i4 A C C
Accélératrices , forces. Voye^ V I I . 1 16. b. 1 17. a. b.
Loix des forces accélératrices & manière de les comparer.
^ A C C É L É R É , mouvement ( Phyfiq- ). I. <5 a. b.
A ccélérée, vîtêjfe. X V II . 360. a. . . . ;r
A ccélérée, ( AJlronom. ) planete accélérée ou retardee
dans fon mouvement. I . 63. a. ................
ACCENSES , C Hi fl- rom. ) officiers de ce nom chez les
Romains. Ibid. a. . . 1,.
A C C E N T , ( G ™ * . )
p o u " f c n p S e r .me langue vivante. I. 6 > ... Accent gafeon.
Différentes modifications de v o ix comprifes fous le mot v c m .
1 “ Variété dans le ton. a.“ . Dans la longueur des fyUabes.
y ' Afpiration devant certaines vo yelles. 4°. Variété t a o n
pathétique t" Variété des intervalles dans la prononciation.
IM /, Signes particulicis que lés grammairiens ont appelles
J j fM t e s fîmes font nèceffaires pour indiquer la bonne
nrononciation.pratiqués dès « prononciation. Ils étoient pratiques yw» Cictron. Notes
en ufage chez les anciens , outre les a ccens, pour montr<
mode j a maniéré de chaque mot & de chaque phrafe. Les grecs
paffent pour avoir lès premiers introduit lufag e des accens
dans l’écriture. Ibid. 64. i . Ufagei de leurs ac cens, aigtt
grave & circonflexe. Les mêmes accens employés pat 1.S
latins.' L’élévation & la dépreffion de la v o ix étoient plus
fenfibles citez les anciens que parmi nom. Différence du ton
profodique & du ton pathétique. Nous n avons point d accens
■ marquer l’èlevement ou l’abaiffement de la vom. Ih d
b Différence entre l’harmonie des v ers grecs oc latins cc
celle de nos vers. Délicateffe des anciens fur la prononciauon
des a&eurs & des orateurs. Attention qu avoit Lulli a ajulter
fon chant à la bonne prononciation. Accens de la grammaire
grecque. Examen de la queftion s’il faut marquer aujourdhm
ces accens furies mots grecs. Ibid. 65. a. Accens de la grammaire
latine. Accens des Hébreux inventés v ers le cinqiueme
Itecle par les do reu rs de l’école de Tibériade. Ibid. b.
Pourquoi ces do&eurs furent appellès Majore te s. C e que
nous entendons par accent dans notre langue. Obfervations
fur notre maniéré de prononcer le grec & le latin , & de
marquer les accens fur les mots latins. Ibid. 66. a. Il leroit a
fouhaiter qu’on accoutumât les jeunes gens à marquer les
accens dans leurs compofitions. Ufageque nous fanons aujoiu-
d’hui en françois, des accens que nous avons reçus des anciens.
Ibid b Ces fineffes & cette exa&itude grammaticales ne doivent
pas être regardées comme indignes de l’attention des personnes
élevées. Obfervations fur la prononciation de le . Ibid.
67. a. Comment on prononçoit l’a;- à laquelle nous avons
fubftirué l’accent circonflexe. Ibid. b.
A c c e n t , accens dans la langue hébraïque. V l i l . 70.
dans la langue grecque , il n’y avoir aucun mot oui n’eut fon
accent IV . 690. a. L’ufogè des accens de cette langue prel-
qu’entiérement négligé. V . 624. a. Accens des latins. IV.
6co a. Deux réglés fur la maniéré de placer les accens en
grec & en latin. I. 495. a. bb.. AA-b- u—s o- ù nous tomb„o hs d-a,n spufa
e des accens. IV . 96a. a. Les accens font lam e des
mots1; ils font le fondement de toute déclamation y ils nainent
de la fenfibilité de l'organifation : pourquoi la langue italienne
eft plus accentuée que la nôtre. IX. 260. b. Remarques grammaticales
fur les accens. Suppl. III- 13 a. _
A ccent , ( Art de la parole ) modification de la v o ix qui
fert à diftinguer certains tons dans le difeours ou dansée
chant & à y mettre plus de variété. Suppl. I . 106. b. Un
diftingue trois efpeces d’accens : le grammatical, loratoire ,
h le mufical. Ibid. 107. a. L a danfe même a aufli fes accens.
^ A c c en t , ( Belles-Lettr.) il y a dans la parole une efpece de
ch ant, dit Cicéron. Mais ce chant étoit-il noté, comme on
nous l’affure , par la profodie des langues anciennes ? Il eft
difficile de concevoir cet accent profodique adherent aux
fy llab e s , à moins que dans la déclamation, il ne cédât la
place à l’accent oratoire. Il ne faut pas.confondre ici la quantité
avec l’accent. La quantité peut être fixe & preferite;
W Ê ôii t r a i t a . L'êtiiA: de ces divers ic c e à s fcc fie ïeiire
effets dans la langue, doit être la grandeal&ire du muficien.
L e plus ou le moins d’âccènt eft la vraie caufe qui rend les
langues plus où moins muficales. Malheureufement tous ces
accens divers qui s’accordent parfaitement dans la bouche de
l’orateur , ne font pas g faciles à concilier fous la plume du
muficien, déjà fi gêné par les réglés de fon art. De-là vient
que lé compofiteur ne pouvant îmvre à la fois les réglés de
toiis les ac cens, eft fouvent Obligé de donner la p référence
à l’uné ou à l'au tre , félon les différens genres de mufique
qu’il traite. Suppl. I. 1 OS. b. Règles fur la maniéré dont il
fout avoir é<*ard à ces divers âccens dans la compofition
muficalë. Ibid. 109. a.
mais les intonations doivent être libres, & au choix de celui
qui parle. Suppl. I. 107. b. Dans la langue françoife il n’y â
point d’accent profodique déterminé & invariable ; & l’on
fent bien que fi cela é to it , le choix des intonations n auroit
plus lie u , ou feroit fans ceffe contrarié par l'accent. En quoi
confifte l’ac cent‘ des provinces. Ibid. 108. a. _
A ccent, l’accent eft une forte de chant naturel, il eft
plus ou moins marqué félon les climats. III. 141. a. Efpece
d’accent expreflïf de modulation naturelle dans toutes les
langues. Suppl. III. 306. a. Il y a une modulation particuliere
à chaque province, & même à chaque ville. i y . 54rA-
Différence entre l’accent profodique & l’accent Oratoire. XIII.
A ccent , ( Mufiq. ) on appelle ainfi toute modification de
la vo ix parlante, dans la durée ou dans le ton des fyllabes &
des mots du difeours. Suppl. I. 108. a. On diftingue 1 accent
grammatical , l ’accent logique ou rationnel, & 1 accent pathé-
A ccent , de l’accèrit en mufique. Suppl. III. 9 1 1 . h. 91 5. b:
Comment la mufique doit obferverl accent oratoire & 1 accent
profodique. Suppl. IL 32a. C ’eft l’accent des langues qui
détermine la mélodie de.çhaque nation. Suppl. III. 895. b.
A ccent Musical , (Mufiq. ) dans la mufique, l’intonation
de la v o ix ou de rinftrument étant déterminée, ce n’eft pàs
là qu’il fout chercher l’accent, mais dans la manière de faire
cette intonation. Suppl. L 109. a. C ’eft au choix de l’accetit
mufical propre à la pièce qu’on exécute ^ qu’on recohnoît le
bon muficien, l’homme de goût. C ’eft l’accent mufical qui
fait qu’une mufique expreflive pour un allemand, ne l’eft pôint
pour un françois. Outré l’accent mufical indéterminé ,.lorfque
le compofiteur ne l’a pas marqué eXpreffément, il y a lui
accent déterminé, & à quoi le compofiteur â droit de s’attendre
fans le marquer. Détails fur cè fujet. Suppl. I. 109. b.
A ccent , ( Mufiq. ) Àgrémens du chant françois auxquels
on a donné ce nom. Signes de ces âccens. Différentes fortes
de ces accejxs que les auteurs qui ont écrit en allemand &
en latin au X V I & X V I I e fiecles, diftinguoient.
A ccent double , (Mufiq) forte d’agrément.Suppl.l. 1 10 .a.
A ccens, (Mufiq .) les poëte's emploient foüvent ce mot
pour fignifier le chant même. Suppl. I. n o . a.
A ccens ecclésiastiques , ( Mufiq. ) on appelloit âinft
différentes inflexions de v o ix qu’on foiloit dans lés Eglifes
catholiques en pfolmodiant. Suppl. I. i td. a.
A ccens, (Mufiq. des Hébréux.) quelques auteurs veulent
que les âccens des hébreux leur ferviflent aufli de notes.
Ouvrage à confulter. Sùpp'l. I. t ïo . b. , f „
A ccent, (Ecriture') formation des âccens. I. 67. b.
A C C E P T A T IO N , (Jürifpr. ) râccèptàtiori d’une donation
èft néceffaire pour fo validité. En matière bériéficiale, l’acceptation
doit être fignifiée dans le tems même de la réfignâ-
tion. D eu x fortes d’acceptâtiOns én mâtieré ecCléfiaftique ,
l’une tacite & l ’autre folemiielle. I. 68. à.
A cceptation, (Comm.) celle des lettres de change &
billets à ordre. Les lettres payables à vu e n’ont pas befoin
d’acceptation. Maniéré de déclarer l’acceptation. D iv èrfes
niaximès de droit en ufogé dans le commercé pàf rapport
à cette acceptation. I. 68. a. Acceptation fous cohditiô.hs./iic/. b.
A cceptation, (Comm.) livre d’accéptatioii.IX. 612. a.
616. ,a.r WÊ , . | B M WÊ I ■ R
A C C E P T E R une lettre de change, (Contm. ) attention qu u
fout avoir avant d’accéptér line lettre de change. Dangèr
de l’ufage de biffer les lettres cliez ceux fur qui elles font
tirées pour les accepter. Obfervations fur la différence des
dates entre les places qui fiiivent le vieux ftyle , & celles
qui fuivent lé nouveau. I . 68. b.
A cce pter, RECEVOIR, (Syn'on.) différence entre ces
mots, X I IL ,846. b. . .
A C C E P T E U R , ( Comm. ) l’accepteur devient débiteur par
fo n acceptation. I. 68. b. , .-51^..-
A C C E P T IO N , (Gramm.) feris que l’on donne à un mor.
Un mot a plufieurs acceptions, quand il peut être pris en
‘ plufieiifs feris différejis. 1. ‘62..i . . • ,
A cception. , fignificatïon, fin s ,• différëiicès dans 1 ufoge
de ces .mots. X V , fo . a. b. ;.’*»• t : . ,
A C C È S , ( Gramm. ) fignification de ce mot. Avoir accès,
aborder, approcher : différences dans la fignification & 1 ufogé
de ces m ots,!. 69. a.
A ccès , (Médec.) différence entre le paroxifme & 1 accès;
Accès , (Médéc.) différencè entré accès , redoublement &
paroxifme. XII. 79. b. D ifficulté d’èxpliquer la càùfe dés accès
de fievre. 80. a. .
A ccè s, terme ufité à l’éleftion des papes. 1. 69. a.
A ccès , ( Droit canoniq. ) Faculté qu’on âccoçpdit a quelqu’un
pour pofféder un bénéfice , apres la mort- du titulaire ,
ou lorfqu’il auroit l’âge compétent. L e concile de Trentë a
abrogé les accès. Différence entre l’accès & le regres.
ACCE S SO IR E , (Droit natur. ) la plupart des chofes qut
entrent en propriété , ne demeurent pas dans le même état.
Les modifications & changemens qu’elles fouftrent, proviennent
, ou de la nature même des chofes, ou du fait des hommes :
tout cela eft compris fous le nom d’aeceffoires , ftir lêfquels on
trouvé ici les réglés ftiivaritës. - . , ;
i ü. Il fout voir fi c’eft d é ‘bonne ou de maùvaife foi quë
A C C
quelqu’un â mêlé fon bien où fon travail avec le bien d’autrui h
fcàr s’il y a de la maùvaife foi de fa part, il mérite de perdre fa
peine ou fon bien. Suppl. I. n o . b.
20. Celui au bien duquel une chofe d’autrui a été jointe &
ïrtcOrpoiéê , fo'it par le fait innocent de celui-là même à qui
êllè âppârtèriOit, Ou fans que celui-ci y ait eu aucune p a r t ,
d o it , toutes chofes d’ailleurs égales -, avoir l’ouvrage ou le
compofé qui en réfulté.
30. Si la chofe ou la peine de l’un des deux eft fufceptible de
rèmplacemént, & que celle de l’autre rte le foitpas, fans qu’il
y àit d’ailleurs aucune maùvaife foi de part & d’autre , celui
à qui appartient cetté ch o fe , ou cette peiné , doit fe contenter
qu’on lui en rende une autre toute femblable de même efpèce *
bu là valeur én argent. Suppl. 1. 1 1 1 . à.
A ccessoire , (Jurifip. ) l’oppofé ànprincipal. XIII. 372. b.
Accejfoire, dèux fortes d’aCCëflbirôS de chofes léguées :
lés uns qui fuivërit naturellement la chofe ; les antres
qui n’y font ajoutés que par une difpofitiOn particulière.
Suppl. 1. 1 1 1 . a. Réglé à ftlivre dans les doutes dé ce qui doit
fuivre la chofe léguée comme fort àcceffoire. Cette réglé appliquée
à différens cas. Ibid. n i . b.
A ccessoire , ( Logiq. ) l ’acteffoirè eft l’oppofé du fo n d ,
de l’effentiel, du priiicipàl de là chofe dont il eft qtieftioiï.
Suppl. I. i 1 2. b.
A ccessoire, (Gràmm.) diftinftion de l’idée principale &
dés idées acceffoires. X. 761. a. b. X V I . 157. à. Modification
d’une idée primitive par deux fôrtèS d’idées acceffoirés. VII.
173. b. ,
A ccessoires , ( Anat. ) ne r fs , auxquels on a donné ce
iibm. Leur deferiptiori. 1. 69. b.
A ccessoires, (Peinture) àcceffoires dans un tableau. 1. 69. b.
A C C IA C A T U R A , ( Mufiq. ) agrément qui ne peut avoir
lieu que dans l’accompagnement du clavecin, bti qtiand celüi-
Ci aun e partie Obligée à e xé cu ter, où il y â des ârpegges.
Autre acception de ce mot. Sitppl. 1. 112. b.
A C C ID E N T , ( Gramm. ) propriété qui, à la v ér ité , eft attachée
au m o t , inàis qui n’entre point dans une définition effen-
tielle du mot. 1 .69. b. 1 “ .Tou te dittion petit âVbir un fens propre,
ou un fens figure. i ° . Un mot peut être ou primitif ou dérivé.
30. Il petit être ou fimple ou compofé. 40. Quatrième forte
d’ac cident, qui regarde la prononciation. Chaque forte particulière
de mots à fes accidens qui lui font propres. Ceu x dû
nom fubftantif, de l’adjeétif, des pro noms , des verbes : ceux
des verbes en particulier font, i° . l’acception propre on figurée.
Ibid. 70. a. 2°. L’e fpe c é , par laquelle ils font OU primitifs oü
dérivés. 30. La figure, par laquelle Us font ou fimples ou com-
pofés. 40. La vo ix ou forme, qui peut être aétive , paffive où
neutre. 50. Les modes. 6°. Les tems. 7 0. Les perforines. 8°. La
conjugaifon. Ibid. b. çj°- L ’anâlogie ou l’anomalie. Accidens
des prépofitiOns. Ibid. 7 1.0. Accidens dès adverbes; l ’efpèCë, là
figure Sc la compa'raifon. Ibid. b. Accldehs dès interjetions.
Ibid. 7 Ï . à.
>. Accident ; erreur où M. dti Mat-fois èft tombé I. 76. b.
R e le v é e , VlTI. 705. b. A utre e rreur de ce grammairiën, encè
qu’il avance dans le fn'êifiè article, que les prép'ofitioris font
totitès primitivès & funplès. XIII. 304. b. Accidens dés coh-
jontions. III. 8f i . b.
A ccident , (Mufiq. ) eé mot fe prend en dffîéfens rens.
Suppl. I . x i2 . b. i° . I l défîgne tous lés modes d’une chofe par
oppbfitiori à là fubftânce confidéréè àbftrativement. Ii pâroît
■ que nous né comïoîffoii's dans chaque chofe que lés âceidens
o c que l ’idée de la ftibftance n’eft , dans le fo iid , que la fimple5
idée abftrâîte de l’exiftencè. Sous ce point dé vue , il fout
prendre ga'rdè dé tie pas confondre la fubftânce avëC l’éffence.
I l fotit àùfli fé fôuvèrtif que lés idées de fubftânce &
lfl’âccidèrit, font des idées abftraîtes, qui n’ôrit poiiit hors de
bous ; d’objet réel Côrrèfpondartt. Ibid. 113. a. Là fubftànte
ne peut exifter fôtis lés accidens ; ni les accidens fons la
'fubftânce. *
i ° . L e tétine hccid'ent fe prénd fouVent pour défigner lés
attributs non effentiels d’uné chofe : cè font dès maniérés d’être
qu’on petit àppeller modifications âccideritelles.Ibid. b. Réponie
a la quéflxon, fila ftibftance petit èxifter fans fes modifications,
'Ou les modifications fons la ltib'fta'ncè. Ibid. 114. a.
30. Qtielipiës-tFré’olbgfens ont parlé d’àccïdetis âbfoluS j Ou
de modifications qui ont une exiftence propre. C e langage -èft
inititellk ible , à môitis qu’ils ft’ènten'dent par-là lés àcCidens
quiconfifterit dansl’applicàtiOn d’tiné fobftàncé modifiée, ftir
tinë autre fnB'ftancé aufli modifiée ; dont la prèmiéré devièht
une nouvelle modification. Ibid. 114. a. Divifion qu’Ariftbîe
fâifoit de tous les êtres én déux clàftes ; là ftlbftàncè & les
. accidens : cette derniere étoit fîïbdîviféè en h eùf autres : de-là
'les dix cathégoriès d’Ariftote. Ibid. b.
4°. L e terme accident s’emploie pour défigiler le cinquième
fies uriiverfaiix , ou la cinquième & derniere clàffe des '
idées abftraites métaphyfiqtiès. Énuïnéfatiori de té s claffes.
Ibid. - - ; ■ .
A c c id en t , ( Logiq. ) définition dé l ’àccîdènt. Deux claffes
A i J
gèiiéfâlés des êtres , félon les Ariftorèliciens ; fa;
la ftibftânce , & celle de l ’accident. 1 .72. m •
A ccident , fignification de ce mot en métaphyfique.XVIL
405. b. Accident , aventure , évènement : différence entre ces
mots. I. 868. b.
A ccident A Médec. ) ies ptaticiehs recommandent d’avoir
plutôt égard a la violence des accidèns , qu’à la caufe de la
rilaladie. I. 72. a.
Accidens arrivés à la chaffe. X V I . 9x8. b.
A ccident , (Peint. ) accidens de lumière. III. 499. b.
A ccident , ( Fàüconn, ) des accidens qui arrivent aux
oileaux de proie. 1. 72. a. Remedes pour les bleflures qu’auroit
reçues le faucon , en attaquant le milan ou le héron. Ibid. b.
A C C ID E N T E L , (Phyfiq.) càufeacfcidentelle , oppofée à
« PerfP=aive. H | *.
, a A1 ’ i liæÊSiË ) comment lès droits d’accife fe paient
a Amlterdam. 1. 72. b.
. A G C L AM A T IO Î ll, ( Hifi. ànç. ) atdamâtioris des hébreux
Ce des grecs. Eleéhonde quelques magiftrats d’Athenes par
acclamation. I. 72. b. Trois différentes efpeces d’acclamations
chez les romains ; celles du p eu p le , qui avoient lieu aux
entrées des generaux & des empereurs, aux fpeôacles donnés
par les grands , & aux triomphes : celles du Ténat, dont le
but étoit d’honorer le prince , & fouvent de le flatter • &
celles des iffemblées des gens de lettres, à peu-près fem b lile s
a celles des fpeftacles. I. 73. a.
A C C L IV IT A S , ( Lang, latin. ) fignification de ce mot.
Quelques auteurs de fortification ont employé cè mot pour
fyrîony'mè à tàlud. I. 73. a.
A C C O L A D E , ( Hifi. de la cheval.) en quoi confiftoit cette
ceremonie. Comment elle fe pratiquoit par les rois de France.
Exemple de Guillaume le conquéranr, donnant l’accolade à fon
fils. Privilèges dé ceux qui avoient rèçu l’accolade, 1. 73. b.
A ccolade. ( Mufiq. ) Ibid. b.
.. A G C O L A G È , ( Agricult. ) travail qui confifte à arracher
lès formens aux échalas. Inftru&ions fur le tems & la maniéré
de ce travail. 1 .73, h
A C C O L É ; ( Blafion ) différentés Fignifications de cé mot.
Suppl. I. j 1 y a. '
A c c o lé , divers fens de ce mot. L 74. a.
A C C O L E R , ( Comm.) foire en marge un trait de plume ÿ
qui marque que plufieurs articles font compris dans une même '
fupputktioti. Exemple. I. 74. a.
A C C O M M O D A G E , ( Pcrruq. ) mâtiiere d’accommoder
une tête. I. 74. 'a.
A C C O M M O D A T IO N , (C n u q .fa c r .) de l’âccômpliffe-
ment des prophéties par accommodation. III. 484.' a.
A C C O M M O D E R , (Art. culinaire) but de l’accommodage
des mets. Détails fur les trois acebmniodages les plus ordinaires ,
le r ô t i , le bouilli, l’étuvée. Effets du bouilli & du rôti pour la
digeftion & la nourriture. 1 .74. b.
A C C O M P A G N É , ( Blafion) il fe dit de quelques pièces
hortbVables , qui en ont d’autres en fèantes partitions. Accom-
pagnèmens d e là c roix, du chevron, d e la fo fc e , du pairie, & c h
WHÊ . . •
Accompagné , (Blafion) différentes fignifications & ufages
de ce mot. Suppl. I. x i 5. a.
A C COM P A G N EM E N T , ( Poéfie lyr. ) l ’accompagnement
èft indiqué par la nature ; & doit êtrë analogue au fyftême de
la tiétiow poétique, dont là mufique è ft une branche du côté de
l’expreflion.
i°* Dans la nature du corps fônore , il ri’y a point de fon
pur & fimple ; là v o ix humaine e ft , en elle-même , un compofé
de forts,, qui forment enfemblé un accord. L ’emploi delà
fymphonie dans l’accompagnement eft donc d’imiter le reten-
tiffement harmonieux de la vo ix , & de le rendre plus fenfible;
2°. Rien de plus ordinaire que d’éprouver , dans l’inftàntoù
on exprimé un fentiment ou une penfée, le befoin d’exprimer
aufli Une foulé d’idées qui fe c ro ifcnt, de mouvemens qui fo
combattent , d’images qui viennent en foule fe préfenterià
l’efprit. L ’àccompagriement dévient alors le fupplément de
la vo ix , & fert à exprimer, non-feulement les alterna-
tives ; mais lé mélange des différentes affêéïions de l’ame.'
Suppl. I. I l y b.
30. La déclamation, même la plus animée, a fes réticences,-
dont les tems font remplis dans l’ame , ou par des réflexions ,
on par desfentimens que là parole n’exprime pàs ; & l’acconL-,
pagneriient fort alors à révéler lés réticences. Suppl. 1. 1x6. à.
4°. Toutes les fois que , dans le pôëme lyrique ; il s’établit
une communication , une influence réciproque entre l ’ame de
l’aétetir & lès objets qui l’environnent, l’accompagnement
devient l’organe de côs objets fuppofés fenfibles.
^“. Parmi ces objets , quelques-uns ont euxrniêmes urre
efpece de 7 o ix : la fymphonie eft alors imitative ou du bruit
ou des fons , qui dans la réalité , fe feroient entendre. O n ne
doit jamais otiblief que la mélodie eft l’ame de l’accompa-
gnémèrit. Suppl. I. 116. b.
A cc.ompa gnement , (M u fiq .) accompagnement fu r ie
clavecin. La baffe eft ordinairemerit le guide de tout l ’accom