32.8 C L A
C L A R IF IC A T IO N , ( Pharm. ) dépuration qui s’oper^par
le moyen du blanc d’oe u f , & d’autres fubftances animales
, &c. But de cette 'opération. Liqueurs qui en font l’obje
t . Licfueurs qui doivent être exclues du nombre des fujets
d e la clarification. Matières employées pour la clarification
•dans les travaux en grand. Maniéré de faire la clarification
a v e c les blancs d’oeufs. III. 303. 4. On entend encore par
x e mot la défécation du fuc des plantes, &c. Ibid, b.
Clarification des liqueurs par l’alun. I. 312. a. Clarification
par défécation. IV. 733. b. Clarification des focs de
plantes & de fruits. 867. a. Clarification des vins. X V II . 294.
M 297. b. III. <$38. b. Suppl. III. 514. a-
C LARIF IER, en termes de raffineur de fucre. Comment
on s’y prend pour cette opération. III. 503. b.
C L AR IN É , ( B la fon) fe dît de quelques animaux qui ont
la clochette attachée au cou. Etymologie de ce mot. Suppl.
IL 430. b.
C L A R IN E T T E , (ZntA.)dnftrument à anche. Son invention.
Suppl. II. 450. b. Voye%_ v o l .v V des pl.-de lu th , pl.
S. 8c pl. 4. de luth. Suppl. Defcriprion de la. clarinette. Maniéré
de jouer de cet inftrument. Sa tablature. Son étendue. Lorf-
qu’il eft accompagné d’autres inftrumens, U fout noter fa
partie d’une .tierce mineure plus haut que la leur. Son peu
de variété caufé par la difficulté du doigter. Comment on y
remédie. Muficien qui jouoit d’une clarinette à fix c le fs ,
fur laquelle il exécutoit tous les modes. Suppl. II. 451 . a.
C L A R K , anecdote fur cet anglois qui avoir •trouvé, le
fecret de déboîter 8c difloquer.la plupart des jointures-de
fon corps. V I I I . 1870. a.
C la rk e , ( Samuel) preuves de l’exiftence de Dieu. IV .
078. b. — 980. a. Sentiment de ce philofophe fur: l ’efpace.
V . 950. a , b. Sur le froid. V IL 308. a. Sur la gravité.
8 7 5 .* . - •
C L A R O S en Ionie: bois de Claros çonfacré à Apollon.
LL 310. a. Oracle de Claros; X I. 537. - b,
C L A R T É , lueur, éclat, J'pleiideur. ( Synon. ) V . 269. b.
Clarté de la vue : . fa caufe. X V I I . 569. a.
C L A R T É , ( Beaux-arts ) nous, nommons diftinâs les objets
de nos connoiffances dans lefquels nous démêlons clairement
ce qui conftitue leur genre ou leur efpece. III. 45 i . b.
C ’eft donc par la clarté diftinéle d’un o b je t, qu’on reconnoît
c e qu’il eft ou ce qu’il repréfente. Il y,entre toujours quelque
chofe de' relatif.. Dans les .ouvrages de l’a r t , chaque
objet doit avoir .le degré de clarté que fa ^annexion avec
le tout exige y afin qu’il foit reconnu avec •fffecifion pour ce
qu’il doit repréfenter. Les objets aceeffoires ne doivent recev
o ir que le degré de développement 8c de clarté que leur
importance exige ; c’eft-là l’unique moyen de rendre diftinft
un tout qui eft compofé de.p'lufieurs parties différentes. Ibid.
452. a. Dans les arts de la parole, les ouvrages de quelque
étendue, les narrations , les deferiptions, les differtatîoris,
acquièrent cette clarté diftinéte par une divifion exaéle des
divers objets, par l’ordre dans lequel.ils. fe fuccedent, &
par la tractation détaillée des objets principaux. Regie la plus
générale 8c la plus importante fur ce fujet : n’entreprenez
aucun plan avant de bien connottre tous les matériaux que
vous emploierez dans votre ouvrage ; qu’à force de médite
r votre fu je t , il vous foit fi familier, que.vous puiffiez en
faifir l’enfemble d’un coup d’oeil. Alors il ne vous faudra
plus qu’un bon difeernement, pour, faire la diftribution 8c
l ’ordonnance. Ibid. b.
.Clarté du. dïfcours, ( Littêr. ) Caufes qui nuifent à cette
clarté. III. 45 2. b. i° . Le fujet même qui fouvent eft hors de la
portée des le&eurs. 20. L’emploi, des termes de l’art'8c des
expreflions feientifiques. 30. La trop grande brièveté. 40. Le
défaut de méthode. 30. Le défaut, de clarté dans les conceptions
, 8c de diftinâion dans les idées de celui qui parle.
<5°. L e défaut de ftyle. Ibid. 433. a. 7 0. Le trop grand.defir de
montrer de l’efprit. Ibid. b.
Clarté dans le difeours. I. 376. a. V . 323. b. dans l’ex-
preflion.. V L .313, a. dans l’expreflion 8c dans la penfée.
Suppl. II. 918. b. 919. a. dans les idées. VII I. 492. 4, b. 493.
a. dans le ftyle, X V . 333. b. dans les images. Suppl. III. 562. b.
563. a , b. 364. a. dans les tropes , X VI. 702. b. daps la
narration. Suppl. IV . 14. b. Voye^ C lair.
CLASSE,, terme relatif . à ceux de régné 8c de genre.
Diftribution des. objets de.,, l’hiftoiret naturelle en régnés, de
chaque régné en claffes, de chaque claffe eh genres,.des
genrés en efpeces. Comment cette diftribution fe forme. III.
303. b. Exemple tiré du régné’ animal. O n peut multiplier
ces divifions autant qu’on le veut. Voyeç. Méthode. ' 1
.. Classe , ( Gramrn. ) étymologie de c e mot. Claffes des
polleges. Divifions appellées. du. nom de clafle par Quinri-
liem III. 30.6,. a. Ce t auteur préféré l’éducation publique
a l’éducation particuliere, pourvu qu’on.fu iv e pour cette
première de plan 8c les divifions qu’il indique.. Moyens indiqués
par Quintilien, pour transporter dans l’éducation publique
les avantages de l’éducation particuliere , 8c réciproquement,
C e qu’il dit fur J * v er tu 8c la prpbité. qye l’on
C L A
doit chercher dans les maîtres, 8c fur lès châtiinens des
écoliers. Ibid. b.
Classe, ( Marine) ce qu’on entend en France par ce
mot. Extrait de l’ordonnance de Louis X I V , pour les armées
navales, publiée en 1689, 8c qui réglé tout ce qui concerne
.les claftes. Ibid. 306. b. . .
CLASSIFIER , ( Métaphyfiq. ) comment notre efprit
parvient à claflifier les êtres. Suppl. I. 69. b. 73. a. V o y e z
Genre.
. C L A S S IQ U E , ( Gramm. ) Quels • font les auteurs clafli-
ques. D ivers fens du mot latin cUfficus. i° . Il fe dit de ce
qui concerne- les flotes. 20. Citoyens de la première claffe
appellés clajfici. cives. C e qu’on entendoit par clajfici te fies.
III. 307. a. D ans Auluge lle , autores clajfici, fignifie les auteurs
du premier ordre. Auteurs françois qu’on pourroit appeller
claifiques .dans ce même fens. Ibid. b. — Sur les autëurs
claffiques, voye^ A uteur.
CLASSIQUES , auteurs { Art de la parole ) ceux qui peuvent
jfervir de modèle par la beauté 8c l’excellence du ftyle: O a
n e doit les chercher que chez les nations où la rai fon eft
-.parvenue à un haut degré dé- culture, où la vie fociale 8c
le commerce des hommes ont porté l’entendement 8c le
bon goût fort au-deffus des fens groffiers. Chez un peuple
dont la raifon n’eft pas encore cultivée au plus haut point,
le meilleur auteur qui s’y ,fo rme ra, fera applaudi parmi fes
contemporains, 8c cependant ne fera jamais' auteur claftique.
III. 463. b La fimple culture de l’entendement, qui ne s’attache
qu’aux abftraâions 8c à l’analyfe des idées, ne forme
.point - d’auteur claftique. L ’entendement claftique n’analyfit
point les diverfes parties d’un objet ; il fait- l ’énoncer dans
toute fon étendue avec énergie 8c fimplicité: ce font plutôt
des obfervations fines qui fuppofent un coup-d’oeil perçant,
que. des raifonnemens exaéts, fondés fur le développement
des idées, — Comment s’acquiert l’efprit d’obfervation, cette
première qualité d’un auteur, claftique. — Pourquoi en tout
pays le nombre des poètes claifiques l’a emporté fur celui
des bons profateurs. Ibid. 454. a.
C L A U D E , ( Jean) obfervations fùr la- v ie & les ouvrages
de ce théologien. X IV . 383 . b. '
Claude , terre de faint- ( Géogr. ) en Bourgogne. Suppl. III.
677. b. Suppl. IV . 697. a , b.
C L A ü DEBERGE , l’iin des premiers feélateurs de Défi;
cartes. X V . .326. b.
C L A U D IA , .lo i IX. 636. a.
C laudia, {Hifi. rom.) Veftale qui fut accufée d’avoir
laiffé éteindre le feu facré. Miracle par lequel elle manifefta
fon innocence. III. 434. a.
Claudia, foeur de Claudius Pulcher. Peine que lui attira
fon orgueil. 111. 434, a.
C L A U D IC A T IO N * - (Mèdec. Chir.) Diverfes caufes de
cette maladie ; claudication de naiftance : caufes accidentelles.
n i . 308. a. Remede à la claudication qui vient de ce
que la jambe, par la feule contraction ou roidiflement de fes
mufcles, s’eft retirée, Remede à celle qui vient de foibleffe
des hanches dahs les enfans. Mot d’une femme Lacédémo-
nienne à fon fils , devenu boiteux à la guerre. Ibid. b.
C L A U D IE N , p o è te , fa patrie. Suppl IL 214. a.
CLAU D IUS-N ERO N , ( Hifi. rom!) fils de Drufus &
de Livie. Hiftoire de la vie & du régné de cet empereur.
Suppl. II. 434. b.
C l Audi us-Néron, empereur:* lieu de fà naiftance : fon
caraélere. JLX. 777 . b. M ufée qu’il conftruifit dans Alexandrie*.
X. 894. a. Combat donné fur l’eau pendant fon régné. XI.
6o. h. Caufe de fa mort. X i 713 . L Lieu où il mourut. X V .
227. >
Claudius ,M . Aurelius ( Hifi. rom. ) fumommé le Gothiq
u e , fécond du nom , parvint à l’empire après la mort de
Gallien. Principaux événemens de fon régné. Suppl. IL 436. a.
.. Claudius II. furnornmé le Gothique, empereur, conftilte
les forts de Virgile. X V . 378. b. •
Claudius Pulcher, ne doit fa célébrité qu’à fes défaites
8c .à fon mépris pour la religion dominante. Principaux traits
qui le caraüérifent. Suppl. II. 436. b.
Claudius , Publius, eut l’orgueil 8c l’envie de fes ancêtres
, fans avoir aucune d,e leurs vertus. Evénemens qui le
démontrent. - Suppl. IL 456. ^.
C laudius, {Publias) amoureux de Pompeia, femme de
Céfar : il profane les myfteres de Cérès. X. 923. b.
C laudius , ( Appius ) fils d’Appius Claudius Goecus, attaqué
dans fon triomphe par un tribun , 8c protégé par fa
fille, qui étoit Veftale. X V I I , 213. b. : •
Claudius, ( Appius ) décemvir qui fe rendit honteufe-
menr célébré par fa paftion pour Virginie. Sa mort. Suppl.
II. 436. b. Voyc^ A ppius.;
- Claudius Ak ro ,co n fu l; vi&oire qu’il remporta fui
Afdrubal. Suppl. III. 9 16. b.
Claudius , éditeur d’une bible hébraïque. IL 224. a.
C L A V E A U , {Archir. fi.pierre en forme de coin qui ferc
à fermer une plate-bande. Claveau à .croffette. Qbferva*i®n
lû t
C L A
fut- les orftétnefls dont on décore cette partie du bâtiment.
^ C L A V E A U , ( Art vétèrin. ) maladie de brebis. Sy-mptô-
ines 8c progrès de cette maladie. Siégé dans le corps de
•l’animal. Elle a beaucoup de rapport à la petite vérole qui
régné parmi les hommes. III. 509* '*•
C L A V E C IN , ( Luth. ) inftrument de mélodie 8c d ’harmonie
&c. Détails pour la conftruétion d’un clavecin. III.
^09. a. 310. a , b. Table des numéros des cordes , & duuom-
bre qu’on doit mettre de chacune, eh commençant par les
baffes , 8c en montant félon la fuite des fautereaux. D e la
tablature de cet inftrument. L ’ut du milieu doit être à i ’u-
niffon d’ufl tuyau de preftant de deux pié s , o u v e r t , &c. C lé
^our tourner les chevilles. Ibid. 31 1. b.
Clavecin, inventeur de cet inftrument. X V I . 37. a. Iinper-
■ feétion des premiers clavecins. Suppl. IL 820. b. -Regiftres
de clavecin. X IV . 19. b. Sommier. X V . 336. b. Doubles
claviers du clavecin. III. 313. b. Forte-piano, appellé pantalon.
Suppl IV , 231. a. Clayecin de M. B e rg e r , dont les
•fons pouvoient être renforcés. Ibid. IL 631. a. 821. b. Ç le f
ou accordoir pour tourner les chevilles. I. 80. b. III. 318. b.
Principes fur la maniéré d’accorder cet inftrument. X V I . 37.
a , b. 8cc. XII. 107. 4. Préceptes fur le doigter du clavecin.
V . 16. b. Accompagnement fur le clavecin. I. 73. a , b. Arpé-
gement.-70i. b .— Fafteurde clavecin. Voyez Luthier, &
les planches de lutherie. Table du rapport de l’étendue des
v o ix 8e des inftrumens de mufique, comparés au clavecin,
v o l. V des planches, Lutherie, pl. 22.
Clavecin à roue, defeription de cet inftrument. Suppl. II,
4 3 7 .4. Défaut qui lui eft propre. Ibid. b.
Clavecin brifé; clavecin vertical Suppl. II. 43 7 . b.
Clavecin oculaire, définition. III. 311. a. Defeription de
cette machine. Principes fur lefquels’elle eft conftruite. Effets
du jeu de ce clavecin. La feule différence importante entre
le clavecin auriculaire 8c celui-ci ,jvient de ce q u e , dans le
premier, l’oreille n’appérçoit point de difeontinuité dans les
io n s , au lieu que les couleurs paroiffent diftantes 8e difi
jointes à la vue. Ibid. b. Il paroit impoftible encore qu’on eût
la mémoire d’un air de coüleurs, comme on a celle d’un air
de fons. Comment les couleurs d’un clavecin oculaire de-
vroient êtreplacées. Inventeurs de cette machine. Ibid. 312. a.
C L A V E T T E , (Artméchan.) définition. Différentes formes
de clavettes. Clavettes des tourneurs en fer. III. 3 1 2 .4.
C L A V IC O R D E , {Luth.) voyez C laricorde. Origine
de cet inftrument. Défaut qui lui e ft attaché. Son ufage, préférable
pour les commencemens à celui du clavecin! Suppl.
II. 437. b.
C L A V IC U L E , (A n a t.) nom de deux os fitués à la bafe
du cou 8e au haut de la poitrine. Leur defeription. Pourquoi
ces os font appellés de ce nom, Leur ufage. III. 3x 2, a. Différence
entre les clavicules des hommes 8e celles des femmes.
Toutes fortes d’animaux n’ont pas des clavicules. Leur ufage.
Elles font fujettes à fe fraélurer : difficulté de les réduire1
parfaitement. D e leurs luxations : la cure en «ft d’autant plus
difficile, qu’on différé la réduction. Ibid. b.
C lavicule , ( Chirurg. ) nouveau moyen de favorifer la
curation des maladies de la clavicule, lorfqu’elles font compliquées
de fraéhire 8e de luxation. État dë fouffrance où fe
trouvent certains m ufcles, lorfque la clavicule eft caffée ou
défarticulée. A ceidens qui en réfultent. L e point le plus em-
barraffant dans la curation de ces maladies, eft de maintenir
les parties réduites dans leur fituation naturelle pour en obte*
nir le plus convenablement la réunion. Moyen propofé pour
remplir cet objet. Suppl IL 438. a. Avantages de cette méthode.
Ib id. b.
Clavicule, bandage pour la fraéiure du bout externe de la
clavicule. X V . 461. b.
C L A V IE R , ( Luth. ) partie de l’orgue, &c. Inftruâion fur
la maniéré de faire le c lavier de l’orgue. III. 3x2.b. Comment
le clavier du grand o rgue fe tire fur le premier clavier dans
celles où il y a un pofitiL Figure qui montre la pofition des
trois c lés, 8e quelles notés répondent aux touches du clavier.
Figure qui repréfente un clavier à grand ravalement. Ibid. 313. b.
Doubles claviers des clavecins. Defeription 8c ufage. IIL
w m m
Clavier, ce qu on appelle en mufique clavier général. IIP
316. b. Clavier de l’orgue. X I. 636. a. Cla vier de pédale. XII.
233. 4. Clavier à ravalement. Suppl IV . 377. b. Cla vier de
carrillon. IL 683. b. Chaffis de clavier. III. 232. b. Guide de
clavier. V I I . 1003. a. Arrangement du cla vier , vo l. V I I des
planches, Mufique-, pl. 12.
Clavier, ( Mufiq. ) portée générale , ou fomme des fons
de tout le fyftême qui refulte de la pofition relative de trois
clés. Suppl. II. 438. b. Les notes ou touches diatoniques du
clavier s’expriment par des lettres de l’alphabet. Chaque o â a v e
du clavier comprend treize tons, fept diatoniques 8c cinq
chromatiques, repréfentés fur le clavier inftrumental par
autant de touches. Ibid. 439. a.
Clavier -, en terme d’épingfier, III. 313. i*
Tome T
C L E 329
m a m h h h b i S H !
capable. I. 842. b.
C L A U S E , ( Jurifpr.) partie ff-ïin a & e , foit public , foit
privé , qui contient quelque difpofition particulière, III.
h. E tymologie du mot. Il y a plus ou niOins de claufes dans
les aâes. Il y en a de foùs-entendues : il ÿ en a qui font de
ftyle -, mais non pas de droit. Comment s’explique une claufe
obfcüre. Claufes ufitées dans les bulles 8e fignatures de-cour
de Rome. Ibid. 314. a.
Claufe , v o y e z A ccord , C ontrat , C onvention ,
Obligation , Pacte , Stipulation. Claufes pénales dans
les aéles. III. 701. a. Glaufes de condition., 8$6. b. de'lty^le»
X V . 3 34. -b. Claufes commiflbires. X'VII. 7 91 , b.
Claufe codicillaire , dans les teftamens. Définition. Origine
de cette claufe. Elle n’eft d’ufage que dans 4es pays de dro it
écrit. O n fupplêoit quelquefois cette claufe chez les Romains.
Effets de cette claufe -, lorfque le teftament eft revêtu de
fes formalités. Cette claufe -ne peut valider un teftament qui
eft nul. Auteurs où il eft parlé de la claufe codicillaire. C e
Claufe dérogatoire. C e terme étoit ufité principalement en
matière de teftament. Auteurs 8c ordonnance où il en eft
.parlé. III. 314. b.
Claufe irritante. l i t . 314. b.
Claufe pénale. Ces clauf es ne font que comminatoires quand
elles font inférées dans des conventions. Dans les difpofitions
de derniere volonté , ces claufes ajoutées aux-libéralités,
doivent être exécutées à la rigueur. III. 314. b.
Claufe réfolutoire. Ces claules peuvent s’appliquer à différen-
tes conventions. Comment on les met à effet. Elles ne fe
prennent point à la rigueur. III. 3 x4. b.
Claufe des f ix mois. III. .314. b.
C LAU SSEN , ( Laurent ) anatomifte. Stippl. î . 413. b.
C L A U S T R A L , { Jurifpr. .) prieur clauftral. Ôffites claufi
traux ; ils ont été la plupart fupprimés dans les maifoity où l’oft
a introduit la réforme. Q uels étoierit les offices clauftraux dë
l’abbaye de S. Denis en F rance. III. 313. a.
C L A VU S , ( Médec. ) douleur lancinante à la tête. Oh
regarde cette maladie comme une elpeee de fievre intermittente.
Comment on la guérit. C e que Sydenham appelle clavus
hyftericus. III. 313. a.
Cl a v u s , ce qu’on entendoit par là dans l ’habillement des
Romains. R I, 3x3. a.
CLAZOMEN IEN S. Sentence dès éphores de Lacédémone
contr’eùx. V , 7 7 3 .4. X V I I . 634. a.
C L É , ( Serrur. ) defeription de cet inftrument. Opérations
néceffaires pour faire une d é , Diverfes fortes de clés. II I .
313. b. Divers ufages métaphoriques du mot clé. Ibid. 3 1 6 .4.
Clé. D es différent« efpeces de clés , 8e de la maniéré de les
travailler. X V I I . 8 21. a , b. Forure à l’extrémité d’une clé. VTL
207. 4 , b. Voye^ le s planch. de ferrurerie dans le vo l. IX .
planch. 20. — 23.
Clé. Divination par le moyen -des clés. III. 32:0. a.
ClÉ , ( dans un Jens moral & théolog. ) marque de puiffànce ,'
Ifaïe, X X I I . 22. de prééminence, d’intelligence. IIL 3x6. a.
Clé. Pouvoir des clés. Examen de celui que les papes
s’attribuent fur le temporel des rois. X V I . '90. b , Sec. Voyez
auffi Pouvoir.
Clé , {Mufiq.) anciennement on appelloit c/é'ï, les lettres
par lefquelles on défignoit les fons de la g amme.......D e ces
fept le ttres , on en a clioifitrois , qu’on a nommées cïe'x marquées
, dont on fe contente d’en marquer une au commencement
des lignes. Rapports de la figure de nos d é s avec la
lettre qu’elle repréfente. Quelles- font nos trois clés 8e leur,
pofition. III. 516. 4. Le fyftême total des notes qu’on peut
placer fur les degrés déterminés par ces clés , fe monte à
vingt-quatre ; ce qu’on appelle clavier général Signification
du mot portée. Ufage de ia clé. Retranchement d’une clé
lorfqu’on en trouve deux. D e quelque maniéré qu’on prenne
cinq lignes de fuite dans le clavier , on- y trouve une clé
comprife , & quelquefois deux. La fticceffion des clés du
grave à l’aigu, fait en tout huit portées, &c. D e quelque
caraélere que puifte être une vo ix ou un inftrument, on p eut
lui t ro u ve r , dans le clavier général , une portée 8e une clé
convenable. Ibid. b. Moyen d’élever ou d’abaiffer la portéèr
par le changement de la dé. Moyen de rapporter une clé à
l’autre, Figure qui montre par la fuite des clés , la fuite des
notes montant de tierce en tierce , toutes plaéées fur la troi-
fieme ligne, Autre figure repréfehtant differentes-pofitions dé
la note ut. Pofitions qui paroiffent s’abolir de^jour eh jour. Ibid.
317. a.
Clé. Ufage des lignes que nos anciens muficiens ajoutoiefit
à la d é . X V I. 121; 4 y b. C e qu’on entend par armer la clé.
Suppl I. 361. 4. Pofition des diefes à la clé. IV . 972. a. Celle
des Æ m'ols. IL 2. b. Voye^ C lef.
Clé tranfpofée. La nécelfité des tranfpofitions naît de là
ïimilitude des modes dans tous les teins. Douze eombiftai-
fons auxquelles fé bornent toutes les variétés polfibles des
O O 0 0