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les ordonnances, édits, &c. qui,forment le droit ^général du
royaume, &c. Elle enregiflre les provifions des• chanceliers.
Elle i'eule peut juger les officiers qui la compofent lorsqu’ils
font,pourfuivis pour crime : exemple. Officiers fur lefquels
elle a .jurifdiftion. Lieux où s’exécutent fes fentences .criminelles.
Se s principaux officiers; jouiflent de la nobleffe au premier
degré. Exemptions dont ils jouiflent. Leurs , autres privilèges.
Ibid. 367. n. Examen qu’ils doivent fubir. Leurs
habits * c é r ém o n ie .« » »
cette cour affifle. H >• Son irang dans les .cérémonies. U-eft
la date de la création qui régie Le rang entre les compagnies.
La cour des aides eft compofée de «trois chambres. D e la
première. Objets ;& .attributions de cette chambre. Rangs
de la féance dès princes & maréchaux de France quand 'ils
viennent dans cette chambre. Il :y .a .par an deux rentrées
de la cour des aides. Ibid. 368. a. -Grandes audiences qui fe
tiennent fur les hauts .fieges. Audiences à ihuis clos. Séance
des gens du roi aux grandes & aux petites audiences. Officiels'
■ qui compofent la première chambre. D e la fécondé &
de là tcoifieme chambre. La diftribution des procès &inftan-
pes civiles fe fait également entre les trois chambres, vc.
Ibid. b. Gomment fe traitent les affaires, lorfqu’il y a partage
d’o.pjnions dans quelqu’une des chambres. Chambre des
Vacations. Séances de la cour des aides à la conciergerie.
Les avocats du parlement plaident & écrivent en la cour
des aides. Les procureurs font les mêmes pour cette cour
& le parlement. Ordre dans lequel les confeillers rouloient
pour .le fervice. Changement qu’a fait à cet égard la déclamation
du 10 août 1748.. Comment fe terminent les différends
caufés par quelque conflit entre le parlement & la
pour des aides. IV . 3 6.9. a.
Reffort de la cour des aides de Paris. Eleâions du reffort.
Ibid. b. Greniers à fel du reffort. Ibid. 370. b. Juges des traites
foraines, qu maîtres des ports. Ibid. yji.a. Dépôts des fels.
Juges de la marque des fers. Ibid. b. Ouvrages à confulter
for la çoujr des aides. Ibid. 372. a.
Cour des aides, v o y e z A ide. I. 193. a, b. Établiffement
de cette ço,ur fous François I. VII. 357. a. Enregiftrement
des lettres qui lui font adreffées. V . 703. a. Copie qu’elle
envoie aux fieges de fon reffort des réglemens qu’elle reçoit.
705. a-
Cour des comptes, terme peu ufité en françois. IV . 37a. a.
Cour d’églife , jurifdlélion eccléfiaftique par rapport au
temporel, fi y avoit autrefois au châtelet , un procureur
du roi en cour d’églife. IV . 372. a. Voyeç Cour de ckré-
Cour d’églife. Notaire de cour d’églife. X I. 243. a. Procureur
du rpi en cour d’églife. X III. 420. b.
Cour dés finances. IV . 372. a.
Cour foncière. IV . 372. a, Voye^ VlIXAGE.
Cpur féodale. IV. 3 72. <2. •
Cour de France,. IV . 3 72. a..
Cour laie. IV . 3.72. a.
Cour majeure ou pleniere de Béarn. Officiers qui la compa-
foient. Objets de cette cour. IV . 372. b.
Cour des maréchaux. IV . 372. b.
Cour des monnoies. IV . 372- b.
Cour des mortes-mains. I V . 372. b.
Cour des, pairs. X I. 762. a, b.
Cour perforjnelle. IV . 372. b.
Cour du petit-feel, à Montpellier. IV . 37a. b.
Cour, des piés-poudreux , en Angleterre. IV . 372. b.
Voye^ P ii .
Cour de Rome , voyeç Rome , cour de.
Çour du roi. IV . 372. b.
Cour des falines , à.la Rochelle. IV . 372. b.
Çour féculiere. IV . 373;. a.
Cour ordinaire. IV . 373. 4.
Cour fouveraine. Quelles.font les cours de ce nom. Il ne
fuit point de ce titre qu’elles aient aucune autorité qui leur
foit propre. Pourquoi il leur eft attribué. Officiers dont elles
font compofées. Leur autorité eft bornée a leur reffort. Elles
font indépendantes les unes des autres. Comment elles fe
concilient en cas de confliél. En quoi le pouvoir des cours
fouveraines eft plus grand que celui des autres juges. Leurs
officiers jouiflent de plufieurs privilèges. IV . 374, a.
Cours fouveraines. III. 739. b: Chancelleries près ces cours.
114. b. Gens du roi dans ces cours. V II . 601. b. Des délibérations
des cours fur l’enregiftrement d’une loi. Réglemens que
font les cours. IX. 649. a.
Cour fpirituelle de l’évêque d’Auxerre, IV . 374. a.
Cour fubalterne & inférieure. IV . 374. b.
Cour de comté, en Angleterre. Ces cours étoient autrefois
les principales jurifdiélions du royaume. Loi du roi Edgar, qui
parle de ces cours. Union des puiffances féculiere & eccléfiaftique
dans ces cours. Séparation de ces puiffances par Guillaume
le conquérant. IV . 373. b.
Cour de la duché , ou de la comté palatine de Lancaflre. Origine
de cette cour du tems du roi Henri IV d’Angleterre.
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Officiers de cette cour. Création du duché de Làncàftre. C e
duché féparé de la couronne'fous -Henri IV , & -réuni par
Edouard ! V m a i s Henri V I I l’en fépâra encore , & le lalffa
ainft-à fa poftérité. IV . 373. b.
Court foncière , en Angleterre. IV . 3 74.4.
C O U R A G E , ( Morale ) définition. -Divers mots fynony*
mes.,, par lefquels on défigne cette qualité ou vertu. Pour
mériter véritablement L’cftùnej, le courage doit être excité
par la raifon , le devoir , l’-éqüité. Valeur 'd’Enèe -mite 'en
oppofition à celle de Turnus. Courage d’Epaminondas.
Diftin&ion de deux forces' de courages , -celui -du coeur 8c
celui de Yefprit. Cette première efpece 'de c o u r t e ;eft beaucoup
plus dépendante de la complexion du corps , de -l’imagination
échauffée, des conjonctures, 6*c. IV . 374. a. Paffage
de la Bruyère -fur ce fujet. Le,coui*nge d’efprit eft une des
qualités les plus rares. -Palfage de Tacite. En quoi confift«
la différence de ces deux courages. Cette diftin&ion très-bien
établie dans l’ouvrage intitulé : Confédérations f ur les moeurs.
Il ne faut que lire Plutarque & de ïh o u pour trouver des
exemples de gens qui ont réuni admirablement en eux le
courage de coeur 8c le courage d’efprit ; mais le plus fort en
ce genre , eft celui d’A rria , femme de Poetus. Réflexions de
Pline fur ce fujet. Ibid. b.
Courage. Différence entre courage , bravoure , v a le u r ,
coeur & {intrépidité. II. 406. b. X V I . €ao. a, b. Les animaux
timides ont le coeur plus grand que ceux qui ont du courage.
III. 594. b. Effets du luxe fur le courage. IX. 764. a. D u courage
des anciens peuples du Nord. V llI . 916. b. 918.-é. 919. a.
C r i de courage. IV . 461. b.
C O U R A N T , ( Hydrograph. ) définition des courans par
rapport à la navigation. Les courans en mer font ou naturels
& généraux , ou accidentels & particuliers. Il y a grande
apparence que parmi une infinité de caufes accidentelles des
courans, il s’en trouve plufieurs qui font réglées. On cite
à ce fujet le fentiment de l ’auteur d’un ouvrage imprimé à
Paris en 1746. Sur la caufe générale des vents. Caufe des
courans , félon M. de Buffon. Lieux dé l’Océàn où fe trou-1
vent les courans les plus larges & les plus rapides. IV . 375. a;
Violence des courans fous l’équateur , entre l’Afrique 8c
l’Amérique. Courans qui fe trouvent vers le^détroit de Gi*
braltar & dans celui de Magellan. L’obfervation des courans-
eft un des points principaux de l’art de naviger. Méthodes
des navigateurs pour en déterminer la direction 8c la force.
Difficulté de déterminer les courans en pleine mer. Prix pro-
pofé fur ce fujet en 1 7 5 1 , par l’académie royale des fcience-}
Ibid. b.
Courans , fous- , opinion de M. Halley fur les fous-cou-'
rans, qu’il croit exifter dans les dunes, dans le détroit de
Gibraltar ; d’où il conclut qu’il y a dans ces détroits deux-
courans contraires ; l’un fupérieur , l’autre inférieur. Expérience
faite dans la mer Baltique, par laquelle il confirme fon‘
fentiment. IV . 376. a.
Courant, mouvement général des eaux de la mer d’Orienf
en Occident. VII. 621. a. X. 361. a , b. Courans des eaux de1
la mer dans les détroits.- 361. b. D es courans qu’on obferve'
dans l’Océan. V IL 621. a. Goufres produits par le mouvement
des courans contraires. 75 1 . b. Courans dans le canal de Mo-
fambique. Suppl. I. 230. a.
Courant de comble , en bâtiment. IV . 376. a.
C o u r a n t , (Comm. ) terme fort ufité dans le commercer
XV, 376. a.
C o u r a n t , ( B la fon ) animal qui court. IV . 376. b.
C O U R A N T E , ( Mufitj. Danfe ) en quoi confifte cetto1
danfe. Les menuets en ont pris la place. Pas de courante.'
On nomme ce pas tems , parce qu’il eft renfermé dans un
feul pas & un fe u l mouvement. Comment il s’exécute. IV j
376. b.
C O U R A N T IN , (.Artificier) fufée de corde. Maniéré de la
faire. IV . 376. b. Maniéré de faire un dragon volant. Ibid.
377. a.
C O U R A P , ( Médec. ) maladie commune dans les IndeS-
orientales. Il y a peu de perfonnes qui n’en aient été attaquées.
Ouvrage à confulter fur la maniéré de la guérir. IVL •
377. a..
CO U R A Y E R , ( Pierre - François le') Analyfe 8c examen
de fa differtation fur la validité de l’epifcopat anglois. XI.
«82. a, b. Sa tradu&ion de l’hiftoire du concile de T r e n te ,
par Fra-Paolo. XVII . 8. a.
C O U R B A R IL , ( Botan. ) cara&eres de cette plante. D e P
cription de cet arbre des pays chauds de l’Amérique. Ufage?
de fon bois. Defcriprion de fon fruit. Réftne que donne*
l’ arbre dans fa vieillefle. Ufage auquel on peut l’employeÿ
IV . 377. a.
CÔ U R B A TO N S , ( Marine ) pièces de charpente dans
le vaiffeau. Courbaton de beaupré. Courbaton dû bittes. IV .
377. a. Courbaton de l’éperom Courbatoiw oa caquets de
hune. Ibid. b. Voyez COURBES.
C O U R B A T U R E , ( Midee. ) IV . t. y i R h v (
MATlSMEr
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C ourbature:, .( Maréch.) agitation du flanc du cheval. .
En quoi elle confifte. Diverses cayfes de ce mal. Remede
le puis sûr- La cou.rbatpre^eft un dès trois cas qui annullent
la vente d’un cheval. IV . 377. b. Voyez Suppl: III. 420. b.
CO U R B E , fùbfl. •( 'Géotn. ) Définitions qu’on donne communément
des lignes; courbes. Elles font peu précifes. IV .
077. b. Autres définitions de la ligne droite 8c de la courbe.
Peut-être feroit-On mieux de ne les point définir. Figures
^ppellées curvilignes ; figures reûilignes. La théorie générale
des courbes appartient à la haute géométrie. C e qu’on entend
par géométrie tranfeendante. On ne parle d’abord;ici
que des .courbes tracées fur lin plan, & qu’on appelle courbes
à fimple'sy courbures. Comment on détermine la nature d’une
courbe. C e qifon entend par équation de la courbe. Définition
de quelques termes employés dans la géométrie de
pes lignes. Ibid. 378. a. Defcartes eft le premier qui aitpenfé
à exprimer les lignes courbes par des équations. Une courbe
tracée n’eft autre chofe que la folution géométrique d’un
problème indéterminé c’eft-à-dire , qui a une infinité de
fointions : c’eft ce que les anciens a'ppelloient lieu géométrique.
Les courbes fe, divifént en algébriques,8c en tranfeendantes.
Les premières font celles où Ta relation des abfciffes‘aux o r données
peut être exprimée nar. une équation algébriqùfe :
exemples de telles courbes. Plufieurs n’admèttent que les
courbes algébriques ou géométriques dans la conftru&ion
des problèmes ; mais Newton 8c plufieurs autres font d’uii
fentiment différent. Courbe tranfeendante 8c inéchanique,
çeÛe qu’on.ne peut.déterminer par une équation algébrique.
L ’éqiiation d’une telle courbe ne p eut être exprimée que par
Une équation différentielle , &c. Entre ces deux genres de
courb es,. On peut placer les exponentielles 8c les interfeen-
dantes. Ibid. b. Courbes algébriques infinies, finies 8c mixtes.
Réglé pour former, le deffein d’une courbe par le moyen de
fon équation. D é la transformation des axes d’une courbe.
Ibid. 379. a. Conféquence qu’on peut tirer des principes qui
viennent d’êtrè établis. x°. Les ordonnées pofitives doivent
être prîtes d’un même côté. 20. Si on a deux valeurs , l’ùne
pofitiv e , l’autre négative , il faudra les prendre de différens
côtés. Lorfque les ordonnées font pofitives , elles appartien-
nènt toutes également k là courbe ; lorfqü’elles font négatives
, il eft aifé de fe convaincre qu’elles ne lui appartiennent
pas moins ; c a r , 8cc. Ibid. b. On trouve donc ici une
démonftration généralé de ce que les géomètres n’ont fup-
pofé jufqu’à prêtent que par induélion. Valeurs que donnent
les différentes branches de la courbe. Lorfqu’on a ordonné
l’équation d’uné courbe par rapport à y ou à x , s’il
ne fe trouve point dans l’équation de terme conftant, la
courbe paffe par l ’origine. En général, fi on ordonné l’érfuâ-
tion d’une courbé par rapport à y , énforte que le dernier
terme ne contienne que x avec des confiantes , 8c qu’on
cherche les valeurs de x propres à rendre ce dernier terme
égal à {èro ; ces valèurs de x donneront lés points où la
courbe coupera fon axe. Lorfque la valeur de l’ordonnée
y eft imaginaire , la courbe manque dans ces endroits-là.
Ibid. 380. à. Quand,on a l’équation d’une courbe , il faut
examiner fl cette équation ne peut pas te diviter en plufieurs
équations rationnelles ; car alors l’équation te'rapporte à des
courbes différentes. Pour ne point fe tromper là-dèffus , il
faut mettre tous les termes de l’équation d’un côté 8c ifro
de l’autfe , 8c vo ir enfuite fi l’équation eft réduélible en
d’autres équatioris rationnelles. Les équations dans lefquelles
l ’équation apparente d’une courbe fe ai v it e , n’en feroient pas
moins rationnelles » quand elles renfermeroient des radicaux,
pourvu que la variable x ne te trouvât pas fous ces radicaux.
Ibid. b. Les équations font encore rationnelles, quand même
x te trouveroit fous lé figne radical, pourvu qu'on puiffe
l ’en dégager. Autre maniéré d’envifager l’équation des courbes
, favoir , de déterminer uns courbe par l’équation , non
entre x 8c y , niaiâ èUtfe lés y qui répondent à une même
abfçiflè. Ibid. 3 81. a.
Cours d’une courbe. Pour déterminer cé co u r s , on doit d’abord
réfdudre l’équatioh de cette courbe , 8c trouver la valeur
de y en x ; enfuite. on prend différentes valeurs de * ,
&. on cherché les valeurs de y correfponïfentes. IV . 381. 4.
Méthode de décrire une courbe par plufieurs points. Les
anciens n’ont guere connu qiié le cercle , les feélions coniques
,- la conchoïde 8c la ciffoïde. O n y ajoute les paraboles
& hyperboles cubiques, 8c le trident de Defcartes :
voilà où on en eft'refté jufqu’au traité des lignes du troifieme
ordre de Newton. Ibid. b.
Des tourbes méchaniqües. Si l’équation différentielle d’une
courbe avoit line intégrale finie , cette courbe qui paroîtroit
ri abord inéchanique feroit réellement géométrique. Ufage
que les anciens faifoient des courbes mechaniques ; les nio-
dernes en ont multiplié le nombre ‘à l’infini. C ’eft principalement
la géométrie de ces courbes qü’on appelle tranfeerç-
dante. L’auteur revient aux courbes algébriques. On-a vu juf-
qu’ici là transformation la plus générale ; l’auteur indique
maintenant le moyen de faire des transformations plus Amples.
IV . 381. b. En général, quelque transformation d ’axe
.que Ion taffe , 1 équation de la courbe ne change point de
dimenfion. Ouvrages à confulter pour -la maniéré d’abréger
le calcul dans la transformation des axes. Courbes algébriques
du même g en re , du même ordre 8c du même
.dégré. O n diftingue ces courbes en différens genres on ordres.
Les courbes du premier genre font celles dont l’équation
monte à deux diinenfions ; dans celles du fécond, l’équation
monte à tro is, 8cc. Equation la plus générale des lignes du
fécond ordre , Ibid. 382. a. de celles du troifieme ordre.
L ’équadon d’une courbe du degré n étant ordonnée, cette
équation aura autant de coëfficiens qu’il y a de termes ,
moins un. Donc fi on donne un pareil nombre de points,
la courbe du 12e.ordre , qui doit paffer par ces points, fera
déterminable. Si quelques-uns des coëfficiens font indéterminés
, on pourra faire paffer plufieurs lignes du même o rdre
par les points donnés : 8c fi les points donnés font tels que
la courbe y puiffe paffer , l’équation fera réduélible en plu-
fieurs autres rationnelles. Si quelques coëfficiens fe trouvent
infinis, 1’équatîon te Amplifie. Traité de Newton intitulé
Enumejatio line arum tertïi ordinis. Ouvrages *où te trouvent
les démonftrations des propofitions renfermées dans ce traité.
O n rapporte ici quelques-uns des principaux articles de cet
ouvrage. Newton remarque que les courbes du fécond
genre 8c des genres plus élevés ont des propriétés analogues
à celles du premier genre. Ibid. b. Expofition de ces diverfes
propriétés analogues. Ibid. 383.a,b. Divifion des courbes en
différens genres. Ibid. 384. a. Réduétion des courbes du fécond
genre à quatre efpeces. Enumération de ces courbes.
Ibid. b. Les principes fur lefquels ces divifions font fondées
font affez arbitraires ; 8c en fuivant un autre plan , on pour-
roit former auffi d’autres divifions. Méthode félon laquellè
MM. Euler 8c Cramer ont établi leurs divifions des lignes
du troifieme ordre ; 8c félon laquelle on peut faire la divifion
des courbes d’un genre fupérieur. Ibid. 385. b. R églé à fuivre
pour rappeller à l’une des quatre formes de Newton une
ligne quelconque du troifieme ordre dont l’équation eft
donnée en a « en u. Ibid. 386. a.
Points finguliers & multiples des courbes. L e point multiple
eft celui qui eft commun à plufieurs branches qui te coupent
en ce point. Le point fimple eft celui qui n’appartient qu’à
une branche. Il ne faut pas croire que le point foit multiple
toutes les fois que l ’ordonnée a plufieurs valeurs égales. La
propriété dé ce p o in t , c’eft que l ’ordonnée y a plufieurs
valeurs égales , quelque fituation qu’on lui donne. Maniéré
de trouver les points multiples. Les courbes de troifieme
ordre ne peuvent avoir de points triples, ni une co'urbe du
fécond genre ou ligne du troifieme ordre. Les courbes du
fécond genre peuvent être coupées en trois points par une
ligne droite. IV . 386. a. C e qu’on appelle-points finguliers.
Defcription organique des courbes. Génération des courbes
du fécond genre par les ombres. Ibid. b. Ufage des courbes
pour la conftruétion des équations. L’ufage principal des
courbes dans la géométrie , eft de donner par leur point
d’interfeélion la- folution dés problèmes. Ibid. 387. a.
Courbe polygone. C ’eft ainfi que dans la géométrie de l’infini
on confidere les courbes. I l faut diftinguer , quand on
traite une courbe comme polygone ou comme rigoureufe:
cette attention eft fur-tout néceffaire dans la théorie des
forcés centrales & centrifuges. IV . 387. a. Re&ification d’une
courbe. Quadrature , inflexion d’une courbe. Famille des
courbes : les équations qui répréfentent les familles de courbes
ne doivent pas être confondues avec les équations exponen •
tielles. Toutes les courbes algébriques compofent , pour
ainfi dire , une certaine famille , qui fe fubdivife en une
infinité d’autres , dont chacune contient une infinité de genres.
Erreur du P. Reyneau dans le fécond volume de fon analy
fe démontrée. Quels font lès meilleurs ouvrages dans lefquels
on peut s’inftruire de la théorie des courbes. Ibid. b. On
peut faire paffer une courbé géométrique & régulière par
tant dé points qu’on voudra d’une courbe quelconque irrégulière
, tracée lur le papier ; mais on ne parviendra jamais
à fairé coïncider l’une avec l’autre. Courbes qui fervent à
rendre une courbç irrégulière la plus géométrique qu’il eft
poffible. U y a des courbes , par exemple , les ovales , par
-lefquelles on qe peut jamais faire paffer une courbe de genre
parabolique. Ibid. 388. a.
Courbe à double courbure. M. Clairaut a donné un traité
de ces courbes. On peut projetter une telle courbe fur deux
, plans différens perpendiculaires l’un à l’autre , 6*c. D e l’é-
quation de ces courbes. IV . 388. a. Comment on en peut avoir
lés tangentes. Ces courbes peuvent être ou algébriques ou
méchaniqües. Ibid. b.
Surfaces courbes. Une telle furface eft reprefentée par une
équation à trois variables, par exemple , * , y & ç. D e fcartes
eft le premier qui ait déterminé ces furnices de cette
maniéré. Surface courbe géométrique. Surface courbe mé-
chanique. Comment on en peut repcéfenter l’équation. Recherches
fur la ligne la plus courte que l’on puiffe tracer fur.
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