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1
II
Compas à l’ufage des faélerirs d’orgue. Defcription de cet
outil. Maniéré de s’en fervir. III. 760. a.
Compas à l’ufage des peintres, deflinateurs, bc . III.
760. a. _ T
Compas cambré à atur'e, à l’ufage des relieurs-doreurs. 111.
760. a. Defcription & iifage. Ibid. b. .
Compas courbé & brifé à l’ufage des fculpteurs & des
graveurs. III. 760. b. ; ^ . ,
Compas de fo rg e , Compas d’épaifleur a 1 ufagé des fer-ru-
riers. lll. 760. b. . ..
Compas droit & courbe à l’ufage des ouvriers qui travaillent
en pierres de rapport 8c en tabletterie. III. 760. b.
' Compas à l’ulage des tonneliers. III. 760. b.
Compas à l’ufage des vergetiers. III. 760. b.
COM PA SSEU Il,(/e ) maifon de ce nom.Suppl. II. 642. b.
COM P A SS IO N , (Morale) on s’y livre avec une forte
de plaifir. Plus on a été malheureux, plus on en eft fufcep-
tible. On cherche quelquefois les occafions d’exciter en foi
c e fentiment. III. 760. b.
CompaJJlon, fource de la compallïoo, éloge de ce fenti-
ment. X II. 143. a , b. 662. b. 663. a. Son univerfalité. 143.
b. C e fentiment prouve une providence. XIII. 516. a. Il eft
le principe des vertus fociales. X V II . 17,8. b. Les affligions
rendent compatiffant. Suppl. I. 186. b. D es exemples qui
excitent la compaffion. Suppl. II. 913. a. Il faut profcrire
tout combat qui pourroit ramiliarifer les hommes avec des
fentimens contraires à la compaffion. VII . 697. b. Compaffion
qu’excite le poète tragique. Vjyer Pitié.
COM PA T IB IL IT É , ( Jurifpr. ) faculté de pofféder en
même tem‘5f plufieurs bénéfices ou offices , bc . Quels font les
bénéfices & offices compatibles. III. 761 . a.
COM P EN SA T IO N , ( Jurifpr. ) confufion qui fe fait d’une
dette mobiliaire liquide , avec une autre de même nature.
La compenfation eu fondée fur l’équité naturelle. Son objet
o u fon but. L’exception tirée de la compenfation eft admife
en pays coutumier & en pays de droit écrit. Elle n’a lieu
que de liquide à liquide. Le ceffionnaire eft fujet à la compenfation
, de même que l’auroit été fon cédant. Divers cas
où la compenfation 11’a pas lieu , quoique les deux dettes
l'oient liquides de parc & d’autre. IIl. 761 . a. Elle n’a lieu
qu’entre perfonnes qui ont de leur ch e f la double qualité de
créancier & de débiteur. Différons autres cas où elle ne peut
avoir lieu. Auteurs à confulter. Ibid. b.
Compenfation de dépens. IV . 859. a. Intérêts compenfatoi-
res. VII I. 825. a. Lettres de compenfation. IX. 421. a.
COM P E R EN D IN A T 10, ampliatio , ( Jurifpr. rom. ) différentes
fignifications de ces mots. Suppl. I . 372. a.
C O M P E S , ( Hïfl. anc. ) i° . cfpece de chauffure des Romains.
20. Sortes d’entraves de fe r, bc . 30. Maniéré d e donner
la queftion aux criminels. III. 762. a.
C O M P É T E N C E , ( Jurifpr. ) droit qui appartient à un
juge de prendre connoiffance d’une affaire. Principe général
y le défendeur doit être affigné devant le juge de fon
domicile. Diverfes caufes qui peuvent rendre un autre juge
compétent, pour connoître de l’affaire. Les prévôts des
maréchaux. & les lieutenans criminels ne peuvent juger en
dernier reffort un ac eufé, qu’ils n’aient préalablement fait
juger l*ur compétence par le préfidial, bc . C e que prononce
l ’ordonnance criminelle fur les juge mens de compétence.
III. 762. a. Où fe relevent les appels comme de juge compétent.
En matière civile tous juges font compétens pour
reconnoître une promeffe. Traités à confulter fur la compétence
des juges. Ibid. b. Voye^ Incompétence.
Compétence. Juge compétent. IX. 12. a. Voye^ anffi Juge
‘d'attribution , JUGE d’églife , Juge de privilège , JUGE de
feigneur , JUSTICE feigneuriale, PRÉVÔT des maréchaux y PRÉSIDIAL,
Procès criminel.
COM P ILA TEU R . Qualités néceffaires à un compilateur.
'Autrefois ce nom fe prenoît en mauvaife part. Paffage d’Horace.
Etym. de ce mot. III. 762. b.
C OM P IL A T IO N . Caraéteres d’une compilation eftimable.
I IL 762. b.
COM P IT A LE S , ( Myth.) fêtes en l’honneur des dieux
Lares ou Pénates. O ù elles fe célèbroient. Q ui eh étoient les
miniftres. III. 762. b. Sacrifices qu’on y faifoit. F igures qu’on
plaçoit dans les carrefours. Inftituteur de ces fêtes. Tems où
on les célébroit. Ibid. 763. a.
Compitales. Obfervation fur le tems où cette fête annuelle
étoit célébrée. Suppl. II. 534. b.
COM P L A IG N A N T , ( Jurifpr. ) il ne faut pas confondre
le complaignant avec le demandeur en complainte.
111. 763. æ.
, COM PLA IN T E , (Jurifpr.) aélion par laquelle celui qui
eft troublé en la pofleffion d’un droit r é e l, fe plaint à la
juftice de ce trouble. Q u i font ceux qui peuvent intenter
complainte. Contre qui on ne peut l’intenter. Ge qui donne
droit d intenter complainte. Objets pour lefquels on peut
l ’intenter. Juges à m i doit s’adrefler la complainte. Comm
e « elle s’intente. I Il; 763. a. Auteurs à conlulter.
H
Complainte. Différence entre complainte & réintégrant!«.
X IV . 51. a.
Complainte bénéficiale. Les juges royaux, connoiffent de cette
Coiftplàînte. Anciennement le parlement en prellôit cort-
noiflance en première inftance. Les baillis & fénéchaux
étoient d’abord les feuls qui en puffent connoître en première
inftance. Les juges des feigneurs ne peuvent en aucun
cas en prendre connoiffance. La connoiffance du petitoire
appartient de droit au juge d’églife. En quoi la complainte bénéf
ic ia i différé de la profane. Il n’y a jamais de complainte
contre le roi. Tems où elle doit être intentée. C e que doit
exprimer dans fa demande le demandeur en complainte. III.
763. a. C e que doit faire le demandeur lorfqu’il ignore le
domicile de fon adverfaire. On prenoit autrefois deux appoiii-
temens fur une complainte. Des fentences de maintenue, de
'récréance 8c de féqueftre, & de leur exécution. Ibid. 764. a.
Complainte, en matière profane , en cas de nouvelleté. III.
764. a.
Complainte poffeffpire. IH. 764. a.
Complainte, en cas de fimple faifine. En quoi elle confiftoit.
Aujourd’hui elle n’a plus lien. III. 764. a.
COM P L A ISA N C E , ( Morale ) définition. III. 764. b.
C omp l a isan c e , en matière de jurifprudence. Complai-
fance aux quatre cas. III. 764. b.
C O M P L A N T , ( Jurifpr. ) conceffion d’un héritage , à la
charge d’y faire quelque plantation, b c . Coutume qui en
parle. IIl. 764. b.
COMP LEM ENT . Complément arithmétique d’un logarithme.
Complément de la hauteur d’une étoile. III. 764. b.
C omplément de la courtine , en fortification. HI. 764. b.
C omplément d’un angle ou d’un arc, en géométrie. III.
764. b. C e qu’on entend par co-finus & co-tangente. Complément
d’un angle à 180 degrés. Complément d’un parallélogramme.
L ’on démontre que dans tous parallélogrammes les
complémens font égaux. Ibid. 765. a.
C omplément d’un intervalle , en mufiqué. III. 765. a.
C omplément de route , terme de navigation. IIL 765. <r.'
C omplément , ( Gramm.) ce mot devroit être fubftitué à
celui de régime. V IL 791 . b , &c. D es complémens des prépo-
fitions. X . 737. b. XIII. 301. a y b , & c . Voyeç RÉGIME.
COM P LEXE , en logique. Quantité complexe en algèbre.
III. 763* a-
Complexe. Sujet complexe. Attribut complexe. IV . 82. a.
Termes complexes. X V I . 153. b. Syllabe complexe. X V .
718. b. Propofition complexe. XHL 474. b. Syllogiftne complexe.
X V . 72 1. b.
COM P LEX IO N , figure de rhétorique. Exemple. Cette
figure eft commune & triviale. III. 763. a.
C o m p l ex io n , ( Mêdec. ) quatre complexions générales
que les anciens philofophes diftinguoient dans l’homme. IIL
763. a. On ne fait plus guère d’attention à ces divifions.
Ibid. b.
Complexion , habitude, ( Synon. ) VII I. 18. b.
COM P LEX U S , ( Anatom. ) quatre mufcles de la tête.
Grands 8c petits complexus. III. 763. b.
CO M P L IC A T IO N , ( Mêdec. ) ce ternie employé en
différens feus. i° . On entend ordinairement par maladie compliquée
, celle à laquelle eft jointe une autres maladie dans le
même fujet. 20. D ’autres entendent par-là des maladies Amples
à la vérité , mais qui conftituent léfion de plufieurs riia-
nieres dans l’économie animale. Comment la péripneumonie
peut être confidérée comme telle. IIl. 763. b. Il paroît plus
utile 8c plus clair d’appeller maladie fimple, ce qu’on appelle
communément fymptôme, 8c de donner le nom de maladie
compliquée y à ce qu’on appelle fimplement maladie. A u refte,
il paroît que par maladie compliquée, les auteurs entendent
la même choie que par maladie compofée. Ibid. 766. a.
Complication, fievre compliquée. V I. 728. b.
C om p l ic a t io n . (Jurifp.) Complication de crimes, affaire
compliquée. IIL 766. a.
COM P L IC E , ( Jurifp.) termes par lefquels on défigne
les différentes maniérés dont les complices peuvent avoir part
au délit. Divers degrés de crimes dans un complice. La déclaration
des complices fert feulement d’indice. La dépofition
d’un feul complice ne fuffit pas pour faire appliquer fes complices
à la queftion. Crimes qu’on excepte de cette réglé. III.
766. a.
Complice, adhèrent y différence entre ces mots. L 132. b.
Différence entre complice 8c participe. XII. 98. b. En quoi
confifte le crime de complice. VII I. 639. a , b. vers latins qui
renferment toutes les circonftances qui peuvent nous rendre
complices d’un crime. X V I . 2. a. Confrontation des complices.
III. 861. a.
COM P L IE S , (Hifl. éccl.) la derniere partie de l’office du
jour dans Téglife romaine. Q u el en eft le bur. On ignore le
tems de fon inftitution ; on fait feulement qu’elle étoit inconnue
dans la primitive églife. IIL 766. b.
COMPLIMENTEURS, font ordin: ijrcment pleins d’affectation,
I. 1 37- m -,
COM P L IQ U É E ,
C OM
- COMPLIQUÉE, maladie, ( Mêdec. ) Voyeç COMPOSÉE.
COM P LU T E , bible de. IL 224. a. Voyeç suffi XlMENES. .
CO M P O N C T IO N , ( Théplog.) douleur d’avoir offenfé
Dieu. La cônfeffion n’eft bonne que quand on aune grande I
componction. Signification plus étendue de ce mot dans la
vie fpirituelle. EU. 766. b.
C omponction, vin de. (Critiq.facr.) X V II . 30 1 .b. •
C O M P O N É , (B la fon ) bordure componèe ; p a l, ftifce.,
émaux componés : bordure contrercomponée. III. 766. b.
Compàné, croix componèe. Voye{ vol. I I des planch. de
Blafon , p i - . I ; I I :
COM PO N EN D E , ( Jurifp.) compofmon ou taxe que
l’on paie à la chambre apoftolique de Rome pour certains
aétes &c. Cette prétention n’eft point reconnue en France.
T a x e que paie en certains cas la plus grande partie des abbayes
confiftoriales. Alexandre V I , premier auteur des componen-
des. Office ou bureau des componendes qui eft à la daterie.
Officier qui l’exerce. III. 767. a. . n
C O M P O S É ,être, (Métaphyf.) chaque être compofé eft
un to u t, dont Teffence confifte dans la maniéré dont certaines
parties données font liées entr’elles. III. 767. a. G eft
donc dans la qualité des parties & leur eombinaifon, que confifte
la raifon de tout ce qui convient'au compofé. Etres
compofés femblables ou diflemblabl.es entr’eux. Les genres 8c
les efpeces des compofés fe déterminent par les qualités des
parties 8c par leur liaifôn. Un être compofé eft produit fans
création , il eft détruit fans anéantiffement. III. 767. b.
Composé , ( Arithm. ) ce qu’on appelle nombre compofé.
Les nombres compofés entr’eux font ceux qui ont quelque
mefure commune différente de l’unité cette dénomination
eft peu en u fage. Raifon compofée. III. 767. b.
Compo/ÉÙ,nombres.XI. 203. a. Raifonscompofées. XIII. 773 .b.
Composé, ( Méchan.) mouvement compofé. III. 767. b.
T o u t mouvement dans une ligne courbe eft compolé. Les
deux puiffances par lefquelles eft produit le m ouvement compofé
, font exprimées par les deux côtés d’un parallélogramme,
&C. Ibid. 768. à. Voyei MOUVEMENT 8c COMPOSITION.
Composé , ( Pendule) ce qu’on entend par-là. Touslespen-
dulesiont de cette nature, même ceux que nous appelions ƒ« •
pies. Trouv e r les vibrations d’un pendule compofé. III. 768. a.
C omposé , ( Mufiq. ) intervalles compofés. M efures com- '
potées.'Suppl. IL 334. b.
C omposé 8c C omposition , (Pharm.) médicamens compofés
y ils font ou officinaux ou magiftraux. Diverfes fortes de
préparations officinales compofées. Dans quel Cens le mot
compofé s’emploie fur-tout en pharmacie. IIL 768. a. C e qu’on
entend par colnpofitions magiftrales. L’ufage d’employer des
remedes cômpofés eft un des principaux obftacles aux progrès
de cêtte partie dè la médecine qui s’occupe de la vertu
des médicamens. Il ne feroit pourtant pas fage de v ouloir les
abandonner abfolumeht. Ibid. b.
Compofés qui font le fujét des diftillations chymiques.IV.
1033. 4 . b. D es excipiens qui fervent à lier les différens ingré-
diens d’une compofition. V I . 220. a. Bafe d’uii compofé.
Suppl. I. 821. a , b.
Composé , ( Gràfüm.) différence entre les dérivés 8c les
Cômpofés. IV . 964. a. V I I . z72. b. D es mots compofés. 1. 70. a.
Mots compofés de diverfes langues. VII I. 201 .b . Sens compofé.
X V . 19. a. Propofition compofée. IV . 83. b, X III. 473.
a , b. 482. a.
COMPOSÉ, ordre. (Architefl.) XI. 61 i . «i
C omposé , ( Algeb. ) quantités compofées, auffi appelléés
complexes ou multinomes. III. 768. b.
Composée, maladie, ( Mêdec.) trois fortes de compofi-
tions fuivailt que les différens vices ou des folides ou des
fluides concourent enfemble 8c entr’eu x , ou avec les partiés
folides 8c fluides. Les efpeces de l’un 8c de l’autre genre font
innombrables. Méthode par laquelle on peut établir les caractères
certains par lefquels les différentes maladies fè rapportent
réciproquement ou différemment les unes aux autres.
Suppl. II. 334. b.
COMPOSEES de /impies, ( Glandes) anatomie. III. 768. b.
COM PO S E R , (Comm.) compofer la càrgaifon d’un vaif-
fe a u , le fond d’une boutique, une faéture. III. 768. b. Compofer
de fes dettes avec fes créanciers. Compofer une fornme
tota le , foit de la rec ette, foit de la dépenle, foit du finito
d ’un conmte. Ibid. 769. a.
C OM P O S IT E , ( Architefl. ) ordre compofitc. XI. 610. b.
Chapiteau compofite. III. 170. b. Ornement du fuft coinpo-
fite. 652. a. O rigine de cet ordre. Suppl. I. 328. a.
COMPOSITEUR.(/«riyj>.) Amiable compofiteur. III. 769. a.
C ompositeur, ( Mufique ) toute la fcience poffible ne
fuffit point au compôfiteur , fans le génie qui la met en
oeuvre. C e qu’on doit entendre par génie. III. 709. a.
Compositeur, (Mufiq.) talens 8c-connoiffances qu’il
doit pofféder. La théorie de l’harmonie, l’art du déclama-
teu r , la connoiffance des poètes : il doit donner en général
un ton plus noble 8c plus touchant au premier perfonnage
de la piece, 8c il doit dégrader le ton à mefure qiic les
Tome I.
C OM 365
fujets font moins intéreflans. Fermeté avec laquelle il doit
travailler à ramener le bon goût 8c la vraie expreffion fur
lp théâtre. Suppl. II. 323. a.
, C om po s it eu r , ( Imprim. ) IIL 769. a.
Compofiteur , fes fonctions. V II . 31. b. Celle qu’on appelle
împofiition. VII I. 600» a. Voye% Im prim erie & Impr im eu r .
COM PO S IT IO N , en rhétorique, ordre 8c liaifon que
doit mettre l’orateur dans les parties d’un difeours. Choix
8c diftribution des parties du difeours 8c des moyens propres
à perfuader. III. 769. a.
C o m p o s it io n , (A r ith .) ce qu’on entend par compofi-
tioh de raifon. III. 769. b.
Compofition du mouvement. Réduction de plufieurs mouve-
inens a un feul. Loix du mouvement compofé. Si un point
qui fe meut en ligne droite eft pouffé par une ou plufieurs
puiffances dans la direction de fon mouvement, cette direction
ne changera point, mais fa vîtefle feule. Mais fi les
puiffances n’ont pis la même dire&ion, le mouvement compofé
n’aura aucune de leurs direélions particulières , mais
une autre toute différente qui fera dans une ligne droite
ou cou rb e , £>c. Si les deux mouvemens çompofans font
toujours uniformes, quelque angle qu’ils faffent entr’eux ,
la ligne du mouvement compofé fera une ligne droite, &c.
III. 769. b. Comment on trouve le mouvement compofé
qui réfuite de t ro is , de quatre forces , &c. Si les mouvemens
çompofans ne gardent pas entr’eux une proportion
confiante, le point qui eft mû décrira une courbe par font
mouvement compofé. V o ilà les principes dont tous les mé-
chaniciens conviennent. Ils ne font pas auffi parfaitement
d’accord, fur la maniéré de les démontrer. Ibid. 770. a. Ob-
fervations fur la maniéré dont M. Daniel Bernoulli démontre
la compofition des mouvemens dans une differtatiçn, imprimée
dans le premier volume des mémoires de l’académie
de Pétersbourgi Méthode par laquelle l’auteur du traité de
Dynamique, imprimé à Paris en 1743 , a effayé de démontrer
en toute rigueur le principe de la compofition des mouvemens.
Les loix de la compofition des forces fuivent celles
de la compofition des mouvemens, 8c on en déduit auffi
les loix de l’équilibre des puiffances^ Ibid. b.
Compofition du mouvement, v o y e z quelques obferyarions
fur ce fujet à l’article Méchanique. X. 225. b. Voye[ aum
C ompo sé 6* Mo uv ement .
COMPOSITION, ( ü îfi. & Droit des Barbares ) ftipulation
qui fe faifoit entre les parens de la perfonne offenfée 8c
ceux de l’offenfeur. III. 770. b. Quelle perfonne cette fatis-
faélion regardoit. Vengeance permife à chaque famille, juf-
qu’à ce qu’elle eût été fatisfaite par compofition. Les fages
réglèrent enfuite cette compofition. La principale compofition
étoit celle que le meurtrier devoir payer aux parens
du m o r t , à proportion de fon rang 8c de fa dignité. A
quoi ces loix s’attachèrent principalement. Crime de celui
qui fe v engeoit après la fatisfaélion reçu e , 8c de l’aggreffeur
qui ne vouloit point fâtisfaire. A quelle forte de gens on
n’accordoitpoint de compofition, quoiqu’ils euffent été offen-
fès. Compofition pour des aélions involontaires. Défenfe à
celui qui auroit été v o lé de recevoir fa compofition en fecret
8c fans l ’ordonnance du juge. Droit appelle fredurn , qu’on
payoit pour la protection accordée contre le droit de ven*
geance. Ibid. 7 7 1 . a. Comment les compofitions ont produit
par filiation les juftiees des feigneurs ; 8c les immunités ecclé-
fiaftiques. Ibid. b. V o y e z Suppl. 1. 633.b.
C ompo s it io n j ( Jurifpr. ) accord, tranfaClion, remife >
diminution. Il eft parlé dans plufieurs ordonnances de compofitions
faites avec des officiers qui avoient malverfé. Réglement
8c lettres où il en eft parlé, III, 7 7 1 .f i.
Compofitions de rentes. III. 7 7 1 . b.
Compofition _, efpece d’impolition concertée avec les habi-
tans d’une province pu d une ville. III. 7 7 1 . b.
C om po s it io n -, (Mufiq.) connoiffances qüi font le fond
dement de la compofition. III. 7 7 1 . b. Les réglés de la compofition
font toujours les mêmes ; mais elles reçoivent plus
ou rfioins d’extenfion ou de relâchement, félon le jiombrè
des parties. Compofitions pour les vo ix feulement. Compofitions
inftrumentales. Compofitions deftinées pour les vo ix
oc les inftrumens. Mufiques deftinées pour 1 églife. Mufique
françoife. Ibid. 772. a.
C om po s it io n , ( Mufiq. ) fonctions du compofiteur, félon
qu’ilapour objet le feul plaifir del’o reille,ou le deffein d’émouvoir
les auditeurs par des effets moraux. Suppl. IL 323. a.
Compofition. Différence entre le contrèpoiiit 8c la compofition.
IV . 139. b. La mufique qui fe chante le plus facilement
eft la plus difficile à compofer. V I I . 767 . a. Deffein
dans la compofition muficale : réglés fur cé fujet. IV . 8 0 1 ,
a b. Etude du compofiteur par rapport aux inftrumens. VII I.
804. a. Articles fur la compofition muficale , tirés des Supplé-
ntens. Morceaux propres à la compofition. Suppl. IV. 153.
à y b. D e la compofition de l’aria, Suppl. I. 234 . a , b , de
l’a ir , 23 7. a , b. 23 9, b. des pièces -deftinées à être exécutées
par les inftrumens : de celles qui font deftinées aux inftrur.