
CAR CAR
méritent une diftinélion qu’on ne leur accorde pas affez. Ibid.
6 5 1. a. énumération des plus habiles graveurs de caraéleres
que M. Fournier le jeune a fait connoître au public, & de
leurs beaux ouv rag es, depuis l’an 1480, jufqu’en 1614.
Depuis ce tems jufqu’au commencement de ce fiecle, il ne
s’eft trouvé en France aucun graveur recommandable. Ibid,
b. La gravure des caraéleres eft proprement le fecret de
l’imprimerie. Inftruélions fur la manière de faire & de grav
e r les poinçons. Ibid. 652. a.
D e la fonderie en caractères. Elle eft une fuite de la gravure
des poinçons. Diverfes acceptions du termef fondent en caractères.
I
Il ne s’agit ici que de l’art. G eft un art libre ; privilèges
dont il jouit : pourquoi il eft peu connu. Les premiers
fondeurs étoient graveurs , fondeurs & imprimeurs ;
mais enfuite l’art s’eft divifé en trois branches. Lorfque le fondeur
s’eft pourvu des meilleurs poinçons, il travaille à former
des matrices. Ibid. 633. a. Ixiftruélion fur la maniéré de les
former. Sur la conftruélion du moule. Ibid. b. &654.Æ, b. Pré-
ation de la matière dont les caraéleres doivent être fondus.
^„Icription du fourneau pour la fonte de l’antimoine. La v a peur
du régule d’antimoine n’eft point dangereufe au fondeur
: effet üngulier qu’elle produit fur les chats. Divers rapports
dans le mélange du plomb & de l’antimoine , félon que
les caraéleres font plus ou moins gros. Ibid. 653. a. Q uand
la matière eft préparée & mife en lingots, elle çaffe dans
les fourneaux des fondeurs. Defcription de ces fourneaux.
Conduite de l’ouvrier lorfqu’il veut fondre un caraélere.
Ibid. b. Opérations qui fu iv ent, lorfque le caraélere eft fondu,
comme de rompre les jets , de fro t te r ,d e crener & de ratifier
les lettres. Ibid. 656. a. Enfuite on les arrange fur un
compofteur. On les tranlporte fur une des réglés de fer
du juftifieur, qu’il faut placer entre les deux jumelles du
coupoir. Ibid. b. Enfuite on fera marcher la jumelle mobile
contre l’autre, & par-là on fera appliquer les deux réglés du
juftifieur contre la rangée de caraéleres qu’elle contiennent,
pour en former comme un corps folide. T o u t étant difpofé
de la fo r t e , on coupe les caraéleres avec le rabot. Hauteur
que doivent avoir les lettres. Ibid. 637. a. Ufage de la machine
appellée jufiification. C e qu’on entend par une fonte de
caraéleres , par corps de lettres, oe i l , blanc, &c. Ibid. b. On
a établi des réglés fur la hauteur des lettres, mais aucune
fur leur largeur. Rapport entre l’iinpreflion des livres & le
génie de la langue dans laquelle ils font écrits. Avant que
M. Fournier proposât fa table des rapports des différens
corps de caraéleres, pérfonne ne fuivoit à cet égard aucune
réglé fixe. Ibid, 638. a. Les fontes font plus ou moins grand
e s, fnivant le befoin ou le moyen de l’imprimeur, qui
les commande par cent pefant ou par feuilles. Comment le
fondeur prend fes mefures là-deffus. Détermination des rapports
en nombre , qu’il faut mettre entre les différentes fortes
de caraéleres qui forment une fonte : cette détermination
s’ appelle police, & varie d’une langue à l’autre. Police pour
cent mille lettres deftinées à une impreftïon françoife ordinaire.
Ibid. b. Explication des vingt coiffe différens de lettre
s , qu’il y a dans la fonderie en caraéleres. Ibid. 639. a.
.Trois corps que M. Fournier a créés ou renouvellés. Proportion
des différens corps, fuivant cet artifte, le corps du
cicéro étant fixé à deux lignes. Ibid. b. En formant fa table
des rapports, il paroît que M. Fournier eft entré dans les
vu es de l’édit du r o i, portant un réglement pour l’imprimerie ,
qui femble fuppofer- cette table. Il a mis les imprimeurs en
état de favoir au jufte ce qu’un caraétere augmente ou diminue
de pages fur un autre caraétere. Ces proportions établies
rendent le méchanifme de l’imprimerie plus sûr & plus
propre. O n évite par le même moyen la confùfion dans
l ’imprimerie, particuliérement pour ce qu’on appelle lettres
de deux points. Ibid. 66o. b. Travaux de M. Fournier , par
lefquels il a contribué à la perfeétion de l’art de la gravure
en poinçons, & de la fonderie en caraéleres. Correélions
qu’il a faites à la gravure des notes pour le plain - chant.
Ibid. 661. a. Suite des fervices que le même artifte a rendus
à l’imprimerie. Ibid. b. Régleinens auxquels les fondeurs en
caraéleres font affujettis. Ibid. 662. b. Exemples de tous les
caraéleres romains & italiques en ufage dans l’im primerie,
connus fous les nomsfuiv ans: perle, nompareille, mignone ,
petit-texte , gaillarde, petit-romain , Ibid. 663. a. philofophie,
cicéro , faint-augufiin , gros-texte , Ibid. b. gros-romain, petit-
parangon , gros-parangon , Ibid. 664. a. palejline, petit-canon ,
tri/mégifie, Ibid. b. gros-canon, double-canon, triple-canon,grojfe
nompareille, note , nouveau car allere de finance. Ibid. 663. a.
Caractères d ’imprimerie. Invention des caraéleres par P.
Schoeffer en 1452. VII I. 608. a. Corps des caraéleres. IV .
368. b. Voye^ auffi les articles particuliers de ces différens
corps. Hauteur des caraéleres. VIII. 73. b. Affortiment de
caraéleres appelle fonte. V U . 106. a. C e qu’on entend par
police , en terme de fondeur de caraéleres. XII. 913. a.
Moule à fondre les caraéleres. X. 788.- b. Pièces appellées
haujfes qui s’ajoutent au moule. V IU . 66. b. Pièces du moule
appellées/V/. 327. é.Jimblet. 531. «. Bois du moule. II. 309.
a. Significations du mot blanc employé dans cet art. II. 270.
b. Aflortiment complet de matrices. 288. b. Maniéré de faire
& de graver les poinçons à lettres. XII. 867. a , b. Fourneau-à
fondre les caraéleres. VII .28 8. b.— Autres inftrumens : compofteur.
III. 773. a. Coupoir. IV . 333. a , b. Partie du coupoir
appellée jujlifieur. IX. 102. a. Cuillers. IV . 334. b. Pierre
à frotter. XII. 309. a. Equerre à dreffer. V . 871. b. - Quelques
opérations de l’artifte. Décrocher. IV . 726. b. Vifiter la »
lettre. X V I I . 337. a. Frotter. XII. 399. a. VU . 334. é.-Crener.
IV . 433. b. V . 334. b. Ratifier.XUI. 028. a. Jufiifier. IX. 101.
b. Apprêter. I. 3 37. a. Sur l’es caraéleres, voye^ Lettres.
CARACTERE , ( Médec. ) Caraélere d’une maladie. Maladie
g ra v e , légère, bénigne. Obfervations fur la malignité qu’on
attribue à certaines maladies. Caufes de malignité dans celles
qu’on appelle chroniques. Différence entre celles qu’on nomme
régulières & irrégulières. D ivifion des maladies, en aétives
8c palhves. Suppl. II. 229. a.
CARACTERE, (M o ra le ) définition. La plupart des fautes
& {des fottifes des hommes viennent de ce qu’ils n’ont pas
l’efprit en équilibre, pour ainfi dire, avec leur caraélere. R ien
n’eft plus dangereux dans la fociété qu’un homme fans caraétere.
L o i de Solon qui le confirme. II. 666. a.
C«r«tfere. Un homme fans caraélere mécontente également
en faifant bien ou mal. X. 228. b. 229. a. Réflexions fur le
caraélere ou le naturel. XL 43. b. Sur le caraélere dominant.
X V II . 307. a , b. Permanence du caraélere dans un homme.
Suppl. III. 932. b. Effets des différens âges fur le caraétere.
947. Modifications des caraéleres par différentes caufes. 948.
a , b. Utilité des morceaux de caraélere dans un ouvrage de
littérature. V . 646. b.
Caraélere des nations. Dans les nations qui fiibfiftent depuis
long-tems , on remarque un fonds de caraétere qui n’a point
changé. Influence du climat & du gouvernement fur le cara-"
étere des peuples. II. 666. a.
Caraélere des nations. Réflexions fur ce fui et. V II . 2.83. a.
XI. 36. b. Principe du caraélere national. VII I. 278. a. Influence
du climat fu r ie caraélere. III. 334 . a , b. Suppl. III.
3x8. b. 947. b. L e caraélere des peuples modifié par leurs
occupations. 948. b. Caraélere des différens ordres d’une nation
gâtée par une mauvaife adminiftration, & par l’abus du
luxe. IX. 768. a. Caraélere d’un peuple qui raffemble tous les
objets poifibles du plus grand luxe ; mais qui fait maintenir
dans l’ordre un gouvernement fage & vigoureux. Ibid.
b. Dépravation des moeurs chez un peuple en qui l’on n’entretient
point l’amour de la patrie, pc les pallions utiles. 770.
a. Nations qui ont le plus long-tems confervé leur caraélere.
X . 36. a. Différence entre les caraéleres des nations , félon
qu’elles ont exercé ou négligé la mufique. XI. 36. b. Moins
un peuple eft éclairé, plus il eft fufceptible des foibles de
l’efprit : plus un peuple eft p o li, plus il eft fufceptible des
foibles du coeur. V IL 27. b. Sur le caraélere national, voyeç
Moeurs.
Caraélere des fociètés , ou corps particuliers. Diverfités qu’on
y remarque. Souvent le caraélere d’une fociété eft tres-dif-
rérent de celui de la nation. Danger d’avoir dans l’état des
corps ( tels que ceux de moines) , qui prêtent ferment de
fidélité à un fouverain étranger. La philofophie commence
à corriger en France le vice de l’efprit de corps chez les
religieux. II. 666. b.
Caraélere, qualité qui attire du refpeél 8c de la vénération
à ceux qui en font revêtus. II. 666. b.
C a r a c t è r e , ( Théologie) marquefpirituelle & ineffaçable
imprimée à l’ame par quelques facremens. II. 666. b. Il n’y
a que trois facremens qui impriment caraélere ; le baptême,
la confirmation & l ’ordre. Preuves fur lefquelles les catholiques
fondent l’exiftence & la réalité du caraélere. D ivers fen-
timens des théologiens fur la nature & l ’eflence du caraélere.
Les proteftans nient l’exiftence du caraélere facramentel. IL
667. a.
Caraélere, dans les perfonnages qu’un poëte introduit fur la
feene. On diftingue parmi les hommes des caraéleres généraux
& des particuliers. II. 667. a. Troifieme efpece de caractère
, celui par lequel un homme eft abfolument diftingué
d’un autre homme , une fociété d’une autre fociété. Q uatrième
efpece attachée à un climat, à un tems, &c. On peut
encore diftinguer les caraéleres Amples & dominans dont o a
vient de parler, des caraéleres acceffoires qui leur font
comme fubordonnés. Du contrafte des caraéleres dans les
poèmes dramatiques. Comédies de caraéleres mixtes ; celles
où le poëte affocie au caraélere principal d’autres fubalternes-
lbid.b. Un auteur doit peindre fortement les p allions, mais
ne les point outrer. Milieu qu’a tenu à cet égard Moliere ,
entre les anciens & les poètes de nos jours. Autre réglé du.
poème dramatique, les caraéleres doivent être foutenus. Ibid*
668. a. , •
Caraélere, dans les perfonnages qu’un poëte introduit fut,
la feene. Suppl. III. 907. b. Beauté de caraélere../éh/.1. 840.*.
Vérité de caraélere. Ibid. IV . 983. a , b. &c. Egalité de caractère,
Ibid. 991. a ,b . Développement des caraéleres. Ibid. IL
C AR CAR
^08 a. Des caraéleres dans la tragédie. Ibid. IV . <>39. b. p6ô.
a b. En quoi confifte la force des caraéleres dans là tragédie.
«6a,<*-> b. Comédie de caraélere. Suppl. IL 3x7, a, b. — 320. a.
D u comique de caraélere. III. 668. i. 669. «.Dans la comédie,
l ’aélion finit heiireufement par un trait de caraélere. IV . 833.
a. Caraéleres dans le poème épique. V . 829. a. Les caraéleres
doivent avoir plus d’uniformité dans le poënft dramatique
que dans l’épopée. 829. ai Voyè[ les articles D r am e , C omédie
T r a g é d ie , Ép o p é e , M oeurs. Etude que le poète doit
faire des caraéleres des hommes; Suppl. II. 317, a. — ■ fiô.a.
Caraélere d’un ouvrage : différence fpécifique qui le diftingue
d’un autre du même genre. IL 668. a.
Caraélere, en parlant d’uft àiïleur maniéré qui lui eft
propre de traiter un fujét. Caraéleres de plufieurs poètes
anciens & modernes, & de quatre hiftôriëns de Fahtiqmté.
11. 668.«. - • • ■ - ■ . ,
CARACTERE* (B o ta n .) cé qui diftingue eflenfiellement
une chofe de toute autre. Caraétere d’une plante ; .caraétere
incomplet ou artificiel, ôppOfé au-caraélere naturel. IL 668. b.
Voyeç Suppl. IL 27. b. ' , „
CARACTERE, ( PcihlUré) qualités qui conftituen't l’effence
d’une chofe.Beau caraétere de tête;caraélerededèffin.IL668.é:
Caraélere, talent des anciens grecs dans l’art de d évelopper
les phyfionomies, d’en exprimer lé caraélere & dé lesdeffi-
tier. — Caraélere de la pliyfionomie d’Alexanclre-le-Grand,
& d e quelques anciens empereurs. Perfeélion à laquelle Raphaël
d’Urbain eft parvenu dans l’expreffion des caraéleres.
Eloge de fon tableau de l’école d’Athenes. Ouvragé de Le
Brun fur la phyfionomie des paffions. Suppl. IL 229 b. Modèles
de Rubens, dans la galerie du Luxembourg à Paris,qui
méritent d’être imités. Plan que doivent fliivre les- jeunes
peintres pour parvenir à l’expreflion des caraéleres .Ibid. 230.«.
CARACTERE, (Bcàùx-arts) lé talent de démêler avec pré-
eifion les traits càtaélériftiques, fait une des parties capitales
de l’art. Suppl. ï ï . 230. «. Taleiis & qualités que füppofe dans
l’artifte le don de bien faîfir les caraéleres de chaque chofe.
L ’expreflion des caraéleres moraux eft la plus importante
partie de Fart, & c’eft eh particulier le premier talent du
poëte. Effet que des caraéleres bien èxprimés font fur les
facultés de notre ame. Empire que les poètes peuvent exercer
fur les coeurs, à l’aide deS caraéleres qu’ils elioififfent. D é v e loppement
du caraélere des • perfonnages dans les poèmes
épiques & dramatiques. Efpece de gens fans caraéleres qui
ne feroient- d’aucun ufage en poéfie. Ibid. b. Quels font les
perfonnages qiie le poète doit -choifir. Combien- 1 aélion des
poëmes épiques & dramatiques peut devenir intereffante par
le bon choix des perfonnages. Pourvu que le poëte fâche bien
faifir & préfenter les caractères, il pofledé la partie eiïentielle
de fon a r t , tout événement peut lui fuffire. Qualités que
doit avoir un caraélere -, pour qu’il puiife fervir au poete.
Celui qui connoîtroit parfaitement le caraélere d un homme,
feroit en état de prédire tous fes eomportemens dans chaque
cas déterminé. Ainfi un perfonnàge dont les fentimens Scies
aétions ne's’expliquent point par le caraélere qu’il a annoncé,
n’a point de caraétere réel. Ibid. 231: «. Caraéleres fantafti-
ques. Il eft très-effentiel que le poète évite d’attribuer à fes
perfonnages, de l’arbitraire, du romanefque, ou du gigantesque.
Il ne Suffit pas que chaque fentiment, chaque discours
, chaque aélion ait une'vérité générale de caraélere, il
faut encore que tout ait la nuance précife qui répond aux
modifications individuelles du perfonnàge. Circonitances qui
Concourent à modifier le caraélere. Difficulté de tracer des
caraéleres exaéls, lorfqu’on chôifit fes perfonnages dans des
Aecles reculés & chez des nations peu corinues. Ibid. £.■ V a riété
dans les caraéleres, qu’exigent lès grandes aétions épiques,
qui embraffent plufieurs perfonnages. D u contrafte des
caraéleres. Il eft très-avantageux d’introduire quelque per-
fonnage qui appuie ou qui dirige notre jugement fur la conduite
des principaux aéteurs. Ibid. 232. a. Il eft permis d’attribuer
à ùn perfonnàge la plus haute perfeélion que l’humanité
comporte. Intérêt que peut infpirer un tel caraélere.
Comment on doit le rendre vraifemblable. On ne pouvoit
rien inventer, ce femble, de plus propre à mettre au grand
jour les caraéleres des hommes que le drame & l’épopée.
Ibid. b. On convient affez généralement qu’Homere furpaffe
toits les poètes épiques dans Fart de développer exaélement
le caraélere de fes perfonnages. — Pourquoi aucun poëte
moderne qui feroit doué du même génie , ne pourroit l’égaler
à cet égard. — La difficulté d’exprimer les cai'aéleres, n’exifte
pas moins aujourd’hui pour le fculpteur & pour le peintre,
Ibid. 233. a.
CARACTERES de Mufique, (Mttfiq. ) il n’y a que les nations
de l’Europe qui fâchent écrire leur mufique. Noms que les
Perfans donnent aux fions niuficaux. Etonnement des Chinois,
lorfqu’ils virent les jéfùites noter & lire les airs qu’on leur
faifoit entendre. Caraéleres de mufique des anciens Grecs.
Suppl.U. 233.«. Ceux des Latins. Notes de Gui Arétin. Auteurs
modernes qui les ont perfeétionnées. Ibid. b.
C A R A C T É R IS T IQ U E , ( Qramm.) la caraéliriftique marque
fouvent l’étymologie d’im mot. II. 6 68,i. Les caraéiérjf-
tiques font de grand ufage dans la grammaire grecque. Ibid.
669..«. P'oye^ FlGÜRATivÊ.
C a r a c t é r is t iq u e t ( Mathém.) marque ou caraélere par
lequel on défigne. quelque chofe. Exemples : ce qu’on
appelle dans la haute géométrie, triangle citraélèriflique d’une
courbe. Yl. 66p. a.
- Ç A R A G I , droit d’entrée & de fortie qu’ori paie en T u r quie
fur les marchandifes. Les commis qui perçoivent ces
droits, appelles du même nom. Leur ch e f, caragi-bachi. 11.'
669. «.
C A R A IA M , ( Çcàgr. ) obfervations fur cet article de' l’Eri-
cyclopédie. Suppl. IL 23 3. b.
C A R A ÏB E S , Cannibales , fauvages qixi poffedent une partie
des Antilles. L eur caraélere : leurs moeurs & leur religion. II.
669V b.
-, Caraïbes. Defcriptipn de, ces peuples. .V I I I . 347. b. IfleS
qu’ils habitent. 924. b. Voyej A ntilles. Culte qu’ils rendent
au diable. IX. 784: b. Comment leurs repas font fervis. X .
187. b. Leurs pirogues ,ou canots. II. 620. b. X L 6pp, d. Co r beilles
dont il| fe fervent. Ibid. Boiffon des Caraïbes, appellée
ouicou. 702. «. Métal dont ils font leurs plus beaux ornemens,
IL 644. b.
C A R A IT E S , feéte parmi les Juifs. C e qui les diftingue
c’eft leur attachement lcrupuleux à la lettre de l'Ecriture.
Antiquité de pette.feéle. Étymologie de leur nom. Quelques
Juifs les ont confondus avec les fadducéens. Origine que leur
donne M. Simon. IL 669. b. Diverfes opinions des favans
fur. les caraïtes. Époque où fe forma leur feéte & celle des
rabbiniftes ou thalmudiftes leurs adverfaires. Les fadducéens
8c les feribes mis au nombre des caraïtés. Diverfes révolutions
que cette feéte à fubies. Des ouvrages dés“ caraïtési.
Dîvifipn entre les Juifs touchant les oeuvres de furcrogatidn,'
d’où naquit la feéte des caraïtes. État dés caraïtes modernes?
Ibid. 670. «. Haine mutuelle entre eux & les ‘rabbiniftes. Il
eft cependant faux qu’ils rejettent toute tradition. En quoi
leur théologie différé de celle des autres Juifs. Oppofition entre
les uns & le s autres dans l'interprétation de quelques paffages
de l’Ecriture. Superftitions que les caraïtes retiennent cependant
dès rabbins. Divers' points eh quoi ils different ou conviennent
avec les autres Juifs. Ibid. b. C e que Peringer noüfe
apprend des caraïtes de Lithuanie. T rois points auxquels C aleb
réduit toute la différence qui fe trouve entre les caraïtes St
lés rabbiniftes. Ils règlent leurs fêtes fur l’apparition de là
lune. Ibid. 671. a.
Caraïtes. Signification du mot Caraïte. Origine & doétrinc dé
la feéte de ce nom. IX. 31. b. 3 2. « , £.
CA R AM AN IE . Voyc^ K erman.
C A R A M B O L A , pommier des Indes. Defcription de fon
fruit. A g e où il commence à produire. Il produit trois fois l’an.
On le cultive dans les jardins. IL 671 . «.
C a r a m b o l a , ( Botan,') nom brame & Portugais d’un
arbriffeau du Malabar. Ses différens noms. Caraéleres qui
difiinguent cette plante des deux efpeces comprifes daris*ce
même genre , fous les noms d'amvalli 8c de bilimbi. ( Voye^
ces mots. ) Culture de la carambola. Suppl. II. 233. b. Ses'
qualités & ufages. Maniéré de la claffer. Ibid. 234. «.
CARAMBU , ( Botan. ) plante du Malabar. Ses autres
noms. Sa defcription. Suppl. IL 234. «. Culture, qualités 8t
ufages de cette plante. Obfervations fur la maniéré dont
Linnæus Fa fait connoître. Sa claflification. Ibid: b.
CA R AM O U S SA L , vaiffeau marchand de Turquie. Sa
defcriptjon. IL 671. «.
C A R AM U E L , ( Jean ) obfervations fur cet auteur & fur
fes ouvrages. IX. 607, «. 608. b.
C A R A N D A S , efpece d’arbufte des Indes occidentales. Sa
defcription ; celle.de fon fruit. Verjus qu’on en tire: Comment
on prépare ce fruit. On le d it propre à exciter l’appétit. L ieux
où cette plante àbonde. II. 6 71. b.
C A R A N G U E , poiffou de mer. Sa defcription. Qualité de
fa chàir. H. 671. b.
CaratigUes , nommées babara. Suppl. I. 740. a. Voye\' auflî
O a r a n g a l .
C A R AN N A . Diverfes deferiptions de cet arbre. Gomme
qu’on en tire. Ses propriétés & ufages en médecine. II. 671. M
CA R A PUT.T .1 , ( Botan. ) nom que les brames donnent à
une p lanté du Malabar, de même genre que le carambu. Caraéleres
qui l’en diftinguent. Suppl IL 234. b.
C A R A Q U E , ( cô te )d e : cacao qu’on en tiré: II. 360. « , b‘;
Caraques , vaîneaux que les Portugais envoient aux Indes.
Defcription de ces vaiffeaux ; ils ne. font plus en ufage. Incçn-
vénient attaché à leur conftruétion. IL 671. b.
C A R A R A , poids dont 011 fe fert en quelques endroit^
d’Italie. Évaluation de ce poids.-IL 672. a.
C A R A S CH U L L I , ( Botan. ) plante du Malabar. Ses diffé-
rens noms. Sa defcription. Suppl. IL 23 3.«.Lieuxoù elle'croît.
Ses qualités & ufages. Maniéré de la claffer. Ibid, b.
C A R A T , p.oids qui .exprime le'degré de perfeélion de l’or.
Divers fentimens fur l’origine de ce mot. Le carat eft la 24“
ÆInn