier devient utile
aux terres. Les fumiers font le principal reffort de l’agriculture.
Quelques perlonnes ont blâmé les vues économiques
de M. de S u lly , 8c accufé de petiteffe l’oppofition qu’il mar-;
quoit pour l’établiffement des manufactures de foie : réflexions
fur ce fujet. T o u t ce qui tend à décourager fur l’entretien
des troupeaux, eft nuifible à l’agriculture. Vues d’avarice ou
raifon d’impuiffance qui empêchent les laboureurs de nourrir
des troupeaux. C e que doit faire un homme chargé d’une
ferme dénuée de fumier, 8c peu fournie de paille. V I I . 366. a.
Qualités & emplois des fumiers de vache & de cheval. Q u el
eft le degré de fermentation auquel un fumier doit être
employé. Efpeces de fumiers qui communiquent la nielle.
Ibid. b.
Fumier, de pigeon : fon ufage. III. 646. b. Fumier de mouton.
IV . 315. a. D e l’ufage du- fumier pour l’engrais des terres.
V . 683. b. 686. a , b. b c . Manis, efpece de fumier. X. 40. b.
D e l ’ufage du fumier en plantant les arbres. XII. 726. b. Caufe
qui rend le fumier propre à la fécondité. XIII. 387. a. Pourquoi
il s’échauffe davantage en hiver. Ibid. b. Ufage que lés
chymiftes font du fumier. X V II . 31. a.
F U M IG A T IO N , ( Chymie) adtion par laquelle une vapeur
corrode , diffout, ou pénétré un corps métallique dans la
cémentation. La fumigation diftinguée en feche & en humide.
V II . 366. b.
F umigation , ( Mèdec. ) D eu x fortes de fumigations ; les
humides & les feches. Comment fe font les premières. Quelle
en eft la matière. V I I . 366. b. Moyens inventés pour appliquer
de fort près la vapeur humide fur le corps, ou pour
la diriger dans quelque cavité du corps. Comment fe pratiquent
les fumigations feches. En quels cas on les emploie ;
fumigations reçues par fri fiions. Attentions que doit avoir le
médecin dans les fumigations , foit feches, foit humides.
Ibid. 367. a.
Fumigation , voyez B AIN de VAPEURS. II. 21. a. Ces bains
en ufage autrefois chez les Romains, 8c aujourd’hui chez les
Ruffes. Suppl. I. 732. a. Fumigation aromatique des anciens.
X V I . 3x0. a. Inftrument pour les fumigations dans le v ag in,
vol. III. des pl. Chirurgie , pl. 7.
Fumigation mercurielle, ( Chirurg.) En quoi elle con-
fifte. V II . 367. a. O n a voulu depuis peu en faire une méthode
univerfelle. Comment on l’a pratiquée. Expériences
faites aux Invalides & à l’hôpital de Bicêtre. Cette nouveauté
abandonnée enfuite. D e quelle rtianiere ces fumigations peuvent
réuffir, félon M. C o l de Villars. Les fumigations ne
doivent pas être regardées comme une méthode curative
complette, mais fubfidiaire. Eu quels cas on peut les em-
F U N
ployer. Tumeur au genou guérie par les fumigations : extrait
d’un mémoire de M. Bruyere. Ibid. b.
F umigation , ou Fumage fur les galons , lames , traits ,
filés, ou autres ouvrages d'or b d'argent, ( Tireur d’or ) Différentes
maniérés dont cette contravention fe fait. Suppl. III.
fl S2- b-
FU N AM B U L E , voyez Danseur de corde.
FUNEBRE , colonne , ( Archit. Antiq. ) VII . 368. a.
Funebre, honneurs funèbres. VII I. 291. a. X V . 203. b. Jeux
funèbres. VIII. 336. b. Oraifons funèbres. VII . 370. b. XI.
530. a , b. 331. a , b. Ornemens funèbres. 637. a. Pompes
funèbres. XIII. 12. b. X V I . 693. a. Feftin funebre quelles
Romains faifoient aux vieillards. X V . 194. b. V o y e z l’article
lùivant.
. FUN ÉR A IL L E S , ( Hifi. anc. ) Etymologie de ce mot. V II .
368. a.
Funérailles. Réjouiflanpe dans les funérailles. I L 783. a. D e
l ’ufage de brûler les corps. 448. b. Du deuil dans les funérailles
: diverfes couleurs qui ont été employées. IV . 910. b.
Eau luftrale dont les anciens lavoient le corps de celui qui
v enoit de mourir, & dont on afpergeoit ceux qui venoient
dans la maifon du mort. V . 203. b. D e l’ufage des lamentations
dans les pompes funèbres. IX. 228. b. Libations fur les
tombeaux. 438. a. Piece de monnoie qu’on mettoit fous la
langue du d éfunt, à quoi l’on joignoit dans fon cercueil une
atteftation de fa vie oc de fes moeurs. XI. 60. a. Sacrifices
dans les funérailles. 70. a. Ufage des anciens de jetter des
fleurs fur les tombeaux. XII. 336. a. D e l’ufage des pleureufes
chez quelques nations. 763. a , b. 766. a. Repas qu’ils don-
noient dans les funérailles. X lV . 128. a , b. Voye{ Enterrer ,
.OBSEQUES, SÉPULCHRE, SÉPULTURE, TOMBEAU.
Funérailles des Egyptiens. Refpeét que les Egyptiens ont montré
pour les morts. Comment on fe conduifoit dans les funérailles
des particuliers. VII . 368. a-. La reeonnoiffance des Egyptiens
envers leurs parens fe perpétuoit d’âge en â g e , & par-là même
ils étoient encouragés à imiter leurs vertus. Jugement que les
morts fubiffoient. Suites de ce jugement Les mauvais rois
étoient privés de la fépulture , 8c cette coutume fe perpétua
chez les Juifs. Suites du jugement favorable porté fur un roi.
Détails de fes funérailles. Ibid. b. Comment les Egyptiens
finterroient les cadavres embaumés. La coutume Egyptienne
de jetter trois fois du fable fur le corps mort, devint uni-
,v en elle . IX. 7. b. Funérailles des Coptes. Suppl. I I .-393. b.
Funérailles des Grecs, félon l’ufage de la république d’Athe-
nes. Funérailles publiques qui furent faites à ceux qui avoient
été tués la première année de la guerre du Péloponnefe. Cette
cérémonie fut pratiquée tant que la guerre fubfifta. En quoi
e lle confiftoit. V I I . 368. b. Soin que le public prenoit de la
sfubfiftance des veuves de ceux qui avoient été tués, & des
orphelins qui étoient en bas-âge. Les Grecs ne connurent la
magnificence des funérailles, que par celles d’Alexandre-le-
grand. Defcription de ces funérailles. Ibid. 369. a. Le corps
d ’Alexandre inhumé à Alexandrie. Honneurs que lui rendit
Ptolomée, gouverneur d’Egypte. Ibid. b. Cérémonie des "funérailles
chez les Athéniens & les Lacédémoniens , IV . 169.
b. 170. a. chez les Lacédémoniens en particulier. IX. 133. b,
Danfe des funérailles chez les Athéniens. IV . 623. b. 626. a.
Chanfon lugubre ufitée par les anciens Grecs dans les funérailles.
VIII. 438. a. O bfervation fur ladépenfe que les A théniens
faifoient dans ces circonftances. XI. 939. a. Cérémonies
que pratiquoient les Platéens lorfqu’ils vouloient brûler les
corps de leurs capitaines après leur mort. XII. 739. a. Funérailles
des Sicyoniens. X V . 168. a , b. Jeux célébrés dans les
funérailles des anciens Grecs. Suppl. II. 392. a.
Funérailles des Romains. Les Romains ont été un des peuples
les plus exaéts à rendre les derniers devoirs à leurs parens 8c
à leurs amis. Les funérailles étoient chez eux une cérémonie
facrée. Defcription de cette cérémonie. Ufage appellé concla-
matio. B as-relief qui eft au L o u v re , où l ’on v o it repréfentée la
première cérémonie qui fe pratiquoit à l’égard des morts.
Fonétions des libitinaires. VII. 369. b. Celles des pollinéleurs.
Il paroît que les Romains ponédoient l’art d’embaumer les
corps à un plus haut degré de perfeélion que les Egyptiens.
Pourquoi .ceux qui portoient le corps' avoient reçu le nom de
vefpïllones. Ibid. 370. a. Fondions de l’archimime & des pleureufes.
L’aélion de prononcer l’oraifon funebre , s’appelloit
laudare vro roftris. Epoque depuis laquelle les dames de condition
furent louées publiquement après leur mort. Ibid. b.
Pourquoi l’on avoit introduit l’ufagç des combats de gladiateurs
à la fuite des funérailles. Fioles lacrymatoires. Ibid.
3 7 1- a\
Funérailles des Romains : pourquoi elles furent appellées
novemdiales. XI. 237. b. Cérémonies qu’ils pratiquoient à
cette occafion. IV . 169. b. Brancard dont les Romains fe fer-
voient pour porter les morts. V I . 306. a. Danfe de l’archi-
mime. IV . 626. b. X. 320. a. Ufage que ce peuple faifoit des
feves dans les funérailles. V I. 630. b. C e que faifoit pendant
les funérailles la plus proche parente du mort. V II . 373. a,
Chants lugubres 8c accompagnement des flûtes. V I . 893. b.
F U N 793
XI. Cfi'.a. Origine de l’ufage des combats des gladiateurs dans
’ e,7iïUnéraiIleS- P g <>94- b. Droit réfervé aux nobles Romains.
VIII. 279. a . j e 9. b. IX. 890 .b . Sacrifices des Romains pour
les morts. VIII. 700. b. XI. 70. a. Cercueil dans lequel on
portoit le mort au bûcher. IX. 393. a. Catafalques dreffés aux
funérailles des empereurs. XII. 4|ff. b. Fondions de pleureufes.
763. a , b. Flambeaux qui Tervoienc dans les funérailles.
X IV . 799. a. Funérailles fimpludiaires. X V . 203. b.
Funérailles des petits enfans. I. 701. b. XIII. 243. b. Déeflô
qui préfidoit aux funérailles. IX. 477. a , b. XI. 4. b.
Funérailles, {Hifi.mod.) C e lle s ^ « Arabes. Defcription
des cérémonies ufitées en cette circonftaneé. V IL
371. b.
Funérailles des Turcs ; quelques différences entré ce qui fe
pratiquoit autrefois & ce qui fe pratique aujourd’hui. Défenfé
de la lot de garder les morts plus d’un jo u r, b c . V I I . 371. b.
Croyance des Turcs touchant le lieu ou va l’ame au moment
ou elle quitte le corps. Quelques-uns prétendent que les
femmes 8c les filles n’alfiftent point au convoi. Une mere ne
peut pleurer fon fils que jufqu’à trois fois. Defcription des
funérailles du fultan. Ibid. 372. a.
Funérailles des Chinois. Soins qu’ils fe donnent pour trouv
e r un lieu pour leur fépulture qui les accommode. D e f-
cription de leurs cercueils ; dépenfe qu’ils confièrent à s’ea
procurer de précieux. V I I , 372. a. Il eft défendu d’enterrer
les morts dans les villes. Ils les gardent très-long-tems en
dépôt dans leurs maifons. Un fils eft obligé de dépofer le
corps de fon pere dans le tombeau de fes ancêtres. Quand
on tranfporte les corps d’une province à l’autre, ôn ne
peut les faire entrer dans les villes. Cérémonies des funérailles*
Ibid. b .
Funérailles des fauvages d'Amérique. Relation qu’en donne
le P. de Charlevoix. V II . 373 .a . Cérémonial bifarre qu’oii
obferve en quelques endroits pour ceux qui fe font noyés ou
qui font morts de froid. Barbarie exercée chez les Natchcz
dans la Louifiàne, a 1 occafion de là mort d’une femme ch e f,
c’eft-à-dire n o b le , ou de la race du foleil. Ibid. b.
Funérailles des Mifilima-Kinaks. Cette nation divifèe eu
familles, parmi lefquelles eft la prérogative attachée à quelques
familles uniquement de pouvoir brûler fes morts, tandis que
les autres familles font obligées de les enterrer. La feule
fiimille du grand lievre jouit du premier privilège : defcription
des funérailles pour les deux autres familles qui com-
pofent Cette nation. V II . 373, b.
Funérailles des Ethiopiens. Leur defcription. Ouvrages à
confulter fur les funérailles des différentes nations de la terre»
V I I . 373. b.
Funérailles de divers autres peuples. C elles des Incas du Pérou»
V I IL 641. b. 642. a. Fêtes funèbres des habitans du royaume
de Lao. IX. 279. a. Funérailles des peuples du Loango. 624. a.
des Natchez, XI. 3 3. b. des Néorites , ancien peuple d’Âfie ,
93. b. des Patagons. XII. 160. b. Singularité remarquable dans
les funérailles des rois de Pologne. 93 4. b. Cérémonies cruelles
qui fe pratiquent aux funérailles des rois d’Angola. X V I I .
396. b.
FUNERAILLES des chrétiens. {H ifi. mod. eccléfiafl.) Celles
qui étoient ufitées dans les premiers fiecles de l’églife. V I I ;
374. a. Noms que l’on donnoit aux cimetières. D ’où eft v enue
la coutume d’enterrer dans les églifes. Defcription des cérémonies
des funérailles d’Edouard-Ie-confeffeur , tirée d’une
ancienne tapiflërie où ces cérémonies font repréfentées ; par
où l ’on voit que les ufages par rapport aux funérailles, étoient
tous femblables à ceux qui fe pratiquent aujourd’hui dans les
funérailles des particuliers. Cérémonies obfervées aujourd’hui
chez les catholiques. Ibid. b. Funérailles des grands, des princes ,
& des rois. Cérémonies des proteftans pour les funérailles des
particuliers. Ibid. 373. a.
FU N ÉR A IR E , facrifice, {Antiquité) Ceux qu’offroient les
Romains. Repréfentation d’un facrifice funéraire fur uneagathe
ony x que poffede le roi de France. V II . 373. a.
Funéraire, {Jurifpr.) Frais funéraires. VII . 273. a.
Quarte funéraire, XIII. 673, a, Droits funéraires. IV .
4 i 7- A
FU N ER E , ( Hifi. anc. ) la plus proche» parente du mort
chez les Romains, C e que faifoit cette parente pendant les
funérailles. VII . 373.a .
Funere , obfervation fur cet article de l’Eilcyclopédie.
Suppl. III. 132. bi
FU N E STË , ce qu*on entend par jours funeftes. V I I . 375.
a. Réflexion fur les jours regardés comme tels. Ibid. b.
Voyez Jour.
FUNGIBLES , chofies, {Jurifpr.) III. 273. c.
FU N G IF ER L A P I S , {Hifi. nat. ) Lieux où l’on trouve
cette pierre, félon Gefiner. Propriété qu’on lui attribue. Nature
de cette pierre. V II . 373. b.
FU N G IT E S , {Hifi. nat.) efpece de corail 01 1 de concrétion
marine qui reffemble à un champignon. On en trouve
fouvent dans la pierre de Verberie. Divers noms qu’on lui a
donnés : voye^ Champignon de mer. Autre pierre dont les