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Directions fur la maniéré de chbifir les oifeaux en fauconnerie.
V I . 430. b. Soins nèceffaires pour dreffer l’oifeau. Ibid.
<431. Différentes difpofitions qui fe trouvent dans les faucons
, qui fayferifent l’éducation ou la rendent plus difficile.
Ibid. b. Soins des oifeaux de proie , foit en fan té , foit en
maladie. Maniéré de les nourrir. Quelles font leurs principales
maladies, & la maniéré de les guérir. Ibid. 43a. a.
Fauconnerie, v o y e z le vol. III des planches. Ch affe , pl.
S , 9 6* 10.
FAUCONNIER- ( Hifl. mod. ) Maître fauconnier du roi ,
aujourd'hui, grand, fauconnier de France. Q uels ont é té les premiers
fauconniers depuis l’établifTement en 1230. Différentes
fortes de gages que retire le grand fauconnier de France.Il
prête ferment de fidélité entre les mains du roi. 1 Charges
auxquels il nomme. Obligation des marchands fauconniers
envers cet officier. Préfent que le grand-maître de Malte
fait tous les ans au roi. Préfens de même genre que font
au r o i, celui de Danemarck & le prince de Courlande. C e
qui fe pratique à la chaffe quand le roi veut lui-même jet-
rer un olfeau. Q u e l eft le grand fauconnier d’aujourd’hui.
,VI. 432. b.
Fauconnier , armes du grand-fauconnier, pl. 18 du B lafon ,
.vol. U .
F A V E R E . ( Langue latin. ) Pourquoi ce verbe régit le datif.
F A V E U R , ( Morale) fuppofe plutôt un bienfait qu’une
récompenfe. L e dieu Faveur étoit fils de la beauté & de la
fortune. To ute faveur porte l’idée de quelque chofe.de gratuit.
Faveur des grands ; faveur du peuple. Différence entre
faveur & grâce. Des lettres de recommandation s’appelloient
autrefois des lettres de faveur. C e qu’on appelle mois de
faveur & de grâce. V I. 433. a. La galanterie a étendu l’ufage
du mot faveur à la complaifance des femmes. Ornemens &
parures qu’on appelloit autrefois faveurs. L ’ironie s’eft fervie
c e ce mot pour fignifier les fuites facheufes d’un commerce
hafardé. Ibid. b.
Faveurs. ( Morale & Galanterie) Faveurs de l’amour: c’eft
tout ce qu’accorde l’amour feniîble à l’amour heureux ; ce font
même ces riens charmans qui valent tant pour l’objet aimé.
C e s faveurs, toutes plusprecieufes 8c plus aimables, fe prêtent
des fecours 8c des plaiürs égaux. Les faveurs même les plus
légères doivent être fecretes. V I . 433. b.
Faveur. ( Jurifpr. ) On accorde beaucoup de faveur aux
mineurs 8c à l’égufe. La faveur des contrats de mariage eft
très-grande. C e qui a été introduit en faveur de quelqu’un
ne peut pas être rétorqué contre lui. Jugement de faveur. Il
né doit y avoir de faveur dans les jugemens , que lorfque la
queftion qui partage les contendans eft fx problématique, que
les juges peuv ent, fans injuftice , fe déterminer pour celui
q u i , par de certaines confédérations , mérite plus de faveur
que l’autre. V I . 433. b.
Faveur des princes. Injuftice des paffe-droits. X II. 123. b.
Faveur. ( Cornm.) Jours de faveurs. Les porteurs de lettres
ne p euvent manquer de les faire protefter faute de paiement,
au-delà du dixième jour. Q u e l eft le terme d’où fe comptent
les dix jours d éfaveur. C e bénéfice n’a pas lieu pour les lettres
payables à vue. V I . 434. a.
Faveur. Marchandife qui reprend faveur. Crédit que les
aftions , ou billets des compagnies , prennent dans le public.
V I . 434. a.
F A U F IL E R , ( Gramm.) fenspropre 8c fens figuré. Faufiler
eft quelquefois fynonyme à bâtir. Différence entre ces mots.
V I . 434. a.
F 4 V I A , lo i, IX. 660. b.
FAVIER._ Son fyftême de chorégraphie. III. 371. a , b.
F A V I L A , ( Hifl. d’E fpagne) roi d’Oviedo 8c de Léon. D e fcription
de fon régné. Suppl. III. 8. a.
F A VISSE , ( terme d’Antiquaire ) voûte fouterreine , dans
laquelle on garde quelque chofe de précieux. Etym. de ce mot.
V I . 434. a. C ’étoit des dépôts où l ’on confervoit les deniers
publics 8c les chofes facrées. Faviffes du capitole : leur deferi-
ption 8c ufage. Feftus donne une autre idée des faviffes, 8c dit
que c’étoit un lieu proche des temples où il y avoit de l’eau.
Maniéré de concilier ces deux notions. Ibid. b.
FAULIS. Royaume de Faulis en Afrique : peuple de brigands
qui l’habite. X . 13. b.
F A U L T R A G E , préage , ( Jurifpr. ) droit de pacage dans
le s prés, au profit du feigneur. Coutumes où il a lieu. Difpofi-
tion de la coutume de Tours fur ce droit. Celle de la coutume
locale des Efclufes. V I . 434. b.
FA U LX . Diverfes cfpeces de faulx , connues chez les
anciens. Faulx , inftrument de guerre. Comment on s’en
défendoit. Q uelle eft la forte de faulx que nous employons.
.Comment on s’en fert. Comment on la fabrique. V L 435. a.
Faulx. Defcription de cet inftrument. V o l. I. des planch.
Agriculture.
Faulx. ( Tailland. Econom. rufliq. ) Defcription de cet inftrument.
Fâulx à foin ; faulx à avoine. On voit dans les planches
le détail du travail de la faulx par le taillandier, V I . 43 3.«.
F a u lx , chars armés de , III. 183. b.
Faulx , • ( Anatotn. ) proceffüs de la dure-mere. Defcription.
E lle manque dans plufieufs animaux. V I . 43 3. a.
Faulx. Ce tte partie du cerveau décrite. V II I. 264. b. Sinus
de la faulx. Suppl. IV . 797', a.
Faulx , ( Aftron: / 'c roiffant de la luné & des autres planètes.
En quel tems la lune eft eri faulx. V I . 43 3. a.
Faulx , ( Blafon ) meuble d’armoirie. Noms1 du manche
8c du fer en termes de l’art. Signification de ce fymbole
Suppl, III. 8. b.
F A U N A , voyez Bonne D éesse. II. 313. b.
FAU N A LE S , fdunalia , ( Littér. ) fêtes de cartipagrtê en
l’honneur de Faune. C e dieu paffôit l’hiver en un lieu, 8c l’été
en un autre. On lui faifoit des facrifices à fon départ 8c à fon
retour. C ’étoit la coutume de faire des facrifices à un dieu
quand il s’en alloit. Comment Horace fe prête à ces fottifes
populaires. Eloge de fon ode adreffée au dieu Faune. V I .
433. b.
FAUNE . ( Mythol. ) Les faunes ne différoienr point des
fatyres : ce font les panes des G recs. Il paroît certain qu’il faut
en chercher l’origine en Egypte. V I . 433. b. M. Pltiche ' rapporte
le nom des faunes oc aes fatyres à deux mots héb reu x,
qui dèfignent les mafqnes dont On fe fervoit dans les fêtes de
Bacchus. Avenarius avoit tiré de même le nom de fatyre,
de l’hébreu fatar , un bouc. Autre étymologie que Bochart.
donne des pans ou faunes. C ’eft au culte des boucs qu’on
adoroit en Egypte , que celui des faunes 8c des fatyres fem-
ble avoir dû fa naiffance. Culte honteux des boucs, défendu
p a r la loi de Moïfe. Sacrifice du bouc , ordonné au Commencement
de chaque mois. R. Kimchi a écrit que les démons
fe faifoient voir fous la forme d’un bouc. Les apparitions des
dieux, félon les Orientaux, étoient effrayantes. Etym. du
mot terreur panique. En quel tems les dieux le dérobèrent à la
vue des morcels. C e que dit S. Augüftin de l’amour des fyl-»
vains 8c des pans pour les femmes. Ibid. 436. a. C e que
prétend Bochart fur le régné de Faune en Italie. Il penfe que
Pan étoit un capitaine de Bacchus. Paffage de Jérémie, ou il
eft parlé des fauni ficarii , dans la verfion de S. Jérôme. C e
qui eft dit des pans 8c des fatyres dans un traité attribué à
Heraclite. L e dofteur Edouard T y fo n veut que ce foit une
efpece de finges qu’on trouve en A frique. Comment il appuie
fon opinion. Les premiers conduâeurs des chevres ont peut-
être donné lieu à la fable des chevre-piés. Compilation de
Munfter fur les d émons, faunes, fatyres , incubes. Sentiment
de quelques dofteurs Juifs fur la création des fatyres , fur leur
nature 8c leur pouvoir. Ibid. b.
Faunes. ( Hifl. de l ’A rt ) Comment les Etruiques repré-
fentoient ces divinités. Caraéïere des ftatues des faunes. Faune
dormant du palais Barberini. Suppl. III. 8. b. Les anciens con-
fondoient fouvent les faunes, les fa ty re s , les filenes 8c les
titires. Comment les faunes 8c les ritires étoient repré-
fentes. Ouvrages à confulter. Ibid. 9. a. V o y e z Suppl. II.
903. a.
F A VO N IU S. Jeux donnés par cet édile. V . 390. b. X V I .
a 31- A' T , . ,
F A V O R I , favorite. (Hifl. 8» Morale ) Favoris de Henri III.
Un favori comparé à une piece de monnoie. L e peuple doit
être le favori d’un roi. Pourquoi l ’on appelle les poètes, favoris
des mufes. Sultane favorite. Maifons ae campagne, appellées
favorites en Allemagne. V I . 437. a.
Favoris des princes: entrées auprès d’eux qui leur étoient
accordées. V . 729. b.
FA U R , feigneur de Pibrac, ( Gui du) X V I . 43 2. a.
Faur , ( Pierre du ) X V I . 432. a.
FA V R E . Code de Favre. III. 372. * , b.
F A U S SE -A T T AQ U E . ( Gmerre des fieges) En quels Cas on
fait la fauffe-attaque. Comment il arrive qu’elle devient la
véritable. V I . 430. a.
Fausse-braie , ( Fortifie. ) fécondé éhceinte au bord da
foffé. Son ufage. Pourquoi l’on n’en fait plus aujourd’hui. In-
convéniens qui en réfultoient. O n ne foit plus de fauffe-braie
que vis-à-vis les courtines où les tenailles en tiennent lieu.
La citadelle de Tournay avoit cependant une fauffe-braie. V I.
430. a.
Fausses-côtes. ( Anatom. ) Pourquoi elles ont été nommées
de la forte. Vuide que forme auprès de ces côtes Paffaif-
fement du diaphragme dans les cadavres couchés fur le dos.
V I . 43O; b.
FàUSSE-COUCHE. ( Phyfiol. Médec. Droit polit. ) Signes
préfomptifs d’une fauffe-couche prochaine. Signes avant-cou-
. reurs immédiats. Des caufes propres à produire cet effet :
; i° . celles qui concernent le foetus , fes membranes, les liqueurs
dans lefquelles il nage , fon cordon ombilical 8c le
placenta. V I . 430. b. 20. L’utérus devient auffi très-fouvent
par lui-même une caufe fréquente des fàuffes-couches. 3°.
Différentes caufes qui , de la part de la mere , produi-.
I fent le même accident. Moyens qu’on doit employer pour
prévenir l’avortement. Ibid. 431. a. Si l’on n’a pu le prévenir
8c que le foetus foit m o rt , il faut, le tirer par le fecours de
l’art.
F A U
Part. Nous manquons d’un bon traité furies fauffes-couches:
il faudroit que dans un ouvrage de cette nature, on réduisît,
fous un certain nombre d’aphorifmes, les vérités incontefta-
bles qui font connues fur le fujet des avortemeris. Exemple
de 21 aphorifmes que l’auteur joint ici. Terme auquel l’avortement
eft le plus dangereux. Quelles font les femmes fujettes
à cet accident. L’arriere-faix arrêté dans l’utérus après l’ex-
pulfion du foetus. Terme auquel la nature expulfe aifément
les foetus. Leur groffeur ne répond pas ordinairement. au
terme de la groffeffe. Les foetus vivans ont rarement de la
vo ix avant le fixieme mois. Les fauffes-couches rendent
certaines femmes fécondes. Précautions que doivent prendre
les femmes fujettes aux avorteniens. Si le foetus eft m o r t ,,
il qe faut rien faire pour hâter l’avortement. Quelles font
les précautions contre l’avortement qui réuffiffent le mieux.
Quelles femmes fupportent mieux les fauffes-couches. Ibid. b.
O n ne doit empêcher , par aucun remede , un avortement
prochain. En quel tems doit être traitée la femme greffe qui
a la vérole. D ’où vient le principal danger de l’avortement.
Celui que les femmes fe procurent, met leur v ie en péril.
Remede fuperftitieux indiqué par les fages-femmes en cas
d’avortement. Autre abus à bannir par rapport aux femmes
qui fe font bleffées. L’avortement provoqué par art , étoit
permis en Grece aux couftifannes , 8c regardé chez les autres
femmes comme criminel. Danger des remedes pharmaceutiques
employés pour procurer l’avortement. Ibid. 43 2. a.
Odieufe 8c funefte invention imaginée depuis Hippocrate ,
connue autrefois à Rome , 8c dont parle Tertullien. Danger
de ce moyen. D ivers exemples de la cataftrophe de faufles-
cpuches produites par le fecours de rinduftrie. Rien ne feroit
plus important que de trouver des reffources fupérieures à
la fé vérité des loix , pour épargner les crimes , 8c fauver
à la république tant de fujets qu’on lui ôte. Ibid. b. Différentes
caufes qui troublent1 la propagation , 8c font inventer mille
moyens pour prévenir la conception. C ’eft dans la fageffe
du gouvernement qu’il faut chercher les remedes propres à
c e mal. Helvidia louée par Séneque de n’avoir jamais caché
fes grofleffes ni détruit fon f ru it , pour conferver fa taille 8c
fa beauté. Pourquoi les Eskimaux permettent aux femmes
d’avorter. Châtiment que fubiffent les femmes de l’ifle For-
mofe qui deviennent groffes avant trente ans. Ibid. 4 33.'a.
1 Voyez A vortement.
r AUSSE-COUPE, (Coupe des pierres) direétion d’un joint de
lit oblique à l’arc du ceintre. Lorfque la voûte eft plate, ce doit
être tout le contraire. V I . 433. b.
Fausse-COUPE , ( Orfev. ) V L 433. b.
F ausse énonciation , ( Jurifpr. ) V I . 433. b.
F ausse-équerre, ( Coup, des pierres ) V I. 433. b.
FAUSSE-ÉTRAVE , LMarine) V I . 433. b.
FauSSE-GOURME ffMaréch. ) V I. 433.b.
FaUSSES-LANCES , ou paffe-volans , ( MarineY V I . 433. b.
FaUSSE-NEIGE , ou nage, ( terme de riviere) V l . 433 .b.
F ausse-plaque. ( Horlog.) Diverfes fignifications de ce
mot. V I . 433. b.
FaussE-QUILLE, ( Marine ) V I . 434. a.
Fausse-QUINTE. ( Mufiq. ) L’accord de la fauffe-quinte eft
renverfé de l’accord dominant, en mettant la note fenfible au
grave. Il faut bien diftinguer la fauffe-quinte de la quinte
fauffe. V I . 434. a. Voyez QUINTE.
FaUSSE-VOIX , ( Mufiq. Pltyfiolog. ) XV II . 431. a ,b .
FAUSSER la coiir ou le jugement, ( Jurifpr. ) foutenir qu’un
jugement avoit été rendu par des juges corrompus ou par
haine. O n ne qualifioit pas d’appel la maniéré dont on atta-
quoit un jugement ; on appelloit cela faujfer le jugement. O r donnance
de S. L ou is , où il eft parlé de l’accufation de fauf-
feté de jugement. V I . 437. a. D eu x maniérés de fauffer le
jugement. C e que dit fur ce fujet Beaumanoir. Quelle étoit la
fuite de l’accufation de fauffeté contre le jugement. Cette
accufation ne pouvoit avoir lieu dans les juftices royales ; 8c
dans les feigneuriales , elle devoit fe faire le jour du jugement
rendu. C e qùi arrivoit lorfqu’un noble fauffoit le jugement
contre le feigneur. U n roturier ne pouvoit fauffer le
jugement de fon feigneur. Auteur à confulter. Ibid. b.
F A U S S E T , ( Mufiq. ) efpece de voix. V I . 437. b.
Fauffet. Le concordant 8c le fauffet font regardés comme
des vo ix bâtardes 8c inutiles. V I . 46. b. D ’où vient la différence
de la vo ix pleine 8c de la vo ix du fauffer. X V I I . 43 x. a.
Voyeç FAUCET.
Fauffet, terme d’écriture. V I . 437. b.
FAUSSETÉ. ( Morale ) Différ ence entre le menfonge,
l’erreur 8c la fauffeté. Fauffeté dans l’efprit. Fauffeté dans le
coeur. V I . 438. a.
F A U S T , ( Jean ) imprimeur à Mayence. VIII. 608. a.
626. b.
FAUSTE. Obfervations fur la condamnation prononcée
par cet évêque contre les prédeftinatie’ns. XIII. 274. a.
FAUTE. ( Jurifpr. ) En quoi la faute différé du dol. Contrats
où les parties ne font refponfables que de dol ; autres
où elles font refponfables de la faute. Comment on fe rend
Tome I.
F A U 693
coupable de faute dans les affaires. O n ne doit pas iniputer à
faute ce qui n’eft arrivé que par cas fortuit, ou ce qui eft
arrivé malgré tous les foins de la prudence. Ibid. 438. a. Omif-
fions qui font réputées fautes. On divife les fautes en grof-
fieres, légères 8c très:légères. La faute groffiere eft comparée
au dol. Peine de la faute léggre 8c de la faute très-légere.
Diftinâion admife en matière de dépôt. Diftinâion admife
dans ce qui concerne le mandat. Ibid. b. Fautes dont le tuteuri
eft tenu. Diffinélion faite dans le précaire. Fautes dont les
parties font tenues dans les contrats Innommés. Fautes dont
un héritier-teftamentaire eft tenu. Des fautes en matière de
revendication. Quelle eft la faute dont un débiteur eft tenu ,
étant en demeure de rendre ce qu’il doit. Auteurs à confulter.
Ibid. 439. a. '
Faute , crime, péché , délit, forfait. Différentes fignifications
de ces mots. IV . 466. b. Faute , crime, forfait : en quoi
ces mots different. V II . 134. a , b. Pourquoi les fautes demeurent
quelquefois impunies. VII I. 633. b. Difcernement
entre les fautes qu’on doit punir.8c celles qu’on doit pardonner.
684. a.
Faute. ( Hydraul. ) Les fautes font inévitables dans les
conduites 8c dans les baffins. Moyen de connoître la faute
dans une conduite, 8c d’y remédier. Moyen1 de connoître
la faute dans un baffin de glaife -, 8c d’y remédier. V I .
439. a.
F A U T E U IL , droit de , (Police rnilit. ) Exaélion de ce droit
défendue en 1730. C ette défenfe mal obfervée. Obfervation
fur la maniéré dont les réglemens en général fontobfervés en
France. V I . 439. a.
Fauteuils repréfentés, vol. VII . des planch. Menuiferie en
meubles, planch. 3 8c 6. 8c. vol. IX. des planch. Tapiffier ,
planch. 8 8c o.
F A U V E . D e l’art de teindre en fauve. X V I . 22. b. D u
mélange du fauve avec d’autres couleurs en teinture. 24. b.
Fauves , bêtes, ( Chaffe ) Caufe des recours familiers à la
plupart des bêtes fauves qu’on chaffe. IX. 701. b. Ve rs qui
s’engendrent entre la napc Sc la chair des bêtes fauves. X V I I .
42. b. — Voye? BÊTES.
F A U V E T T E . ( Ornïthol. ) Defcription de cet oifeau. L ieux
où il niche. Il donne aifément dans tous les piégés. V I .
439- b-
FAU X . ( Arithm. Algeb. ) Réglé de fauffe pofitiôn. Exemple
d’une règle de fauffe pofition fimple. Trouv e r un nombre
dont la moitié , le tiers 8c le quart faffent 26. V I . 439,~b Maniéré
de réfoudre ce problème par l’arithmétique 8c par l’alge-
bre. Exemple d’une réglé de fauffe pofition compofée. Racines
fauffes en algèbre. Ibid. 440. a.
Faux. (Jurifpr.) Crime de faux: il fe commet en trois
maniérés; par paroles, par écritures 8c par des faits. Comment
il fe commet par paroles. C e qu’on entend par obreption
8c fubreption. Cette fauffeté eft mife au nombre de celles qui
fe commettent par paroles , quoique les faits foient avancés
dans des requêtes ou dans les lettres du prince , qui font des
écritures. V l . 440. b. On diftingue auffi le faux qui fe commet
par paroles, d’avec le faux énoncé. Comment le crime de
faux fe commet par écritures. Comment il fe commet par fait
ou aélion. Impofteurs cités en exemple.
On n’entend ordinairement par le crime dç fau x , que celui
qui fe commet en fabriquant des pièces fauffes, ou en fuppri-
mant ou altérant des pièces véritables. Ibid. b. Comment fe
fait la pourfuite dè ce crime. Il eft plus aile de contrefaire
des écritures privées que des écritures authentiques. Comment
on peut fabriquer une piece fauffe , fans contre-faire
aucune écriture. En quoi confifte le faux qui fe commet en
altérant des pieees. Comment fe fait la preuve du faux. Indices
qui fervent à reconnoître la fauffeté d’une écriture. Loi
corneïia de falfis. A quelle occafion elle fut publiée ; en quoi
elle confifte, & quel en eft le but. Ibid. 441. a Quelle étoit
la peine du faux. Quelle étoit celle qui étoit établie en France.
En quoi confifte aujourd’hui celle de ceux qui ont commis un
faux dans l’exercice de quelque fon&ion publique , 8c celle
de ceux qui ont commis un faux hors de leurs fonéèions. Ibid,
b. Sur la punition du crime de fauffe-monnoie, voyeç Mon-
NOIE.
Faux , infeription en , VIII. 781.- a.
Faux-incident..Objet du faux-incident :-ce qui le diftingue du
faux principal. Pourfuite du faux-incident: détails fur cet objet.
V I. 441. b. Quelle eft la peine du demandeur en faux , s’il
fuccombe. Ibid. 442. a.
Faux , ( Mufiq. ) oppofé à jufte. On chante faux , ou par
v ice d’organe , ou par défaut d’habitude ( Voye[ Suppl. IV .
173. a. ). Quelle eft la caufe du faux dans les inftrumens. V I .
442.
Faux-accord. Addition à cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III. 9. a. Voye^ Accord-faux , à l’article A ccord
diffonant.
Fau x , ( Manege) défaut de jufteffe & aétion non-mefurée,'
foit du cavalier, foit du cheval. Applications de ce mot à divers
cas. V I . 442. a.
N N N N n n n n