3« C I R C I R
dirigée à-peu-près parallèlement à la place, à la cïïîfonce au
moins de 1350 à 1400 toifes. Elle eft flanquée de diftance
en diftance par des angles fiùllans qu’on appelle redans»
Mefure des lignes de circonvallation d’une pointe de rcdans
à l'autre. Lieux où il faut placer les redans. Ouverture de
leurs angles; ouverture , profondeur, largeur du foffé., &c.
T a b le des mefures de ftx profils pour toutes fortes de circonvallations
& du rems néceft'aire à fa façon. Ibid. 464. a.
Ordre qu’on doit établir pour avoir foin que les mefures
foient exa&emeiit obfervées. Epaulemens qu’on faifoit autrefois
dans l’intervalle des lignes oc de la tête des camps. Comment
on fortifioit les lignes de circonvallation. O11 peut les
fraifer quelquefois. Avant-foffé qu’on fait auftî quelquefois
devant les lignes. Q u el en eft l ’objet. Ibid. b. M. de Vauban
le défapprouvoit. Il femble néanmoins qu’on peut dans plu-1
ficurs cas s’en fervir avantageufement. Defcription de la
circonvallation de Philisbourg en 1734; de celle que firent
les Efpagnols au fiege d’Arras en 16 54 ; de celle de Céfar à
A lex ia, Ën quels cas on fait des baftions pour flanquer la
ligne. Ibid. 465.. a. Batteries à la pointe des redans. Les
lignes de circonvallation exigent de très-fortes armées pour
les défendre ; cette confidération a partagé les fentimens des
plus célébrés généraux fur l’utilité de ces fortes de lignes. D e
la défenfe des lignes attaquées. Deux partis à prendre à cet
égard ; ou en difputer l’entrée à l’ennemi, ou laifler une partie
de l’armée pour la garde des travaux du fiege , & aller avec
le refte au devant de l’ennemi pour le combattre. Inconvé-
îîiens attachés au premier parti : raifons qui l’appuient. Ibid,
b. Sentiment du chevalier Folard. L e prince Eugene n’ofa
forcer les lignes au fiege de Philisbourg en 17 3 4 , tant elles
étoient bien défendues. En quel cas on peut attendre l ’ennemi
tranquillement; circonftances contraires où l’on doit aller
au devant de lui. Revers qui réfulta de la négligence de ce
dernier parti au fiege de Turin en 1706. C e qu’on auroitdû
faire alors, félon le chevalier Folard. Conclufion tirée de
cet exemple. Ibid. 466. a. ..
Circonvallation , en quoi elle différé de la contrevallation.
IV . 143. a. Lignes de circonvallation & de contrevallation.
IX. 324. a , b. Barrières qui ferment’ les ouvertures des lignes
de circonvallation. II. 95. a. Puits pratiqués devant ces lignes.
XIII. 364. a. Des quartiers des troupes dans la circonvallation.
XIII. 6SS. b. Attaque de ces lignes. I. 829. a , b. Voyt[
les planches X IV 8c X V , de l’art militaire, vol. I , 8c l’article
L ignes.
C IR C O N V O L U T IO N , ( Mufiq. ) maniéré de terminer
l'intonation dans le plain-chant. Suppl. II. 431 . b.
C IR C U IT , en droit. III. 466. a. .
C ircuit , diverfes provinces d’Angleterre où les juges
vont rendre lajuftice au peuple deux fois par année. Partage
de l’Angleterre en fix circuits par Henri I I , 1173. Caraétere
de ce prince. En quel tems 8c comment les juges font envoyés
dans les circuits par le chancelier. IIL 466. b.
C IR CU LA IR E , tout ce qui appartient au cercle ou qui
y a rapport. III. 466. b. Nombres circulaires. Navigation
circulaire ; elle eft la plus courte de toutes. Viteffe circulaire,
en aftronomie , celle d’une planete ou d’un corps qui tourne ;
laquelle fe mefure par un arc de cercle : exemple. Lettre
circulaire. Ibid. 467. a.
Circulaire, nombre circulaire. XI. 204. a. Pouce circulaire.
X III. 186. b. Mouvement circulaire : expérience fur ce mouvement.
X V I I . 613. b.
C IR CU L A T IO N , du fang, ( Phyfiol. ) le principal organe
de cette fonction vitale c’eft le coeur : fon mouvement de
diaftole & de fiftole. Effet naturel de ce mouvement alternatif
: court expofè de la circulation. Q u el eft le premier
qui en a fait la découverte. III. 467. a. Divers fentimens à
ce t égard. Obfervations par lefquelles on prouve la circulation
du fang. Direction de fon cours. Ligature d’une veine
par laquelle on démontre quel eft le cours du fang. Ibid. b.
Conclufion tirée des obfervations précédentes. Comment la
circulation fe continue lorfque le fang eft arrivé au coeur.
Méchanifme par lequel le fang eft porté du finus ou du tronc
de la veine - ca ve par l’oreillette droite dans le ventricule
d ro it , d’où il eft porté dans l’artere pulmonaire. Diftribution
du fang dans les poumons; fon retour au coeur dans le ventricule
gauche , & du coeur dans l’aorte, &c. Phénomènes ou
circonftances dont ce mouvement eft accompagné dans les
animaux vivans. Ibid. 468. a. D eu x fentimens fur la maniéré
dont le fang paffe des arteres dans les veines pour revenir
au coeur. Inofculations des extrémités des veines 8c des arteres
découvertes par Lemvenhoek, dans les poiffons 8c les grenouilles.
Il y a des auteurs qui doutent des conféquences
qu’on en tire par rapport à la ftruâure des mêmes vaiffeaux
dans le corps humain. Ibid. b. Expériences de Cowper pour
le même objet fur un chat & un chien. Ses obfervations
dans un têtard, dans de jeunes poiffons & de petites anguilles..
Comment font difpofées dans le foetus les parties qui fervent
à la circulation. Raifon de ce méchanifme, félon Harvey 8c
T o w e r , 8c félon M. Mc ry . To ute la queftion fe réduit à
lavoir fi le fang qui paffe pat le trou ovale ; paffe du coté
droit du coeur dans le gauche, félon l’opinion commune t
ou du gauche dans le droit -, félon M. Mery. Ibid. 469. a.
Diverfes expériences * qui favorifant tour-a-tour les deux
opinions, laiffent la queftion indécife. Caufe de la circulatioti
du fang dans le foetus : deux fentimens fur ce fujet. Ibid. b.
Lequel doit être préféré. Obfervation de M. M e r y , qui
prouve que les veines rapportent à la mere le fang de l’enfant,
& qu’il ne fe fait entre l'une & l’autre qu’une circulation
commune. Obfervation qui prouve que l’enfant reçoit quelques
portions d’air par les vaiffeaux ombilicaux. Viteffe de
la circulation félon le doéletir Keil. Comment on a déterminé
l’efpace de tems dans lequel toute la malle du fang fait
fa circulation. V . Le traité du coeur de M. Senac. Ibid. 470. a.
Eloge du traité de Ha rv ey fur la circulation. Abid. b:
Circulation du fang : il paroît qu’Hippocrate l’avoit entrevue.
VII I. 212. b. On en attribue la decouverte à Harvey*
X. 274. a. Suppl. I. 396. a. Cependant André Cæfalpin 'la
connoiffoit auparavant. I. 669. a. Changement arrivé dans
la médecine enfuite de cette découverte. XI. 364. a. Syftême' •
abrégé de la circulation. III. 594. a. D e la viteffe de la circulation
dans le poumon. Suppl. IV . 622. a , b. Nombre de
fois que le même fang paffe par le coeur dans une heure*
720. b. Effets de la circulation. III. 407. b. Caufe méchanique*
du paffage du fang du ventricule droit dans le gauche pat*
les poumons. 593. ,7. Viteffe a vec laquelle le fang eft pouffé’
dans l’aorte. 397. b. Trois théorèmes fur le mouvement du
fang , que le doéteur Jurin entreprend de démontrer. 399.a .
Table qui contient le réfultat de plufieurs expériences qué
M. Haies a faites fur la viteffe du fang dans les animaux , &
fur d’autres confidérations de' la même nature : appareil de
ces expériences. 399. b. Principe de la circulation dans les
mouvemens du coeur. Suppl. II. 492. a , b. Recherches fur
les cauiès de ces m ouvemens. 493. a , b. D e la maniéré donc
les vaiffeaux artériels tranfmettent le fang aux veines. I. 408.
a. X V I . 873. a. Circulation du fang dans le foetus. V II . 3*
a , b. 8cc. Vfye^ Trou ovale. Cette propofition , que le
cours du fang fe fait en paffant du coeur dans les arteres, &
de-là dans les veines , fouffre une exception par rapport au
fang des vifeeres qui concourent à la formation de la bile*
V II . 33. T La chaleur animale proportionnelle à la viteffe
de la circulation. III. 32. a. D e s caufes de la dilatation 8c de
la contra&ion des arteres dans là circulation. XIII. 240. a , b.
Caufe de la circulation félon Sylvius. V I. 323. b. Cette
caufe attribuée à la refpiration. X IV . 183*a. D e l’effet des
poumons & de la refpiration fur la circulation. Suppl. ÏV .
622. a , b. Effet de la refpirat’ion fur la circulation dans le
poumon. Suppl. II. 717.- a. Dans le foie. Suppl. III. 80. b.
Expérience qui prouve que la caufe primitive de la circulation
eft l ’aftion des vaifleaux. XIX. 614. b. Degré de folidité
néceffaire aux liquides mus par la force du coe ur, pour qu’ils-
confervent plus long-tems le mouvement reçu. X V I I . 239. a.
Erreur de lieu dans la circulation. Suppl. II. 867. b. Ouvragé
d’Etienne Haies, furie mouvement du fang. Suppl. I. 407. a.
Voye{ l’article mouvement du fang. Suppl. IV . 726. b. —
73 2. b.
CIRCULATION du fang dans le coeur du foetus, ( Phyfiol. )
l’oreillette droite eft extrêmement petite dans les premiers
tems du foetus, le fang de la veine-cave n’y refte donc pas 5
s’il s’y arrêtoit, il dilateroit proportionnellement cètté oreillette.
A cet â g e , il eft donc évident que le fang paffe dé
droite à gauche. - Réponfe aux obje&ions de M. Me ry.
Suppl. IL 432. a.
Circulation de la mere au foetus. C ’eft une des queftions les
plus difficiles de la phyfiologie. Recherches fur ce fujet. Suppl.
II. 432. b. Voye{ encore Suppl. III. 70. b.
Circulation du chyle, voye^ (JHYLIFICATION.
Circulation de la matière , d’un régné dans un autre. X . 3 34.'
a. Utilité de la circulation qui fe fait de tant de matières
différentes par l’évaporation. V I . 130. b. Circulation de la
matière, qui d’organifée redevient b rute, &c. VII . 339. b.
Circulation des fluides dans les végétaux, caufe de ce mouvement.
I. 233. a. XII. 713. a. X V I . <p6o.b. 961. a ,b . La circulation
de la fe ve fe fait d’abord de bas en haut. Suppl. IL
43. b. L’expreffion de circulation de la fe v e eft impropre;
Suppl. IV . 786. a , b.
Circulation , ( Chym. ) opération chymique. Vaiffeaux
dont on fe fert. Les ufages de la circulation font les mêmes
que ceux de la digeftion, 8c fa théorie la même que celle de
la diftillation. II. 470. b.
Circulation des efpeces. ( Comm. ) C ’eft la. circulation,
foit intérieure, foit extérieure , qui fait le bonheur d’un
peuple. IV . 448. a. D e la circulation, du furhauffement &
de l’abaiffement des efpeces.-V. 939. a , b. Examen de la
queftion , fi le luxe favorifela circulation. IX. 763. b. Comment
les aftioniftes y contribuent. Suppl. I .16 2 . a. C e que
devient l’argent q u i, fortant de l’Amérique* & paffant en
Europe, v a fe perdre dans le Mogol. X. 614. a. Obfervation
fur la taxe que la pqfte exige en Franèe , lorfqifon fai?
C I R
Mte IfllffMWBlfl B maÊÊt H V Circulation des denrées. IV . 332. & c . I
C irculation , ( Géom. ) ce que le P. Guldin appelle vote
de circulation. Ufage de la voie de circulation pour déterminer
les furfaces 8c les folides. Cette méthode n’eft prefque
plus d’ufage. III. 470. b. Voye^ C eNtrOUARIQUE.
‘ C IR CU LA TO IR E j (Chyrnie) deux efpeces de vaiffeaux
circulatoires, le pélican 8c les jumeaux. Des vaiffeaux de
rencontre font circulatoires. C e qu’011 entend pat-là. III. 476. b.
C IR CU L E R , fens de ce m o t , en aftronomie , en phyfiolo
e ie , en chyirtie. III. 470. b.
C IR CUM -IN C E S S IO N , ( Théolog. ) exiftenee intime 8c
mutuelle des perfonnes divines dans le myftere de la Trinité.
Origine de cette expreffion. D e u x . fortes de cifciuh-incef-
fions diftinguées par quelques Théologiens, l’nne parfaite &
l’autre imparfaite, dont ils admettent la derniere, entre les
deux natures de Jefus-Chrift. IIL 471 -*- T rin ité .
C IR E , {Hifi.nat.) matière tirée des végétaux , 8c élaborée
dans le corps d ’un animal. Diftinélion entre la cire brute
des abeilles & la vraie cire; C e qu’elles font de la cire b rute,
quand elles font arrivées à la fuche. III. 471. <*. O n croit qu il
faut qu’elles la digèrent pour la convertir en vraie cire;
Lorsqu'on leur préfente quelque cire auprès de leur ruche,
elles ne s’en chargent pas, mais elles en tirent tout le miel
qu’elle contient. Lorfqu’on renferme des abeilles dans une
nouvelle ruche entièrement .vuide, on trouve enfuite qu’elles
y ont fait des gâteaux de c i r e , quoiqu’elles n’aient pu fortir.
La cire des alvéoles eft blanche, quoique les pelottes de cire
brute qu’elles apportent foient de différentes couleurs. T o u tes
les cires ne font pas propres à recevoir un beau blanc
dans les blanchifferies. Ibid. b.
Cire. Obje&ions çontre l’hypothefe de M . de Réaumur fur
l ’origine de la cire. Selon plufieurs obfervateurs exafts, la cire
eft une matière animale qui fort du .corps des abeilles par
une fecrétion analogue à celle de la tranlpiration, ou plutôt
à celle de la cire des oreilles des grands animaux. Ouvrages
à confulter. Suppl. II. 433 .a . _
Cire, ce qu’on entend par cire brute. H. 273. a. Travail
des abeilles pour faire la cire. I. 21. b. A lvéoles des gâteaux
de cire. I. 306. a. Qualité & ufages de la cire des abeilles
d ’Amérique. X . 774. b.
Cire , ( Hifi. anc. fy mod. ) divers ufages auxquels les hom-
jnes l’ont employée. Tablettes de cire fur lefquelles les an-
tiens écrivoient. Cire à cacheter des anciens. III. 471. b. Celle
dont les particuliers fe fervent aujourd’hui. Celle dont on
fait ufage pour les fceaux des princes, &c. Portraits de cire
qui fe faifoient chez les Romains. P lus les grands étaloient de
tels portraits dans leurs veftibules, plus ils étoient nobles.
Perfection à laquelle cet art a été pouffé de nos jours. Portraits
8c figures anatomiques en cire faits par le fieur Benoit.’
Préparation de la cire : maniéré de la blanchir. D e qui nous
vient cê't y n . Ibid. 472. a. Préparation des cires pour les
‘chancelleries. Qualités propres à la cire. Emploi prodigieux
qui fe fait de la cire en France..Cire végétale de Mijfififipi.
Comment on la prépare. Ufage qu’on en fait dans la Caroline.
Son abondance. Ibid. b. Sa qualité. Cire des ifles Antilles.
Nous n’avons pu parvenir à la, blanchir, ni la rendre propre
à la fabrique des bougies. Ufage qu’en font les Indiens.
ClRE. ( Comm. Manuf. A rts & Métiers ) cire brute ; cire vierg
e -, cire maurine ou maurefque* Cires qui ne blanchiffent
jamais parfaitement. Quantité de cire que fournit une ruche
annuellement. Suppl. II. 433. a. Lieux d’o ù l’bn tire la meilleure.
Epreuve par laquelle on reconnoît les cires qui peuvent
acquérir le plus beau blanc. Subftance qui refte dans
les fats après qu’on en a exprimé la cire par la preffe î fes
ufages. Expofition des procédés par lefquels on purifie la cire.
Ibid. b. Comment on cliftingue la cire pure de celle qui a été
fophiftiquéè avec de la graiffe ou du beurré. Couleur de
«elle qui eft beaucoup chargée de cire brute; Effet de l’air
fur la couleur de la cire jaune. U fages de la cire dans les arts.
Defcription de la maniéré dont on la blanchit. Ibid. 434. a.
Uftenfiles néceffaires pour la purification 8c le blanchiment
ide la cire. Ibid. 433. b.
Cire. Détail des procédés pour blanchir la cire. II. 272.
a , b. Defcription de la fonderie d’A n to n i, où l’on fond la
cire. VII . 79. b. Obfervation fur la maniéré de fondre la
Cire, 8c d’en difpofer après avoir été fondue. 80. a. Cire
dont les habitans de la Caroline font lèurs bougies. Suppl. IL
437. a , b. Elpece de. cire dont on fe fert dans la plantation
'8c la greffe des arbres. X . 634. b. Compofition de la cire
deftinée à lever des empreintes. V . 396. b. Détails fur une
nouvelle maniéré de peinture en cire. V . 607. b , 8cc; Eau
.de cire. 613. a , b. Modèles de fculptures en cire; X. 399. a , b.
600. a. Livres en cire. IX. 603. a. Tablettes en cire des
anciens. X V . 807. a , b.
Cire de la Chine. Singularités fur cette cire.III. 473. a. Voyeç
ClRIER de la Chine.
Cire , {Mat. médic. ) d’où vient fa faculté d’être blanchie.
Produits de la cire diftillée fans intermede. 111.473. a. La cire
C I R
eft un cômpofé ’d Iniilc & d’àcide. La théorie dè là diftillariori
de la cire avec intermèdes , &c. n’a pas été donnée jufqu’à
préfent. Ufage de la cire pour certaines applications extérieures.
Ses ' ufages pharmaceutiques font très » étendus;
Ibid. b.
Cire , f Médec. ) oh peut retirer de la lavande 8c dd
r.omarin de la cire pure , 8c on peut appercevoir cette fub-
ftance fur les feuilles de fee.splantes, à l’aide dd microfcope;
— Autre preuve que la cire éft une fubftance végétale. -
Huile que le chymifte fépare de la cjre. Beurre de cire.
Moyen employé à fa préparation. Suppl. II. 436. a. Il n’y a
point de terré dans la cire. L ’huile de, cire ne perd rien par
les diftillations répétées. D ’où vient la folidité de la cire.
Comment on rend fon huile plus claire. Origine 8c.formation
de la cire. Efpece de camphre qu’on découvre fur les feuilles
de fauge 8c de thym. Baumes ou huiles contenues dans les
Végétaux. Ufages médicinaux de l’huile dé. cire. Ibid. b.
Cire , onguent dont la cire fait,la bafe. IL 833. a. Emplâtrë
avec la cire blanche. V . 390. b.
Cire à cacheter. M aniéré de la mettre en bâtons , de là rendre
compaéte 8ç lui faute. II. 473. b.
Préparation de la cire à cacheter rouge. Iü . 473. b. Cire
verte , cire jaune d’o r , cire noire. Ibid. 474. a.
Cire à cacheter., cire d’Efpagne , voyeç vol. III. dés plancha
celles qui repréfenteot les diverfes opérations de la fabrique
de cette cire. Suppl. IL 436. b.
C ire du R o i, ( Jürifpr. ) émolument du fcëau. Diverfes
couleurs des cires de la chancellerie de France. Cire qué
dévoient p ayer pour l’hôtel du roi 8c de la reine lès marchands
de bois , félon une ordonnance de Philippe V . III. 474. a.
Cire, de l ’églife. Q u i font ceux qui la doivent fournir. III.
474. a. A qui appartiennent les cierges, &c. L e curé doit
fournir la cire pour les meffe's de dévotion. Ouvrages à con~
fulter. Ibid, b, Voyeç Cierge. ' •
ClRE , f Fonderie en ftatue équefire & eh. cloches ) modèle en
cire que font. les.fondeurs , femblable au premier modelé;
de plâtre. Méthode .dont fe fervoient les anciens. Q u a lité
que doit avoir cette cire. Comment on la prépare. IIR
474- b. , . . \ .
Cire , {Divinat. ) divination par le n iôyeri de la cire. IL*
843. a , b. F igures de c i r e , par lefquelles on ctoyo it faire périr,
ceux qu’on haïffoit. V . 618. a.
C ire des oreilles, ( Anatom. ) réfeau réticulaire , qui eft:
le fiege des glandes, d’où fort cette efpece de cire. III. 474.'
b. D u v erne y à donné de ces glandes une defcription fi exaéie ^
qu’il paffe pour en être l’inventeur. Autres anatomiftes q u i
en ont parlé. C e qu’on a découvert de l’ufage de la matière
cérumineufe. Inconvéniens qui réfultent dè fa .trop grande
abondance. Comment on nettoie le conduit auditif, 8c l’ont
guérit la furdité qui provient de la grande quantité de cette
humeur. Maux qui réfiiltent de l’abondance de cette matière
accompagnée d’acrimonie. M aniéré de les guérir. La cire pétrifiée
caufe une furdité prefque incurable ; la privation de fa
fécrétion caufe la furdité dans la vieillefte. Quelques-uns
l’ont prife pouf un excrément du cërveau. Goût de çette cire;
Ibid. 473. c. Diverfes propriétés chimériques qu’on lui a attribuées.
Médiocres qualités qu’on lui peut reconnoître, Ouvrage
écrit fur l’ufage dè la cire des oreilles. Ibid. b'.
C IR É E , toile, X V I . 380. a , b, .
CIRIER , ( Botan. ) cirier de la Louifiane, repréfenté voL
VI. des planch. Hifi. nat. pl. pp. Différens auteurs qui en ont
donné la figure. Défignations de cette plante. Sa defcription;
Lieux où elle croît. Ses qualités 8c ufages.. Bougies des habitans
de la Caroline. Suppl. II; .437: a. Obfervation fur la
nomenclature de Linnæus. ClaffinCation du cirier ou gale.
D eu x efpeces de cirier très-curieufes , dont l’une qui croît à
la Louifiane , y eft appellée arbre de vie ; 8c l’autre , qui eft
p e t ite , croît dans la Ca ro line, dans l’A rcadie 8c le Canada :
On l’y nomme laurier faüvage. D e la culture de ces deux
efpeces. Leur produit. Ibid. b. L e principal ufage du cirier
eft l’efpece de cire que l’on retire de fes baies. Maniéré de la
cueillir. Couleur v er te' qu’elle prend par fort mélange avec
ie fuif. Les bougies que l’on fait de cette .cire , durent beaucoup
plus que celles de la cire des abeilles ; elles répandent
une odeur d’anis en brûlant. Bougies qu’a faites M. Duhamel
avec cette cire mêlée de cire ordinaire, 8c d une portion
de fuif. Qualité médicinale de l’eau qui a bouilli avec la cire
du cirier. Maniéré de blanchir cette c ir e , Suppl. II. 438. a;.
8c d’en faire des bougies. Obfervation économique fur leur
ufage. D e la culture des arbres de cire dans notre climat.
Ibid. b. - , 1
Cirier , efpece d’arbriffeau., vol, V L des planch. Régné
végétal , planch. 99. Cirier de la Chiné. Suppl. IV . 273;
a , b , 8cc. -
Cirier. Tour du cirier. X V I . 433. b. Baguette. IL 14; a.
Bàffine. 123.b. Fourneau. 330. b. Cerceau. 8^4. a. Filiefe. V I.
797. b. M eche, voyeç ce mot. — Voye[ les planch. de l’art dii
cirier , vol. III. 8c l’article Cierge.
C IR KN IT Z ou Z ir k n it z a j ( Géogr. ) bourg d’Allemagne }